Février 2018 / Cinéma

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Mariant à son conte moral une profondeur documentaire et une dimension fantastique (par le truchement de Jules Verne), Rohmer, plus dans que beaucoup de ses films, rend prodigieusement présents ses personnages.

Vu en DVD

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Comédie dramatique japonaise, avec son lot congru de suicides, coproduite par Ferrell et McKay, elle réussit le mariage des deux. En résulte un film doux amer aux accents savoureusement punks, non sans certains clichés nippons.

Vu au Lumière Bellecour

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La première heure laisse entrevoir la lumière picturale du récit d'un mythe échafaudé. La seconde plonge dans une obscurité : le classicisme prend le pas et toutes les promesses s'affaissent. Reste Oldman, impeccable.

Vu au Lumière Fourmi

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Adaptation nantie d'un grand show de Broadway, Hugh Jackman apparaît impeccable dans le registre du musical et les numéros dansés sont chorégraphiés au cordeau. Même si le tout est assez mielleux.

Vu au Pathé Bellecour

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3 parties, moins autour d'un attentat neonazi que d'une femme empêchée par l'injustice et la justice de faire son deuil. L'approche au plus près du personnage de Kruger rend l'émotion intime, à fleur de peau.

Vu au Pathé Bellecour

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Le plus grand film politique de son auteur. Avec une maestria exemplaire, à la manière d'un thriller d'action, Spielberg décortique la nécessité saine des contrepouvoirs. Porté par un casting magistral et une musique au sommet !

Vu au Pathé Bellecour

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3e versant de la saga initiée par Abrams / Reeves et qui avait révolutionné le blockbuster, tout s'est assagi pour se contenter d'une facture DTV à la limite du nanar, parfois franchie allègrement. Pourtant ça commençait bien.

Vu sur Netflix

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Au-delà de son apparence de making of,, ce portrait croisé de Kaufman et Carrey esquisse la schizophrénie consubstantielle au métier d'acteurs. Un portrait sensible sur deux clowns tristes, écorchés par leur génie comique.

Vu sur Netflix

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Suivant la foule de parodie sur la Préhistoire, la pâte Aardman réussit à s'imposer. Adressé au Jeune Public, les adultes y trouveront moins leur compte, exceptés le charme de l'animation et la caractérisation truculente des personnages.

Vu au Lumière Terreaux

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Considéré comme le premier des "films de chambre" de Bergman, tourné sur son île de Farö, s'y préfigurent les cadrages des "Communiants", les psychoses du "Silence" et, dans la formidable séquence d'hystérie nocturne, "Persona".

Vu en DVD emprunté à la BM

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A part la musique de Wasis Diop, rien ne va malheureusement dans ce film pourtant réalisé par le très talentueux Saleh-Haroun. A la fièvre de "Grigris" se substitue l'outrance des artifices de mise en scène, qui pêche par stagnation.

Vu au Lumière Bellecour

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Tressé dans des plans composés et éclairés comme autant de tableaux automnales, dressé comme le plateau d'une pièce d'Ibsen et fourni de gros plans qui font d'Ingrid Bergman et de Liv Ullman autant de chantres de la grâce meurtrie.

Vu en DVD emprunté à la BM

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Il y a une vérité dans les larmes. En évitant la charge lacrymale à thème. En se glissant dans la tradition balzacienne du roman réaliste. Xavier Legrand trouve une distance juste pour faire un film de cinéma et un portrait social. Puissant !

Vu au Lumière Bellecour

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L'artisanat d'Eastwood sauve le film de la propagande. Mais quand un personnage s'écrie à propos d'un des sauveurs US : "C'est un bon !" (l'opposant au "méchant"), m'a échappé un "Putain !" d'effarement devant tant de manichéisme affiché.

Vu au Pathé Vaise

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Séduit par ses costumes et ses acteurs, PTA se laisse gagner par le raffinement de son film et oublie de porter un point de vue sur son histoire. D'Hitchcock, ne reste que le packaging. Revoyez "Soupçons" ou "Vertigo".

Vu au Lumière Terreaux

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Cette suite d'un film japonais en prise de vue réel, inédit en France, fait le choix de l'animation. En ressort une poésie de la rotoscopie, doublée d'un charme irrésistible des deux personnages, saisis dans leur kawaiitude totale.

Vu en DVD emprunté à la BM

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De ces films, production Amblin -capitale pour un gosse des 90s, que j'ai le plus poncés dans mon enfance. Le personnage de Cat, son père, Casper, mais surtout le trio d'affreux permettent à ce film d'être très attachant, même passées les années.

Vu sur Netflix

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Comment un film pareil peut exister ? C'est simple ! J'aime bien Norman, j'aime beaucoup le "Papa" réalisé par Barthélémy, je suis pas contre les parodies. Mais tout dans ce film tombe à plat et, étouffé par son dispositif, sonne faux.

Vu sur Netflix

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Avant de le découvrir, c'était un Sautet dont je n'avais jamais entendu parler. Si la mise en scène est effacée au profit de l'histoire et surtout des acteurs, la petite musique des péripéties charme et donne une saveur presque sociologique au film.

Vu à l'Institut Lumière

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Découvert au musée du cinéma d'animation d'Annecy, ce très modeste court métrage qui rend hommage à Émile Cohl est une petite saveur du trait animé. Pas loin du cartoon La Linea, une douceur en marabout-bout de ficelle.

Vu au Musée du Cinéma d'Animation d'Annecy

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Fassbinder, semblant admiratif de l'iconoclasme du western spaghetti, s'essaie au genre. En y infusant sa révolte politique. Moins fait pour cela que pour le mélodrame, en ressort un goût amer de décadentisme mal branlé.

Vu en DVD emprunté à la BM

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Prouesse de Disney : établir un grand spectacle à partir des cultures africaines, quitte à railler l'impérialisme américain. Le fond est singulier et même fascinant. La forme reste celle d'un Marvel, aseptisée par une photo clinique.

Vu au Pathé Bellecour

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Garrel, associé à Raoul Coutard à la photo, saigne dans un noir et blanc la chair de son histoire, l'épiderme de sa douleur. Coagulent pourtant les ficelles du scénario, dont l'ironie retorse pèse sur la grâce des interprètes.

Vu en DVD emprunté à la BM

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Je suis pris entre la fascination de la mise en scène + la photographie de Laustsen et la mièvrerie certaine des personnages. Le film d'action répond aux codes canoniques du genre. Reste le très beau récit érotique, fabuleux et unique.

Vu au Lumière Terreaux

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Le meilleur et le plus mauvais film de Perret. Parce qu'il se concentre sur une haute figure et donne du souffle aux thèmes évoqués dans "La Sociale" ou "Les Jours heureux". Parce qu'il sert aussi la soupe aux mélenchonistes, sans distance.

Vu en lien de prévisionnement

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Bourré aux punchlines, néo-western classique insufflé par l'héritage d'Howard Hawks, porté par un Kurt Russell testosteroné et du kung fu wtf, ça pourrait être une prod bis. A l'époque, et encore aujourd'hui, c'est un badass midnight movie.

Vu au Lumière Terreaux

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Hydre à deux têtes, avec Lou Castel et Jean-Pierre Léaud, sous le regard en dentelle de Garrel cousu par Coutard, cette variation autour des instincts amoureux et des obligations maritales inspire le sourire et l'affection.

Vu en DVD emprunté à la BM

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Dans ce 1e film, où Kechiche, alors acteur, devient cinéaste, se dégage l'énergie vitaliste au cœur de ce qui deviendra son cinéma. Néo-pialatien, à échelle des cœurs et des corps, une fable en creux sur le désir de l'autre.

Vu en DVD emprunté à la BM

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Depuis "A l'origine", Giannoli enchaîne des films qui interrogent la foi et la duperie. En se glissant dans le genre répandue dans le cinéma français du film cathophile, en résulte un dynamitage BCBG du polar pour une issue bigote.

Vu au Lumière Terreaux

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Dans un geste généreux de découverte de JCVD, je commence par là. Oups, gros DTV, voire téléfilm NRJ dimanche 14h. Reste un acteur au top de son side kick, des méchants très méchants et un potentiel nanar-de-minuit-entre-potes.

Vu sur Netflix