Février 2016 / Musique

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Formé de belles ballades électro minimalistes, cet album, dont l'ambition du titre semble de compiler une série d'hymnes, ne produit pas le jaillissement espéré au vue de sa pochette. Préférez pour ça "Curve of the Earth" de Mystery Jets.

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Une formation de 5 boys de Baltimore, voix déployées et gorges nues rendues avec rage et feulement dans un lit post-punk, cet album de Sun Club, chargé de puissance, rend encore mieux son énergie en live.

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Tout de garage et d'indé rock, cet album des Savages n'a rien de girly et, même si la voix chantonne presque comme des refrains pop, les instruments jouent bien la partition hard rock, sans réussir à donner du sel à cet album finalement tiède.

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Appliqué, calibré pour le dancefloor et les bandes FM, ce nouveau morceau de Birdy et ses claquements de mains, sa voix de tête et ses refrains en écho répondent sagement au cahier des charges du tube pop.

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Étrange album dont la voix d'Hervé Salters a quelque chose de Lennon et dont les accords jouent sur les montées rock avant de les déjouer par une mécanique électro minimaliste. Un mélange singulier qui fait sa réussite.

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Sur le papier, le retour de Massive Attacks résonne comme un événement. Malheureusement cet EP, malgré son titre qui en appelle au rituel spirituel, les plages profondes typiques du groupe manquent et l'attaque n'est plus si massive.

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La musique post-punk française a encore de beaux heurts de gloire ! S'en veut pour preuve cet album qui sonne comme une torgnole vitriolée. Sorte de "Die Antwoord" à la française, rageux et pétri d'une énergie noire.

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Interprétations remarquables de Ravel par Chamayou, un des pianistes français actuels les plus reconnus. Le problème étant que, comme souvent avec les solos, ça tourne au virtuose, au dépens de la générosité émotionnelle.

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Avec leur voix de Cantat, la fratrie Tellier recrée un univers de western spaghetti qui aurait plongé dans un bain littéraire, fait de monstres mythologiques, d'affres intimes et d'épopée musicale, réussissant là où FAUVE échoue.

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Ritournelle planante qui fantasme le présent comme une nappe de nostalgie. Une lettre drapée dans le genre de la chanson française et qui se veut, petits accords entêtants, comme une missive intime adressée au futur.

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Il semble y avoir erreur sur la marchandise. Croyant écouter le nouveau single de Placebo (Brian Molko & Stefan Olsdal), il s'agit en fait d'un single de beat tout ce qu'il y a de plus itératif, peu inspiré et ennuyant.

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La voix faible, contrastée avec une certaine réussite du rythme, fait de cette chansonnette (dont la pochette invoque rien moins que le Ziggy Stardust d'Aladdin Sane) un morceau "gentil" qui balance sans vrai rock ni swing.

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Preview de l'album sur Music Sounds Better Live : www.musicsbl.com/selection-disclosure-live-2016/

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Rihanna essaie de faire de la musique pour laquelle elle n'est a priori pas destinée (si tant est que cela veuille dire quelque chose). Entre reggae, rock, soul surtout, la skinny diva pousse la chansonnette et, en fuyant les tubes, tribuche.

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Belle relecture de l'album "Older" sorti en 2015, Yael Naim y décline ses morceaux, notamment "Coward" et son accompagnement superbe au piano, morceau qui revient en litanie dans l'album et qui lui donne ses meilleurs instants.

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Booba is eternally Booby ! Ce nouveau morceau est toujours aussi remarquable par l'écriture de son texte. Mais rien dans la musique, sempiternelle même truc -efficace, ne soulève ce single de la moyenne de la prod du Duke.

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Le trompettiste Truffaz trouve une énergie et une émotion aussi variée que juste pour exprimer la chaleur du cuivre. Manquent de vrais envolées et, à l'exception de la piste éponyme en deux temps "Doni Doni", de vrais instants de musique.

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En lançant l'album, sans avoir rien lu sur son genre et en ayant distraitement vu sa pochette, j'attendais d'"Ignite" (nom similaire à "Initié" de Fakoly) de la zik reaggae, dub. Faux : du hard rock bien senti, de bonne facture !

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Si je n'ai pas du tout aimé l'album, à regret, c'est probablement parce que c'est un type de musique, très simple, sincèrement 1er degré, assez désuet, auquel je goûte assez peu, trop peu en tous cas pour ne pas y sentir la naphtaline.

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Jolie petite chanson qui, derrière ses airs de comptines, réussit difficilement à excéder son statut d'air de fond de ces soirs, dans les bars de grandes villes, où les artistes en devenir sillonnent les scènes disponibles.

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Tenu entre deux plages de 15 minutes (l'éponyme "Nucleus" et "Breakdown"), cet album qu'un commentaire Deezer qualifie de doom metal tient aussi du rock progressif. Malheureusement la voix de Pelander empêche l'envol lyrique des morceaux.

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À la croisée des styles arabes, orientaux, indiens et dub, cet album, fleuron d'une certaine idée de la postmodernité, est chargé d'un aréopage d'envolées, lyriques par la musique et musicales par le lyrisme.

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Premier opus de ce qui s'est appelé la "trilogie berlinoise", emprunt des expérimentations chères à Brian Eno, cet album "Low", défait du faste de Bowie, héberge de grand morceaux comme "Warszawa" et des instrus comme dans nul autre album.

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Derrière l'impression qu'ANIMA! ressemble à beaucoup de duo rock-electro que l'on connaît (The Dø, Angus & Julia Stone), se dégage une vraie singularité joyeuse. Notamment dans des morceaux comme "Breathe".

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2e pan de la trilogie "Low-Heroes-Lodger", coeur battant du triptyque avec de grands morceaux comme "Heroes" ou "Sense of Doubt", cet album confirme que Brian Eno est une des meilleures rencontres qu'ai faite Bowie.

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Dernière station du voyage "Low-Heroes-Lodger" et l'arrivée est décevante. Sans morceau important, avec des expériences moins audacieuses et moins réussies que dans "Heroes", "Lodger" est probablement l'un des moins bons Bowie.

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Grand retour de Louise Attaque, "Anomalie" réussit à compiler des chansons galvanisantes, tout à la fois travaillées par les attentats de 2015. Sans réussir à excéder le schéma coupler-refrain-envolées. Porté au coeur et calibré pour l'entêtement.

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À sa façon, cet album liminal de Massive Attack contient toutes les germes dont seront composées les musiques des 90s : reggae new dub, dance, pop, hip-hop, rap, post-soul, etc. Terreau en-soi planant d'une décennie entière.

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Musique de générique de Zootopia, le dernier Disney en date, par Shakira avec vocoder, beats estivaux et refrains en oh-oh-oh. Degré zéro de l'inventivité, démoulage du tube moyen, c'est sympatoche comme à un baloche.

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Ce premier single, annonce d'un nouvel album des Lumineers, laisse présager le meilleur. Après l'excellent "Ho Hey", avec ce romantique "Ophelia", le groupe états-unien continue dans le meilleur de la folk US !