Films (2024)

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Revu

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Tellement déçu de ce Rebel Moon. J'ai envie de dire que j'ai assez hâte de voir ce que va donner la version longue car cette version courte est absolument vide d'intérêt, torpillant ses intrigues et ses personnages (qui font pour la grande majorité de la figuration badass à la Zack Snyder). Patchwork ultra référencé, le film ne bénéficie pas de tout ce qu'il copie ; au contraire, il se contente d'amasser les clichés. C'est beaucoup trop faible, beaucoup trop ...

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Un très bon film d'animation Illumination, plein d'idées et de beauté. Chaque membre de la famille est utile et attendrissant (surtout Oncle Dan, on va pas se le cacher). Une animation colorée et réussie complète le tout. Aller au cinéma pour voir ce genre de films fait du bien !

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Le titre original est bien plus évocateur et reflète plus brutalement ce qui nous attend dans ce film : "Sometimes I think about dying", ou la vie monotone d'une jeune femme dont le seul degré d'excitation réside dans l'imagination de sa mort. Jusqu'au jour où ...

Très classique dans sa structure narrative, le film intéresse surtout grâce au jeu tout en douceur de Daisy Ridley, et à son esthétique maîtrisée. Un beau moment, qui n'est pas sans rappel des "Feuilles Mortes" de l'année dernière.

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Peut-être ma plus grande déception des films sortis en 2023. J'en attendais tant que me retrouver face à un film policier aussi plat, peu étonnant et très irréaliste dans la gestion de la police me fait de la peine.

Presque dix ans après "Les Nouveaux Sauvages", le réalisateur argentin réussit son coup grâce à une mise en scène efficace et pesante. Mais ce n'est pas un très bon scénariste pour ce genre de films, loin de là.

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Premier film auto-biographique pour Céline Song, qui nous délecte d'une écriture douce et poétique. Bien aidé par la performance remarquable de son duo d'acteurs coréens, "Past Lives" est un film qui fait sans doute echo à beaucoup de gens. Un sujet assez universel, parfaitement bien traité par le prisme de l'Inyeon.

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Quel film ! Quelle claque ! Le film profite excellemment bien de sa dualité comédie / drame, avec des scènes très drôles suivies de scènes assez profondes, et très émouvantes. Paul Giamatti livre sans doute la prestation la plus aboutie de sa carrière. "Winter Break" est LE film de Noël à aller voir.

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Porté par un grand Nicolas Cage, récemment félicité par un fameux membre de sa famille, "Dream Scenario" est original dans son propos, narrativement abouti, et réussit à se renouveler constamment. Un film plus profond qu'il n'y paraît, qui aborde des sujets contemporains malgré le côté universel de son histoire.

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Revu

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Le nouveau Kore-eda est une oeuvre intéressante et sensible, qui met le doigt sur des thématiques peu évoquées dans le cinéma japonais. Mais c'est peut-être là que "Monster" (ou "L'innocence", titre qui perd beaucoup de l'essence du film) perd de sa puissance; à trop être subtil et poétique, le film perd de son impact émotionnel, pourtant présent à quelques moments forts. Comme tout film à point de vue, le spectateur est amené à reconstruire l'enquête par lui-même, et à tout recommencer ensuite. Ici, ce type de montage se justifie parfaitement à ce que souhaite dire Kore-eda, mais pour autant l'écriture de ses personnages n'est pas toujours parfaitement juste ou en accord avec eux. Un beau film, mais qui aurait pu l'être davantage.

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Vraiment un très beau court métrage que je recommande.

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Regarder "Perfect Days", c'est accepter de vivre un moment hors du temps. Beaucoup l'ont déjà écrit, mais il faut le rappeler : Wim Wenders filme le quotidien banal d'un homme simple, au métier simple mais dans lequel il s'adonne à la tâche de manière extrêmement consciencieux. Rien de dingue, non ? Et pourtant, le film est captivant. Pas tout le temps, parce qu'après tout, le quotidien se répète. Mais c'est bien un moment hors du temps, où nous avons l'impression d'être le personnage, qui vit et profite de moments simples et pourtant si gratifiants pour lui. Quelques séquences intéressantes viennent poser un regard plus évocateur - mais toutefois mystérieux - sur cet homme dont nous ne connaissons si peu. Puis vient cette fin, ce plan complètement fou, parfaitement joué par l'acteur principal. Un moment magnifique, qui place ce plan parmi les plus beaux du cinéma. Pas si étonnant que ça venant de Wim Wenders, lui qui avait déjà bouleversé de nombreuses âmes - dont la mienne - avec cette fameuse séquence dans "Paris, Texas".

PS: un film dont la première musique est "House of the Rising Sun" est forcément un film pour moi.

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Un film assez inégal, mais qui part de bonnes intentions, et qui est porté par deux talentueux acteurs: François Civil et Ana Girardot. Peut-être dommage que Klapisch nous sorte parfois trop de clichés !

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Une très belle proposition de cinéma que cette comédie romantique ! De bonnes idées, de bons acteurs qui ont une vraie alchimie, et une alternance de beaux moments et de scènes comiques (qui m'ont fait avoir plusieurs rires). Un film sain, et bien réalisé.

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Certains, dont moi, ont douté de l'utilité de ce supposé remake (qui n'en est pas vraiment un, puisqu'il ne se base pas sur le film de Spielberg mais sur le film et plus exactement sur la comédie musicale tirée du livre). Pourtant, ce nouveau "La Couleur Pourpre" a tout pour ravir même les plus septiques : un cast absolument grandiose (dont une prestation remarquable de Danielle Brooks), de belles chansons, de beaux décors, et une histoire (évidemment) touchante. Ce film mérite d'exister, et je suis content de l'avoir vu.

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"Aftersun" est un bel exercice de narration, qui laisse le spectateur s'imprégner des personnages père / fille et le laisse s'imaginer leur histoire. J'ai aimé la proposition et le propos, mais je n'ai malheureusement pas été submergé par l'émotion ; le film m'a paru assez plat, je n'ai pas été transporté. C'est dommage, car le potentiel était énorme, et à voir son succès critique, je pense que le film ne m'a juste pas autant parlé autant qu'à d'autres. Paul Mescal est exceptionnel en revanche, comme toujours !

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Comme souvent avec les films asiatiques, on trouve sur SensCritique des notes très élevées. Je suis majoritairement d'accord avec ça (la proposition du cinéma coréen ou japonais est très intéressante et souvent réussie), mais ici je trouve que la hype est un peu surfaite.

Je suis d'accord pour dire que "Godzilla: Minus One" est intéressant (personnages assez complexes, histoire diluée dans le temps), que les scènes de monstre sont très réussies (et nous offrent les scènes de rayon thermique les plus dévastatrices et terrifiantes pour un film Godzilla) et que le climax est à la hauteur des espérances. Pour autant, le film est un ramassis de clichés (différent de ceux des films américains, certes, mais des clichés quand même) qui sont durs à avaler parfois (notamment la fin). Par ailleurs, j'ai eu énormément de mal avec les acteurs, surtout l'acteur principal.

Beaucoup de qualités mais des défauts indéniables.

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"Sleep" est le premier long-métrage de Jason Yu, assistant réalisateur de Bong Joon-ho. Fait amusant, qu'a-t-il choisi de mettre en scène pour son premier film ? Une histoire finalement très proche de "Barking Dog", le premier film de Bong Joon-ho ! Mais il n'y a sans doute même pas pensé. Je vous invite quand même à faire les rapprochements une fois que vous aurez vu celui-ci.

Jason Yu nous livre un film d'horreur coréen comme on l'attend dans ses deux premières parties : horrifiant mais aussi paradoxalement drôle et gênant. Comme souvent avec eux, c'est le mélange de genres qui rend le film original (et qui permet aussi d'adoucir un récit pourtant terrifiant). Tout marche bien, même si le film s'essouffle dans sa seconde moitié, et surtout dans sa troisième et dernière partie, qui ne parvient pas à être à la hauteur des précédentes. Il fallait que ça aille plus loin, plus fort, plus comme "The Strangers". On sent une certaine retenue (sûrement en partie dû au faible budget). Mis à part ça, le film fonctionne très bien et reste facilement dans la tête. Il marque aussi la dernière prestation de l'acteur Lee Sun-kyun.

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"Chien de la Casse" a eu un succès critique monstre, et la présence de Raphaël Quenard n'en est pas anodine. L'acteur, essentiellement révélé dans ce film, est bluffant dans son rôle de meilleur ami attachiant. Le setting du film est d'ailleurs aussi original, l'amitié masculine n'étant pas un sujet très évoqué dans le cinéma. Pour autant, la fin du film est assez décevante, peu impactante et arrive un peu comme un cheveu sur la soupe. La progression des personnages est d'ailleurs peu claire, pas assez extrême. Il manque clairement quelque chose.

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"De grandes espérances" est un vaste thriller socio-politique, porté par un duo d'acteurs bluffant, et surtout une Rebecca Marder impressionnante. Un film assez original dans les propos qu'il évoque, mais qui s'égare parfois un peu trop. A trop être riche, on ne puise pas assez en profondeur !

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Grosse sortie du mois de janvier 2024, le nouveau film du réalisateur aux films énigmatiques a fait grand bruit, et pour cause : Emma Stone tient là le rôle de sa carrière. Et pour accompagner le tout : un film à la photographie originale et à la DA bluffante, avec un message social intéressant. Qu'est-ce qui pêche ? Une absence (ou rareté) de puissance narrative (émotionnelle et scénique).

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L'histoire vraie des frères Von Erich avait tout pour être adaptée, et pour cause : le destin à peine croyable d'une famille persuadée d'être sous l'emprise d'une malédiction. Le film ne tombe jamais dans le pathos, malgré une dernière heure très dramatique. Le casting cinq étoiles (avec les excellentes prestations de Zac Efron et JAW) renforce la crédibilité de ce biopic émouvant, tantôt jouissif, tantôt glacial. Une grande réussite.

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Hop, +1

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"La Théorie du Boxeur" est ce genre d'enquête-documentaire qui ne laisse pas de marbre, mais qui soulève d'immenses questions; sur notre vie, sur notre société, sur notre alimentation, sur notre dépendance à des ressources qui sont en train de s'amenuiser (l'eau, l'humus) ou de disparaître, sur l'impact démentiel du changement climatique que subissent déjà de plein fouet les agriculteurs. Face à l'inévitable, que peut-on faire ? Doit-on changer de productions ? Doit-on retourner à des méthodes antérieures, mais plus difficiles ? Chaque solution (méga bassines, engrais au gaz naturel, ...) amène son lot de questionnement et de débats. Une des phrases de Nathanaël Coste dans ce documentaire résume la démarche à suivre "N'y a-t-il pas urgence de prendre le temps de la réflexion ?". La démocratie alimentaire est essentielle dans le futur de l'humanité, et si nous ne nous en soucions pas, nous plongerons dans le chaos. Le documentaire laisse la parole aux agriculteurs, et c'est appréciable.

D'un point de vue cinématographique, l'enquête-documentaire pêche un peu par sa réalisation, un peu amateure. Le montage est généralement réussi.

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Le nouveau film d'Andrew Haigh est en réalité en quelque sorte un ovni cinématographique. Une oeuvre assez unique, parfois décontenançante, et aux genres surprenants. Les immenses Andrew Scott et Paul Mescal élèvent l'oeuvre à des sommets de justesse.

Mais pourtant, "All of us strangers", ou "Sans jamais nous connaître", ne parvient jamais à me transporter véritablement, à m'émouvoir fortement. Comme l'impression que le film accumule une tristesse, une rage interne qui ne sortent finalement jamais. De là à troquer la poésie pour de la tragédie ? Peut-être. Peut-être que c'est ce que j'aime dans ce genre de cinéma.

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C'est avec un sentiment très mitigé que je sors de cette séances de "La Bête". Le film est bouleversant d'idées et d'émotions (sur le papier) mais n'arrive pas à se dépêtrer d'une certaine lenteur, qui n'est même pas force contemplative mais juste une (des) histoire(s) étirée(s) au possible, sans que cela ne soit justifié.

Alors oui, "La Bête" est un des films les plus intéressants qu'il m'ait été donné de voir au cinéma depuis quelques mois, et son propos est immensément riche. Mais quel ennui ! Et est-ce que Léa Seydoux était un choix judicieux ? Je n'en suis pas si certain.

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Immensément déçu de ce film. Je le trouve mal vieilli, et j'ai trouvé toute cette petite bande de potes absolument insupportable et détestable (ce qui n'était sans doute pas l'intention première ...). Pas pour moi !

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ça m'énerverait presque de mettre une note aussi haute pour ce film, tant Dupieux continue de faire du Dupieux. Et en même temps, je retrouve la vibe de "Réalité" qui m'avait tant séduite à l'époque : un absurde surréel drôle, étiré jusqu'à l'épuisement. Anaïs Demoustier et Edouard Baer sont formidables, et le cast secondaire est efficace (minus Pio Marmaï et Gilles Lellouche, très en deçà).

Devrions-nous nous réjouir d'avoir un auteur français ayant réussi à imposer son style et sa marque de cinéaste ? Je ne sais pas, mais en tout cas je suis content que l'audience de ses films s'élargisse de plus en plus.

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Un film de Sam Levinson dont je n'en avais absolument pas entendu parler ! Pourtant, "Malcom & Marie" est un film intéressant, généreux dans ses dialogues et dans son esthétique. Peut-être en revanche que le réalisateur s'est un peu emballé, car le film souffre de sa durée et de la répétition incessante des séquences de disputes (tant dans le propos que la structure). Zendaya y est toutefois bluffante dedans, et John David Washington peine parfois à l'atteindre, en cabotinant parfois un peu trop. Le film reste à voir, pour tous les curieux de "films de disputes".

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Il m'aura fallu plus de cinq ans pour que je me décide enfin à regarder ce film, et les conditions n'ont sans doute pas été favorables : trop d'attente, et un film qui doit se savourer de préférence au cinéma. Un film intimiste qui pourtant ne prend jamais vraiment le temps de se consacrer à l'essence de ses personnages, ce qui est paradoxal au vu du rythme et des enjeux du récit. Là où certains sont bouleversés par la fin, je vois plutôt là de l'espoir et du positif, vis-à-vis d'un jeune ayant la chance d'avoir vécu une histoire d'amour le délivrant de certaines pensées. J'ai peut-être eu du mal avec ce faux rythme assez perturbant, où tout comme rien ne se passe.