Film vus en 2022

Annotation :

- Film assez lourd dans la mise en scène
- Film plutôt bruyant
- Peu d'intérêt pour l'histoire.
- Des gags téléphonés et un développement sans surprise
- On sent une influence de l'anim jap dans l'expression des personnages, dans leurs grands gestes, ce qui est plaisant.
- Il manque une vraie figure de contradiction, "un.e méchant.e" (même si c'est pas vraiment le bon terme). Il y a comme une impression de surpuissance du personnage principal ce qui pousse le spectateur à ne pas considérer l'enjeu. On sait déjà qu'il n'y aura pas d'échec.
- Problème personnel avec l'incohérence du monde, ce qui m'a sorti complètement + j'ai pas rigolé.
- Le récit est peut être un peu daté aussi... Les problématiques abordées reflètent une époque, ce qui est problématique quand l'œuvre à pour vocation de donner une "morale" moderne aux spectateurs.
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Annotation :

- Les acteurs sont très chauds (sauf peut être alma et sa soeur). Cherif et la mère sont au dessus des autres.
- Le récit est très simple mais bien construit.
- A la fois drôle et touchant
- On pourrait croire qu'on est face à un documentaire mais le film une fiction très cadrée. On sent que le texte est écrit pourtant il y a des petits improvisations très naturelles dans les gestes, le regard. Le coté sincère fait qu'on s'attache très vite au personnage et qu'une sorte de relation s'installe entre le spectateur et les personnages. On les déteste puis on les aime.
- Un vrai récit sur la virilité qui montre que les comportements virils varie en fonction des personnes avec qui ont est. Dans la scène ou les filles rentrent de soirée, Felix aurait réagit de la même façon si il avait été seul ? Cherif aurait réagit de la même façon face à la proposition de babysitting si Felix lui avait pas mis un coup de pression avant ?
- Le film est vraiment drôle. L'humour ne provient jamais d'une blague (sauf pour le mec eco-anxieux mais justement il y a une vrai faiblesse dans ce personnage), il n'est pas forcé par l'écriture, il émerge du rapport entre la situation actuelle et les situations précédentes.
- Le réalisateur sait filmer les silences et nous offre des plans fixes incroyables.
- La scène ou ils chantent "Aline" est magnifique ; la scène du blablacar ; la scène ou il annonce la surprise à alma.
- Le réal se perd pas dans un cinéma classique du "riche vs. quartier", c'est plutôt subtile et très bien développé.

Annotation :

- Humour puissant
- Passe du comique au tragique. Le spectateur ne sait plus s'il doit rire ou non. Le film installe un cadre humoristique et le détruit avant même que le spectateur s'en rend compte.
- Le coté théâtrale est perceptible dans les dialogues mais pas dans le jeu = vrai film de cinéma.
- Le film souffre surement d'un male gaze + l'appréciation de l'humour noir étant genré, le film repose la question de l'humour et du genre.

Annotation :

- le concept est simple : si le Roman arrête son histoire avant la fin de la nuit, il meurt.
- Film un peu long pour ce qu'il raconte.
- Impression que la spiritualité est évoquée superficiellement

Annotation :

- La réalisatrice enlève tout virilisme au film de cowboy (plus de cheval, pas d'armes, pas de violence, une douceur prégnante). Elle réinvente les codes du western en dénaturant tout ce qui fait normalement l'essence du genre. Cookie est l'incarnation de cette avirilité ; avec son corps, ses gestes presque burlesques il est plongé dans un monde qui est l'opposé de lui.
- La fin boucle avec le début : l'amitié prend le pas sur l'aliénation puisque King lu choisi de ne pas laisser Cookie seul. La scène ou les deux personnages vont se faire tuer n'est pas montré, on reste sur la douceur de ces deux amis.
- La vache qui arrive traduit l'arrivé d'un nouveau monde. Le monde de la sédentarisation, d'un capitalisme ravageur (déja bien présent) et de l'élevage.
- Le film nous présente le "fantasme" d'un capitalisme doux dans lequel le génie des uns serait reconnue par tous qu'importe la façon dont il a été atteint. La vérité est que le capitalisme prend sa source dans la domination des uns sur les autres.
- Phrase d'intro : L’oiseau a son nid, l’araignée sa toile, et l’homme l’amitié. Idée que la morale serait le propre de l'homme. C'et un vers proche de la notion d'entraide de Kropotkine
- Ils auraient pu vivre d'amitié mais la volonté marchande à été trop tentante, ce qui les a conduit à la mort.