F19ms

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CINEMA (p.p).

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Après Les Deux Amis, sorti en 2015, Louis Garrel nous propose cette année L’homme fidèle, long-métrage singulier par ses multiples voix-off qui personnellement, m’a davantage séduite. 1h15, pas plus, le film nous balade aux côtés de Laetitia Casta, Lily-Rose Depp, Louis Garrel et le petit Joseph.
La direction d’acteur est particulièrement réussie et offre une crédibilité à tous les personnages. Du naïf au stratège, on observe et on sourit. L’Homme fidèle est une belle touche française 2018 signée Louis Garrel.

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(6,5) - CINEMA.

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Ce n'est pas tant une déception, mais plutôt une incompréhension. Under the Silver Lake est sujet à un défaut majeur qui empiète sur le bon déroulé de l’histoire, pourtant intéressante. Notre héros Sam, en quête de célébrité, se lance à la recherche d’une amie disparue dans un Hollywood onirique et mystérieux. Mais finalement, on y vient, le film est bien trop long. Je me suis complètement perdue au milieu de toutes ces histoires et personnages différents. 2h20 de gros désordre, de confusion, à mon plus grand regret.

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Rattrapage 2018.

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"Travail de deuil, où comment Garrel transpose de manière solaire la douleur de la mort de Nico, qui fut la compagne des années de dope. Poursuivant sans cesse, ad vitam æternam, son autobiographie diffractée de film en film, depuis qu'il a accédé au cinéma narratif, Philippe Garrel s'attache à exprimer, en la transcendant, la tragédie que fut pour lui la disparition de la chanteuse Nico, sa compagne" - LesInrocks.

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Exactement. Ce film est tellement personnel, intimiste, qu’il en devient difficile d’accès. Ajoutons à cela un scénario décousu où les personnages ne se connaissent pas mais se connaissent, et le rythme, qui ne favorise en rien la motivation à poursuivre notre écoute. Des films narratifs peuvent être passionnants, je n’ai aucune animosité envers ce genre, mais celui-ci m’a principalement ennuyée. J’essaierai peut être une seconde fois.

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Intimité - LaCinetek.

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Un premier amour est-il inoubliable ? Telle est la question que l’on se pose à la suite d’Asako I & II. Ici, Asako a connu un grand amour plus jeune, Baku, qui l’abandonne du jour au lendemain sans donner d'explication. « Je te retrouverai » lui glisse-t-il une fois, comme pour annoncer son départ prochain. 2 ans plus tard notre héroïne fait la rencontre de Ryôhei qui, physiquement, est la copie conforme de Baku. Pleine de doutes et de souvenirs, Asako se retrouve complètement perdue face à cette situation et ne sait réellement quel chemin suivre. N’oubliera-t-elle jamais Baku ?

Une histoire d’amour dirigée par Ryusuke Hamaguchi, où se dégage délicatesse et douceur nipponnes. Un beau moment de cinéma mêlant frustration, incompréhension et attachement.

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CINEMA.

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David, 24 ans, perd sa soeur brutalement et se voit devenir le responsable de sa nièce, Amanda, au moins pour un temps. Une histoire de reconstruction et de deuil plutôt bien jouée, mais le tout aurait pu être davantage prenant. Lourde erreur côté musique : beaucoup trop présente, elle prend la tête plus qu'autre chose. Réalisé par Mikhaël Hers, Amanda manque un peu de crédibilité mais se laisse regarder.

PS : un sublime coucou à la caméra pendant Roland Garros.

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Rattrapage 2018.

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Film français engagé de janvier 2019 réalisé par Sébastien Marnier, on s’y prend facilement, emporté par la BO et l'ambiance installée. Thriller dénonciateur du drame écologique actuel mené par un groupe de 6 ados, j’ai bien apprécié le côté assumé du film engagé, et l’utilisation du thriller psychologique pour faire passer le message.

Un ensemble marquant, efficace et un réalisateur à suivre.

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CINEMA.

Annotation :

Les comparaisons sont nombreuses, faciles, mais pourquoi s'arrêter
simplement à ça et décrier le film ?

Une pluie sans fin, c’est l’histoire d’une enquête qui prend le dessus sur un homme; où cet invisible, cet inconnu, est traqué, menant l’homme sain jusqu’à franchir des limites inexcusables. Malgré quelques légers reproches que je peux faire au scénario (suicide & coïncidence de l’accident x2), la photographie est sublime - un vrai spectacle visuel – et cette ambiance pluvieuse, sombre, m’a très tôt embarquée. Heureuse d’avoir enfin pu le voir au cinéma.

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Rattrapage 2018.
CINEMA.

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Split, c’est avant tout une performance. James McAvoy captive via son interprétation des multiples personnalités de son personnage, sorte d’anti-héros schizophrène et kidnappeur. Je regrette un peu l’utilisation des autres rôles, que ce soit la psy ou les trois adolescentes. L’histoire n’offre aucune réelle surprise, mais il se regarde sans difficultés. Divertissement sans véritable éclat.

Annotation :

Monotonie rehaussée par de belles images et une certaine élégance qui s'en dégage.

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Intimité - LaCinetek

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Esthétiquement et musicalement sublime, Barry Jenkins nous offre un second film envoûtant, une continuité parfaite après Moonlight. Des échos indéniables à Wong Kar-wai – leitmotiv, scènes au ralenti sans dialogue -, il arrive à magnifier cette histoire qui dénonce, et révèle que les injustices sont toujours actuelles.

Un premier rôle maîtrisé pour Kiki Layne, un duo d’acteurs «fucking beautiful» (je cite) et mention spéciale aux close-ups chers à Jenkins, qui rendent ses acteurs ENCORE plus beaux.

Envoûtant, délicat, beau : une réussite.
https://bit.ly/2sCpjwR

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CINEMA (AvP avec équipe).

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Histoire importante avec quelques échanges forts, mais traitement teeeellement maladroit... Ce choix d’utiliser les codes du film pour ado ne m’a pas du tout convaincu : l’image n’est pas belle, (les bonnes musiques toujours trop courtes) et non merci ce final... Une petite épreuve. Bien que l’échange avec son oncle soit marquant, je n’en retiendrai pas grand-chose de plus.

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CINEMA.

Annotation :

"Film posthume de Fassbinder et improbable adaptation de Querelle de Brest de Jean Genet, c’est un objet étrange, se déroulant dans un espace ultra-stylisé, abondant et confus. Les décors assument la transparence du plateau de cinéma ; le travail sur l’image, les couleurs saturées, installent un Brest fantasmatique." - extrait de critique : https://bit.ly/2RJwgGo

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Querelle est beau, dans l'abondance à tous les niveaux, et c'est cette abondance assumée qui m'a plu. Meurtre, sexe, sublimation du corps... une plongée d'1h48 dans les fantasmes de nos héros.

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Intimité - LaCinetek

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Bi Gan nous offre au travers de ces 2h18 un sublime voyage visuel dans les profondeurs d’une Kaili assombrie par la nuit. Un film – un voyage, c'est définitivement le mot adéquat - conçu pour la salle de cinéma, tout simplement. Le passage en 3D est véritablement bien intégré à l’histoire, il renforce notre sentiment d’être le compagnon de voyages de Luo Hongwu.
C’est fabuleux et renversant de prises de risque.

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CINEMA.

Annotation :

"- Have you ever seen a dead body?
- Only me own."

"Do you think that the amoeba ever dreamed that it would evolve into the frog? Of course it didn't. And when that first frog shimmied out of the water and employed its vocal chords in order to attract a mate or to retard a predator, do you think that that frog ever imagined that that incipient croak would evolve into all the languages of the world, into all the literature of the world? Of course it fucking didn't. And just as that froggy could never possibly have conceived of Shakespeare, so we can never possibly imagine our destiny."

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Naked est un film sombre qui aborde énormément de sujets, un film qui démontre un besoin de s’exprimer et de faire parler des personnages atypiques, chacun perdu à sa manière. Notons ses deux atouts majeurs : une image remarquable avec des plans à tomber, et un acteur - David Thewlis - à l’accent et l’air hagard incroyablement convaincants.

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Intimité - LaCinetek

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"Prenez les trois Grâces, donnez-leur de la puissance, des dents et des griffes, et vous obtiendrez la trinité royale ici dépeinte. Une reine et ses deux favorites. Les hommes ? Dans ce tableau historique, ils sont bien peu de chose, relégués, réduits à l’état de précieux ridicules, de bouffons ou d’alliés de circonstance. Autant dire que La Favorite est un film enthousiasmant de nouveauté. Il est signé du Grec Yórgos Lánthimos, sorte d’enfant terrible du cinéma international, qui s’est distingué dans la satire noire, élégante, conceptuelle [...]. Du rythme, de l’outrance originale, de la précision dans la caricature : ces qualités s’imposent d’emblée dans cette fresque, qui s’appuie librement sur des faits historiques." - https://bit.ly/2E9Kdd8

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La Favorite est drôle, très bien réalisé, interprété, rythmé. Je dis oui à toutes ses composantes, dont les trois protagonistes mènent le jeu à la perfection. Merci Yórgos Lánthimos.

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CINEMA.

Annotation :

Les Demoiselles de Rochefort ravi par ses décors, ses musiques, ses chorégraphies, acteurs, danseurs... Je ne peux finir la liste. Une ode à l'amour signée Jacques Demy, respirant les vacances, éclatant de couleurs où tout, TOUT est beau. C’est frais, ça pétille, comme un verre de Perrier citron en été.

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Affaires de famille - LaCinetek

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CINEMA (p.p).

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Je limiterai mon annotation à vous renvoyer vers cette critique :
https://bit.ly/2Gwec1h -- Tout y est dit.

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CINEMA.

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1er prix obtenu au Sundance festival 2018, Night Comes On est devenu Long Way Home pour sa sortie française. Angel a vécu dans la souffrance, le deuil, jusqu'à ses 18 ans. Tout juste sortie de prison, elle se lance dans une quête personnelle et affronte son passé, avec comme but - en quelque sorte - de marquer un point final à son histoire pour ensuite, tourner la page.

Sans m'attarder sur davantage de détails, Jordana Spiro a justement dosé son film, tant dans la durée que dans ses choix de réalisation. Cette dernière est pleine de sobriété, tout en nous livrant quelques très belles scènes. Long Way Home est un drame qui respire la sincérité sans jamais en trop en faire. Et ça fait du bien des séances pareilles...

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CINEMA.

Annotation :

Luttes personnelles.
Amour paternel.

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CINEMA.

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Le règlement entre une mère et sa fille, par Ingmar Bergman.

Bergman a un talent fou pour traiter subliment des relations familiales.
Dans Sonate d'automne, le récit se décompose en deux temps : une première partie assez simple où les bases nous sont données, suivie d'une seconde très riche et bluffante, tant grâce aux actrices qu'aux dialogues échangés, fusants, cassants. Un dur, mais beau moment de cinéma.

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Affaires de famille - LaCinetek

Annotation :

Globalement très satisfaisant et une BO accrocheuse. En revanche, quelques passages manquent de crédibilité dû aux dialogues et à la direction artistique... Pour imager, c'est un peu les montagnes russes côté plaisir et immersion. Il perd donc en intensité, malheureusement.

Après tout, Le Chant du loup reste un bon moment de cinéma, qui m'a donné envie de revoir l'immense Point Limite via ses différents échos. Loin d'être négligeable.

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CINEMA.

Annotation :

CINEMA (p.p).

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J'étais loin de m'attendre à quelque chose de cet acabit. Une sublime affiche pour un film plein de sensualité, et de sexualité cachée. Malheureusement, la forme ne m'a pas du tout emportée... Je pense que Théorème mérite d'être revu, pour le découvrir d'un second oeil et surement, le rendre davantage accessible. Je le laisse un peu murir pour le moment, il y a des scènes vraiment belles tout de même, ne serait-ce celle de la cigarette entre lui, et la gouvernante : furtive, mais lourde de sens.

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Affaires de famille - LaCinetek

Annotation :

Biopic d’un VP plus puissant qu’on ne le pensait, à la fois captivant et révoltant. Une réalisation innovante et efficace, forte d’un montage qui ne laisse quasiment pas souffler, pour un film mêlant instruction et divertissement. On notera une histoire qui présente des faits, dans laquelle Dick Cheney apparaît comme l’incarnation du mal. Scandaleux.

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CINEMA.

Annotation :

Film recommandé, puis intriguée par cette belle affiche, je n’ai pas hésité longtemps à me lancer dans Little Children. Finalement ? Conquise, vraiment. Une histoire de désirs, de questionnements, de recherche d'identité dans une Amérique aisée. Quels choix adopter pour atteindre le bonheur, sortir de sa vie morose ? Admirablement bien rythmé.

Annotation :

Le je t'aime, moi non plus de toute une vie, entre deux protagonistes - Qiao et Bin - membres de la pègre puis séparés par la prison. On trouvera sans conteste de très belles qualités dans Les Eternels de Jia Zhang-ke, mais le film souffre tout de même d'une redondance, qui peine à maintenir l'attention durant ces deux heures.

J'avais déjà eu un peu de mal avec Gone Girl qui enchaîne rebondissement sur rebondissement : c'est un peu le même problème que me pose ce film. L'histoire aurait pu se terminer un peu plus tôt, ou quelques scènes auraient pu être supprimées.

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"Combien de fois l'amour revient-il ?"

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CINEMA.

Annotation :

Hm, quelque peu déçue par ce frères Coen.
Rythme et histoires inégaux.

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NETFLIX.

Annotation :

Après ce weekend particulier, le dernier film de Xavier Dolan était la parfaite séance pour clôturer mon dimanche. J’avais quelques appréhensions, toujours quand il s’agit de Dolan, mais finalement très agréablement surprise. Oui, des détails m’ont fait tiquer : des ralentis, toujours, qui me paraissent mal amenés (notamment la scène à Londres entre Rupert et sa maman qui se retrouvent sous la pluie…), et des gros plans pas jolis et oppressants, particulièrement au début du film.

Malgré ces éléments, la séance est passée très vite. Mention à la BO qui est très efficace.

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CINEMA.