ESSaiS : ÉcoNOMie
* Une liste longtemps laissée en sommeil, que j'active pour la développer.
85 livres
créée il y a plus de 5 ans · modifiée il y a plus d’un anTout savoir ou presque sur l'économie
Sortie : 1978 (France). Culture & société, Entretien
livre de John Kenneth Galbraith
Lionel Bonhouvrier a mis 7/10.
Annotation :
* John Kenneth Galbraith a déjà trop apporté à la science économique pour craindre la colère de ses "chers collègues"... Tant mieux. Cette position reconnue et une notoriété internationale indiscutable lui permettent, pour notre plaisir, de céder à un penchant singulièrement subversif : user d'un langage compréhensible, voire de l'humour qui lui est propre, pour initier ses interlocuteurs aux mystères de l'économie moderne. Ce faisant, il s'affranchit joyeusement des conventions ordinairement respectées par une corporation qui cultive volontairement l'obscurité solennelle : celle des économistes. Nicole Salinger lui pose les questions insistantes et faussement naïves auxquelles vous aimeriez qu'il réponde.
Qu'est-ce que la propriété ? (1840)
Sortie : 1840 (France). Essai, Politique & économie
livre de Pierre-Joseph Proudhon
Annotation :
* Publié en 1840, est le premier ouvrage majeur de l’anarchiste français Pierre-Joseph Proudhon. Il traite du concept de propriété et de sa relation avec l’État, les ouvriers et l’anarchisme. Ce livre contient la citation célèbre « La propriété, c’est le vol ! ». Proudhon déclare : « J’en ferai sortir la preuve irréfragable que la propriété, quand elle serait juste et possible, aurait pour condition nécessaire l’égalité. » Il adopte le mot mutuellisme pour décrire sa vision d’une économie composée d’individus et de syndicats démocratiques qui échangeraient leurs produits sous la contrainte de l’égalité. Bien que Karl Marx ait plus tard critiqué Proudhon, il crédita ce livre de l’avoir convaincu de la nécessité d’abolir la propriété privée.
Manuscrits économico-philosophiques de 1844 (1844)
Ökonomisch-philosophische Manuskripte aus dem Jahre 1844
Sortie : septembre 2007 (France). Essai, Philosophie
livre de Karl Marx
Annotation :
* Les Manuscrits économico-philosophiques de 1844 ont parfois été considérés comme un simple document témoignant de ce qu'était Marx à la veille de sa "sortie" de la philosophie. Il ne s'agit certes pas de tomber dans l'extrême inverse, qui en ferait le seul texte de Marx digne d'entrer au Panthéon de l'histoire de la philosophie. Car si les Manuscrits ne sont pas un obstacle à surmonter pour accéder à Marx, ils ne sont pas non plus "tout Marx" : ils offrent une voie d'accès à sa pensée, justement parce que Marx y conquiert une pratique nouvelle de la philosophie comme "critique de l'économie politique ", c'est-à-dire comme critique du savoir dans et par lequel l'époque forme et expose sa conscience d'elle-même. En ce sens, Marx radicalise l'entreprise critique inaugurée par Kant, poursuivie par Fichte et Hegel : chez lui, la critique philosophique du savoir de soi de l'époque - un savoir tronqué, imaginaire et trompeur - aboutit à l'exigence d'une transformation de la pratique sociale qui engendre cette méconnaissance et cette fausse conscience. Mieux comprendre le monde en changeant ensemble notre manière d'être et d'agir : loin de tourner le dos à la philosophie, Marx renoue avec son ambition première et fondatrice, toujours actuelle.
Sur la question juive (1844)
Zur Judenfrage
Sortie : 5 septembre 2015 (France). Essai, Politique & économie
livre de Karl Marx
Annotation :
* Quand Marx écrit Sur la question juive en 1843, il a vingt-cinq ans. En répondant à La Question juive de Bruno Bauer, chef de file des « Jeunes hégéliens », il intervient dans le débat qui bat alors son plein sur les droits civiques des juifs dans « l'État chrétien ». Mais cette controverse n'est pour lui que l'occasion d'élargir le débat à la question des rapports entre l'émancipation limitée aux droits politiques et « l'émancipation humaine », entre l'aliénation religieuse et l'aliénation sociale. La question juive n'est donc ici que le révélateur d'une grande question de la modernité marchande, celle du « dédoublement » entre la société civile et l'État, entre l'homme et le citoyen, entre le privé et le public. L'article de Marx a suscité bien des polémiques. Il fut la pièce à conviction d'un procès absurde et anachronique pour « antisémitisme », instruit notamment par Robert Mishrahi. D'autres ont cru voir dans la critique, non celle des droits de l'homme, mais de leurs limites à une époque donnée, « un manuel de l'apprenti dictateur ». Plus sérieusement, des auteurs se réclamant de l'héritage théorique de Marx lui ont reproché son incompréhension du rôle de la question nationale comme médiation entre émancipation politique et émancipation humaine.
Abrégé du Capital de Karl Marx (1879)
Il Capitale di Carlo Marx, brevemente compendiato
Sortie : 1910 (France). Essai, Politique & économie
livre de Carlo Cafiero et Karl Marx
Annotation :
* Destiné à un large public, écrit dans un style débarrassé de l'appareil scientifique qui rend parfois ardue l'œuvre originale, l'Abrégé du Capital fut considéré par Marx à l'époque comme un très bon résumé populaire de sa théorie de la plus-value. Cet opuscule, élaboré en prison, nous renvoie aussi à la vie tourmentée de son rédacteur, Carlo Cafiero, militant anarchiste.
Le Caractère fétiche de la marchandise et son secret
Sortie : 31 octobre 2003 (France). Essai, Philosophie
livre de Karl Marx
Annotation :
* "La valeur ne porte donc pas écrit sur le front ce qu'elle est. Elle fait bien plutôt de chaque produit du travail un hiéroglyphe. Ce n'est qu'avec le temps que l'homme cherche à déchiffrer le sens du hiéroglyphe, à pénétrer les secrets de l'œuvre sociale à laquelle il contribue, et la transformation des objets utiles en valeurs est un produit de la société, tout aussi bien que le langage." KARL MARX.
Les Crises du capitalisme
Essai
livre de Karl Marx
Annotation :
* Pourquoi la crise actuelle du capitalisme s'est elle produite et comment en sortir ?
Selon Karl Marx, la recherche incessante du profit et de la valorisation du capital, incite à produire toujours plus alors que la consommation reste limitée. Lorsque la surproduction apparaît, il faut réduire la production et donc imposer le chômage partiel et des licenciements. Des entreprises font faillite, les actions chutent en bourse, le chômage explose et la surproduction s'étend. Les plans de relance et les aides de l'État ne font que limiter la casse car les crises résultent des contradictions inhérentes au capitalisme.
Brève histoire de la pensée économique d'Aristote à nos jours (2005)
Sortie : 30 septembre 2005. Essai, Politique & économie, Histoire
livre de Jacques Valier
Annotation :
* Les débats qui animent la vie économique contemporaine ne peuvent être compris indépendamment de la forme qu'ils ont revêtue dans le passé. Comment, par exemple, appréhender les controverses actuelles sur le libéralisme économique, si l'on ignore que la question de l'interventionnisme de l'État partageait déjà les physiocrates et les mercantilistes, qu'elle devait opposer plus tard les socialistes utopiques et Marx aux thèses d'Adam Smith et de Ricardo, et que, dans les années 1930, elle allait rebondir avec la " nouvelle donne " keynésienne ? Quand on évoque le communisme, sait-on que Platon en son temps s'est prononcé pour la propriété commune et l'interdiction de tout échange marchand, tandis qu'Aristote était favorable à la propriété privée et, dans certaines limites, à l'échange marchand ? L'histoire de la pensée économique est une nécessité, sauf à imaginer que l'économie politique puisse se réduire, comme
elle tend malheureusement à le faire aujourd'hui, à des modèles mathématiques dont les soubassements doctrinaux et théoriques demeurent des non-dits.
L'auteur fait ici le pari d'un ouvrage bref. Une histoire de la pensée économique qui ne saurait prétendre à l'exhaustivité, mais qui permet à chacun de se faire une vue d'ensemble des grands courants de pensée et de comprendre les filiations, les
oppositions, les avancées et reculs qui jalonnent cette histoire.
La Naissance du capitalisme au Moyen Âge
Changeurs, usuriers et grands financiers
Sortie : 8 mars 2012 (France).
livre de Jacques Heers
Annotation :
* Contrairement à ce qui est généralement admis, le capitalisme naît au Moyen Age et se diffuse largement entre le XIIIe et le XVe siècle, sous des formes variées : prêts d'argent et spéculations - le mot « bourse », nom d'une famille de Bruges, date de cette époque -, vitalité des compagnies marchandes et financières. Toutes les strates de la société y participent. Juifs et Lombards ne sont pas les seuls à le pratiquer, les bourgeois sont bien plus nombreux que les étrangers, et même les plus modestes y concourent par le biais des parts de société qu'ils peuvent acheter. A cet égard, parler d'un « capitalisme populaire » n'est pas exagéré. Que l'Église multiplie les interdits des prêts et de l'usure montre à quel point ils sont peu respectés. Quant aux vrais puissants, ce ne sont pas les grands marchands, mais les usuriers. Dans la cité, ils tiennent le haut du pavé et s'imposent en maîtres, les Médicis en étant la figure la plus emblématique. Avec son talent coutumier, Jacques Heers balaye une nouvelle fois les idées reçues pour nous offrir un regard neuf sur le Moyen-Âge.
La Dynamique du capitalisme (1985)
Sortie : février 2008 (France). Essai
livre de Fernand Braudel
Annotation :
* Dans ce bref et lumineux ouvrage, Fernand Braudel présente les conclusions de trente ans de recherches sur l’histoire économique du monde entre le XVe et le XVIIe siècle.
Loin d’être une discipline aride, l’histoire économique, nous dit Braudel, est l’«histoire entière des hommes, regardée d’un certain point de vue. Elle est à la fois l’histoire de ceux que l’on considère comme les grands acteurs, un Jacques Cœur, un John Law ; l’histoire des grands événements, l’histoire de la conjoncture et des crises, et enfin l’histoire massive et structurale évoluant lentement au fil de la longue durée».
Excellente introduction aux travaux de Braudel et à ses principaux concepts, "La Dynamique du capitalisme" offre une leçon d’histoire concrète, ancrée dans le quotidien des villes, des marchés et des bourses du monde entier, qui parcourt le long chemin de notre modernité.
De l'Ancien Régime à la Première Guerre mondiale - Histoire économique de la France du XVIIIe siècle à nos jours, tome 1
Sortie : 1984 (France). Essai
livre de Jean-Charles Asselain
Annotation :
* Comment la France est-elle passée d'une économie essentiellement agricole au statut de grande puissance industrielle ? Quelles ont été les grandes étapes de son développement économique ? Dans cette synthèse limpide, Jean-Charles Asselain analyse les caractères originaux de sa croissance du XVIIIe siècle à nos jours.
L'intérêt du livre tient également dans la présentation des différents débats qui opposent les historiens. S'appuyant sur les avancées de la recherche, notamment en matière d'histoire quantitative, l'auteur critique la vision d'une France en retard à l'aube du XXe siècle, soulignant au contraire la spécificité de l'industrialisation française, succession de phases d'accélération et de ralentissement. Ce dynamisme industriel, s'il s'est poursuivi après la Première Guerre mondiale, a été brutalement stoppé par la grande dépression dont l'origine interne ou externe est discutée. Enfin, le débat reste ouvert pour interpréter le moindre dynamisme de la croissance dans les années soixante-dix succédant à l'essor exceptionnel des Trente Glorieuses.
L'Ère du capital : 1848-1875 (1975)
The Age of Capital
Sortie : 1978 (France). Essai, Histoire
livre de Eric Hobsbawm
Annotation :
* « Le monde du troisième quart du XIXe siècle fut un monde de vainqueurs et de victimes. Son drame ne fut pas la délicate situation des premiers, mais avant tout celle des secondes. » "L'Ère du capital" est le second volume de la trilogie consacrée au « long XIXe siècle », qui comprend aussi "L'Ère des révolutions" et "L'Ère des empires". Il couvre la période 1848-1875. L'extension de l'économie capitaliste à l'ensemble du globe, la concentration toujours plus grande de la richesse, les migrations, la domination de l'Europe et de la culture européenne ont fait du troisième quart du XIXe siècle une période clé, dont l'histoire n'est pas seulement celle de l'Europe, mais aussi du monde tout entier. L'intention de Eric J. Hobsbawm n'est pas de résumer les faits, mais d'en dégager une synthèse historique qui donne un sens à cette période et mette en lumière ce que lui doit le monde.
La Conquête du pain (1892)
L'économie au service de tous
Хлеб и воля
Sortie : 1892 (France). Essai, Politique & économie
livre de Pierre Kropotkine
Annotation :
* Dans cet essai est proclamée l'idée qu'une société est possible sans capitalisme. Idée qui paraît étrange au XXIe siècle où tout est censé être devenu une marchandise. Elle n'était pas moins étrange à la fin du XIXe siècle. Kropotkine décrit avec netteté et virulence le processus d'accaparement à la base du capitalisme.
L'Esclavage moderne (1901)
Sortie : 2012 (France). Essai
livre de Léon Tolstoï
Annotation :
* « Pour une petite somme d’argent, qui leur donne à peine les moyens de se nourrir, des hommes, qui se croient des êtres libres, se condamnent à un labeur que le maître le plus cruel, au temps du servage, n’aurait pas imposé à ses esclaves. »
Ainsi s’exprime Léon Tolstoï dans son pamphlet L’Esclavage moderne. Dans une Russie en plein bouleversement, où les paysans quittent la campagne pour s’entasser en usine, Tolstoï décrit la misère des forçats de l’industrie, accuse la division du travail et l’inégalité criante, tonne contre la puissance d’asservissement de l’argent. Avec toute la vigueur de sa plume acérée, l’anarchiste accuse l’économie politique de justifier cette organisation sociale inhumaine. Il attaque la propriété, défendue par la violence de l’État, mais aussi la surconsommation qui enchaîne les travailleurs à la production d’objets inutiles. Pour Tolstoï, les hommes ne se libéreront qu’en refusant de collaborer au gouvernement et à ses lois iniques. Seule la résistance non-violente peut mettre un terme à l’esclavage moderne.
L'Éthique protestante et l'esprit du capitalisme (1905)
Die protestantische Ethik und der “Geist” des Kapitalismus
Sortie : 1905 (France). Essai, Culture & société
livre de Max Weber
Annotation :
* Max Weber décrit le grand bouleversement des Temps modernes, la transformation dans les mentalités du rapport à l'argent et à la fortune.
Aux consciences médiévales marquées par la parole évangélique selon laquelle " il est plus aisé pour un chameau de passer par le chas d'une aiguille que pour un riche d'entrer dans le royaume de Dieu " (Marc, X, 25), le protestantisme affirme que l'homme est sur terre pour se livrer à des œuvres terrestres, et que le succès de ses entreprises est le signe de la grâce divine. L'essor du capitalisme se fonde sur cette révolution des esprits, engendrée par la tourmente luthérienne.
Max Weber est le premier à donner une explication spécifique de l'essor du capitalisme. À travers cette magistrale leçon de sociologie, il éclaire d'un jour nouveau notre civilisation.
L'Ère des extrêmes (1994)
Histoire du court XXe siècle (1914-1991)
The Age of Extremes: The Short Twentieth Century, 1914-1991
Sortie : 15 mai 2008 (France). Essai, Histoire
livre de Eric Hobsbawm
Lionel Bonhouvrier l'a mis en envie.
Annotation :
* Le présent ouvrage fait suite à l'opus magnum de l'historien Eric J. Hobsbawm : la trilogie consacrée au « long dix-neuvième siècle » avec L'Ère des révolutions, L'Ère du capital et L'Ère des empires. L'Ère des extrêmes couvre ainsi la période de 1914 à nos jours, que l'auteur baptise « le court vingtième siècle », où le monde a été déchiré par deux guerres mondiales qui ont fait des millions de morts et balayé des systèmes entiers de gouvernement.
L'Impérialisme, stade suprême du capitalisme (1917)
suivi de La théorie marxiste des relations internationales
Sortie : juin 2005 (France). Essai, Politique & économie
livre de Lénine
Annotation :
* Aux vues de la première guerre mondiale, Lénine nous livre une analyse de l'impérialisme en cours, qui semble préfigurer la mondialisation à venir. « Le diagnostique léniniste conserve sa pertinence, y compris dans sa conclusion alternative. Car, c'est bien d'un système qu'il s'agit et ce système, le capitalisme, est demeuré le même, quant à sa nature, depuis Le Capital jusqu'à ses avatars impérialistes, lesquels, à travers et au rythme des bouleversements considérables qu'ils ont véhiculés et qui ont changé nos façons de voir le monde, n'ont fait que confirmer sa nuisance, au point de placer sous le signe de l'urgence, en vérité vitale, la nécessité de le changer. La nouveauté n'est pas à chercher ailleurs. Et elle est radicale. Si mal en point, si désassemblées, pour de semblables raisons conjoncturelles, que soient les forces contestataires, elles n'en ont pas moins affaire à la même tâche. Les symptômes les plus récents se multiplient qui donnent à penser que vont se produire, que sont en train de s'opérer, des convergences, dont le programme n'est assurément pas disponible, mais dont la finalité est indiscutable. (Georges Labica).
Wall Street et la révolution bolchévique
Sortie : 26 août 2012 (France). Essai
livre de Antony C. Sutton
Annotation :
* Pourquoi Trotski, alias Braunstein, voyagea-t-il avec un passeport officiel américain lorsqu’il retourna en Russie en 1917 rejoindre Lénine pour la révolution ? Pourquoi la mission américaine de la Croix-Rouge en Russie, en 1917, comportait-elle plus d’hommes d’affaires que de médecins ? Au fil d’une enquête magistrale, qui se lit comme un roman d’espionnage, Antony C. Sutton établit des liens historiques tangibles entre capitalistes américains et communistes russes. Tirant ses informations de l’examen de dossiers du Département d’État, des archives personnelles de personnages clés de Wall Street, de biographies, d’articles de presse et de livres d’historiens classiques, Sutton nous révèle :
• Le rôle que jouèrent les dirigeants des banques du groupe Morgan dans l’acheminement illégal d’or bolchevique vers les États-Unis.
• Le détournement de la mission de la Croix-Rouge américaine en Russie par les puissants de Wall Street.
• L’intervention de Wall Street pour obtenir la remise en liberté de Léon Trotski, le révolutionnaire dont l’objectif était de renverser le gouvernement russe.
• Les accords passés par de grandes entreprises afin de capter l’énorme marché russe, quinze ans avant la reconnaissance officielle du gouvernement soviétique par les États-Unis.
• Le soutien au communisme, actif mais secret, par des hommes d’affaires de premier plan, lesquels se faisaient publiquement les champions de la libre entreprise.
Les Conséquences économiques de la paix / Les Conséquences politiques de la paix (2002)
Sortie : 24 avril 2002. Essai, Politique & économie
livre de John Maynard Keynes et Jacques Bainville
Annotation :
* Rarement texte diplomatique aura été, dès sa signature, aussi critiqué, décrié, dénoncé que le traité de Versailles qui mit fin à la Première Guerre mondiale. Deux livres ont cristallisé cette hostilité et la déception ressentie par les contemporains. Le premier, "Les Conséquences économiques de la paix" de John Maynard Keynes, publié dès 1919, souligne les suites funestes que le traité devrait avoir non seulement pour l'Allemagne, mais pour l'avenir économique de l'Europe, dont la croissance était tirée par l'appareil productif allemand.
Le second, "Les Conséquences politiques de la paix" de Jacques Bainville, paru un an plus tard, complète celui de Keynes autant qu'il s'y oppose, et montre que le traité risquait fort de n'être qu'un armistice de courte durée. Alors qu'aujourd'hui la carte de l'Europe est, en substance, redevenue celle qu'avait tracée le traité de Versailles et que celui-ci fait l'objet de nouvelles analyses, ces deux textes incisifs et lucides, pour la première fois réunis en un seul volume, alimenteront de nouveau la réflexion tout en éclairant la situation de notre continent
Le Capitalisme comme religion (1921)
Sortie : 1985 (Allemagne). Essai
livre de Walter Benjamin
Annotation :
* Anticapitaliste et précurseur de la décroissance, tel fut aussi Walter Benjamin. Sa critique radicale de l'économie et de l'idéologie du progrès traverse les cinq textes rassemblés ici: "Le capitalisme comme religion", "Fragment théologico-politique", "Panorama impérial", "Gottfried Keller" et "Sur Scheebart".
"In God We Trust" : la formule orne les billets de banque américains. Mais qu'est-ce que l'argent a à voir avec Dieu ou la religion ? Le capitalisme comme religion, l'un des textes les plus célèbres de Walter Benjamin, soutient que l'investissement, la spéculation, les opérations financières, les manœuvres boursières, l'achat et la vente de marchandises, sont les éléments d'un culte et que le capitalisme est une religion à part entière. Les textes qui composent se recueil sont suivis du "Caractère fétiche de la marchandise et son secret", de Marx. Avec une préface de Baptiste Mylondo, philosophe et économiste, spécialiste de la décroissance et l'un des promoteurs du revenu minimum universel.
Wall Street et l'ascension d'Hitler
Découvrez comment l'élite de Wall Street a financé les Nazis
Sortie : 26 octobre 2010 (France). Essai
livre de Antony C. Sutton
Annotation :
* "En mettant au jour un cloaque de mensonges, de tromperies et de duplicités, Antony C. Sutton révèle l’un des faits les plus marquants, et pourtant jamais rapporté, de la Seconde Guerre mondiale : que des banques de Wall Street et des grandes entreprises nord-américaines ont soutenu l’ascension de Hitler vers le pouvoir, en finançant l’Allemagne nazie et en faisant des affaires avec elle.
En suivant minutieusement la piste de ce secret bien gardé, grâce à des documents et des témoignages incontestables, Sutton parvient à la conclusion que la catastrophe de 1939-1945 bénéficia surtout à un groupe privilégié d’initiés financiers.
Il donne le compte-rendu détaillé, preuves à l’appui, du rôle abject que jouèrent les Morgan, les Rockefeller, les frères Warburg ou les Ford, directement ou à travers leurs entreprises, et tous ceux qui financèrent les préparatifs de la guerre la plus sanglante et la plus destructrice de l’Histoire.
Wall Street et l’ascension de Hitler est le troisième volume d’une trilogie consacrée à l’implication directe des financiers new-yorkais dans la révolution lénino-trotskiste en Russie, l’élection de Franklin D. Roosevelt aux États-Unis et la montée du nazisme en Allemagne."
Technique et civilisation (1934)
Sortie : 20 septembre 2015 (France). Essai
livre de L. Mumford
Annotation :
* Publié aux États-Unis en 1934, "Technique et civilisation" est le livre par lequel la France découvre, en 1950, Lewis Mumford. Alors accueillie par un réel succès, cette pièce maîtresse de l'œuvre d'un écrivain engagé et visionnaire, affranchi des raideurs universitaires, saisit encore par sa clairvoyance et sa modernité.
Désignant l'invention de l'horloge et le partage des heures en minutes comme le point de départ de l'ère de la machine, Lewis Mumford déroule les trois phases éotechnique, paléotechnique et néotechnique d'une immense fresque historique où la machine apparaît tour à tour comme un outil vertueux, porteur de civilisation, et comme l'agent sans conscience de l'aliénation et de la destruction des hommes. Lucide, sans complaisance envers le complexe militaro industriel et les financiers, il tire déjà la sonnette d'alarme : le « progrès » de l'industrie a conduit à un chaos fait de gaspillage, de pollution, de mal-être, et l'époque appelle à remettre le système productif sur les rails d'un développement favorable à l'humanité.
Le Mumford des années trente, qui croit à une « rédemption » in extremis des sociétés humaines, s'affirme ici comme un écologiste convaincu, partisan avant l'heure de ce qu'on nommerait aujourd'hui la « décroissance ». Cette nouvelle traduction restitue la pensée frappante et lumineuse d'un homme qui, il y a bientôt un siècle, décrivait l'avenir mortifère auquel devaient s'attendre nos sociétés si elles ne faisaient pas, d'urgence, du bien être des humains et de la préservation de l'environnement leurs seules finalités.
Conditions premières d'un travail non servile (2014)
Sortie : 22 janvier 2014. Essai, Politique & économie
livre de Simone Weil
Annotation :
* "L'arbitraire humain contraint l'âme, sans qu'elle puisse s'en défendre, à craindre et à espérer. Il faut donc qu'il soit exclu du travail autant qu'il est possible. L'autorité ne doit y être présente que là où il est tout à fait impossible qu'elle soit absente. Ainsi la petite propriété paysanne vaut mieux que la grande. Dès lors, partout où la petite est possible, la grande est un mal. De même la fabrication de pièces usinées dans un petit atelier d'artisan vaut mieux que celle qui se fait sous les ordres d'un contremaître. Job loue la mort de ce que l'esclave n'y entend plus la voix de son maître. Toutes les fois que la voix qui commande se fait entendre alors qu'un arrangement praticable pourrait y substituer le silence, c'est un mal".
Grèves et joie pure (2016)
Une arme nouvelle, les occupations d'usine, 1936
Sortie : 5 mai 2016. Articles & chroniques, Politique & économie
livre de Simone Weil
Annotation :
* Au printemps 1936, une vague de grèves spontanées éclate en France, juste après la victoire électorale du Front populaire. Elle atteint son apogée le 11 juin avec près de deux millions de grévistes. Le présent recueil rassemble quatre articles de Simone Weil (1909-1943) rédigés in situ. Il s'agit de mettre en avant la lucidité et le génie d'une philosophé qui travailla en usine. Et de rappeler que la grandeur et l'importance des combats ouvriers résident avant tout dans l'invention de nouveaux moyens de lutte pour combattre l'aliénation et l'exploitation.
Note sur la suppression générale des partis politiques (1950)
Sortie : 1950 (France). Essai, Politique & économie
livre de Simone Weil
Annotation :
* L'usage même des mots de démocratie et de république oblige à examiner avec une attention extrême les questions suivantes : Comment donner aux hommes la possibilité d'exprimer parfois un jugement sur les grands problèmes de la vie publique ? Comment empêcher, au moment où le peuple est interrogé, qu'il ne circule à travers lui aucune espèce de passion collective ? Il est impossible de parler de légitimité républicaine si on ne pense pas à ces deux points. Les solutions ne sont pas faciles à concevoir, mais il est évident, après examen attentif, que toute solution impliquerait avant tout la suppression des partis politiques.
"Un parti politique est une machine à fabriquer de la passion collective. Un parti politique est une organisation construite de manière à exercer une pression collective sur la pensée de chacun des êtres humains qui en sont membres. La première fin, et, en dernière analyse, l'unique fin de tout parti politique est sa propre croissance, et cela sans aucune limite. Par ce triple caractère, tout parti est totalitaire en germe et en aspiration. S'il ne l'est pas en fait, c'est seulement parce que ceux qui l'entourent ne le sont pas moins que lui. Il est douteux qu'on puisse remédier à cette lèpre, qui nous tue, sans commencer par la suppression des partis politiques."
http://www.vote-blanc.org/articles.php?lng=fr&pg=118
Capitalisme, socialisme et démocratie (1942)
Sortie : 1942 (France). Essai, Politique & économie
livre de Joseph Schumpeter
Annotation :
* Le capitalisme peut-il survivre ? Le socialisme peut-il fonctionner ? La démocratie est-elle compatible avec le socialisme ? A ces questions, un des plus grands économistes du XXe siècle, Joseph Schumpeter (1883-1950), apportait en 1942, dans ce célèbre ouvrage, des réponses iconoclastes, dont l'une est que le capitalisme finira dévoré par son propre triomphe. Ce livre conserve aujourd'hui toute sa force, moins par l'exactitude de ses prédictions que par la validité toujours actuelle de son inspiration, le rappel du rôle des idéologies dans l'histoire, de l'irrationalité en politique, et le plaidoyer pour les vertus de la mesure et de la raison.
Abrégé de l'Action Humaine
Human Action, a treatise on economics
Sortie : 1949 (France). Essai
livre de Ludwig von Mises
Annotation :
* Le présent ouvrage est un abrégé de L’Action Humaine, traité d’économie, le magnum opus de Ludwig von Mises, un auteur central de l’école “ autrichienne ” et l’un des plus grands penseurs de l’économie. Publiée en 1949, l’œuvre originale compte près de mille pages. Bien qu’actuellement occultée par le mainstream néoclassique, la tradition autrichienne est fidèle aux idées qui ont prévalu depuis les origines de la réflexion économique jusqu’au début du vingtième siècle. Elle incarne une conception réaliste de la discipline économique qui refuse le modèle réducteur de l’homo œconomicus et l’étude des équilibres pour s’intéresser aux processus de changement et aux relations causales entre les événements. Ces idées forment pour l’étude du marché, de la monnaie, des crises économiques, de l’entreprise et des structures industrielles modernes une base autrement plus solide que le paradigme néoclassique. Elles sont progressivement redécouvertes par les économistes et de plus en plus validées par l’évolution de la réalité. L’Action humaine les expose de façon systématique dans un langage accessible à tous, et constitue de plus une défense particulièrement éloquente de la liberté au-delà même de son aspect économique. À ce titre, cet ouvrage devrait faire partie de la bibliothèque de tout “ honnête homme ”.
L'Homme, l'Économie et l'État
Man, Economy, and State
Sortie : 1962 (France). Essai
livre de Murray Rothbard
État, qu'as-tu fait de notre monnaie ? (1963)
What Has Government Done to Our Money ?
Sortie : 22 novembre 2013 (France). Essai
livre de Murray Rothbard