Février 2018 / Musique

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Quand on commence un album comme celui-ci, avec Baudelaire comme caution pour garantir de la haute exigence du contenu, il faut assurer derrière. Ce que Lonepsi, par ineptie peut-être, ne réussit pas. Un comble.

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Entre Majorque et Nohant, porté par son amour de George Sand, Chopin compose ce qui restera comme le cristal de son art romantique. Peut-être pas les meilleurs mais ses plus symptomatiques. Une bonne entrée pour découvrir.

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En traversant l'OEuvre de Chopin, apparaissent par filgurance, notamment dans ses compositions de jeunesse en Pologne, de grands morceaux. Ou, comme ici, des œuvres plus sages et mondaines.

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Un des meilleurs Gainsbourg. Parce que la ferveur de l'érotisme y transpirent. Que la musique trouve une maturation pleine et gorgée. Et qu'absolument tous les morceaux sont restés dans l'histoire de la variété !

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L'emploi du vocoder, comme sur le précédent album de Porches, me fait inévitablement penser à du simili-Daft, façon fin de "Discovery". Une écoute surtout plaisante pour ce qu'elle évoque. Moins pour ce qu'elle invente.

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En orchestrant les plus illustres compositions d'Herrmann pour Hitchcock, Truffaut ou Scorsese, Esa-Pella Salonen fait résonner la cohorte géniale des instruments ordonnés par le moderne hollywoodien et leur rend toute leur actualité.

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Du métal (du black, du death, de ce que vous voulez) qui n'apporte rien de plus au genre. Et souffre même de la paresseuse propension à se contenter de remplir le cahier des charges du genre. Passez votre chemin.

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Heureux moment quand on lance un album sans savoir à quoi s'attendre et qu'on y rencontre une belle identité vocale et musicale. C'est le cas, probant, avec celui-ci. Grâce aussi à ses compo instrumentales.

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Plus proche de la fin de son œuvre que de ses débuts, les opus présents ici rendent compte de l'acmé de l'art pianistique de Chopin. Dans toutes leurs diversités. Ce qui rend passionnant ce 9e pan de l'intégrale piano de Chopin.

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Parmi les dernières œuvres de Chopin existent des saillies superbes, comme la synthèse de son génie pianistique. Parmi elles, sa 4e Ballade, chef-d’œuvre aux accents cultes qui siège au sommet de sa création révolutionnaire.

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De ce typhon musical, une véritable douceur s'exhale. Dans la nuit de sa musique, comme sur sa pochette, sourd une puissance de feu, secrétée par le raffinement de la composition pop rock et le charme des voix.

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Avec des compositions comme "Nocturne, Op. 55 en fa mineur", "Valse en la mineur" ou "Sonate No. 3 en si mineur, Op. 58: Fianle. Presto non tanto", Chopin parachève son œuvre en signant parmi ses plus grands morceaux.

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Pas de fan de FF, je reconnais qu'ils reviennent égaux à eux même : avec de la pop rock, souvent languide ("Huck & Jim" pour le meilleur). Un album qui s'écoute non sans plaisir. Mais sans donner envie de s'entendre à nouveau.

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Un énième ersatz de chalala music avec des instants sympathiques à l'écoute mais rien qui ne transcende. MGMT, de ces groupes chéris par Pitchfork, ne m'a pas encore séduit avec ce nouvel LP. Malgré la poésie de son titre.

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Sous les touches de velours et la composition en soie, certains des morceaux de Chopin sont de la pierre à l'état brutale, cristalline. Ses "3 valses en ut dièse mineur, op. 64" ou ses mazurkas sont des brasiers impérissables.

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Des riffs de guitare exécutés avec une profondeur juste. Des mélodies qui haussent le métal vers presque quelque chose de pop. Mais manque une étincelle singulière pour que tout se déchausse du lieu commun du genre. Dommage.

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Entre l'anglais et le français (jusqu'au point d'une chanson en anglais appelée "Clermont"), Mai Lan retrouve la dimension opiacée de son featuring avec M83. Mais tout semble trop pencher vers la pop FM policée pour être retenu.

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Le soin véritable de la production musicale qui, plus que la voix, donne aux morceaux leur aspect entêtant fait que cette album ne s'oublie pas complètement dans les limbes de la production pop générale.

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Entre les trois voix, se dessine une voie amoureuse, languide, romantique et romanesque d'une femme pris entre deux passions. D'une situation clichée, pour peu qu'on découvre l'album à fleur de peau, le charme opère.

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Adrienne Pauly n'est plus une jeune première dans le game de la chanson française. Ce qui rend moins compréhensible le dilettantisme avec lequel tout est composé et à cause duquel rien n'accroche vraiment.

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J'ai lancé l'LP sur les vagues souvenirs de ce que Fall Out Boy signifiait. Mais je crois l'avoir confondu bêtement avec Fat Boy Slim. S'en ai, nécessairement, suivi une déception d'emblée, pas rachetée par les maigres propal musicales.

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Grande com' autour du nouveau GCM. Pour ma part exalté aussi par le plaisir rencontré avec "Patients" et l'adoration de "Il nous restera ça". Déception à la hauteur de la paresse des compo, tenues aux classiques couplets-refrains.

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Haters gonna hate : ça me fait toujours sourire les rappeurs français qui n'ont pour seul empreinte qu'une surenchère dans le vulgos' axé sur l'anatomie du chibre et l’obsession du vagin. Sauf, qu'à l'origine comme au bout, n'est pas "con" qui croit.

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Parmi les meilleurs morceaux entendus dans cette première moitié 2018, compte de "Pray for me" pour le mélange entre le flow serein et quiet de Kendrick Lamar et la voix Jackson lookalike de The Weeknd, au profit du black power !

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A partir de la bande originale orchestrée pour le grand film politique de Marvel, Kendrick Lamar invite une foule de guests et donne une seconde chair à ses compo. En ressort un véritable album de Lamar et pas qu'un simple goodies.

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Totalement néophyte dans ce que d'aucuns considèrent comme un enfant chéri du rap game français, c'est par ce dernier album en date que je découvre OrelSan. Sage dans le flow, brut dans le fond, pas inoubliable.

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Si ce nouvel LP, sensation du rap français de ce début 2018, ne m'a pas accroché, c'est pour la simple et bonne raison, impérieusement subjective, que je n'accroche pas à l'empreinte vocale de VALD. That's all folks !

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Cet album m'étonne ! Par la relative discrétion avec laquelle il est accueilli, alors que son entrain mérite mieux. Et par la diversité de ses empreintes musicales. Qui ne traduit pas un manque d'identité mais plutôt une générosité.