Festival Annecy 2022

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Coup de coeur personnel pour ce film lumineux sur l'amitié adolescente et la magie du hasard / destin qui bouleverse et transforme parfois nos vies pour le meilleur, et qui voit l'avénement d'une réalisatrice qui vient de loin (elle a notamment réalisé No Game No Life). A l'instar de Misaki no Mayoiga où c'était encore plus marqué, sa limite la plus évidente est sans doute d'être trop ancré dans certains codes / stéréotypes de l'animation japonaise. Mais l'émotion n'en est pas moins sincère et m'a personnellement étreint.

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Un film pas forcément évident à appréhender au début et pas toujours aimable (le personnage de Lennie), mais une fois rentré dedans le jeu en vaut largement la chandelle. Un peu déçu donc qu'il n'ait pas été récompensé dans la sélection Contrechamp dans laquelle il concourrait, ni même pour sa superbe musique (https://youtu.be/P2UreDRh4jE) qui l'aurait davantage mérité à mon sens que celle de Quantum Cowboys.

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Mon premier film en VR.

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C'était selon moi un des trois films, avec Interdit aux chiens et aux Italiens (qui a eu le prix du jury) et Unicorn Wars, susceptibles d'emporter le Cristal, je ne me suis pas trompé. Récompense méritée pour ce film plein de tendresse sur l'acte de création et le rapport des créateurs à leur oeuvre.

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Sans doute un peu longuet mais la fin dévastatrice et inattendue justifie ces quelques longueurs. Un film aussi doux que poignant et percutant.

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A la fois évolution (graphiquement) et régression (narrativement) par rapport au précédent film d'Alê Abreu, Le garçon et le monde, le passage du muet au parlant desservant en effet le film, Perlimps est une oeuvre absolument enchanteresse qui interroge peut-être un peu tardivement mais habilement et subtilement l'impérialisme occidental et le colonialisme sur les peuples et les cultures indigènes (l'opposition entre le peuple du soleil et ses gadgets sophistiqués et celui de la lune plus centré sur ses facultés internes), et la place de l'enfance dans tout ça. Une réussite indéniable même si le film souffre de la comparaison avec Le garçon et le monde et la force de son minimalisme.

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Exemple typique d'une oeuvre qui aurait dû être une BD plutôt qu'un film d'animation, d'autant plus que le style empruntant beaucoup à la caricature s'y prêtait bien. Il y a beaucoup trop de protagonistes et d'informations à la minute, et c'est donc là que le format BD (avec la possibilité de faire des pauses, de relire, de revenir en arrière, etc.) aurait été plus adaptée à l'histoire, complexe et aux multiples ramifications, racontée (l'assassinat de JFK). Le film ne manque néanmoins pas d'humour (le personnage d'E. Howard Hunt) et les 2h ne se font pas sentir.

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J'ai rien compris mais par contre j'ai su entrer dans le délire, visuel mais aussi sonore à travers les chansons, et j'ai trippé comme il faut. C'est néanmoins la séance où le plus de gens sont sortis de la salle. Par la réalisatrice de L'extraordinaire voyage de Marona.

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Séance avec la meilleure ambiance, entre rires jamais réprimés, exclamations tonitruantes et applaudissements enthousiastes. L'impression de voir le réalisateur de Patéma et le Monde inversé et de Time of Eve faire la même chose que Shinkai avec Your Name qui a marqué un tournant dans sa carrière, un certain lissage de ce qui faisait la beauté et la singularité de son style, mais pour un résultat largement concluant et un film galvanisant.

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Sans doute ma plus grosse déception du festival puisque c'était aussi une de mes plus grosses attentes. Oeuvre mineure et film insignifiant dans la carrière prolifique de Masaaki Yuasa. Mais mon avis semble marginal étant donné qu'il s'agit de la projection à laquelle j'ai assisté qui a eu la plus longue standing ovation.

Annotation :

Michel Ocelot fait du Michel Ocelot. Le plaisir est toujours au rendez-vous, le charme suranné et la magie opèrent toujours, mais avec le temps, cela devient peut-être plus sa limite que sa force.