Eugène IONESCO

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un appartement vide. Paraît la Concierge rapidement suivie du Monsieur, le nouveau
locataire, homme propret et taciturne. Après s’être débarrassé de l’encombrante pipelette, le Monsieur, assisté de deux déménageurs, orchestre un emménagement insolite. Le rapport aux objets se fausse : les petits vases vides s’alourdissent, les volumineux buffets s’allègent et rentrent sur scène. Le plateau se remplit à outrance de meubles et de bibelots avec lesquels le Monsieur obstrue les accès et ouvertures – blocage qui
s’étend à la ville entière – et se bâtit un mausolée hermétique, le Monsieur, bourreau et victime de lui-même, finit « complètement emmuré » dans une sorte d’enclos qui le dissimule à tous, y compris au public. Le Premier Déménageur jette des fleurs par-dessus la barrière et le dernier mot du locataire est « Éteignez »
Désespérance métaphysique.
Dans la lignée des Chaises, la pièce constitue une réflexion d’ordre ontologique sur
l’équivalence du trop-plein et du vide

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Théâtre. 3 : Rhinocéros ; Le piéton de l’air ; Délire à deux ; Le tableau ; Scène à quatre ; Les salutations ; La colère
D'un coin de campagne anglaise où il trompe son manque d'inspiration et sa peur de la mort, l'écrivain Berenger s'envole vers l'au-delà dans un accès d'euphorie et en rapporte la vision apocalyptique d' "abîmes illimités "
Berenger-Ionesco avoue qu'il " n'a plus rien à dire ", qu'il n'y a pas de " message " politique ou autre qui tienne, que la mort est devenue sa terreur unique, donc son seul sujet.

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Pièce ressmeblant énormément à son roman « Le solitaire ». Même histoire mais pas dans le point de vue du narrateur/ le personnage.
Le personnage est fixé dans l'immobilité/la passivité, il voit le bouger le monde autour de lui (les crimes, la guerre, les révolutions, les êtres) puis ressent le temps et la mort peser sur lui.
Le héros principal et muet, se sent victime du désordre universel, de son absurdité. Guerres, rébellions, détestations, désirs, aussi bien que la monotonie de la vie ne sont que les manifestations de l'inconscience ou de l'inconscient, ou du peu d'intelligence des hommes.
Traité sur le mode comique, les pires drames ne pouvant être que dérisoires. L'homme vit dans le ridicule. À la fin le personnage s'aperçoit que toute la Création n'aura été qu'une énorme farce de la Divinité.

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Un voyageur qui poursuit son identité, ses souvenirs, il semble perdu et avoir oublié des aspects de sa vie. Dans un monde de la répression et du malentendu.
Désespoir métaphysique.

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Un interrogatoire ou l'agent de police torture un homme en faisant remonter ses souvenirs d'enfance (vrais souvenirs de Ionesco) + explication de Ionesco de sa vision du théâtre à travers un autre personnage.

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Suite de "Jacques ou la soumission"

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Théâtre. 3 : Rhinocéros ; Le piéton de l’air ; Délire à deux ; Le tableau ; Scène à quatre ; Les salutations ; La colère
Deux personnages identiques, Dupont et Durand se disputent (sur un sujet inconnu du public) d’une façon toute symétrique, s’accusant mutuellement et niant pareillement.
Intervient Martin sans que le conflit s’apaise. Apparait alors la Jolie Dame que chacun de trois déclare être sa fiancée. Ils tentent de s’en emparer et en viennent aux mains. C’est la dame qui fait les frais de leur empoignade. Elle parvient à s’échapper de la mêlée et prononce au bord de la scène la réplique finale : « Mesdames et Messieurs, je suis parfaitement d’accord avec vous. Ceci est tout à fait idiot. »

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Théâtre. 3 : Rhinocéros ; Le piéton de l’air ; Délire à deux ; Le tableau ; Scène à quatre ; Les salutations ; La colère
Un couple se dispute (Une scène de ménage), l’étincelle qui met le feu aux poudres est la suivante : le limaçon et la tortue sont-ils le même animal ? A partir de là, tout remonte : « Depuis dix-sept ans, je t’écoute. Dix-sept ans que tu m’as arrachée à mon mari, à mon foyer », dit-elle. « Mais cela n’a rien à voir avec la question », répond-il. Et la querelle repart de plus belle, alors qu’à l’extérieur la guerre civile règne, au point de faire toutes sortes d’irruptions dans la chambre où le couple se dispute (ils se barricadent également)

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Théâtre. 4 : Le roi se meurt ; La soif et la faim ; La lacune ; Le salon de l’automobile ; L’oeuf dur ; Pour préparer un oeuf dur ; Le jeune homme à marier ; Apprendre à marcher

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Relecture de Macbeth - Shakespeare (1623).
Critique monarchie

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Ensemble de plusieurs scènes avec des personnages différents, montrant les conséquences d'une épidémie qui ravage la population.
Tragique

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Théâtre. 3 : Rhinocéros ; Le piéton de l’air ; Délire à deux ; Le tableau ; Scène à quatre ; Les salutations ; La colère
Trois hommes, à la suite de la question « Comment allez-vous ? », se saluent continuellement par le biais de différents adverbes répondant chacun aux politesses de leur interlocuteur. Interviennent également plusieurs spectateurs commentant le propos des personnages sur scène. La pièce se termine sur déluge de « Et vous ? » conclu par la réplique du Premier Monsieur, « Nous allons merveilleusement, nous nous portons ionescamment ! », suivie d'un commentaire du Quatrième Spectateur (qui n’existe pas), « J’en étais sûr. Le dernier mot était prévu. ».

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Recueil de nouvelles, inspireront plus tard la création de pièces de théâtre :
- Rhinocéros
- Oriflamme (Amédée ou comment s’en débarasser)
- La photo du colonel (Tueur sans gages)

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Seul Roman de Ionesco (lien avec "Ce formidable bordel !")

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Journal intime de Ionesco, il revient sur son passé (La Roumanie, sa mère, son père) et son présent (commentaires sur la situation actuelle etc)

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Essai ; Décrit plus ou moins sa vision du théâtre et répond à des critiques