Extatiques concerts

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29/05/2015 @ This Is Not A Love Song, Nîmes

Ah que bim bim bim la tête d'affiche que j'avais pas encore vu. Auréolé d'une très très forte réputation pour leurs lives ravageurs. Je m'étais un peu préparé, et m'étais même découvert un certain amour pour leurs productions.

Mais oulalala, Thee Oh Sees tu t'y prépares pas en écoutant leurs albums sur Spotify hein. Faut se lever tous les jours à 6h pour faire son jogging du matin, aller à la piscine le matin, à ton cours de boxe l'après-midi, un concert de Thee Oh Sees, bah c'est musclé.

Ça commence en beauté lorsque que tu te rends compte que (putain) y a deux batteurs sur scène et qu'à eux deux ils font déjà beaucoup de bruit. En plus de ça, t'as un bassiste qui cale une rythmique ultra solide et un guitariste complètement fou en train de balancer de la salive à trois mètres à la ronde alors qu'il remue sa tête comme un forcené en posant des énormes riffs bien putassiers qui viennent te coller des poings en pleine face. Et enfin bien sûr, le public, cette masse, fourmillante, sourire aux lèvres, qui a attendu ce concert toute la journée pour se défouler. D'autant plus que c'est le dernier concert de la journée (y avait Public Service Broadcasting, mais, euh bon, bah...).

Et boum boum, ça remue dans tous les sens, c'est le giga-bordel et rapidement tu ne sais plus où donner de la tête, surtout que celle-ci est en train de se faire fracasser par les rythmes martiales des deux batteurs décidément à bloc. Tout juste regrette-t-on qu'ils se contentent la plupart du temps de faire exactement la même chose, mais leur précision et leur rigueur étaient complètement hypnotiques. Je n'ai reconnu aucun morceau, et le tout est passé en un instant (alors que le concert durait quand même une heure !), mais quel pied !

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29/05/2015 @ This Is Not A Love Song, Nîmes

J'étais vraiment pas hypé pour ce concert, ayant passé l'éponge sur Caribou après Our Love que j'avais trouvé très très très mou. Mais une écoute un peu inopinée de Swim dans le train en direction de Nîmes m'avait remotivé pour les voir en concert.

Mais bon voilà, comme prévu, c'était mou. Surtout les morceaux de Our Love, qui décidément sont bien MOUS. Heureusement, il y avait quelques morceaux de Swim, mais jouée encore une fois de manière molle. Bref, j'ai été déçu alors que je n'en attendais pas grand chose, quelle tristesse. Molle tristesse.

Heureusement que Fookyzm traînait dans le coin.

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29/05/2015 @ This Is Not A Love Song, Nîmes

Il m'a fallu 5 minutes pour me souvenir ou non si j'avais assisté à ce concert... Puis finalement si. Dans la grande salle, posé sur un balcon. C'était pas mal. Mais pas ouf. Un peu osef quoi. Je me rappelle que le chanteur m'énervait à se mettre plus en avant par rapport aux autres. Voilà.

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29/05/2015 @ This Is Not A Love Song, Nîmes

Après avoir fait sauter Mikal Cronin et Shamir pour rencontrer Feedbacker (ça valait le coup), c'est au tour de Thurston Moore de nous régaler ce soir. Je l'avais bien entendu déjà vu quelques mois auparavant, mais la perspective de revoir ce monstre sacré me réjouissait bien plus que le concert de Kevin Morby.

Plus court (forcément), mais clairement plus intense, Thurston Moore et sa bande ne se sont pas embarrassés cette fois de trop nombreuses phases bruitistes, les réduisant peut-être un poil trop, mais que le reste était bon ! Forevermore, Speak to the Wild, Detonation, Germs Burn, du bonheur de partout. Ça pulse, le son est parfait (une constante lors de ce festival), tous sont heureux d'être là et popopo c'était génial, ni plus ni moins. Réécoutez The Best Day, c'est définitivement un de mes albums favoris de 2014.

Et en bonus, Anto_Lang, Amory et Blazcowicz apparaissent à la fin du concert. Décidément.

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29/05/2015 @ This Is Not A Love Song, Nîmes

Ni une ni deux, on se faufile à l'extérieur, sur la plus grande scène du festival pour assister au show de Dan Deacon. Je ne suis pas un grand adorateur de ses productions musicales, mais sa réputation en live a su attiser mon envie d'aller le voir.

Après une courte présentation où il nous explique que décidément il ne parle pas français et qu'on va devoir faire ça en anglais, il nous demande de pointer du doigt notre nuage favori dans le ciel, puis la personne que nous aimons le plus autour de nous. Et puis boum, le batteur sur scène commence à tabasser ses fûts avec fracas, et Dan Deacon commence à faire joujou avec sa able de mixage dont plein de fils tombent, avant de se mettre à chanter tel un proto-androïde venu de l'espace. Le son est bon, les gens sont chauds, il fait beau, tout le monde danse et moi aussi. Tout au long du live, Dan nous demandera de nous mettre en rond pour laisser seulement deux spectateurs sous les deux de la rampe, de nous accroupir, etc etc. C'est bon enfant, tout le monde s'amuse (même si tout le monde ne comprend décidément donc pas ce qu'il faut faire). Le concert ne dure qu'une heure, ce qui me semble parfait, le tout commençant à être un peu redondant sur la fin. Très chouette en tout cas.

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29/05/2015 @ This Is Not a Love Song, Nîmes

Premier concert du festival, encore une fois en retard, la faute cette fois-ci à une trop longue file d'attente à l'entrée du festival... Peu importe, Swans refont peu ou prou le même concert que j'avais vu la semaine auparavant. Le son est toutefois un peu plus propre, mais le fait de les voir dans une grande salle casse un peu le sentiment de sérénité masochiste que j'avais pu ressentir en concert à Glasgow. C'était quand même très très bien.

Ah et pas de pot, j'ai voulu décoller avant la fin pour aller voir un bout de Ought, jouant alors dans le Club, une petite salle à la contenance limitée, et pas de bol c'était plein...

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23/05/2015 @ The Art School, Glasgow

À peine arrivé devant la salle de concert, en retard d'un petit quart d'heure, je suis saisi par la puissance du son. La rue entière tremble et est prise par le souffle des mugissements de Michael Gira. Les badauds lèvent les yeux d'un ait étonné, et les employés de la salle se plaignent. Du haut de ma courte expérience de concerts, je n'ai jamais vu un son pareil. Et une fois dans la salle, c'est encore pire. C'est bondé de gens, et la distorsion vient remplir les derniers espaces vacants. Vite, on se siffle une paire de bières et on se faufile tout devant.

Et puis la puissance.

Le souffle électronique.

Michael Gira qui crie en remuant ses bras comme un dément.

Et puis très vite la musique me rend débile. Je me mets à danser de manière très pataude et désincarnée, je suis probablement ridicule. J'enlève mes bouchons d'oreille "parce qu'on n'entend pas bien les aigüs" et manque de me faire broyer le cerveau. Et puis doucement, je me laisse aller à la transe.

Puis le concert se termine de manière plutôt abrupte. Ils auront joué en tout seulement deux petites heures. En même temps ça fait des mois qu'ils tournent tout autour du monde, je n'arrive pas à leur en vouloir de ne pas être allé au bout de leur réputation. Je n'ai reconnu aucun morceau, mais ce n'est pas bien grave. Je fais signer mon vinyl de To Be Kind par Sir Gira, je lui serre la main, j'ai le regard vide et lui dit que je vais le revoir dans une semaine. Il me remercie et passe au suivant.

Je suis séché mais euphorique. Séché et euphorique. Euphoriqué, mais séché. Quelle importance. C'était une des plus belles expériences masochistes de ma vie. Je suis devenu un peu plus sourd ce soir.

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28/04/2015 @ O2 ABC, Glasgow

Après une longue pause, FlyLo débarque enfin sur scène, monte dans une structure en toile où repose sa table de DJ et balance le son. Du bon, du lourd, des beats qui frappent, un son qui te décroche la mâchoire. Pendant un peu plus d'une heure et demie, il a eu l'occasion de revisiter et mélanger la plupart de son catalogue, décidément bien fourni désormais. Le tout sur des animations psychédéliques en rapport avec les artworks de tous ses albums...

En un mot comme en cent, ça déboîtait. Clairement. FlyLo sait ce qu'il fait, et il le fait bien, super bien. Quand il ralentit le rythme, c'est pour nous laisser le temps de nous détendre les jambes, avant de remettre l'énorme machine en branle. Je ne suis pas fan de tout ce qu'il a fait (notamment les morceaux chantés sur Until the Quiet Comes), mais bon sang, ça puait la maîtrise.

En plus de ça, on a eu droit à une apparition de Thundercat, venu jouer ses parties sur quelques morceaux de You're Dead, chanter une chanson en acoustique en hommage aux victimes des manifestations de Baltimore, puis accompagner FlyLo lors d'un medley transcendant de musiques de Final Fantasy VII putain.

L'hommage à la musique de jeu vidéo ne s'est d'ailleurs pas arrêté là puisque le DJ a aussi enfilé sa casquette de rappeur, en endossant le rôle de son alter-ego Captain Murphy et en effectuant un Shoryuken sur scène. La performance s'est fini sur un remix bien senti de Never Catch Me, décidément le meilleur morceau du dernier album de Flying Lotus. Humble, il ne nous a pas emmerdé en nous demandant de le supplier pour le rappel et est descendu parmi le public lorsque les lumières se sont rallumés pour serrer des mains (il a des mains gigantesques, il a littéralement englouti la mienne lorsqu'est venu mon tour, olala) et discuter un peu.

Comme quoi, on peut être une star, faire de la bonne musique, et être un mec super cool. Merci FlyLo.

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28/04/2015 @ O2 ABC, Glasgow

Pas vraiment convaincu par cette première partie de concert. Les deux membres de Shabazz Palaces ont un groove incontestable, mais je me suis globalement ennuyé, et ce n'est pas les quelques percussions, paresseuses au possible, qui auraient pu me faire changer d'avis...

Ah et aussi, £3.95 la pinte de flot... Carlsberg, allez cordialement vous faire foutre O2 ABC.

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Czech Philharmonic Orchestra, mené par Jiří Bĕlohlávek, avec Josef Špaček en violoniste soliste.

19/04/2015, @ Usher Hall, Edinburgh

Sans surprise, l'orchestre s'est révélé être merveilleux. On a eu droit notamment à la Fiancée Vendue de Smetana et la Symphonie n°7 en Ré mineur de Dvořák. Le son était incroyable.
Mais il y avait un truc que je ne pouvais m'empêcher de détester au fond de moi. Je détestais cette manière que le chef d'orchestre avait de sortir et revenir sur scène, ivre d'applaudissements (mérités, maaaaaaiiiis), de faire lever les musiciens, les rasseoir... De la même manière, le violoniste soliste avait beau être d'un talent incroyable, il avait un sourire suffisant extrêmement énervant. En plus je n'aime pas les violons en solo, alors le voir s'accaparer des dizaines d'applaudissements... Ça me hérissait le poil. Autrement, c'était superbe.

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Peverelist & Kowton

10/04/2015, @ The Wee Red Bar, Edinburgh

Déception en arrivant de voir que la salle est presque vide, soulagement de voir que les deux DJ ont quand même la patate et feront danser la petite vingtaine de personnes que nous étions jusqu'à la fermeture du club sur de la délicieuse techno branchouille, et surtout bien cooooool. Mention spécial à ce mec en fauteuil roulant, qui en plus d'avoir plus de groove que la moitié de la salle, s'est aussi révélé être un DJ de génie à l'after party.

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19/01/2015, @ The Art School, Glasgow

Le gros morceau de la soirée. J Mascis débarque sur scène sans dire mot, en regardant ses pieds, vêtu d'un tee-shirt informe, d'un affreux jean, d'une jolie casquette de sa collection, et, emmitouflé derrière ses grosses lunettes, sa barbe et ses longs cheveux blancs, s'est emparé de sa guitare, sans dire mot.

J'ai été très suspicieux au début du concert. Il a commencé par reprendre quelques morceaux de Tied to a Star, et c'est assez quelconque. Et surtout, il ne nous regarde pas une seule seconde, se contentant de lâcher "Thank you" de temps en temps. J'ai eu très peur qu'il ne joue qu'une paire de chansons avant de nous laisser.

Mais non. Le concert a duré presque une heure et demie et ça a été entre autres l'occasion de revisiter les albums de Dinosaur Jr (en particulier Green Mind). Et dès qu'il a activé la distorsion, tout a changé. Si vous connaissez un peu Dinosaur Jr, vous voyez probablement de quoi je parle. Une espèce de distorsion bouillonnante, électrique, qui donne l'impression qu'il surfe dans l'espace. Et bien ici, le son était poussé au max, et ça décoiffe. Vraiment.

Je me suis souvenu que J Mascis était d'une timidité maladive, et c'était probablement pourquoi il s'est abstenu de trop parler. Mais l'émotion était bien là. La salle était pleine de gens différents. Des gothiques, des beaufs, des musicos, des hipsters, des vieux de la vieille et ses très jeunes, des grungeurs, et il y avait quelque chose de magnifique dans la manière dont J Mascis nous unissait tous ce soir là. Et putain, le mec à ma gauche a carrément pleuré lorsqu'il a entonné une reprise de Fade Into You de Mazzy Star. Et y avait de quoi.

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20/01/2015 @ The Art School, Glasgow

Première partie très sympa, à défaut d'être très original. Les deux membres de Luluc étaient très heureux de revoir l'Écosse, le pays où il se sont rencontrés et ont joué pendant une petite heure des morceaux mélancoliques faisant la part belle aux solos. Plutôt sympa donc.

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21/11/2014 @ Stereo, Glasgow

Ce qu'il faut savoir, quand je vais à un concert à Glasgow, c'est que je dois prendre un bus pour un trajet de plus d'une heure, à somnoler. Sachant que le bus est toujours en retard, c'est un peu la galère. Cette fois-ci, personne n'a voulu m'accompagner. L'argent, le boulot, bref j'étais seul dans cette galère, et ça a été une sacrée plaie d'arriver jusqu'au bus. Dedans forcément je m'endors et tout juste arrivé dans Glasgow, bien décidé à ne pas m'ennuyer, j'ouvre une canette de K-Cider (8°, £1.31, 50cl, c'est le meilleur deal qu'on a trouvé pour se la mettre ici) et me débrouille pour arriver jusqu'au club. Je suis très en retard et j'arrive en plein milieu de l'avant-première. C'est cool, un gars (j'ai oublié son nom, shame on me) joue de la guitare avec un sampler et un synthé, c'est atmosphérique, tu t'imprègnes du truc.

Là je retrouve un ami que je m'étais fait la fois où j'étais venu voir Tycho, on parle musique, c'est génial, il me fait découvrir un max de choses et moi pareil. Super ambiance. Enfin. Puis Tim Hecker ! Les lumières se tamisent, le brouillard s'intensifie. Bientôt, on ne voit presque plus rien. Apparaît l'artiste, tout juste éclairé par l'écran de son ordinateur, et la musique retentit.

Il est vain je trouve de décrire la musique ambient. Comment expliquer à quelqu'un, ce qui n'est plus juste de la musique mais aussi une expérience physique ? C'est le premier concert où je passe plus de temps les yeux fermés qu'ouverts. Vu qu'on ne voyait rien, on n'avait plus qu'à ressentir la musique. Les basses résonnent, une énorme enveloppe bruitiste couvre tous nos sens, une mélodie tout juste imperceptible nous emmène. On est unité avec cette couche, on s'oublie d'ailleurs assez rapidement.

Cette espère de transe dure pendant une petite heure. Tranquillement. Il se passe rien et mille choses, c'est merveilleux. On n'est même pas déçu, quand le concert s'arrête un peu vite. On reprend nos esprits, comme après avoir fait une sieste un peu trop longue. Et là, Tim Hecker rejoint la foule, une bouteille de bière à la main et nous parle, à tous. Je ne l'avais même pas reconnu à cause de la fumée. Et il est super sympa.

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11/11/2014 @ The Art School, Glasgow

Ça y est, je l'ai vu, Thurston Moore ! Difficile d'être objectif pour le coup. Il s'agit de mon guitariste préféré, et j'ai adoré son dernier album. Et il a largement été à la hauteur lors de cet incroyable show. Déjà ouvrir le concert par Forevermore, le meilleur morceau de son dernier album, ça envoie. Mais nous balancer à la suite tous les meilleurs morceaux, puis quelques anciennetés de son répertoire solo, notamment une version apocalyptique de Pretty Bad, de l'album Psychic Hearts, olalalala, j'en pouvais plus.
Lors de la dernière moitié du show, tous les morceaux avaient une période noise, le plus beau son noise, jamais vraiment agressif mais qui parvenait à remplir tout l'espace, c'était incroyable. Hypnotique. Une énorme baffe.

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08/11/2014 @ Electric Circus, Edinburgh

Ça fait déjà un petit moment qu'on attend que les deux musiciens de Nottingham montent sur scène. Ils sont ici et là dans la salle, une généreuse pinte dans la main en train de rigoler avec leur public. Puis, ils prennent position. Andrew Fearn, le beatmaker apporte son PC portable qu'il pose sur une chaise, presse Play et retourne dans le fond, une énième pinte dans la main et se met à danser sur les rythmiques post-punk électroniques tonitruantes qui sortent des énormes amplificateurs. Puis, Jason Williamson, bouteille de whisky cette fois qui toise un peu le public, de haut, l'air assuré. Et puis il se met à chanter, crier avec une rage folle et jouissive. Pendant une grosse heure, les deux compères joueront tous les meilleurs titres de leur catalogue et nous laisseront, un peu hagard, lorsque le club coupe le son et met sa propre musique... Étrange, mais le concert en lui-même était fantastique, très rythmé, fidèle et intense. Super concert.

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04/10/2014 @ The Art School, Glasgow

Si j'avais plutôt bien aimé Dive, leur précédent album, je dois dire que Awake ne m'avait pas vraiment laissé un souvenir immémorial. Trop mou, pas assez mélodieux... Mais sur scène, les chansons de l'album font correctement le taf. On s'est vite retrouvés sous des trompes de nappes électroniques et c'était ma foi plutôt bien, quoiqu'un peu répétitif. Enfin, il y a quand même de bons moments de bravoure, sur les morceaux de Dive principalement, ou alors quand ils jouent par-dessus des extraits de la Montagne Sacrée, projeté derrière eux.

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04/10/2014 @ The Art School, Glasgow

Et dire que j'ai failli snobber cette première partie, tout content que j'étais à m'enfiler des pintes ! Au final, Christopher Willits nous a servi de l'ambient de qualité avec d'énormes basses qui faisaient trembler toute la salle. Jolie surprise.

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29/09/14 @ The Cave, Edinburgh

Mon premier concert en Écosse, et du coup l'occasion de voir un des plus fameux groupes du pays : The Vaselines. Coup de pot (ou pas), c'était le jour de la sortie de leur dernier album, et franchement tous les morceaux de celui-ci qu'ils ont joué étaient en retrait par rapport aux singles de leur jeunesse. Car oui, c'était un peu triste mais The Vaselines ont vieilli. Sur scène ils se font des blagues entre chaque chansons sur leur relation ou sur les trois nouveaux membres de 15 ans leurs cadets, là pour assurer la rythmique. Mais musicalement, ils ont bien du mal à incarner leur musique, qui elle n'a pas pris une ride. Douloureux contraste, tant leurs singles de l'époque sont efficaces. Son of a Gun, Lovecraft, Jesus Don't Want Me For a Sunbeam... Bref, des hauts, des bas, un concert inégal que les membres du groupe ont tout de même semblé beaucoup aimer jouer.

Et ils n'ont pas fait Teenage Superstar. :(

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01/07/2011 @ Les Eurockéennes, Belfort

Il y avait un recoin dans le festival où jouaient le même jour Carte Blanche (avec DJ Medhi (!) et Riton) et And So I Watch You From Afar. Malheureusement cette salle était constamment bouchée et y aller signifiait être prêt à se remplir les poumons de poussière. Tout ça pour dire que je n'ai pas pu voir ces deux artistes jouant à peu près à la même heure que The Joy Formidable, et que je le regrette très fort.

Le groupe dont il est question nous aura livré une performance correcte, sans pour autant m'en laisser grand souvenir.

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01/07/2011 @ Les Eurockéennes, Belfort

Peu après, sur la même scène, première claque du festival. Guitares grasses, rythmiques serrées, et surtout, un chanteur en tutu rose, énorme bedaine, chevelure hirsute et barbe pleine de bière qui vocifère pendant toute la durée du concert. Véritable phénomène, le gaillard ira faire trempette dans le lac jouxtant la scène, multipliera les bains de public et finira le concert en haut des amplis. Un véritable taré, mais une sacrée réjouissance en ce début de festival !

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01/07/2011 @ Les Eurockéennes, Belfort

Tout premier concert de mon premier festival... Très vite oublié. C'était de la pop pas bien folichonne. Allez, on retient le violon qui ajoutait un peu de saveur à l'ensemble.

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16/10/09 @ Zénith de Paris

Ça, c'est huge. Pixies, c'était déjà un de mes groupes préférés. Et à l'époque, mes groupes préférés, je n'écoutais que ça. Je connaissais tous leurs albums, tous les morceaux, toutes les paroles, toutes les anecdotes, tout tout tout. Et les voir en concert, c'était la méga-hype.

Et c'était pas gagné parce que j'ai pris le train depuis Montpellier pour Paris. Alors je ne vous explique pas le gros stress quand le train est arrêté à Nîmes (donc la première gare), à cause d'un incendie. Arrivé sur place on a du prendre un taxi et arriver bien en retard. Par chance, le groupe était encore plus en retard que nous.

Et là franchement, énorme claque, c'est encore un des concerts les plus marquants de ma vie. Le groupe commence à l'aise avec quelques morceaux de Surfer Rosa, quelques B-Sides, ils sont content d'être là. Comme c'était la tournée célébrant les 20 ans de Doolittle, ils nous l'ont joué en entier. Ça nous a fait passer à côté d'un paquet de hits, mais c'était putain de Doolittle quand même. De Debaser à Gouge Away, la flanquée de hits. Mieux encore, on a eu un rappel alternatif. À la place des sempiternels Caribou et Where Is My Mind?, on a eu droit à un final explosif entre Planet of Sound, Something Against You, Isla de Encanta et Gigantic, la salle a explosé.

En sortant de là tout penaud, on achète des cd du concert qu'on vient de vivre qu'on écoute sans tarder en arrivant à l'appartement. On est bouche tue, complètement émerveillé, encore. Et au moment où Hey démarre, on m'entend hurler, hors de moi, le titre de la chanson de plus en plus fort.

BOOM.

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11/03/10

À l'époque, Skip The Use c'était gigantesque dans ma tête. J'écoutais leur album en boucle et je connaissais par coeur, j'avais d'ailleurs contaminé tout mon entourage et on était venu à une dizaine à ce concert !

Et quelle fougue, malgré la morne ambiance provenant du reste du public, stoïque pendant tout le concert, nous prenions un pied monstrueux. Le jeu de scène était génial et le chanteur venait d'ailleurs souvent danser parmi nous.

Bref, un très bon souvenir, et ça m'attriste d'autant plus de trouver ça un peu fade aujourd'hui.

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2009

Je me fais embarquer dans un concert de Trust, alors que bien évidemment je ne connais qu'Antisocial. Bah je ne m'attendais pas à aimer ça si peu en concert. Le chanteur n'arrêtait pas de faire des commentaires politiques relous entre chaque chansons (comparer les gradins et la fosse à la France d'en haut et d'en bas...), ce qui jetait un froid.

Finalement quand ils ont fait Antisocial, c'est devenu assez fun parce que tout le monde était content, mais j'avoue que je ne sais pas trop pourquoi j'aimais ce morceau à l'époque franchement. J'ai fini la soirée avec un poster dédicacé par tous les membres du groupes (sauf les deux plus importants) et il a trôné dans ma chambre pendant près de 4 ans. Il était super moche en plus.

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2007 @ Rockstore, Montpellier

Grosse grosse période où j'étais à fond dans le metal. C'est un de mes premiers vrais concerts et je suis un peu décontenancé de voir cette salle remplie de metalheads en tout genre. Y avait même un sosie flippant de Marilyn Manson pour vous dire.

De fait j'étais un peu terrorisé et le groupe n'a rien arrangé, je crois même que j'ai eu un peu peur devant tous ces crachats de haine. Je crois que j'ai arrêté d'écouter ce groupe progressivement après ça, ça m'en a dégoûté. Le concert était plutôt bon sinon je pense.