Festival de Cannes 2012

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Bizarrement, on est loin du chef-d’œuvre attendu… Ce qui n’enlève en rien l’interprétation miraculeuse de Marion Cotillard et Matthias Schoenaerts. Un film fort, rude, émouvant qui ne tombe jamais dans le pathos.

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Un véritable supplice. le film est dénué de tout rythme (c’est lénifiant du début à la fin, extrêmement bavard, assommant et contemplatif).

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L’OVNI de Cannes 2012. Une œuvre cinématographique hors norme. Tout est sublimé, fou, incompréhensible. Après 9 ans d’absence, c’est un retour grandiose pour Carax. Encore un film injustement oublié au palmarès.

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Pourquoi nous pondre un huit clos lent, froid et dénué d’émotion ? Malgré cela, les acteurs sont irréprochables (Riva et Trintignant). Au final, Amour, est un film dispensable.

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A première vue rien à faire en compétition officielles à Cannes, Des hommes sans loi est un film classique et violent. Ne boudons pas notre plaisir devant ce spectacle plus que Satisfaisant. Malgré ça, nos deux seules magnifiques actrices sont sous employées et Tom Hardy parait bien fade par rapport à d'habitude. Seul Guy Pearce en véritable pourriture est fabuleux.

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Qu'il est bon des fois de ne pas se fier aux critiques presses. Constamment en stress pendant tout le film, c'est un véritable choc. Le prix attribué à Mads Mikkelsen (impérial) est amplement mérité. Un film révoltant à voir et revoir.

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Le Grand Prix à Cannes est censé être décerné à des films de haute volée. Ici, Matteo Garrone nous sert une comédie Italienne (dénonçant les méfaits de la télé-réalité) pas drôle du tout, braillarde et insupportable. Grande déception.

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Avec un scénario aussi inconsistant, Lee Daniels ne pouvait que se vautrer dans une surenchère de violence, de sexe et de gore. Tout est ignoble et écœurant. Très peu fidèle au livre de « Pete Dexter », saluons néanmoins l’interprétation bien courageuse et bonne de tous les acteurs.

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Le retour grandiose d’Emilie Dequenne. Complètement transfigurée physiquement et moralement, elle porte à elle seule ce film monstrueux. Ca fait très mal et hante longtemps après la projection.

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Les acteurs sont simplement admirables. Melvil Poupaud plus travestit que transsexuel (dommage), Suzanne Clément vole la vedette à Poupaud et quand on voit Nathalie Baye, on a juste envi de la voir plus souvent dans les films. 2h40 c’est long, mais finalement bien assez pour raconter une histoire pareille. On peut dire que Laurence Anyways est le film de la consécration pour Xavier Dolan.

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L'ambiance froide et Caleb Landry Jones (cadavérique) sont magnifiques. Seul points positifs d'un film très lourd, indigeste où l'écœurement est poussé à son paroxysme. Brandon Cronenberg a tout le temps de se rattraper.

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Incontestable réussite. Pour un premier film, nous ne pouvons que tirer notre chapeau. On pardonnera volontiers les faiblesses du scénario. Les deux acteurs sont en état de grâce, particulièrement Guillaume Gouix (magnifique et magnétique) qui confirme tout le bien que l’on pensait de lui. C’est sublime.