Films 2023

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Un de mes films préférés du monde avec une de mes personnes préférées du monde. C’était beau.

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On frôle la perfection. Peut être trop d’ailleurs.

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🥩

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Il m’a fallu une, trop courte, nuit d’insomnie pour avoir un avis un peu construit sur ce film dont je suis sortie un peu sonné ( mais j’avais très mal au ventre et le film durait 3h, ceci explique cela ). Le fait que mon ami pseudo intello déteste viscéralement ce film a certainement joué dans la balance aussi.
Déjà parce que j’ai trouvé les deux premières scènes vraiment fameuses. Les plans chirurgicaux qui posent le cadre luxueux, froid, maîtrisé, rigide, nous plonge direct dans l’univers mental du personnage. Puis ce long plan, déroulage du CV puis interview, espèce de constat d’huissier jargonnant qui nous fait bien comprendre que cette meuf est un génie et qu’elle appartient à un monde élitiste et bourgeois qui ne vie que pour lui même finalement. Et moi j’aime bien ça en littérature et au cinéma, les genies monstrueux, les chutes, le gris. Le film aurait pu se vautrer lamentablement dans le conservatisme, mais peut être que sa force tient justement de filmer de très près son personnage ( pas de scène de procès, d’accusations longues etc ). Elle se vautre par elle même cette génie bourgeoise et tyrant. Alors oui c’est long, chiant parfois même. Mais encore une fois, moi j’aime bien ça « m’ennuyer », surtout quand c’est justifié. Parce qu’on suit de près sa vie, répétitive ( jogging, musique, déjeuner, insomnie, jogging, musique, vie familiale, insomnie ), millimétrée comme tout chez elle. Et c’est parce que c’est long et chiant que les failles ont tant de place.
Autre point positif du film : ce n’est pas un film musical ( a mon sens ) mais un film sur le son ( d’ailleurs il n’y a aucune scène de concert qui dure plus de 40sec je pense ).
Et puis Cate Blanchett livre une prestation d’actrice remarquable et subtile et c’est beau.
Enfaite il y a encore beaucoup a dire et développer sur ce film, et ça c’est vraiment le signe que c’est un grand film.

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Je crois que je deviens sentimentale en grandissant. Peut être qu’il faut avoir grandi à la campagne justement pour être boulversé par ce film. J’ai jamais mis les pieds en Catalogne, mais j’ai fait les vendanges, les cabanes, les conserves. J’ai observé les mains de mes grands parents toujours occupées, tannées par le soleil. J’ai eu les larmes aux yeux, parfois. Ce film m’a donné envie de voir ma famille. C’était beau.

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Encore des nuits de migraines à porter des bigoudis. Ou une nouvelle ère faite de chapeaux d’homme ( piquer celui de Gwen lundi ) ? Au delà de l’esthétique film noir qui me plaît tant, c’est aussi l’histoire de l’émancipation d’une femme de l’emprise de son amant pedophile. Le scenario est convenu, mais il y a la pluie dans la nuit, les impers trempés, les hommes idiots, l’humour. Ça marche. Un grand classique.

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C’est beau. Je le range dans la catégorie biopic. Celui de l’errance mentale. De la violence symbolique et physique. Celui d’une fille trop belle mais qui n’en a pas tout à fait conscience et qui pourtant vie à travers sa beauté.

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Un jour j’irai en Amérique. En attendant je vais au cinéma. L’Amérique, les États Unis, le sud, Memphis, le rock n roll, les pick up Ford, les Cadillacs, les devantures aux typos old school, les neons. Je suis donc peu objective sur ce film.

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Première scène : Une gondole, au second plan un palais vénitien. Travelling. La gondole est remplie de poubelle.
On est au tout debut des années 30, et dès le premier plan on comprends qu’on va se jouer des apparences. Et ça marche, le film, presque 100 ans après est toujours drôle ( je me suis bien marrée avec les papis-mamies du dimanche après midi ). On se moque des classes sociales, les voyous ( superbe couple ) escroquant des baronnes prêtent à dépenser des sommes astronomiques dans des sacs, qui pensent pouvoir tout s’acheter même l’amour. Les bourgeois sont des idiots qui ne manient même pas bien leurs propres règles.
Tout ça prends place dans un intérieur art déco flambant neuf, j’adhère.

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Narration assez grossière, reconstitution claquée. Peut être que ça aurait mieux marché si j’avais eu une once d’empathie pour le personnage féminin mais dommage j’ai aucune empathie pour une nazillon. Sinon ça fait toujours plaisir de voir un fafou se faire défoncer la gueule.

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J’adore Naples.

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Conte noir mais pas assez sombre à mon goût. Une très belle Irlande fantasmé, une histoire absurde, mais on se fait un peu chier.

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Est ce que je viens de voir le meilleur film de 2023 ? Certainement pas. J’ai vu tout au plus un film divertissant. Le rythme et la musique sont suffisamment rapides pour ne pas s’endormir durant les 3h09 que dure le film ( même si j’ai jamais dormi au cinéma sauf devant Théorème mais ça devrait être écrit ailleurs ). Après, après, il faut faire abstraction de cette mauvaise habitude de faire des films « d’époque » en se foutant totalement de l’histoire de l’art et de la mode. Ok, pourquoi pas après tout. Mais c’est moche. Faites ça bien au moins ! Passé la première heure à rager de snobisme sur les décors, se pose un autre problème : pourquoi faire ce film ? On a deja Once upon the time in Hollywood et l’horrible Great Gatsby, et ce film n’est qu’un mix des deux. Les personnages sont creux, et deux me posent même quelques soucis. Pourquoi le seul personnage féminin important du film ( les autres sont laissées complètement de côté : la réal par exemple ) est un parfait sujet témoin de l’hystérie ? On voit bien que le mec porte bien plus de bienveillance sur ces personnages masculins que sur elle ( qui ne dit qu’une réplique un peu touchante, et dans les 30 premières minutes du film ). Autre problème, le personnage du jazzman noir. Ils ont posé le gonz juste pour filmer de la trompette et filmer le racisme. Le mec en dehors de ça n’existe pas. C’est presque un peu raciste du coup. Oupsy. La scène de fin, encore une fois je suis snob, mais j’ai pas besoin qu’on me rappelle de façon très premier degré et faussement cool ( on dirait un film des beaux arts niveau L2 ) les références aux vieux films dont le film ce veut un, mauvais, hommage. En somme je dirais que c’est un film plutôt reac.

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J’ai lutté pendant 1h21 pour ne pas m’endormir. Voilà le résultat quand un réalisateur ne fait un film que pour lui même et ses petits copains.

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Mouai. Ça fait des références, mais sinon c’est ringard. Ça aurait pu pousser l’humour con. Et la fin m’a valu un fou rire, on aurait dit un clip de transe que mes potes aurait pu mettre en 2017 avant que je refuse encore une fois de vivre une soirée si merdique.

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Note à moi même : Voir avec le psy pourquoi regarder des meufs et des zobs se faire éclater me fait autant marrer.
Pour le reste c’était a chier. Pourquoi avoir fait un scénario ?

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Un téléfilm avec plus de budget. Psychologie des personnages inexistante. Se veut subversif et violent mais ne sent ni la merde ni le sang. Une lumière correcte.
J’ai quitté le ciné avant la fin.

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( Tient tient tient, encore une note en commun avec Gwen )
Je vais commencer par ce qui fait mal pour ensuite m’attarder sur ce que j’ai kiffé. J’ai déteste le jeu d’acteur de la meuf, même quand elle bougeait j’étais gênée. SINON, comment ne pas aimer cet environnement froid, de béton et de feu ? Moi qui adore l’architecture, j’ai été servi. Et puis ça fonctionne hyper bien, avec la musique angoissante, le thriller qui s’installe lentement, pour virer dans une espèce de fable super sombre.
Froideur + béton + morts = 🫶🏻

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Comment faire un film avec peu de moyens, une bonne idée et beaucoup de nihilisme. Je peux pas dire que c’était bien, mais je peux dire que ça m’a plu.

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Ce qui est bien c’est que les gentils sont beaux et mignons ou flics, les méchants ont des tatouages et des vestes en jean déchiré, et les très méchants des costumes. Oh wait, les très très méchants sont japonais. Et puis tout le monde meurt et il y a des litres de sang. Youpi.

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I love you G.

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Les hommes ne sauvent pas les femmes. CQFD.

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J’aurai aimé aimer ce film. Mais ça ne prends pas. Ça n’a pas la profondeur de la littérature russe. On peut faire de belles images, ça ne suffit pas à donner de la nuance à un personnage. La filmer comme un personnage en fuite perpétuelle est plutôt malin, mais les sentiments de cette femme sont tellement linéaires que le film tire en longueur. Même le temps est chiant, St. Petersburg et pas de neige ?
Il ne l’aime pas, elle l’idolâtre, elle sombre dans la folie. De lui, un seul gros plan, à la fin, lors du rêve, de sa sexualité déviante, néant. L’amant ? Il sert à montrer l’égoïsme d’antonina. Et rappeler qu’au XIXeme on bat sa femme ou sa maîtresse. Par ailleurs le plan où le piano descend dans son linceuls par la fenêtre pour payer l’enterrement de ce dernier est très bien trouvé.
Enfaite s’engouffrer dans sa folie par son égoïsme et sa froideur aurai pu rendre le film plus intéressant. J’y ai presque cru avec la scène où elle rosse la domestique. Raté. Petite phrase de fin pour nous expliquer qu’elle meurt folle ( ah ouai sans déc ) dans un asile en 17, de toute façon elle n’aurait pas servi la révolution.

Ps: La scène de fin est ridicule.

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L’ascension et le déclin tragique de Samir Nasri, hero de la guerre civile espagnole.

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Spielberg est juif, il aime les bobines de pellicules et sa mère. Il réussit aussi un tour de magie, celui de rendre lumineux tous ses personnages. Les gentils et les méchants sont tous dotés de cette aura lumineuse qui illumine même le méchant antisemite du lycée qui devient « brillant » sur la pellicule du jeune Sam. Et ça rends le film très tendre. T’écris pas à ta famille non plus.

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On saute les scènes de blabla familial et on garde ce pour quoi on est là : bagarre !

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Dommage que la magnifique photographie Pinterest de Sam Mendès soit desservie par une narration aussi premier degré.