Février 2021 / Musique

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Évanescent, vaporeux, yuakai-esque, ce "film d'horreur japonais" transmué en album de musique charge l'atmosphère d'une ambiance singulière. Mais qui, quand je l'ai écouté, n'a pas raccroché avec mon humeur. Et m'a plu, modestement.

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Certains des plus grands morceaux d'Hendrix sont ici ("Voodoo Chile" / "Voodoo Child", sa version de "All along the watchtower"). L'ensemble taillant et détaillant un diamant brut à l'incandescence jamais érodé par les années.

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Dans sa douceur, sous la houle d'une voix à la fois rocailleuse et délicate, Leonard Cohen compose un chapelet de belles comptines pour adultes, déployant son univers secret au grand jour, éclairant de soleil ses ténèbres personnels.

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Le plaisir en écoutant cet album (de celui qui compte décidemment, pour moi, comme un des meilleurs du rap game fr.), c'est sa propension panoptique à embrasser plein de genres du rap, de PNL à Bigflo & Oli.

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Enregistré lors d'un concert en prison (où résonnent les hourras des détenus, jusqu'aux cliquetis des couverts), Cash inscrit sa légende dans les sillons et fait résonner une folk noire, libre et foutrement impérissable.

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Y a des albums qu'on laisse, qui glisse dans l'air en laissant sur leur chemin un petit air de swing, de jazz et de rythm & blues. Mais qui n'imprime pas. Parce que c'était elle, parce que c'était moi. Ça n'a pas accroché.

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En 68, les auteurs de "Mr. Tambourine Man" s'essaie à une Beatles : c'est-à-dire qu'ils tentent de sortir de leur zone de confort pour aller vers plus d'expérimentations. Ce qui réussit parfois mais échoue, à mes oreilles, souvent.

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Entre "Whispers I" (par lequel je l'avais découvert) et ce nouvel album, Passenger n'a pas changé. En 6 ans, il est resté le même. Ce qui fait que ça musique conserve toujours son charme et sa délicatesse inactuelle.

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La beauté de cet album folk post-Dylan et néo-Rufus Wainwright tient à la modestie des accords guitare, aux imperfections vocales qui donnent de la dimension aux chansons. Une vraie B.O. pour les aspirants amoureux.

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Plaisant à écouter, exaltant à découvrir, ce petit album de pop rock laisse trainer quelques moments plutôt dansant. Mais, calibré pour la FM (tendance Virigin Radio), c'est le genre d'album qui doit rendre tout son suc en live.

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Je me suis penché sur ce punk fr pour découvrir le point d'origine de Bégaudeau. Quelle grande surprise en découvrant un vrai groupe punk, avec des textes profonds et une véritable énergie scénique (preuve, j'imagine, avec "Adieu Chantal").

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Ce nouvel album de Future commence avec de bons tubes d'appel ("Marnie On Me", "Real Baby Pluto") avant de se terminer sur une pelletée de morceaux ultra random. 3ème album de Future que je découvre, ce n'est pas pour moi, je crois.

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Les maîtres de la K-pop sortent ce petit album de 8 morceaux (et moins de 30min) et donnent un aperçu ultra précis d'où en est le genre en 2020. En signant, au passage, un tube planétaire, en clôture, avec le bien nommé "Dynamite".

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Madeleine de Proust d'une adolescence recluse entre les quatre murs d'une chambre en campagne, cet "Homework" était le meilleur after school. Près de 20 ans plus tard, c'est devenu l'un des meilleurs after works.

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Véritable odyssée de l'espace électro, ce grand chef-d'oeuvre du genre est peut-être l'un des albums qui a le plus écouté mon adolescence. Ouvrant sur son passage tout un champ musical qui le précède et le suit.