Février 2019 / Musique

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Il fallait que ce jour arrive : qui des Stones ou des Beatles est vraiment le meilleur groupe ? Devant la faiblesse de ce très sage "Aftermath" (l'année où les Fab Four produisent "Revolver"), la réponse est définitive !

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Simon & Garfunkel sont les gardien d'un temple. Celui d'une musique fleurie entre la grâce mélancolique et le spleen pré-70s. Même pas entachés par "Le Lauréat", plusieurs décennies après, ils gardent leur joliesse intacte.

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Sensation adulée en 2018 (par la presse, l'institution pop variété), le charme de Cat Power s'exerce avec aisance, à l'image de la facilité de son empreinte artistique. Feulement félin, douceur de matou, joli à l'écoute mais assez commun.

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Prêtresse de la soul, Nina Simone fait régner un souffle plein de charme, de douceur et de nervosité impérieuse sur cet album culte des 60s. Avec un certain accent "musique de salon" qui le ternit sans trop ôter à sa superbe.

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Sur SC, ils appellent ça du "smooth jazz". C'est exactement ça : du jazz le plus sirupeux, le plus "gazigouzi", le moins électrisant. De la sagesse en musique, pour des plages artificielles, sous des soleils de carnavals éphémères.

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Dans cet album, éminemment culte pour l'histoire de la folk, Nico réussit un prodige accomplit par peu (Dylan, entre autres) : créer de la musique avec sa voix sans donner le sentiment de chanter. De l'harmonie sans corps vocaux.

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Le film de Betbeder est perclus par plein de défauts. Mais cette B.O. est un des points forts du film, le plongeant dans des nappes sonores, à la fois inquiétantes (évoquant un Badalamenti minimaliste) et électrisantes.

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C'est toujours embêtant d'écrire sur des albums comme celui-ci. Bien composé, interprété avec une sincérité certaine, rien pourtant ne s'en dégage de fort. Et le nom de Lou Doillon laisse soupçonner un jugement de faveur. Ici, plutôt, de défaveur.

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Présenté comme une des figures phares de la scène hip hop US des 2010s, Future s'avère n'être qu'un ersatz de Drake, AutoTune puissance ++ en sus. Déjà que je n'aime pas beaucoup Drake, j'aime naturellement encore moins ses succédanés.

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Synthèse du rock psychédélique apparu dans les 60s, cet album (et notamment sa version augmentée avec variations stéréo, etc.) offre une porte d'entrée synthétique des qualités du genre. Mais manque de tonalités superbes.

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J'avoue, c'est le premier Clapton que j'écoute. Je connais sa réputation et le découvre dans sa veine blues. En 12 tracks, je ne suis pas convaincu. Y a une dextérité d’exécution, un savoir-faire pratique. Mais qui ne me touche pas.