Festival de Bologne 2021

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21/07 - 17h30

Après quasiment 10h de bus et à peine deux ou trois de sommeil je débarque à Bologne pour une première séance tranquille, un programme pour enfants à base de courts-métrages d'animation soviétiques. Le premier était le plus intéressant, l'esthétique est magnifique.

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Celui-ci était drôle mais l'animation laissait à désirer.

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Je me suis un peu endormi pendant celui-ci du coup je ne vais pas le noter.

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J'ai un peu dormi pour celui-là aussi mais le style d'animation m'a beaucoup plu, il faudra que je le revoie.

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18h40

Premier long-métrage de ce festival pour moi, une plongée féministe dans la Hongrie des années 60. C'est formellement bien foutu mais très austère niveau ambiance, il y a très très peu de musique. Je trouve que c'est un film qui a surtout une importance historique et féministe.

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21h

Séance du soir sur la Piazza Maggiore, très beau cadre pour ce très beau film. La première partie est vraiment bien foutue et passionnante avec ce jeu malsain entre le trio de protagonistes, la dernière a beaucoup de longueurs pas forcément nécessaires qui plombent pas mal le rythme et m'ont fait enlever un point.

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22/07 - 10h30

Programme de courts mettant en scène l'actrice Renée Doux, que seuls les spécialistes de cette époque connaissent, vu qu'il n'y avait aucun générique. C'était l'occasion de découvrir une des premières vedettes du cinéma muet, avec ce programme constitué de 7 courts dont seul celui-ci est référencé sur SC.

Il y avait également :
-Les 3 phases de la lune, 1905
-Sidonie boit notre vin, 1906
-Marie-Antoinette, 1903
-Femme jalouse, 1907
-La confession, 1905
-La fille de l'armateur, 1908

Je ne pense pas créer ces fiches car les réalisateurs ne sont même pas connus.

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14h30

Documentaire fascinant sur une figure oubliée de la critique française, et également une collaboratrice d'Henri Langlois. De nombreux témoignages et des images d'archives de Eisner elle-même viennent étayer ce voyage à travers le 20ème siècle.

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16h30

Programme de courts-métrages d'animation Estoniens. Si les deux premiers étaient un peu déroutants, on se prend vite à l'humour décalé de ces courts.

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Celui-ci faisait preuve d'une inventivité visuelle et sonore assez remarquable.

Non référencés sur SC :
-Clown Follies, 2017
-Axis Deer, 2018
-A Chronic Circus, 2017
-Hound Out, 2019
-Cat's eye, 2020

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18h30

Intriguant mais pas très bien rythmé, ce quasi-documentaire alterne des phases captivantes et d'autres soporifiques.

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21h

J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans, et en fait je suis même pas certain de pouvoir dire de quoi ça parle. Mais les intertitres étaient magnifiques en tout cas, no joke.

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23/07 - 10h30

Programme Segundo de Chomon

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Celui-ci était un de mes préférés, très inventif visuellement et assez bluffant pour l'époque, comme souvent chez Chomon.

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Chomon est chef op sur ce court où la baston finale est absolument hystérique.

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Bonus du programme Chomon

Je crois bien que c'est le premier Keaton que je vois (je sais, shame on me) et j'ai beaucoup aimé cette frénésie des gags tous plus physiques les uns que les autres.

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15h30

Un Renoir mineur, où il ne se passe pas grand-chose mais ça reste appréciable grâce au duo Jouvet - Gabin, par contre la meuf principale joue atrocement mal.

Pour une raison que j'ignore, Fabrice Du Welz était dans la salle.

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18h15

Très impressionnant pour l'époque, l'esthétique est assez chiadée et la musique (jouée en live) était vraiment super. J'ai déjà envie de le revoir.

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21h

Un double programme pour cette séance à la Piazza, et peut-être pas la meilleure des idées d'associer ces deux films. Le documentaire de Moretti est assez hermétique pour les non-italiens qui seront perdus face à cette avalanche de références d'une autre époque.

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Après le doc de Moretti c'était encore plus éprouvant, il faudra le revoir dans de meilleures conditions mais c'était si long et expérimental bordel.

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24/07 - 11h30

Le coup de cœur du festival pour moi, incroyablement poignant et juste. Le duo principal est splendide, et que dire de la musique, à part qu'elle est devenue mythique, à juste titre.