Films 2013

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Bien que certains traits soient forcés (on pense surtout au contraste entre les deux différents milieux social dans lesquels elles évoluent chacune), la vie d'Adèle est un film tout en justesse, d'une grande simplicité et d'une grande beauté. L'histoire est simple mais magnifiquement contée. On parle là tout simplement de la vie d'Adèle qui n'a rien d’extraordinaire mais qui trouvera résonance chez beaucoup de personnes. Le plus beau film de l'année.

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Les frères Coen signent là une de leur plus grande oeuvre à travers cet artiste folk qui peine à exister. Encore une fois ils nous montrent un personnage de loser à qui toutes les misères arrivent mais pour la première fois on est submergé par la mélancolie et attristé par ses déboires car ce n'est rien de moins que le rêve d'une vie qui s’effrite peu à peu devant nos yeux. A défaut d'être le meilleur (quoique) c'est assurément le plus beau lui donnant une place de choix dans leur filmographie.

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Un grand drame Hollywoodien comme on n'en fait plus. La mise en scène est sobre mais élégante, la photo est à couper le souffle et tous les acteurs sont au top en particulier Marion Cotillard qui tient là son plus grand rôle. L'histoire est belle, il y a de l'enjeu, c'est passionnant... Bref du très grand James Gray

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Before Sunrise racontait le coup de foudre, Before Sunset ce qu'aurait pu être leur histoire, Before Midnight vient apporter un réponse. Assez proche de This Is 40 d'Appatow, on suit la journée de ce couple fait pour être ensemble mais qui doit se battre contre les déceptions amoureuses et la passion qui s’éteint peu à peu.
Chacun a ses frustrations, chacun en veut à l'autre pour les concessions faites pour rester ensemble. Before Midnight est une superbe histoire d'amour sur le temps qui passe et sur le combat à mener pour garder la flamme.
Les deux acteurs sont grandioses, la complicité est évidente, chaque scène transpire le naturel. Les dialogues, grandes forces du trio font mouche, on rit souvent, ému par moment. Petit bémol concernant le milieu du film quand ils sont avec leurs amis, la magie opère vraiment quand ils ne se retrouvent que tous les deux, c'est pourquoi le film est un cran en dessous de Before Sunset mais reste un film mélancolique et poétique dont on sort sans savoir si l'on doit être heureux ou triste.

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Spring Breakers est le portrait d'une adolescence paumée et rêveuse. On y voit 4 filles dévorées par cette envie d'échapper à leur quotidien morne et sans intérêt. Cette évasion elles la trouvent dans le Spring Break, une parenthèse dans leur vie. Parfois mélancolique, absurde et drôle elles vivent ce rêve hallucinée avec insouciance bien consciente que cela ne durera pas. Au final le film est d'une grande beauté, un film contemplatif où l'on s'attache à ces 4 cagoles cagoulées qui voulaient une vie meilleure sans se prendre la tête.

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C'est le témoignage d'une des premières transexuelle de France qui raconte son histoire avec nostalgie. Bambi se révèle lucide, drôle et émouvante sans jamais tomber dans le patho. En 58 minutes on s'attache à cette personne qui a fait preuve d'un grand courage pour être heureuse et vivre la vie qu'elle voulait.

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Un film d'une grande beauté qui réussit là ou The Artist s'est planté. Des idées à la pelle, une histoire revisitée avec brio. C'est un beau et grand drame Hollywoodien de l'époque sauf que ça se passe en Espagne. Superbe.

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Même si ça prend un peu de temps à partir, Paul Greengrass est vraiment un réalisateur qui arrive à captiver le spectateur de bout en bout. On quitte rarement le personnage joué par Tom Hanks qui réalise peut être la meilleure performance de sa carrière. Et puis la scène de fin bon dieu! Grandiose, magnifiée par son acteur. Un film haletant, pas manichéen, efficace et intelligent.

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Alain Guiraudie fait quelque de chose de rare de son film, il montre la vérité. L'attachement à une personne se passe forcément par le sexe, l'attirance et le plaisir mutuel. Dans l'Inconnu du lac on baise, on jouit, on prend du plaisir et le sexe est sans cesse filmé. Autour de cette histoire d'amour à sens unique, un meurtre où l'on joue au "je sais que tu sais qu'il sait" renforcé avec l'arrivée de l'inspecteur. Ce film est un thriller, érotico/porno réussi, le pendant PACA gay de Basic Instinct. Original, frais et osé, Guiraudie a gagné son pari haut là main. Seule la fin abrupte laisse perplexe laissant penser que le réalisateur n'a pas vraiment su comment terminer cette histoire (La dernière scène est néanmoins très bonne paradoxalement).

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Le film est visuellement et techniquement bluffant. L’histoire bien sur ne suit pas mais est haletante à quelques lenteurs près. C'est un film qui privilégie le fond à la forme on retiendra surtout la maîtrise immense et impressionnante de Cuarón. Pour une fois la 3D est bien utilisée. La musique se fait trop présente vers la fin.

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Qui aurait parié que Rush de Ron Howard aurait pu être aussi bon?
Ron Howard quoi... Mais voilà le réalisateur a su trouver un ton, un style qui colle avec l'époque et le film, le son y est impressionnant, l'histoire prenante et haletante, les acteurs très bons.
Ne connaissant rien à l'histoire j'ai été happé du début à la fin, scotché à mon fauteuil sans vraiment savoir comment ce duel entre deux pilotes d'exception allait se terminer.
Si le personnage de Chris Hemsworth n'est pas dénué d'intérêt c'est surtout Niki Lauda joué par Daniel Brühl qui fascine brillant autant par son génie que sa relation complexe avec ses proches. Le film va au delà de la course en se penchant sur leurs vies personnelles. Rush est abouti, maîtrisé et pas si formaté. Très certainement le meilleur film du réalisateur.

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Judd Apatow réussit à encore à pointer du doigt avec justesse une génération. Touchant et drôle le réalisateur arrive encore à atteindre ses objectifs plus qu'ambitieux.

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Très beau, le réalisateur arrive à nous faire éprouver beaucoup d'empathie pour ces Iraniens qui tentent de rentrer en Europe sans jamais tomber dans le patho. On s'attache très vite à cette bande soudée qui rêve d'une vie meilleure.

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Voilà un film qui brille par sa mise en scène et son récit. Aidé par un premier rôle touchant on éprouve beaucoup de sympathie pour ce personnage mi-homme, mi-enfant pas comme les autres qui aspire à une autre vie.

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Un grand thriller qui rappelle Fincher, le maître dans cette catégorie. La photo est superbe et on suit avec intérêt cette histoire qui se démêle petit à petit sous nos yeux. De bons acteurs, la réalisation de Villeneuve est au top. Un grand moment de cinéma, jouissif.

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C'est un film fait de tout petit rien mais qui fait tout son charme, Frances Ha est surtout la révélation d'une actrice, Greta Gerwig et d'un personnage tout ce qu'il y a de plus attachant. Film de la loose, du passage à l'âge adulte. On aimerait suivre la vie de Frances tout le temps à l'image de l’héroïne de Girls. Un film cool.

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Une histoire d'amour étrange et presque malsaine mais pourtant sincère voilà l'histoire de Scott Thorson mi-gigolo, mi-amoureux d'un Liberace mi-amoureux mi-manipulateur. Toujours en position de force face à Thorson, ils vivent pourtant un amour véritable que l'on voit s’effriter avec le temps. Les deux acteurs sont grandioses, le film est drôle, émouvant, original et fort. Des biopics comme celui là, j'aimerai en voir tous les jours. Hélàs...

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Après le moyen Carnage, Polanski continue dans la même veine avec La Vénus à la fourrure, Une adaptation théâtrale qui parle d'une adaptation théâtrale... Et Polanski s'en amuse, les personnages entrent et sortent de leurs personnages et le spectateur se délecte de la tournure des événements. Petit à petit les rôles changent jusqu'au feu d'artifice final qui élève la femme au rang de déesse.

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Le film laisse un drôle de goût dans la bouche. Assez difficile d'accès en terme d'émotion, Woody Allen arrive à faire quelque chose de très particulier avec ce film. Le portrait de cette Jasmine à la fois agaçant et attachant ne devrait pas laisser indifférent. Porté par une Cate Blanchett extraordinaire qui tient là son meilleur rôle, ce Blue Jasmine a quelque chose de particulier dans la filmographie d'Allen. Drôle et sombre à la fois Blue Jasmine est différent des autres oeuvres de son créateur mais aussi des films que l'on peut voir toutes les semaines. La dernière scène restera gravé dans ma mémoire.

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Peut être son film le plus important dans le sens où l'histoire suit une logique implacable jusqu'à la fin pour servir une critique juste de notre monde, du système dans lequel nous vivons. La mise en scène est elle aussi impeccable prouvant que Bong Joon-Ho est un des plus grands réalisateurs de son époque. On gardera en tête certaines scènes à tout jamais (le flambeau!!). Niveau acteurs tous s'en sortent plutôt bien excepté Chris Evans un peu à la ramasse face à tant d'acteurs talentueux. Le seul soucis c'est que Snowpiercer parait aussi comme son film le moins personnel et le moins poétique. Ce film est une réussite mais ne prend pas aux tripes comme le firent The Host ou encore Mother.

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C'est pas la fête à la maison mais Asghar Farhadi est un grand scénariste la preuve avec le passé film tout en justesse, une histoire sans pathos livrée par un trio d'acteur brillant. Ca se suit comme un thriller, l'histoire est forte, tous les acteurs (même les enfants) sont bons. C'est pas forcément original mais c'est brillament traité.

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De superbes images, de bons acteurs (excepté McConaughey qui me laisse toujours aussi perplexe) au service d'une histoire qui raconte une amitié improbable entre un fugitif et ce gamin terriblement attachant témoin et acteur de trois histoires d'amours en fin de vie, témoin de l'amour et de ses désillusions. Encore une fois Jeff Nichols filme des paysages magnifiques et s'intéressent aux oubliés de l'Amérique, celle qui est crasseuse mais qui dégage autant si non plus de poésie. Belle histoire quoique très pessimiste sur l'amour excepté une des scènes finales qui laisse entrevoir la lumière.

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Trip visuel, rempli de bonnes idées, un plaisir cinématographique grandiose.
On est fasciné par le monde sordide que dépeint Refn, aussi cauchemardesque que fantasmagorique. Un film froid d'une grande maîtrise. Kristin Scott Thomas est géniale, Vithaya Pansringarm est pas mal non plus.

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A 65 ans, un homme fait le bilan de sa vie qui s'avère vide et vaine. Critique de la vacuité, des gens d'en haut, Sorrentino se complait pourtant dans cet univers à travers son personnage principal, à mi chemin entre adoration et rejet comme le spectateur en fait. Il y a de la poésie, de la mélancolie et de la tendresse dans ce film mais les bassesses humaines ne sont jamais loin. La mise en scène est démonstrative mais fascinante (L'anniversaire de Jep est fantastique!). Dommage que la conclusion ne tarde à venir, la dernière demi-heure parait longue.

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Une très belle oeuvre, étrange et intrigante avec une Robin Wright parfaite fait pour le rôle. Un film sur la vie, sur l'art bien écrit et bien réalisé, malgré certains passages un peu too much (la scène d'amour...) et des passages nébuleux, Le congrès est un beau moment.

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Une claque esthétique, dommage que le récit soit si complexe et hermétique. Cependant on ferme les yeux face à la beauté des images et des personnages sensibles qui vivent pour l'amour du kung-fu

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4 histoires, 4 faits divers afin d'illustrer ce qui est pourri au royaume de la Chine selon Jia Zhang Ke. Le film est fort, esthétique mais pas non plus la grosse claque annoncée. Un pris du scénario mérité en tout cas.

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Film en trois actes, le deuxième long métrage de Cianfrance prend réellement toute sa saveur une fois terminée en partie grâce au dernier segment se concentrant sur ces deux adolescents sans repères à la recherche de leurs racines et de leur héritage. Joli film déséspéré et mélancolique

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Film haletant sur la traque de Ben Laden, Bigelow réussit à la fois à faire l'éloge de l'Amérique tout en balançant quelques pics. Chastain est éblouissante. De là à voir ce film comme un chef d'oeuvre, faut pas pousser non plus, Zero Dark Thirty est surtout un bon film d'action intelligent

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C'est assez con et plutôt drôle. Comédie de l'absurde on suit une petite bande à laquelle on s'attache rapidement. Des moments savoureux en particulier la scène du diner animé par le médecin complètement loufoque. J'ai bien ri. Faut adhérer au côté sur-excité par contre...