FEFFS 2023

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FEFFS 2023 #1: Un film petit budget décent avec un principe proche de celui de “The Guilty” mais sur une thématique plus occulte ! Si la première partie est plus que prometteuse, le film s’enlise petit-à-petit dans une histoire qu’il ne maîtrise pas. Quel dommage vraiment. Frustrante expérience au final… Une note assez punitive j’en suis conscient, mais bon c’est pas mauvais non plus donc si vous avez l’occasion vous pouvez tenter le coup !

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FEFFS 2023 #2: Pour le coup là c’est un peu hors compet, puisqu’on parle d’une vraie grosse sortie, à savoir le nouveau film de Kim Jee-Woon, un des 5 réalisateurs coréens les plus influents du cinéma contemporain. Le cinéaste est de retour côté comédie avec un film totalement barré sur l’industrie du cinéma. C’est drôle, super bien rythmé, avec cette petite touche d’immoralité qu’adorent les réalisateurs du pays au matin calme et qui me régale à chaque fois. Et pour ne rien gâcher, je pense que c’est relativement accessible et indéniablement divertissant.

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FEFFS 2023 #3: Que serait le festival fantastique sans ses séances de minuit iconiques ?! Sans doute un meilleur festival si on regarde le niveau moyen des films proposés dans cette catégorie. Premier film de minuit et première daube infâme. Un sous-film qui sent bon le réchauffé mal digéré, avec des acteurs aux fraises et une histoire sans ambition. Absolument rien de fun ou gore à se mettre sous la dent, c’est d’une consternante finitude, passez votre chemin.

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FEFFS 2023 #4: Cas assez typique du film social qui utilise le fantastique pour étayer un propos ou concept précis de façon plus ou moins originale. Si l’idée est bonne, il faut reconnaître qu’on s'ennuie un peu et que le film manque pour moi un poil de jusqu’au-boutisme dans sa dernière partie. Y’a un point précis et central du film autour de l’enfant qui est mis sous le tapis alors que c’était la chose la plus importante… C’est quand même bien dommage ! Oubliable mais loin d’être mauvais non plus.

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FEFFS 2023 #5: Depuis que j’ai vu ce film, j’attends qu’une étoile filante passe pour pouvoir faire un voeu. Je sais que d’ordinaire il est conseillé de ne pas les dévoiler si on veut qu’ils s’exaucent, mais ce commentaire est à la fois un message de prévention pour vous et une thérapie post-traumatique pour moi. Ce vœu, c’est que l’ensemble de l’équipe de ce film arrête le cinéma. Par respect pour le spectateur, c’est d’une importance primordiale. Il faut que le réalisateur arrête de croire que parce qu’il fait des rêves chelous, il doit absolument les “mettre en scène” et que cela à un sens profond. Il faut que les acteurs principaux retournent étudier, si possible autre chose que la comédie. Il faut que le scénariste commence à envisager le air-writing. Une perte de temps ni plus ni moins.

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FEFFS 2023 #6: Fascinante expérience que de découvrir un polar issu d’un pays qui ne nous a jamais habitué à cela, à savoir l’Inde ! Qui plus est basé sur des faits récents qui ont eu lieu dans le pays dans le contexte de la pandémie. Un film bien fichu, avec de bons acteurs, une ambiance nocturne du plus bel effet et quelques très bonnes idées notamment en termes de BO. Les principaux défauts du film selon moi entrent dans une seule même catégorie: celle de l’expérience spectateur. Premièrement, le film est un poil dur à suivre au niveau de l’histoire durant sa première moitié, sans doute encore plus pour nous hors contexte du pays, pour au final être explicatif à outrance dans la seconde. Deuxièmement, il n’est pas forcément toujours très bien rythmé, un peu ronflant par moment. En résulte un globalement bon film, mais qui manque de maîtrise générale pour vraiment se faire un nom.

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FEFFS 2023 #7: Très bonne surprise pour le coup ! Ça ne donnait pas forcément envie sur le papier quand on voyait qu’il était comparé aux films ultra cyniques grecques, mais finalement c’était bien mieux que prévu ! Il y a certes quelques similitudes qui rendent la comparaison relativement pertinente, mais j’ai trouvé que cela n’était pas trop appuyé et donc pas plombant de manichéisme. Le concept est bien foutu, se met en place naturellement et va crescendo, la retranscription visuelle de l’ex-yougoslavie est savoureuse, les acteurs sont bons, c’est bien immoral à souhait, non vraiment j’ai beaucoup aimé cet espèce de “Funny Games” version croate et son aspect symbolique.

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FEFFS 2023 #8: Parmi les mauvais Midnight, il y a une catégorie spéciale pour les mauvaises comédies qui suscitent une certaine compassion du public. Parce qu’on est habitué à voir des croûtes, fatalement nos exigences baissent. Oui, c’était pas une mauvaise séance, mais si on se pose cinq minutes et qu’on essaye de peser les pour & contre, on sauve pas grand chose au final. Quelques très bons gags disséminés dans beaucoup de vide, un manque cruel de rythme et d’audace notamment visuelle, “Mad Cats” c’est genre le gamin mauvais à l’école qu’on félicite parce qu’il a enfin eu la moyenne, moi je suis l’horrible daron qui dit “peut mieux faire”.

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FEFFS 2023 #9: Revisionnage, note inchangée. Je vais pas m’attarder longtemps dessus, je l’ai revu déjà moult fois mais enfin au cinéma et qui plus est avec une présentation de Terry Gilliam himself ! Dystopie administrative brillante par un cinéaste alors à son sommet, pile dans sa thématique phare sur la frontière entre rêves idéalistes et réalité liberticide par le système, c’est un plaisir qui ne me lasse pas et laisse de vrais plans marquants à jamais gravés dans la tête ! Merci pour ce beau moment de cinéma, et pour De Niro en terroriste-réparateur surtout.

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FEFFS 2023 #10: Ca fait vraiment plaisir de découvrir des oeuvres de cette qualité dans un festival. Souvent les films moyens sont ceux qui ont beau avoir un bon concept singulier, finissent par faire un peu tous la même chose en termes d’histoire, de ne pas réussir à raconter des choses intéressantes avec. Ici le film arrive aussi bien à se distinguer sur son concept fantastique, que sur sa direction artistique et sa narration. Un très beau noir et blanc, une mise en scène vraiment sympa, un cadre spatial et temporel très bien exploité avec cette station de ski suisse transformée en congrés scientifique. On est face à du beau boulot globalement, une accumulation de bonnes choses qui le font directement sortir du peloton. Je trouve qu’il dose parfaitement entre explications et zone d’ombre, si bien qu’on ne sort ni frustrés par le manque de réponse, ni trop maternés. Plaisir double de voir un film fantastique réussi sortir du restrictif système de production allemand.

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FEFFS 2023 #11: Celui-là c’est le film d’horreur random que tu lances à un moment où t’es pas motivé et tu cherches du divertissement et rien de plus. C’est loin d’être mauvais, mais il n’apporte rien de nouveau au genre. Ca pourrait être la maquette de base qu’on envoie à l’IA pour lui expliquer c’est quoi un film d’horreur milieu de gamme. Comme je le disais dans mon précédent commentaire: bon concept sur le papier mais sous-exploité par rapport à son potentiel. Et puis y’en a marre des personnages de scientifiques clichés comme ça, l’ado qui connaît par cœur des manips de sensei ceinture noire 157e dan de la Chimie ça commence à bien faire.

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FEFFS 2023 #12: Enfin un Midnight qui mérite le coup d’oeil ! Il en faut toujours un et c’était celui-là, le fameux film totalement barré de la sélection. Une bizarrerie, un OFNI qui nous emmène au milieu d’une dystopie plastique, un monde où atteindre la perfection physique est le sommet de la réussite. Expérience hypnotique durant sa majeur partie, flirtant avec le body horror et proposant un combat aussi savoureux qu’inattendu durant son final, “Divinity” c’est une oeuvre inénarrable où la fierté se pavane dans un monde en ruine, devenant plus grotesque qu’elle ne l’avait jamais été.

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FEFFS 2023 #13: Le premier grand film de cette édition ! Un concept de base parfaitement exploité de bout en bout pour un film qui dresse un constat assez amer sur la violence grandissante de notre époque, mais sans pour autant balayer tout espoir d’amélioration. Si le film est drôle dans sa première partie, il devient très vite un vrai film sociétal, grandissant avec la gravité de la situation pour Vincent. Casting au poil, personnages superbement écrits, c’est le genre de films qui vient clouer le bec aux aigris qui tentent d’enterrer à la moindre occasion le cinéma français contemporain. Merci pour cette belle proposition, c’était super !

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FEFFS 2023 #14: Ce que je vais dire ne va clairement pas aider le film, mais je mets une note aussi basse en étant en plus convaincu d’être client de ce style très particulier d’humour. Il y avait un vrai potentiel, de bons gags et de bons concepts par-ci par-là, mais c’est tellement laborieux... On a vraiment l’impression que le réalisateur se perd en cours de route pour tenter de reprendre le contrôle avec un produit totalement bancal. Malgré toute la sympathie que j’ai pour l’absurde, je ne peux que reconnaître qu’en tant que film, c’est assez mauvais et je ne peux décemment pas le recommander.

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FEFFS 2023 #15: Sincère empathie envers ce patron de vidéo club qui s’est vu offrir l’opportunité de jouer dans un film son propre rôle, dans sa boutique, dernier étendard contre la VOD. Son personnage est vraiment fun, ça donne envie de discuter film & déconner avec lui… mais vraiment tout le reste est quand même compliqué. C’est super dur parce qu’on est face à un mauvais film mais qui transpire les bonnes intentions, donc ça ne me fait pas plaisir de le dézinguer. C’est du petit budget amateur pas forcément réussi mais faut persévérer !

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FEFFS 2023 #16: La science-fiction a été un de mes premiers amours, couplée à ma passion de l’espace, avec des perspectives technologiques folles du futur nourries par les histoires de moult compteurs venus de différentes époques et lieux. Sacrée entreprise que de vouloir créer du neuf dans un genre aussi codifié et exploité, mais quand un créateur arrive finalement à se distinguer, c’est un des plus grands plaisirs que je peux éprouver au cinéma. Je me suis régalé, aussi bien mon âme d’enfant avide de nouveaux univers que l’adulte qui cherche de bonnes histoires sérieuses dans un contexte futuriste. “Mars Express” arrive non seulement à innover avec des petits détails et des concepts jamais vu jusqu’alors, créant sa propre vision du futur qui sort du lot, mais en plus à proposer de la vraie animation pour adulte avec une enquête policière palpitante et violente. C’est bien simple, je n’ai pas décroché une seule seconde, j’étais triste quand ça s’est terminé. Toutes les réflexions autour des robots et de leur place dans la société viennent parfaire une thématique déjà forte de la SF, avec une vision un peu nouvelle cependant. C’est un super film, j’ai adoré et je vous le recommande chaudement puisqu’il sortira en salle très prochainement !

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FEFFS 2023 #17: Séance extrêmement frustrante parce que tout est là pour créer un super film, mais c’est à mon sens pas suffisamment bien exploité. Le cadre de jungle aux Philippines, les mythes locaux ésotériques, le contexte de guerre… Mais le traitement est trop convenu, trop peu spectaculaire. J’ai adoré cela dit le design de la créature, la fée tentatrice dans son antre. C’est clairement pas un mauvais film, mais c’est d’autant plus décevant quand on est face à un objet filmique avec autant de potentiel pour devenir un grand cru du bis de festival.

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FEFFS 2023 #18: Mesdames et messieurs, vous l’attendiez tous, il est enfin là ! L’élu, le Graal. Le film de merde ultime de cette édition, “Suitable Flesh”. C’est bien simple TOUT est désastreux. Les acteurs sont immondes, le film est horriblement laid, la réalisation inexistante, c’est con à mourir et c’est même pas nanardesque. Pour vous dire ils ont carrément osé faire des transitions Power Point des années 2000 entre certaines scènes. Entre Mark Buffalo a deux doigts de chier sur son siège chez la psy et Billy le fils du producteur qui rêve de jouer un méchant pour compenser le fait qu’il se fait bully à l’école, on est face à des performances d’acting qui resteront dans mon anal. On dirait un téléfilm de Noël sur M6 mais sans cadeau ni magie, juste un gros doigt d’honneur offert par les organisateurs du festival collé sur notre visage dépité. J’ai carrément quitté la salle avant la fin pour la première fois de ma vie. Proposer ça en Midnight après 5 jours de non-sommeil, il y a clairement volonté de nuire. Par pitié plus jamais de merde infâme comme ça, PTSD des séances de “Ballad in Blood” et “The Crescent”... mais bon c’est ça aussi le FEFFS, ça fait parti du jeu !

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FEFFS 2023 #19: Après “After Blue” à l’édition 2022, Mandico est de retour au FEFFS pour sa version au féminin de Conan le barbare. Un film très arty, dans la veine de ses précédents métrages, avec tout ce que cela implique de bon et de mauvais. Globalement même si j’ai apprécié l’expérience, j’aurais aimé tout de même un peu plus de force dans la narration, qui se perd finalement au profit de la performance pure. Ca reste très bien visuellement, aussi bien en termes de décors que de costumes, avec des personnages charismatiques et un girl power assumé qui fait plaisir. C’est marrant parce que je sors mitigé pour des raisons totalement différentes de “After Blue”, un mix entre les deux films offrirait très certainement une vraie pépite au cinéma bis français.

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FEFFS 2023 #20: C’est un meilleur midnight que les midnights. Du bon subversif totalement assumé et over-the-top américain qui se fout de la gueule de son propre pays en poussant les curseurs à fond dans la critique de la société capitaliste et violente. Le concept est génial, y’a un côté fun débridé qui fait plaisir à voir. C’est super mauvais goût, on hésite pas à buter des gamins, des vieux ou des religieux. Le choix d’acteurs pour le duo héros/antagoniste est génial: Carradine en fou du volant défiguré adulé de tous et Stallone tout jeune en vilain colérique et détestable. Et puis le design des bagnoles est instantanément culte, en particulier celle de Carradine avec son look de gros dinosaure vert plein de dents. Rien à dire, séance super divertissante, trop content d’avoir pu le voir en salle !

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FEFFS 2023 #21: Le midnight comédie-horreur de l’édition ! C’est évidemment pas un grand film, mais faut pas non plus bouder son plaisir, c’est quand même très fun et sympathique. Le concept de base des zombies qui sont inoffensifs, juste d’énormes squatteurs un peu crados, c’est une super idée bien utilisée dans le film. Y’a des bonnes idées par-ci par-là et des gags qui fonctionnent globalement tout du long. Après voilà c’est un ramassis de clichés niveau personnages notamment et l’histoire est avant-tout un prétexte, mais ça se regarde avec plaisir en séance de minuit avec des trucs sucrés et les copains !

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FEFFS 2023 #22: Difficile de cacher ma déception. Étant un grand fan de “Accident” de Chang et ayant apprécié récemment “Limbo”, c’était clairement une de mes grosses attentes de cette édition. Foncièrement c’est pas un mauvais film, mais je trouve que c’est quand même un peu n’importe quoi et que ça abuse un peu trop de la carte Joker de la folie des personnages. Y’a pourtant un beau traitement de la notion de destin, prophétique, mais sans qu’on aboutisse à quelque-chose de convaincant in fine. Je sais que c’est pas facile de faire des films estampillés Hong-Kong de nos jours, mais les effets spéciaux de ce film sont calamiteux, j’ai jamais vu un chat aussi mal fait de ma vie et y’a pas mal de vues de ciel notamment qui sont juste horribles visuellement parlant. Ca ne me fait pas plaisir, mais note un peu punitive, c’est pas un réal qui débute là.

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FEFFS 2023 #23: J’ai essayé de le défendre un peu au début, aimant bien le concept et les quelques idées proposées pour sortir de la situation… mais quand le twist majeur arrive, je suis désolé je ne peux plus rien faire pour lui. Qu’est-ce que c’est con, n’ayons pas peur des termes. On dirait vraiment qu’il y a eu du brainstorming pour trouver l’idée la plus alambiquée possible à greffer la dessus. Du coup bah c’est pas dingue alors que ça commençait pas si mal je trouvais, dommage. Si vous cherchez des petits films à concept japonais, penchez vous plutôt sur “Deux minutes plus tard” qui avec trois bouts de bois et un élastique arrive à proposer un low-budget bis très savoureux.

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FEFFS 2023 #24: Anthologie d’horreur réalisé par un collectif de cinéastes d’origine hispanique… comme on peut s’en douter en lisant le nom. C’est très moyen, globalement aucun segment ne m’a convaincu même si le premier est sensiblement au-dessus du lot, et l’histoire qu’ils tentent de broder pour lier ces derniers est plus que faible. Ca va finir dans le peloton des anthologies d’horreur random au mieux. Le marteau de Zanzibar n’aura pas suffit à me convaincre.

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FEFFS 2023 #25: Encore une belle proposition bis made in France ! Un survival en huis-clos dans un immeuble de bas quartier français avec des araignées mortelles du désert qui grossissent à chaque nouvelle génération. C’est cool rien que sur le papier, mais surtout c’est très bien exécuté. La grande force du film c’est son rythme très soutenu et sa montée en intensité qui va crescendo à mesure que les araignées se multiplient et grossissent. C’est un vrai cauchemar pour les arachnophobes, d’autant plus qu’elles sont vraiment bien faites je trouve, beau boulot côté FX. J’ai passé un super moment devant, c’est un film taillé pour les festivals, ça fait plaisir à voir.

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FEFFS 2023 #26: Cas très particulier qu’est ce “Gueules Noires” qui faisait tant de bruit dans l’édition. Particulier car à mi-chemin entre un film objectivement bien foutu et un nanar divertissant par moment. Si toute la première partie a vraiment de la gueule, on se retrouve face à du surjeu cabotin bien over-the-top et des décisions/tirades débiles à certains moment dans la seconde partie… mais paradoxalement, ça m’a pas du tout dérangé, je trouve que ça a même quelque-part participé à rendre la séance divertissante et euphorique. L’ambiance est quand même vraiment cool, on est sur du Lovecraft franchouillard avec en prime la créature la plus flippante et réussie visuellement de l’édition. C’est décomplexé, généreux et divertissant, je recommande !

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FEFFS 2023 #27: Après sa courte apparition dans l'anthologie “Satanic Hispanic”, Rugna est déjà de retour dans le festival avec un long métrage cette fois-ci d’un genre qui n’était jusqu’alors pas représenté dans l’édition: le film de possession ! Une fois encore c’est une expérience assez frustrante, parce qu’on arrive facilement à concevoir comment elle aurait pu être meilleure. Si on gomme les soucis de narration et de rythme, on avait vraiment sous la main une véritable pépite bis radicale et savoureuse. Y’a des éclats de violences colossaux dans le film, avec des enchaînements super prenants et cette idée génial d’avoir des possessions rapides qui s’enchaînent en tentant de tuer l’hôte le plus vite possible pour que le Mal puisse se propager en ravageant tout sur son passage. Y’a une scène en particulier qui est choquante dans le bon sens du terme, j’ai rarement vu un plan aussi marquant au festival, le meilleur de l’édition à n’en pas douter (coucou le gentil chien). Gros potentiel un peu mal exploité donc, mais tout n’est pas à jeter loin de là.

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FEFFS 2023 #28: Un petit coup de coeur de cette édition ! Le retour de la République-Tchèque dans le game de la SF après une trêve de plus de 20 ans se concrétise avec ce film, justement comparé à deux oeuvres dans lesquelles il puise son inspiration à savoir “Minority Report” et “Blade Runner”. Avec un budget relativement dérisoire, il arrive non seulement à proposer un univers futuriste proche très malin et habilement constitué de concepts actuels poussés un peu plus loin, mais aussi à étayer un propos intéressant avec une histoire simple mais efficace. J’ai été pris au jeu dès le départ sans jamais décrocher et j’adore en plus le personnage principal, aussi imparfait puisse-t-il être, c’était juste un plaisir de découvrir un film comme ça en festival. Il semblerait qu’il cartonne dans son pays, j’espère que vous aurez la chance de le voir en salle prochainement dans le circuit classique !

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FEFFS 2023 #29: Je partais confiant à cette séance pour découvrir un film bis italien, genre auquel je suis de base plus que client, qui plus est dans cette thématique borderline de la rétrospective de cette année, à savoir les jeux violents et mortels pour distraire le public. Si le concept de base autour du film, à savoir les jeux du chat et de la souris version tueur à gage, vend pas mal de rêve et jouit d’une très bonne introduction, le film se perd dans le nawak à mesure qu’il avance dans son histoire, pour finir de façon grand-guignolesque accusant en plus de quelques ventres mous qui ressemblent fortement à du meublage. C’est encore une séance relativement frustrante proposée ici, la sensation intime qu’un concept n’a pas été pleinement utilisé comme il le faudrait.

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FEFFS 2023 #30: Film de clôture du festival avant la nuit excentrique ! Un film coréen tout ce qu’il y a de plus classique de nos jours: le genre de production toujours bien foutue à tous les niveaux mais qui - vu que pas réalisé par un des grands cinéastes du pays - ne se distingue pas du lot. C’est vraiment une pathologie assez typique je trouve de leur cinéma de nos jours. Du coup c’est pas mauvais, mais on reste un peu sur notre faim. D’autant plus que c’est pas tant un film catastrophe mais plus un drame sociétal qui utilise le genre comme point de départ pour étayer son propos. J’ai pas de soucis avec ça de base, mais c’est pas ce que j’attendais dans le cadre du festival. Pas mauvais mais oubliable.