Films 2014

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Très beau regard sur le handicap, rarement traité comme cela au cinéma.

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Le coup de poing du début d'année, un film qui laisse sur le carreau de part la réalité qu'il montre. Cependant les ellipses dans le récit et la perte de repères m'ont gênée.

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Souvent je m'ennuie devant les films de Polanski et Carnage m'avait vraiment paru durer des heures. J'appréhendais donc la nouvelle adaptation d'une pièce de ce réalisateur et là que vois-je ? Du cinéma ! Des acteurs fantastiques, une réflexion sur les rapports hommes/femmes et une mise en abîme du couple Seigner/Polanski qui pose question...

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Un joli film, un beau rôle pour la belle Bernadette Lafont et pour Anne le Ny (à qui on ne donne pas assez d'importance dans le cinéma français), mais il manque quelque chose pour ça décolle vraiment...

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Le film qui ne donne pas envie de visiter la Chine : des êtres en roue libre, perdus face à l'individualisme forcené. 4 portraits inégaux, dont un décousu et assez anecdotique à mon sens (le second). Formellement superbe et glaçant.

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La belle surprise de ce début d'année : un film drôle, tendre, mais pas mièvre. Des idées subtiles, cocasses, deux acteurs lumineux et une image loin des clichés de Bollywood. Encore !

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Qu'est-ce qu'être père ? Sur une intrigue similaire à celle de La vie est un long fleuve tranquille, Kore-eda déroule sa réponse à cette question à travers le regard qu'il pose sur un père rigide, ambitieux. Mais c'est aussi deux petites bouilles aux grands yeux : les deux enfants échangés qui émeuvent et amusent.

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Je n'ai vu que la seconde partie. Formellement extraordinaire, chaque plan est un tableau, le noir et blanc est sublime et l'utilisation de touches de couleur, une idée pleine de poésie. Néanmoins, me suis un peu ennuyée parfois...

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Un polar efficace, bien joué, bien réalisé, malin : un bon moment. C'est aussi ce qu'on cherche en allant au ciné !

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C'est élégant, bien joué, les acteurs s'amusent et nous aussi... une fois passé le long moment d'acclimatation à la langue (texte original de Shakespeare) et aux personnages, nombreux, qui parlent beaucoup et vite. Du coup on apprécie vraiment les moments d'accalmie (scène de fête, splendide).

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Jamais vu avant et j'ai adoré : c'est drôle, enlevé, on ne s'ennuie pas une seconde, ça n'a pas pris une ride et puis... Marylin quoi ! "Nobody's perfect", mais ce film, il en est pas loin !

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La réalisation est impeccable, l'interprétation aussi (la courte scène de Mc Conaughey géniale), le constat glaçant : mais fallait-il vraiment 3 heures pour dérouler cette histoire ? Et certes on est derrière le personnage de ce trader, mais fallait-il être aussi misogyne ?

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La relève de Ken Loach est assuré, avec une pointe de poésie en plus. Portrait de deux gamins poignant, dans un Angleterre sinistrée. Et cet accent (merci le sous-titrage !), cette gouaille qui emporte tout. Merci les cinémas arts et essais qui osent et nous permettent de voir ce genre de pépite !

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Déçue ! Après Queen of Montreuil, film plein de fantaisie et de poésie. Là, c'est planplan, du mal à croire en Karine Viard dans le rôle d'une femme éteinte (elle a toujours un port de tête, une lueur de fierté dans l'oeil qui va contre le personnage). C'est pas très drôle, même Bouli Lanners, même s'il est touchant a perdu de son décalage. Mention spéciale quand même aux deux frères, touche improbable du film....

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C'est beau, les plans de nature sont à couper le souffle. C'est bien interprété, on croit en ce personnage et à ses souffrances. C'est pas mélo, c'est rêche, c'est violent. Mais... mais... ça n'a pas pris chez moi. Pourquoi choisir de montrer de longues (très longues, 4 minutes pour la seconde) scènes où les esclaves se font fouetter et coller de la musique d’ascenseur derrière ? Pour faire passer la pilule ? Dommage de ne pas assumer son parti pris...

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Que c'est beau... que c'est beau, que c'est beau... J'aurais pu regarder les nuages pendant des heures. C'est gracieux, délicat, romanesque : un grand film et le coup de chapeau d'un créateur à un autre. Merci Monsieur !
« Le vent se lève !... Il faut tenter de vivre ! »

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Des baignoires bleues, du papier peint à grosses fleurs marrons, des vinyls : raz-le-bol de ces films naphtaline, de ces grands garçons qui veulent pas grandir, des images moches. Heureusement que les acteurs sont bons...

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Un poil déçue (on en a tellement entendu parler, du coup je m'attendais à une grosse claque) mais c'est aussi ça la force de ce film : pas d'esbrouffe, une réalisation sobre, on ne verse jamais dans le mélo, la mort est traitée avec beaucoup de pudeur. Et rien que pour le sujet traité : la liberté d'accès aux soins contre les intérêt de groupes pharmaceutiques, ça vaut le coup de payer son ticket !
Matthew a décidément bien fait de lâcher les films à midinettes et a amplement mérité son Oscar.

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Du grand spectacle !

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Documentaire sensible : le regard que porte la documentariste sur les enfants est à la bonne distance, ni l'empathie mièvre ni dans la froideur clinique.

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J'ai bien ri et c'est déjà pas mal ! Des personnages bien frappadingues, un contexte qui change des appartements parisiens et une petite pointe de féminisme... Voilà les ingrédients d'un bon moment.

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Wouahhh !!!! Jim, presque un an que j'attendais et tu ne m'as pas déçue : merci ! Des plans d'une beauté à couper le souffle : la lumière, les mouvements, les acteurs... Un peu de mélancolie et de désenchantement mais un souffle de vie et d'amour qui transcende tout.

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J'ai passé trop de temps à décortiquer tous les plans -magnifiquement composés- plutôt qu'à m'immerger dans l'histoire, du coup suis un peu restée sur le carreau, même si j'en ai pris plein les yeux.

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Pas grand chose à dire, c'est parfois joli, parfois pas très bien joué, parfois longuet... Le fait de prendre cet angle du zoo et du regard d'enfant pour traiter le conflit Israël/Palestine change un peu, ce qui est à mettre au crédit du film.

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J'ai souffert et c'est peut-être l'intention voulue par le réalisateur. Impression d'avoir de la boue dans mes godasses, d'avoir froid, d'avoir des acouphènes dans les oreilles à cause du vent et d'avoir mangé des patates pendant que qui m'a paru une éternité... Et puis ma soif d'apprendre n'a pas du tout été épanché : j'ai rien compris, tout n'est pas traduit (ce qu'on entend à la radio ou à la télé, certaines discussions...) et les cartons sont trop succincts pour arriver à mettre en contexte ce qu'on voit... Bref, une purge !

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Belvaux se lance dans la comédie romantique et réussi plutôt bien son coup : des acteurs charmants (surtout Emilie Dequenne qui passe du soleil à l'orage et fait ça très très bien), une réalisation soignée et il se permet aussi de sortir des canons du genre. Côté moins bon : les dialogues, un peu lourd (ça peu passer car on parle de philo, mais quand même) qui rendent le film un peu faignant : plutôt que de montrer, il fait dire.

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C'est inventif, sensible, drôle, touchant. Les personnages sont subtils et on se laisse balader par cette famille bric-à-brac avec plaisir. Une vraie belle découverte !

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La chic Deneuve et le parfois moins chic Kervern : l'un pousse la folie de l'autre à sortir et vice-versa. C'est drôle (très), décalé, mis en scène avec beaucoup d'intelligence. Et là, les images plutôt que le dialogue priment et c'est ce qui le rend si drôle...

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J'ai pas tout compris mais je crois que je m'en fous un peu... Un choix de forme radical : caméra portée, très près du sujet et du coup, du flou du flou du flou qui m'a gêné...

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Bouleversant et sublime... Merci.