F18ms

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Rattrapage 2017.

The Lost City of Z a tenu ses promesses. 2h20 admirablement construites sur l’histoire de Percy Fawcett, explorateur du début du XXe siècle à la recherche d’une cité perdue. Le travail de James Gray - tant au niveau du scénario que de la réalisation - est à souligner. Si fluide! D’autant plus que le film, dans les tons pastels, est d’une esthétique remarquable. Je lui reprocherais quelques passages trop anecdotiques (e.g. la première guerre mondiale) et un ensemble un peu trop "romancé" mais globalement, le film est justement maîtrisé.

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Deux adolescents - Zack et Josh - voient leur amitié se briser suite à un événement tragique. Une idée simple mais l’ambiance est bien posée, le traitement de l’image plutôt bon et aucuns reproches au niveau des acteurs (aussi, l'ancrage temporel apporte un petit +). En revanche, tout est bien trop prévisible et l'évolution de certains personnages se révèle être vraiment incompréhensible (Josh? Charlie?).

NETFLIX (Éire).

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Rattrapage 2017.

« It’s all about time »

Le deuil, l'oubli, la fuite du temps... Film passionnant, si beau et inattendu.
À travers sa construction et son montage, il nous traduit à quel point le temps peu paraitre aussi bien extrêmement long (Rooney Mara mangeant une tarte, plan fixe), que passer à toute vitesse (enchainements des locataires sans repère temporel). La réalisation de Lowery est sublime. Le montage - j'ose - est parfait. A Ghost Story est ma Révélation de ce début d'année.

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« - Attiana
- Who? »

Dayveon, 13 ans. Depuis la mort de son frère, sans repères, il cherche à se faire une place dans ce stupid everything: l'Arkansas.

Oh, que Devin Blackmon est bon.
Ce premier film d'Amman Abbasi est touchant et sa caméra fait des petites merveilles: c'est doux! L'image, les couleurs, la BO... tout sauf l'histoire.
Stupid Things est une réelle belle surprise et Amman Abbasi est à suivre de très près.

NETFLIX (Éire).

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Rattrapage 2017.

C'était sympa, mais bien déçue malgré tout.
Le style de Baker est tout à fait reconnaissable, le rythme est top mais ce final.. La bêtise. Après il le proclame comme un "feel-good" movie donc je comprends ce choix, mais même sans ça, l'ensemble aurait été nickel.
Le prochain sera le bon.

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« Jamais je ne me lasserai de répéter qu'un film n'a pas besoin d'être ‘’compris’’, il suffit qu'il soit ‘’senti’’. » - M. Antonioni

Le Désert rouge, c'est un tableau et une poésie visuelle à chaque plan.
Définitivement, Michelangelo Antonioni me fascine. Et définitivement, le duo Antonioni / Vitti est l'un de mes favoris du septième art.

→ ♡ : https://www.cinelounge.org/imgfull/217618.jpg

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Oscars 2018 - Meilleure actrice, Meilleur acteur dans un second rôle.

« I wasn't good in English at school. English is really important, for everything you know, every job. » - Dixon.

Les mois s'enchaînent. L'enquête non résolue est mise de côté. Mildred décide alors de prendre les choses en main pour faire réagir la police et ainsi, retrouver le coupable du meurtre de sa fille.

Humour, émotion, surprise: 3 Billboards, c'est juste un bon moment à passer.
McDormand et Rockwell sont magistraux (pour ne citer qu'eux), et un petit plaisir de retrouver Caleb Landry Jones.

CINEMA.

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Oscars 2018 - Meilleur acteur, Meilleurs maquillages et coiffures.

Un biopic à mes yeux très bien réalisé (Joe Wright's talent), renforcé par la prestation plus qu'admirable de Gary Oldman. Aussi, la BO accompagne parfaitement l'image. Ça m'émeut tous ces films historiques...

http://bit.ly/2E1dGHe

CINEMA.

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Oscars 2018 - Meilleur scénario adapté.

Une envie de partir en Italie, 6 semaines ou plus, faire du vélo en écoutant Paris Latino. (https://www.youtube.com/watch?v=C0jJciojM0o)

CINEMA (AvP avec équipe).

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L'amour inconditionnel d'une mère pour sa fille, qui jamais ne le lui rendra.

Ann Blyth joue Véda, fille ingrate aux caprices multiples: absolument fabuleuse dans son rôle aux côtés de la non moins sublime Eve Arden.
C'est beau, touchant, ''complet''... L'adaptation de Todd Haynes en mini-série est aussi à découvrir!

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« You're all flops. I am the Earth Mother and you are all flops. »

Qui a peur de Virginia Woolf est incroyablement bien écrit, mené par Elizabeth Taylor et Richard Burton juste bluffants. Ils captivent l'attention et nous assistons, impuissants, à leur virulente dispute (un peu comme les deux invités). Les propos fusent, efficaces, cassants. Bref, 2h10 véritablement intenses. Et OUI, Taylor et Burton, quel duo..

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L'agréable surprise. Une première heure captivante à suivre des inconnus sans savoir ni où, ni pourquoi. La deuxième l'est un peu moins. Cela dit, on termine les deux heures de film sur un ensemble globalement satisfaisant.

NETFLIX (Éire).

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Oscars 2018 - Meilleurs costumes.

« Kiss me my girl, before I'm sick »

Woodcock est un couturier intransigeant. Il a fondé sa maison avec l'aide de Cyril, sa soeur qui le connait sur le bout des doigts. Alors qu'ils ont besoin d'une nouvelle égérie pour incarner la marque, Woodcok rencontre Alma, serveuse dans un café. Elle devient alors sa muse et son amante.

Phantom Thread, c'est l'histoire d'un amour toxique, un fuis moi je te suis fabuleux. Day-Lewis, Manville et Krieps forment un trio magistral et oui, la caméra de Paul Thomas Anderson fait de véritables merveilles. Chaque recoins, chaque mouvement, tout est sublimé sous son oeil. Et quel final... Cette pose de Day-Lewis et son regard transperçant... j'en perds mes mots.

Phantom Thread marque aussi la fin de carrière d'un grand acteur. Une dernière fois dirigé par Paul Thomas Anderson, Mr. Day-Lewis nous quitte véritablement en beauté.

CINEMA (Éire).

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« If you were any thinner, you wouldn't exist »

Trevor est ouvrier. En situation de famine, il semblerait qu'il n'ait pas dormi depuis plus d'un an. Un jour, un post-it lui fait réaliser que des allées et venues mystères se font dans son appartement. S'ensuit un début de folie, de paranoïa, jusqu'à la révélation finale.

L'image est travaillée, l'ambiance anxiogène est bien posée mais le plus impressionnant reste la performance de Christian Bale. Et malgré une fin bluffante, la deuxième partie affaiblit le tout: on comprend trop tôt et certaines scènes font défaut. Mais l'ensemble est bon, yes (et j'ai un petit faible pour les thrillers psychologiques non négligeable).

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Je l'avoue.
J'ai pleuré.

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Mis à part le talent de Denzel Washington et la présence de Farrell, vraiment peu de choses sont à retenir du film. J'avais possiblement des attentes un peu trop élevées aussi. Bref, l'histoire n'est finalement pas intéressante et le final m'a fait me demander quel était l'intérêt de tout ça. Même les dialogues sont plats. Et tout avance trop doucement: 2 heures, définitivement, c'était beaucoup trop.
Vite oublié.

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« It’s 10.30, Professor Wanley »

Bluffée par ce twist qui m'a totalement prise au dépourvu. J'ai revalorisé tout l'ensemble grâce aux dernières séquences, car le film perdait de son éclat au fil des minutes. Un choix judicieux qui fait débat (à en croire ce que j'ai lu).
Deuxième Fritz Lang: conquise!

NETFLIX (Éire).

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Trèès léger, mais la dynamique fonctionne parfaitement.
C'était juste un bon moment au côté d'un trio attachant, et le sourire final était bien là.

NETFLIX (Éire).

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La qualité principale du film est qu'il n'en fait jamais trop.
En plus, le tout est bien construit et les instants musiques plutôt sympa.

Est-ce éthique de la part du père et du groupe?

NETFLIX (Éire).

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« Yoyo: Helmet?
Helmut: Helmut.
Yoyo: That's your name?
Helmut: Yeah. »

« Mika: You called a taxi?
Man #1: No, we called a garbage truck. But you'll have to do the job. »

« Paris Driver: Okay, if you're so smart, let me ask you a question.
What color am I?
Blind Woman: I don't give a fuck about colors!
Paris Driver: But people have different colors of skin.
Blind Woman: Look, I don't care if you're green or blue like a carrot! For me the word color doesn't mean anything. I feel colors... but you'd never understand that! »

« Mika: Are you sure you know where you are?
Man #3: Yes. Helsinki. »

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« Tu sais Jackie, je ne t'aime pas. »

La Règle du Jeu "n’a pas la prétention d’être une étude de mœurs".
1939: à la veille de la Seconde Guerre Mondiale, Jean Renoir réalise une critique de la société de l'époque, de ses moeurs, le tout caricaturé.
D'un côté la bourgeoisie, qui ne se mélange pas avec autrui. De l'autre, les domestiques au service de leurs maîtres. Malheureusement, je n'ai pas aimé la mise en scène qui sur la durée, s(m)'épuise énormément. Le jeu des acteurs et l'enchaînement des scènes font écho au théâtre: un bon point pour renforcer la caricature mais qui m'a empêchée d'apprécier pleinement le film.
Il n'en reste pas moins d'une grande qualité technique et le final est absolument réussi.

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Wow, que c'était pauvre. Un scénario vide, complètement vide.
Heureusement les acteurs sont bons, malgré le rôle de Kate Winsley juste exaspérant. Mais surtout, le véritable rayon de soleil du film :
Justin Timberlake. Yes.

Un vide Allenien comme je n'en avais pas vu depuis longtemps.

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Premier film de Billy Wilder, - le seul en français - co-réalisé avec Alexander Esway. Indéniablement, le film a des airs de film muet (acteurs, mise en scène). Ce n'est pas vraiment le meilleur moment cinéma à vivre, nombreux y sont les défauts de réalisation mais Mauvaise Graine reste intéressant si vous affectionnez le travail de Billy Wilder.

Impossible - en voyant la scène de fin - de ne pas penser à Wilder personnellement. Un départ vers l'Amérique; changement de vie que lui même aura vécu pour devenir - plusieurs années après - l'un des personnages les plus importants du cinéma américain.

ARTE.

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Géniale Greta Gerwig.
J'en veux d'autres des films comme ça.

Et puis Timothée Chalamet.

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Oscars 2016 - Meilleur montage, Meilleurs décors, Meilleurs costumes, Meilleurs maquillages & coiffures, Meilleur mixage sonore, Meilleur montage sonore.

« Witness me. »

Oh, j'aime bien trop Tom Hardy.
Même quand son rôle se résume à dire "Huh".
Et tellement surprise par Nicholas Hoult.
Superbe image et totale maitrise du temps et de l'action.

NETFLIX (Éire).

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Oscar 2018 - Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleure musique,
Meilleurs décors.

Je n'en ai vu que deux, c'est vrai, mais toujours pas fan du cinéma de Del Toro. Aucune subtilité dans la relation qui se crée entre la créature et Eliza.
C'est totalement survolé, alors que c'est supposé être l'élément clé du film. Non ? Sinon des méchants, des gentils, une belle fin, une belle musique, une belle image et oui, le film est réussi dans son genre.
Mais non.. je n'accroche pas à ce cinéma..

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« He's not like us. »

Le Jeff Nichols qui me restait à voir, l'inattendu.
Ce casting et cette ambiance... On ne sait rien, on est perdus dans le temps, à suivre cet enfant - ni arme, ni sauveur - mais recherché par tous. Jeff Nichols témoigne d'une remarquable maîtrise du rythme, et puis bref: c'était beau.

NETFLIX (Éire).

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Oscars 2018 - Meilleure actrice dans un second rôle.

She wants everyone to know she is a good mother.

CINEMA (Éire).

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Porté par des acteurs impeccables, c'est sans voix que m'a laissé Léviathan. La lutte d'un homme face à sa mairie pour conserver son terrain sert de point de départ à Andrei Zvyagintsev pour dénoncer une société où la corruption et l'intérêt du plus fort règnent au détriment du plus pauvre.
Et tout ça, c'est la Russie du XXIe siècle.

Deuxième film du monsieur, et déjà amoureuse de son travail de réalisation. Grosse affection pour les plans de paysage, parfaitement intégrés.