Cover Fauve ≠ me fait rugir de plaisir

Fauve ≠ me fait rugir de plaisir

Fauve ≠ le précise toujours, ce n'est pas un groupe mais un collectif. Si sur scène, ils sont cinq, quatre musiciens et un vidéaste, ils peuvent être jusqu'à quinze à participer à leurs divers projets.

Quand je les ai vus débarquer sur la toile fin 2011 avec leurs petites vidéos ...

Afficher plus
Liste de

13 morceaux

créée il y a plus de 11 ans · modifiée il y a environ 4 ans
Sainte Anne
7.7

Sainte Anne

05 min.

Morceau de Fauve

takeshi29 a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

https://youtu.be/WDGMXjUMSKg

"Je sais même pas par où commencer en fait
En même temps c’est la première fois que je fais ça
Donc vous m’excuserez
Si ça part un peu dans tous les sens
Ou si je suis trop confus

Faut dire qu’en ce moment
J’ai du mal à mettre mes idées au clair
À trouver mes mots
Enfin voilà je vous dresse le tableau vite fait

Je suis né dans une famille plutôt aisée
J’ai toujours été privilégié
J’ai jamais manqué d’amour, ni de rien d’autre d’ailleurs
Même si ma mère qui vient quand même d’un milieu assez populaire
Était parfois un peu sévère avec mes frères et moi
A l’école j’étais bon élève, à la maison j’étais poli
Je me souviens pas avoir fait trop de conneries étant petit
Par contre, j’ai fait des études correctes
Et aujourd’hui, je sais que mon parcours est plus ou moins tracé

Disons que je sais où j’arriverai si je continue sur ma lancée
J’aurai probablement une femme et de beaux enfants
Un crédit à payer un épagneul anglais et un coupé-cabriolet.

Et pourtant vous voyez
Ça fait maintenant presque 6 mois que je dors à peine
Que je peux ne rien bouffer pendant deux jours
Sans même m’en apercevoir
Et quand je me regarde dans le miroir j’y vois un mec bizarre
Pâle, translucide, tellement livide
A faire sourire un génocide

Docteur, je rigole pas
Il faut que vous fassiez quelque chose pour moi
N’importe quoi
Prenez un marteau et pétez-moi les doigts je sais pas
Parce que là je peux vraiment plus

Je peux plus sortir dans la rue
Je peux plus mettre les pieds dans des bureaux
De toute façon je suis devenu incapable de prendre le métro
Ça pue la mort, ça pue la pisse
Ça me rend claustro et agressif
Et puis j’ai vraiment l’air d’un gland dans mon costard trop grand
Et mal taillé que même si je voulais faire semblant
Y aurait toujours marqué en gros « troufion » sur mon front
Et puis tous ces gens qui cherchent absolument à s’entasser
Qui poussent, qui suent, qui sifflent entre leurs dents comme des serpents

Vas-y du con, monte, monte, t’as raison
De toute façon, t’auras beau être le premier arrivé
A la clé on va tous se taper la même journée scabreuse
Les yeux collés à l’écran de l’ordinateur
Tu te détruis les pupilles à lire en diagonale
Des choses auxquelles t’entraves que dalle
« Nan mais tu comprends, il est hyper important ce dossier
Le client, il raque 300 euros de l’heure
Alors tu te débrouilles, tu vas chercher sur Google s’il faut
Mais tu me finis ça pronto »
Oui, vous avez parfaitement raison..."

Kané
7

Kané

03 min.

Morceau de Fauve

takeshi29 a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Un morceau beau comme une comète. Je l’ai dans la peau, je l’ai dans la tête...

https://youtu.be/kb1Nu75l1vA

"Ok, d’accord
T’es pas un modèle de vertu
Et puis c’est vrai que t’es pas non plus
Un coup en or
D’ailleurs, si on regarde ton corps
Quand tu te mets à poil
Faut bien avouer que tout nu
T’es pas vraiment l’homme idéal
J’ai aussi appris que tu rêvais
D’être Lennon ou McCartney
Qu’est-ce que tu veux, mon vieux?
T’as fais de mon mieux, ça s’est pas fait
Et puis on m’a dit que la nuit
Tu cherchais à revendre ton âme au Diable
Pour qu’il te rende moins laid
Plus fort, aimable et stable
Pourtant t’es beau, comme une comète
Je t’ai dans la peau, je t’ai dans la tête
Et quand bien même
Y aurait que moi
Tu peux pas t’en aller comme ça
Parce que t’es beau
Comme une planète
Je t’ai dans la peau, je t’ai dans la tête
Je te le répéterai
Tant qu’il faudra
Tu peux pas t’en aller comme ça
Et puis tu feras quoi, cané, dis-moi?
T’auras l’air fin
ÇA sert à quoi, caner, dis-moi?
ÇA sert à rien
Je sais, je sais
Tu fais parfois du mal aux gens
Parce que t’es pas toujours le mec
Le plus loyal
Ni le plus franc
Déjà qu’en temps normal,
T’es un peu pas normal, justement
Mais en plus, quand tu bois
Tu deviens rapidement assez sale
Limite flippant
ÇA t’arrive aussi d’être un peu
Libidineux
Quand t’es pas carrément insistant
De faire des trucs pas très élégants
Pour t’excuser le lendemain
Piteusement
Et puis tes coups de sang, tiens
On pourrait en parler aussi
Quand tu sors les crocs
Sans crier gare
Pour un rien
Et contre n’importe qui
Pourtant t’es beau, comme une comète
Je t’ai dans la peau, je t’ai dans la tête
Et quand bien même
Y aurait que moi
Tu peux pas t’en aller comme ça
Parce que t’es beau
Comme une planète
Je t’ai dans la peau, je t’ai dans la tête
Je te le répéterai
Tant qu’il faudra
Tu peux pas t’en aller comme ça
Et puis tu feras quoi, cané, dis-moi?
T’auras l’air fin
ÇA sert à quoi, caner, dis-moi?
ÇA sert à rien
T’as peur de tout
C’est à peine croyable
Tu bloques sur un nombre de choses
Absolument incalculable
ÇA dure depuis tellement longtemps
Je sais pas comment tu fais
Pour dérouiller autant
Même si je crois quand même
Qu’à la longue, ça t’a un peu abîmé
En dedans
D’ailleurs on t’entend parfois dire
Des choses étranges
Des trucs pas nets
De parler à l’envers et de raconter des histoires
Sans queue ni tête
T’es devenu bizarre
Imprévisible
Déconcertant
Branque
Cryptique
Certains disent même
Qu’ils t’ont vu à ta fenêtre le soir..."

4.000 îles
7

4.000 îles

04 min.

Morceau de Fauve

takeshi29 a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

https://youtu.be/4go1dp_zkTc

"Emmène-moi revoir une dernière fois
Ces endroits qui faisaient taire le vacarme
De mes idées noires

Les sommets qui jouent les mâchoires
Et ta cage thoracique se resserre
Quand tu les regardes de haut en bas

Emmène-moi revoir juste pour un soir
Le vert fluo des rizières
Qui triomphèrent de ma colère
Et consolèrent mon désespoir

Emmène-moi revoir une dernière fois
Ces choses qui faisaient sauter
Mes pensées périmées

La poussière orange des sentiers
Le béton brûlant de Miami
Et puis aussi les gens
Qui dansent à Tivoli

La jungle urbaine de Port Royal
Sniper Alley et ses tramways
Qui domptaient ma part animale
Au mois d'avril et au mois de mai

Il faut vraiment qu'on reparte le plus vite possible
Parce que tu sais que là
Ça devient carrément insupportable

Il faut qu'on se noie encore une fois
Dans les nuits fauves
Et les grands soirs
Qu'on récupère un peu d'espoir

Emmène-moi revivre juste pour un mois
Dans le labyrinthe des 4.000 îles
Près de mes amis au grand cœur
Qui me rendaient 100 fois meilleur"

Nuits fauves
7.2

Nuits fauves

04 min.

Morceau de Fauve

takeshi29 a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Beau à pleurer. LE morceau à écouter en boucle la nuit...fauve

https://youtu.be/oHvQUGD2a0I

"Regarde pas les affiches
Fais pas gaffe aux signaux
Mets bien tes mains sur tes oreilles
Quand t’entends rire les narvalos sauvagement
Ceux qui portent leur membre à bout de bras
Qui te disent qu’un cul ça s’attrape ou ça n’est pas
De quoi t’as peur?
Alors dis-leur que ton machin est contrarié
Que parfois quand une fille te parle
Tu sens tes billes se rétracter
Depuis que cartonne au box-office
La grande idée selon laquelle la compassion c’est dépassé
Dis-leur que tu te sens seul
Et que tu sais plus quoi faire pour trouver un peu de chaleur humaine
Aller au bois pour que quelqu’un accepte enfin
De toucher ton zob
Tripoter de la lycéenne
Porter des robes?
Te trémousser en talons hauts comme un gogo
Puis arpenter les ruelles sombres en secouant ta clochette
C’est un peu à cause de tout ça si tous les soirs c’est la même histoire
Métro apéro lexo clopes et pornos à l’ancienne
Sur lesquels tu t’entraînes rageusement
Même si ça fait longtemps que ça t’amuse plus vraiment
Mais il faut pas que tu désespères
Perds pas espoir
Promis juré qu’on la vivra notre putain de belle histoire
Ce sera plus des mensonges
Quelque chose de grand
Qui sauve la vie qui trompe la mort qui déglingue enfin le blizzard
Imagine-toi, t’es là en train de te reprendre un verre au bar
Quand tout à coup tu croises un regard qui te perfore de part en part
Imagine-toi, t’es là ça te tombe dessus sans crier gare
Un truc bandant un truc dément qui redonne la foi
Un truc comme ça
«Bonsoir quelle chance de se croiser ici
Bonsoir bonsoir je voudrais partager tes nuits»
Tu connaîtras les nuits fauves je te le promets
Elle sera tigre en embuscade quand tu viens te glisser sous ses draps
Tandis que toi tu feras scintiller tes canines lorsqu’elle enlève le bas
Elle t’offrira des feulements dans sa voix lorsqu’elle reprend son souffle
Qui s’échappent dans la cour pour aller faire gauler la Lune
Des coups de bélier invoqués comme un miracle
Et qui veulent dire «Si tu t’arrêtes, je meurs»
Toutes ces choses qui te la feront raidir rien qu’à te souvenir
Pour le million d’années à venir
Malheureusement tout ce qu’on t’offre pour l’instant
C’est des chattes épilées et des seins en plastique en vidéo
C’est terrifiant
Tout le monde veut la même chose
Même les travelos rêvent du prince charmant
Et pourtant on passe notre temps
A se mettre des coups de cutter dans les paumes
A trop mentir à force de dire..."

Blizzard
6.9

Blizzard

04 min.

Morceau de Fauve

takeshi29 a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Une intro à la Jacques Brel et après on est plus près de l'ouragan que du blizzard...
Le clip en version courte :
http://youtu.be/_w23Rd2bN9Q
Le clip en version longue :
http://youtu.be/HMpmedi_pH4

"Tu nous entends le Blizzard ? Tu nous entends ?!
Si tu nous entends, va te faire enculer.
Tu pensais que t’allais nous avoir hein ?
Tu croyais qu’on avait rien vu ? Surprise connard !
Tu nous entends la Honte ? Tu nous entends ?!
Si tu nous entends fais gaffe quand tu rentres chez toi seule le soir,
On pourrait avoir envie de t’refaire la mâchoire avec des objets en métal,
Ou d’te laver la tête avec du plomb, qu’est ce que t’en dis ?
Tu nous entends la tristesse ? Tu nous entends ?!
Si tu nous entends, c’est que toi aussi tu vas bientôt faire ton sac.
Prendre la première à gauche, deuxième à droite, puis encore à gauche puis aller niquer ta race. Félicitations ! Bravo !
Tu nous entends la Mort ? Tu nous entends ?!
Si tu nous entends sache que tu nous fais pas peur, tu peux tirer tout ce que tu veux...

...Tu nous entends la Dignité ? Tu nous entends ?!
Si tu nous entends sache qu’on a un genou à Terre et qu’on est désolé.
On est désolé de tout ce qu’on a pu te faire, mais on va changer !
On va devenir des gens biens tu verras !
Et un jour tu seras fière de nous.
Tu nous entends l’Amour ? Tu nous entends ?!
Si tu nous entends il faut que tu reviennes parce qu’on est prêt maintenant, ça y est.
On a déconné c’est vrai mais depuis on a compris.
Et là on a les paumes ouvertes avec notre cœur dedans.
Il faut que tu le prennes et que tu l’emmènes.
Tu nous entends l’Univers ? Tu nous entends ?!
Si tu nous entends, attends nous ! On arrive.
On voudrait, tout comprendre, tout savoir, tout voir, tout vivre.
On cherche la porte du nouveau monde pour pouvoir s’y fondre en grand.
Tu nous entends Toi qui attends ? Tu nous entends ?!
Si tu nous entends souviens toi qu’t’es pas tout seul. Jamais.
On est tellement nombreux à être un peu bancal un peu bizarre.
Et dans nos têtes y’a un blizzard.
Comme les mystiques loser au grand cœur.
Il faut qu’on sonne l’alarme, qu’on s’retrouve, qu’on s’rejoigne.
Qu’on s’embrasse. Qu’on soit des milliards de mains sur des milliards d’épaules,.
Qu’on s’répète encore une fois que l’ennui est un crime. Que la vie est un casse du siècle, un putain de piment rouge. Nique sa mère le Blizzard..."

Et une petite reprise par les excellents KIZ :
http://youtu.be/UJaxpowdZH0

Cock Music Smart Music / Rag #1
6.9

Cock Music Smart Music / Rag #1

05 min.

Morceau de Fauve

takeshi29 a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Quand Fauve ≠ se la joue mystique (encore une fois une thématique chère à Daniel Darc), ils font danser les corps, tout en citant Pixies. Tiens tiens, les Pixies, dont les refrains si particuliers semblent avoir influencé nos petits parigots...

En Mouv' Session en 02/2013:
http://youtu.be/vC5_kvRUOh8

En Mouv' Session acoustique en 01/2013 :
http://www.youtube.com/watch?v=yqwQMFYDccs&feature=share&list=PLezPncTFMZG0vEKyr6fkKmykQD341hZsW

En Deezer Session en 05/2013 :
http://youtu.be/3Q_e2QnjjAQ

"Je revois encore Dan m'expliquer sa théorie,
en s'agrippant fermement l'entre-jambe
il me disait comme ça, avec cet accent que je t'épargne :
"il faut distinguer le Cock Music et le Smart Music tu vois.
Rolling Stones, Pixies, AC/DC, Guns'n'Roses, et caetera, et caetera...
C'est une question de génération mon p'tit gars !"

Ok, il a peut-être raison, je sais pas.
Y'a quelque chose d'ironique dans tout ça.
Comme si une fois, le Big Magnet s'était dit:
"Tiens Pierrot amène-toi, amène-toi qu'on rigole!
Tiens, tu l'vois l'autre taré en bas?
Et ben moi j'ai décidé que pour les 100 prochaines années
il avancera les yeux bandés".
Et Pierre de répliquer :
"Seigneur, soyez pas pute,
laissez lui au moins des indices par-ci par-là, j'en sais rien"
Et il en fût ainsi.
Depuis. Depuis...

Jour et nuit, je traque les épiphanies,
avec la rage d'un mercenaire sous crack,
d'un alcoolique en manque de Jack,
d'un dément, d'un amant qu'on plaque.

Jour et nuit, je traque les épiphanies,
avec la rage d'un mercenaire sous crack,
d'un alcoolique en manque de jack,
d'un amant qu'on plaque ,
d'un dément qu'on claque.

J'revois encore Matthieu
et les étoiles dans ses yeux
entre deux cigarettes
fumées à la fenêtre de ma chambre.
Il m'disait comme ça :
"Mon vieux, tu savais que le verbe cristallisait la pensée ?
J'te jure, un mot sûr, une idée foireuse
c'est exactement comme un baiser
t'as pas remarqué?"
C'est une question de perception
et au fond, je sais qu'il a raison..."

Haut les cœurs / Rag #2
6.8

Haut les cœurs / Rag #2

05 min.

Morceau de Fauve

takeshi29 a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Une chanson optimiste de Fauve ≠, ça existe ? Non en fait pas tant que ça...

En version Rag #2 :
http://youtu.be/pYzj6Btq-wc

En version sans Rag #2 :
http://youtu.be/etmSWkeRYbk

"Mais arrête de me dire de ne pas m'énerver putain, ouais ça sert à rien, ouais. Ouais ça sert à rien mais ça fait du bien tu vois. Surtout qu'on sait faire que ça: gueuler.

Tu me dis "je vais reprendre mon train tout à l'heure et je sais pas quand on va se revoir. "
Moi j'ai beau essayer de te rassurer,
de te promettre qu'il faut pas que tu t'en fasses,
tu me répétés "on sait jamais".
Alors non, évidemment, on sait jamais
On sait jamais ce que la prochaine nuit nous réserve, mais toutes les autres non plus si tu vas par là.
Pace qu'après tout y'en a bien qui s'endorment dans leur baignoire ou avec une clope allumée.
C'est sûr que personne ne peut savoir de quoi demain sera fait.
Il y a tellement d'histoires, tiens rien que la fameuse légende urbaine du gars qui sort s'acheter des clopes et qui se prend une caisse en bas de chez lui parce qu'il regarde son téléphone.
Tu vois, moi aussi j'ai peur, j'ai peur en permanence qu'on m'annonce une catastrophe ou qu'on m'appelle des urgences
Mais on a la chance d'être ensemble, de s'être trouvés tous les deux, c'est déjà prodigieux.

Alors,
Haut les cœurs, haut les cœurs,
On peut encore se parler, se toucher, se voir.
Haut les cœurs, haut les cœurs, haut les cœurs
Il faut se dire des belles choses, qu'on gardera pour plus tard,
haut les cœurs, haut les cœurs , on peut encore se parler, se toucher, se voir, haut les cœurs, haut les cœurs, haut les cœurs
Approche-toi de moi, sers-moi fort, avant qu'on se sépare, avant qu'on se sépare.

Je te connais comme si je t'avais fait
et je sais bien qu'en ce moment ça marche pas fort.
Tu te réveilles chaque matin et tu t'endors tous les soirs en redoutant les sales nouvelles et les coups de putes potentiels de la vie.
Tu m'imagines déjà parti en fumée, fracassé la nuque pliée à cause d'un montant de portière de voiture.
Mais ça peut pas marcher comme ça,
de toute façon je compte pas me laisser faire aussi facilement, je te rassure.
Alors oui, peut être, peut être qu'un jour je finirais au 15/20 à cause d'un retour de flamme d'enfoiré.
Ou que toi tu claqueras d'un AVC à 40 ans sans même avoir pris le temps de me dire au revoir correctement.
Tu vois, moi aussi j'ai peur, j'ai peur en permanence qu'on m'annonce une catastrophe ou qu'on m'appelle des urgences..."

Rub a Dub
7

Rub a Dub

05 min.

Morceau de Fauve

takeshi29 a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Si j'étais une femme, je crois que j'aimerais me faire draguer à la sauce Fauve ≠ ...

http://youtu.be/XpkF_Wa6UXs

En Mouv' Session acoustique en 01/2013 :
http://www.youtube.com/watch?v=Us-0AO2bez0&feature=share&list=PLH5_vAFb2_BwUTSVGy_YWzuomhVYV8XSr

"Eh ! Excuse-moi, est-ce que j´peux te parler deux minutes ?
Ce sera pas long j´te promets, après j´disparais,
J´avais juste besoin de te dire un truc et j´me connais,
Si j´le fais pas maintenant je vais encore me dégonfler...
J´ai du mal à te sortir de mes pensées...
J´peux pas te le dire autrement,
En même temps c´est pas très compliqué je pense que tu comprends...
J´suis désolé si c´est un peu direct mais,
Comme on dit vaut mieux avoir des remords que des regrets dans la vie...

Je sais pas d´où ça sort, je sais pas d´où ça vient,
J´pourrais pas t´l´expliquer,
Et tu vas peut être me prendre pour un barge, j´t´en voudrais pas.
C´est juste que quand j´te vois ça fait comme des flashs dans ma tête,
Y a des images qui s´répètent, et j´ai besoin d´en avoir le cœur net tu comprends ?
J´nous vois carrément danser au ralenti
En nous disant des trucs gentils à l´oreille.
Nous regarder avec des sourires et veiller jusqu´au lever du soleil.
J´nous vois sortir, marcher, boire et partir sans payer,
Tirer des plans sur la comète, et faire l´amour les fenêtres ouvertes.
J´vais pas t´mentir,
Sur l´marché j´suis pas forcément c´qui a de meilleur...
Parce que j´suis bancal, j´suis menteur, j´suis pas fiable,
J´suis jamais à l´heure... Mais si tu veux,
Je m´ferai boxeur, chauffeur, voleur, colporteur, serveur, serviteur,
Dresseur de lion...
J´vais pas t´la faire à l´envers tu pourras forcément trouver mieux.
Parce que j´suis maladroit, j´suis nerveux,
J´suis égoïste et coléreux... Mais si tu veux,
J´peux être souriant, et même heureux, poli, généreux,
Écrire des morceaux moins teigneux, ou même des chansons pour les amoureux.

Mais j´voudrais quand même pas que tu te fasses de fausses idées,
J´suis pas en train de te faire un plan,
J´vais pas te demander de m´épouser ou d´me faire des enfants...
J´voudrais juste savoir qui t´es vraiment, c´est tout bête...
Et qu´on s´apprivoise comme on dit.
Alors t´es pas forcée d´avoir envie de me voir, c´est sûr,
Par contre j´peux te demander d´me croire,
De croire quand j´te dis que je suis pas comme n´importe quel bâtard,
Qui voudrait juste te sauter, j´suis pas comme ça...
J´suis pas ces gars-là..."

2XGM
7.4

2XGM

03 min.

Morceau de Fauve

takeshi29 a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Ce morceau (bonus du EP en pré-commande) montre que chez Fauve ≠, le suicide se danse...

http://youtu.be/iyaCGeST2kM

En live sur Le Mouv' en 03/2013 :
http://youtu.be/xa9HraY3Hfs

"Me laisse pas devenir le moineau grand
Me laisse pas tout seul face au mur de la chambre
Me laisse pas devenir une coquille vide, une sale race
Me laisse pas devenir la gare Montparnasse
Me laisse pas devenir une grande surface
Une prise d’otage qui foire
Une station balnéaire sur la Barois
Me laisse pas comme une horloge cassé, pendue au mur à prendre la poussière
Me laisse pas comme une église en mois d’avril

Je sais bien que t’es en colère
Que t’aimerais bien que je revienne
Rien que pour pouvoir me coller un bon coup de pied au cul,
Ou une correction digne de ce nom
Je sais bien que tu t’en veux, mais t’y es pour rien, il faut que tu l’accepte
C’est la faute au coucou qui est dans ma tête, à tous mes tocs, mes tics et mes fixettes
Au chien effrayé qui aboi tout le temps à l’intérieur de moi

Je sais bien que tu m’appelle et que je réponds pas
Mais dis toi que j’ai juste pris la voiture et que je suis parti,
Que je conduis la vitre ouverte, dans la nuit éclairé par la voie lactée
Je sais bien que tu comprends pas mais peu importe le résultat
Ca change rien à l’amour que j’ai pour toi, je t’assure
Et un jour elles se refermeront tes blessures.

J’te demande pardon, pardon, excuse moi
Je voulais pas te faire de mal, je voulais pas
Je pensais pas que ça irait aussi loin cette histoire
J’ai pas fais gaffe, ça m’arrive parfois
J’te demande pardon, pardon, excuse moi
Je voulais pas te faire de mal, c’était pas contre toi
Mais même si c’est vrai qu’on peut plus se voir,
Je suis encore là tu sais, et je veille sur toi.

Je suis le souffle du vent,
Je suis la pluie sur tes fenêtres,
Je suis les courants d’air qui font claqués les portes,
Je suis les craquements du parquet que la nuit emporte,
Je suis le chat qui passe en silence sous le faisceau d’un lampadaire
Je suis les premières neiges,
Je suis la lune qui éclaire la mer,
Je suis les odeurs de l’hiver
Je suis le fracas des vagues contre la jetée,
Je suis le cri des goélands
Je suis les embruns sur les rochets
Je suis tes voiles qui frémissent,
Je suis l’eau vive qui court contre la coque de ton canot qui glisse
Je suis les parfums de Genet et d’Agent au printemps
Je suis les bans de sables qui découvrent
Je suis l’orage, le soleil qui perce entre les nuages
Je suis les gouttes sur ton visage, je suis la vie autour de toi."

Voyou
6.8

Voyou

05 min.

Morceau de Fauve

takeshi29 a mis 5/10.

Annotation :

Les Fauve ≠ nous donnent des nouvelles et elles ne sont pas très bonnes. Ce premier extrait du futur album est gentillet et sent un peu le réchauffé. RIP Schubert...

http://youtu.be/xcv0EN3TMZ0

"Barre-toi!
Casse-toi, je t'ai dit, qu'est-ce qu'il t'faut d'plus?
T'en as pas vu assez?
Et arrête de m'regarder comme ça
T'as rien écouté, t'as rien compris
Comment j'dois te l'dire pour qu'ça imprime?
Écoute pauv' conne, j'suis pas quelqu'un d'bien
J'suis pas une belle personne
J'suis une sale bête
Une bouteille de gaz dans une cheminée
Et j'vais finir par t'sauter au visage si tu t'approches trop
Comme ça t'es avec les autres !
Mais tu sais pas d'quoi tu parles
J'ai essayé, ça sert à rien, on change pas, on change jamais
Et quand bien même de toute façon, ici y'a pas de deuxième chance
On efface pas les ardoises
Me dis pas que t'es pas au courant, t'as pas vu?
C'est imprimé partout
Dans les journaux, sur les écrans, dans le regard des gens
C'est même écrit en grand sur les immeubles, la nuit
Quand les gens bien comme toi sont endormis
C'est marqué en rouge
Tu nais comme ça, tu vis comme ça, tu cannes comme ça
Seul à poil face à ton reflet avec ton dégoût de toi-même, ta culpabilité
Et ton désespoir comme seul témoin
Non, crois-moi, tu veux vraiment pas que j'aille plus loin
Parce qu'au mieux ça t'empêchera d'dormir
Et au pire, ça t'donnera envie d'me cracher à la gueule
Alors avant que j'me transforme encore une fois
Pars en courant, fuis-moi comme le choléra

Non, j'ai braqué personne, planté personne, buté personne
Mais j'suis un voyou, c'est comme ça qu'on dit, tout simplement
J'ai fait des choses que j'regrette suffisamment
Suffisamment pour y penser tout l'temps
J'pourrai t'donner un million de bonnes raisons
Pour qu'on m'attrape, qu'on m'casse les genoux, et qu'on m'cloue au pilori
Mais si un jour, on vient m'chercher
J'résisterai pas, j'sortirai les mains sur la tête, sans faire d'ennui
Mais avant qu'ça arrive, je voudrais qu'tu saches que j'ai compris
Que j'passe mes nuits entre cachetons et insomnies
Et que j'vais m'battre, pour reconstruire un apprenti, un repenti
Et tant pis, si ça m'prend toute une vie

Pardon?
Que j'parle un peu moins fort?
Ah, on vous dérange, en fait, merde
Et bah, si on t'dérange, tu t'casses
Ou sinon, tu fermes ta gueule, tu r'gardes ton assiette
Et tu nous fous la paix cinq minutes
Le temps que j'termine, tu peux faire ça?
Qu'est-ce qu'y a?
Ça t'gêne qu'on t'coince comme ça, devant tout l'monde?
Ah ouais, c'est chiant..."

De ceux
6.7

De ceux

03 min.

Morceau de Fauve

takeshi29 a mis 8/10.

Annotation :

Ah voilà on les retrouve, de quoi rassurer pour le 3 février...

http://youtu.be/RyuUNeCrAn4

"Nous sommes de ceux qu'on ne remarque pas
Des fantômes, des transparents, des moyens
Nous sommes de ceux qui n'rentrent pas en ligne de compte
Nous sommes de ceux qu'on choisi par défaut
Nous sommes de ceux qui ont la peau terne, les traits tirés
Et le regard éteint, des visages pales, des teints gris
Nous sommes de ceux qui s'délavent de jour en jour
Nous sommes de ceux qui ont du mal à s'entendre penser
Nous sommes de ceux qui se maîtrisent difficilement
Nous sommes de ceux qui mettent mal à l'aise en public
Nous sommes de ceux qui dérapent dans les escaliers des bibliothèques
Nous sommes de ceux qui dansent de façon embarrassante

Nous sommes de ceux qui font l'amour en deux temps
Nous sommes de ceux qui s'y prennent à l'envers avec les autres
Nous sommes de ceux sur lesquelles on ne parie jamais
Nous sommes de ceux qui n'savent plus raisonner de façon logique
Nous sommes de ceux qui ont tout fait comme il faut, mais qui n'y arrive pas
Des ratés modernes, des semi-défaites, des victoires sans panache
Nous sommes de ceux qui n'tiennent pas la pression
Nous sommes de ceux qui s'font balayer à répétition
Nous sommes de ceux qui s'font assister, des baltringues, des éclopés, des faibles
Nous sommes de ceux qui prennent des trucs pour tenir le coup
Nous sommes de ceux qui n'savent pas dire non
Qui n'connaissent pas la rébellion, qui n'soutiennent pas les regards
Nous sommes de ceux qui sont tabous

Et pourtant
Nous sommes de ceux qui n'renoncent pas
Des chiens enragés, des teigneux, des acharnés
Nous sommes de ceux qui comptent bien d'venir capable de tout encaisser
Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité
Pour reprendre la main, jouer selon leur propres règles et forcer le destin
Nous sommes de ceux qui en ont assez de leur propre férocité
Des requins-tigre en bout de course, des voyous qui demandent pardon
Des apprentis repentis
Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre
Et faire taire leur sales travers
Nous sommes de ceux qui cherchent à rejoindre les rangs
Des lions, des maquisards, des résistants, des sentiments
Nous sommes de ceux qui roulent pour eux, et pour leur périmètre
Nous sommes de ceux qui pissent encore dans la douche
Mais qui espèrent réussir un jour à pisser droit

Nous sommes de ceux qui cherchent à désarmer la mort
A coups de grenade lacrymo pour les freiner et les maintenir..."

Infirmière
7.1

Infirmière

04 min.

Morceau de Fauve

takeshi29 a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

https://youtu.be/CIbfdfBeVLY

"J'ai besoin de toi comme d'une infirmière
Quand je me demande ce que je fous ici
Et que je colle ma tête pendant
Des heures sur l'oreiller
Tétanisé, assommé, incapable de rien

J'en ai marre de faire semblant
J'en ai marre de faire comme si tout me glissait dessus
J'en peux plus d'entendre les sirènes
Même à travers le double vitrage

On prend les mêmes et on recommence
Je m'étais décidé à sortir parce que
Je supportais plus d'être chez moi
Je suis allé rejoindre des gens
Dans un de ces pubs irlandais merdiques
Qu'on trouve sur les grands boulevards

À une table sur ma gauche y'avait un groupe de filles
Dont une qui m'a tout de suite plu
Elle était un peu mate de peau
Mais avec des cheveux châtains clairs
Ou blonds foncés je sais jamais

Mais surtout elle avait l'air douce
Bienveillante et sereine
Comme si elle avait pas renoncé
À rien, comme si elle avait jamais douté de la beauté du monde
Ni de celles des hommes

Je me suis fait quelques films
Osés mais jolis,
Restait tout de même à établir le contact
Ce qui est impossible à faire en réalité
On nous le fait croire dans les films
Mais c'est une vaste arnaque
Ça m'est retombé dessus d'un coup
Je me suis senti seul, triste et fatigué
J'y arrive pas sans toi,
J'arrive plus à encaisser
Comment est-ce que ça va se finir ?
Comment est ce que je vais faire ?

J'ai besoin de toi comme d'une infirmière,
Que tu répares ma tête et mes sentiments
Qui fonctionnent plus bien
Que tu refasses mes stocks de sérotonines
Que tu me dises que c'est rien
J'ai compris que tu voulais pas de moi pour l'instant,
Mais je me force à croire qu'avec du temps
Tu changes d'avis et dans mes nuits
Je rêve encore que tu m'emmènes danser
Jusqu'au matin

Sur la musique, on va on vient,
On s'éloigne et on revient
Puis tu t'élances et je te tiens
Je te retiens du bout des doigts
Pour te ramener contre moi

Sur la musique, on va on vient,
Corps contre corps, main dans la main
Plus rien n'existe, plus rien de rien
Quand je te tiens du bout des doigts
Pour te ramener contre moi

Je me suis fait tirer de mes pensées
De la pire façon possible,
Une grande claque sur l'épaule,
Le truc que je déteste
Envoyée par un genre de rugbyman pas très discret,
Un gars que je connaissais un peu

Alors ça va l'artiste?
Il me dit,
Les amours, tout ça?
D'ailleurs aux concerts tu dois bien te faire plaisir, mon salaud !
Le genre de choses qui met tout de suite super à l'aise,
Qui te rapproche encore un peu plus de l'eunuque dans..."

Lettre à Zoé
7

Lettre à Zoé

03 min.

Morceau de Fauve

takeshi29 a mis 8/10.

takeshi29

Liste de

Liste vue 23.6K fois

60
18