Films 2024

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Janvier.
C'est beau, comme de la photographie. Le village de pécheurs, leurs vies et leurs métiers, oui. Difficile pour moi de passer au dessus des décalages des voix.

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Janvier.
Réécriture du mythe d'Orphée dans la campagne italienne et dans les tombaux Étrusques. C'est riche. C'est poétique. Ya plein de choses à voir, à entendre. J'ai l'impression que je pourrais le voir dix fois, et n'avoir toujours pas tout vu.

Note +1 quelques mois après : ce film me reste trop dans la tête.

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Janvier.
De toutes les adaptations vues, c'est peut être la première fois que les actions des personnages ne semblent pas hors-sol : le film rend compréhensible les enjeux émotionnels, ce n'est pas rien.

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Janvier.
Le personnage principal insupportable, qui ne peut pas rester seul, est parfait. Un peu de mal avec la fin du film, trop happy ending pour mon goût.

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Janvier.
Un peu un avant-coquillettes : on fonctionne sur le même décalage voix off qui raconte / images du souvenir. C'est moins drôle, mais les personnages fonctionnent déjà très bien.

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Janvier.
Vraiment, j'adore ce genre de films. Ca me fait vraiment beaucoup rire, c'est simple et hyper efficace : 3 copines se rappellent leur semaine de festival de cinéma, avec un décalage subtil entre les voix qui racontent ces moments tout à leur honneur, et les images qui montrent la réalité des événements. On ne parle pas du tout de cinéma, et c'est bien tout l'intérêt du film. L'anecdote de Louis Garel racontée 15 fois marche toujours sur moi, la désinvolture du personnage de Sophie est parfaite. Et malgré tout, l'identification à la dynamique d'un groupe de copines qui mange des coquillettes et se raconte des histoires de cul et de caca est très forte.

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Janvier.
C'est très esthétique, et ça m'a beaucoup fait pleurer (danse avec le père, mort de la grand-mère...). Les scènes au montage très rapide sont magnifiques. Ca donne envie d'aller en Andalousie.

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Janvier.
C'est beau, c'est hors du temps, c'est riche. Il y a quelque chose de très doux dans la façon de filmer les gens, toutes sortes de gens, et c'est poétique.

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Janvier.
J'ai attendu longtemps et j'en ai beaucoup entendu parler avant de le voir. Il répond quand même à mes attentes. Letourneur me fait vraiment beaucoup rire, et offre un regard nouveau sur la comédie et sur divers sujets "de femmes". Ca fait du bien à regarder.

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Janvier.
Le genre de film qui m'exaspère un peu. Ça se donne un air profond, mais c'est tout plat. Je suis sûre que le bouquin d'origine est super cependant, en regardant le film, ça se devine.

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Janvier.
Normalement, c'est vraiment ma came. Ce genre de synopsis absurde (un président (Katerine) complètement à l'ouest fait ses interventions publiques en chanson, le pays au bord du gouffre, il faut faire quelque chose). J'ai bien aimé le début, puis moins la partie dans les sous-sols de l'Elysée. C'était un peu bavard ou mou, le décor étrange donne l'impression d'être dans une salle de laser-game bizarre. On ne voyait pas assez Katerine à mon goût, je dois l'avouer. La fin se reprend un peu. Plein de bonnes idées, mais pas super à voir.

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Janvier.
Robinsonnade perchée. Avant qu'Alain Chabat joue le chien, Catherine Deneuve l'avait déjà fait, en mieux. Peut-être que c'est ce film qui l'a rendue zinzin. M'a laissée assez indifférente, même s'il y a de belles images et un sous-texte intéressant, voir Deneuve se faire trainer par le collier sur la plage, non merci.

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Janvier.
Tranche de réalité pour qui a été étudiante à Paris, trop à l'étroit dans des colocs, avec une bande de copines, des histoires de mecs qui puent, des décisions de vie sur des coups de tête. Ca rend franchement nostalgique, c'est assez fou, comme c'est bien fait. Ca reste parisiano-centré, bourgeois. Il y a une justesse dans les détails, dans les moments cringes, ces portraits sont parfaits. On trouve une certaine esthétique du son (comme dans les autres films de Letourneur) : le film n'est pas bavard, mais il y a une beauté du bruit ambiant, des conversations qui se croisent et ne s'écoutent pas.

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Janvier.
Durée ressentie : 12h56.
C'était très long, la dernière partie n'en finissait pas, et son intérêt est plutôt discutable. Fabriqué en trois histoires se croisant, le film peine à créer un lien pertinent, mais surtout à justifier le nombre. Pourquoi nous montrer trois fois la même chose ? Certaines scènes sont cools (la course poursuite, deuxième version, par exemple, j'ai bien aimé le son). J'aurais pu regarder trois petits films, ça aurait été moins laborieux (quoique je n'aurais pas aimé regarder le dernier, même isolé. C'est pénible, c'est lourd.)
J'ai aimé : les chiens, le titre, l'image de la vignette mubi.
J'ai détesté plus que tout au monde : le vieux qui se coupe les ongles.

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Janvier.
Dans la manière de filmer et de raconter, plus proche de l'Anatomie d'une chute que de Sybil ou Victoria (ce qui est, je crois, un compliment). La magie fonctionne, les personnages font très réels.

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Janvier.
De belles images comme le seraient des images de docu BBC sur les fourmis (beau parce qu'ils ont de supers outils, quoi). C'est beau, en général, mais parfois un peu long à regarder (oui OK j'ai compris les fourmis). Plus une parabole qu'un film post apo classique (bien que je n'en ai aucune connaissance), ya un certain plaisir à suivre ce personnage un peu naïf. L'actrice est vraiment bien. On fait un tour pour rien, je ne sais pas trop ce que j'en retire, à la fin.

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Janvier.
Tout pour la dernière scène, des pioches, des pelles, de la poussière, de l'eau, de la solidarité, hourra !

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Janvier.
Film court, un peu obscur au début (on se demande où le film va, où le personnage va), on comprend petit à petit que Zivan est seul. Ce festival, il le fait pour lui, avec un enthousiasme face aux galères et une croyance en son projet assez hallucinants. La scène où un autre gars lui dit qu'il est fou est assez violente, alors que jusque là la caméra était aimante, surprenant. Très belle affiche.

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Février.
Des choses très bien : les décors intérieurs, les costumes, Emma Stone. Ces éléments, ça fait une très belle pub pour parfum. Alors, ce n'est pas ce qu'on a à la fin, mais le reste ne suffit pas. Il y a des choses moches : des paysages dont les effets spéciaux ont déjà l'air d'avoir mal vieilli, des effets dont on ne comprend pas trop l'intérêt (le fish eye, le noir et blanc du début)... Ca part un peu dans tous les sens, ça essaie de tout embrasser mais c'est finalement très peu subtil. C'est les pieds dans le plat, tout le temps, et c'est un peu l'effet que me font en général les films de mecs qui essaient d'être féministes (avoir la réplique "C'est ton corps, ton choix", pfffffouuu ok merci, apprends à filmer des meufs de façon moins objectifiée, on y croira peut-être...), mais en plus, là, ça le fait sur tous les sujets (oulala le méchant mari très méchant il est cruel par pur plaisir c'est pas bien). The lobster était, dans mon souvenir, beaucoup plus subtil, beaucoup plus brumeux (dans le bon sens du terme, il fait un peu résistance), là ça se la joue conte onirique, mais en même temps, ça sert tout sur un plateau. Laissez-nous réfléchir svp ?

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Février.
Le film a un très beau faux air de simplicité. Ca me laisse pourtant un peu indifférente à la fin, même si c'est beau à regarder.

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Février.
Je vois en quoi c'est bien fait, Forman est vraiment bon avec la musique. C'est un bon metteur en scène, mais je pense que c'est une histoire qui, fondamentalement, ne m'intéresse pas.

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Février.
Traumatisée par "Vous avez un mess@ge", je pensais détester. J'ai finalement plutôt bien accroché. Le film sait ironiser sur les films "de filles", sur les clichés, sur l'influence des romances dans notre perception faussée de l'amour, sur la croyance aux "signes", et sur le caractère unique du sentiment amoureux, et puis se vautre en plein dans tout ça. Un peu l'impression que ça dit : on sait que c'est pas bien, on sait que c'est faux, mais ça fait du bien... Et c'est plutôt vrai, j'ai regardé avec plaisir. Les musiques sont cools, Tom Hanks en papa sexy fonctionne, plusieurs répliques induisent un féminisme assez subtil (plus que les films de 2024 qui s'en vantent en tout cas)... Franchement, c'est un bon moment, parce que c'est un plaisir coupable qui s'assume.

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Février.
Un film sous crack, à peu près. Je me suis demandée en plusieurs occasions si c'était parodique (je pense que oui, sur certains éléments (la clé à molette géante !!!)). Parmi tous les personnages gaulés comme des dieux, on suit un fuckboy et une héroïne qui est un total trainwreck, mais qui ont cependant une assez bonne alchimie (la scène de sexe fonctionne bien). Autour d'eux, un mariage lesbien, un surfeur débile (100% Kronk de Kuzco), des ex qui ne se sont pas remis et des parents toxiques...
Un film pour rire, en ne sachant pas si c'est de ou avec lui.

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Février.
Ça ne dit pas grand chose ? J'ai été mise très mal à l'aise par la mise en scène de l'influenceuse qui montre les livres tel un présentoir humain.

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Février.
Je pensais l'avoir déjà vu, mais apparemment non. Ça se regarde bien avec des enfants, tout en y trouvant un certain plaisir, même adulte. Ça ressemble un peu à un jeu vidéo pour PC qu'on trouvait dans les céréales, et ça c'est vraiment trop bien.

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Février.
Le choix éthique et esthétique de ne rien montrer et de tout faire entendre fait toute la valeur de ce film. Les images sont belles et l'expérience de spectateur est schizophrénique, un peu comme la visite du camp d'Auschwitz aujourd'hui : au printemps on y voit de magnifiques fleurs, une forêt dense, et on y croise des biches. La présentation de salles du mémorial appuie forcément ce ressenti.
J'apprécie qu'on cesse de présenter des nazis comme de purs monstres, incompréhensibles, c'est important, en 2024, de rappeler que les fachos sont des gens de tous les jours.

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Février.
Recommandé pour une soirée babysitting. Ça m'a même un peu mis la larme à l'oeil.

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Février.
Des trucs très bien (de belles images, Robert Pattinson, les scènes de paternité, le propos politique, le personnage qui refuse la maternité) et des trucs que je ne saisis pas (l'intérêt du personnage de Binoche, sa perruque de l'enfer, la scène de cul dans la boîte...). J'ai plutôt aimé l'ambiance créée, aussi.

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Février.
Je continue ma découverte de la filmo de Forman, et après Man on the Moon qui m'avait moyennement passionnée, j'avais un peu peur de Larry Flynt. J'avais peur de me faire chier, assez sincèrement, le biopic c'est pas forcément mon genre de prédilection. Cependant, force est de constater que j'ai vraiment bien aimé. Le film est très bien rythmé, le duo d'acteurs principaux mène la barque sans faute, et plusieurs scènes sont vraiment très belles (notamment grâce à un accord musique-image toujours hypnotisant chez Forman). Assez positivement surprise de la capacité à très peu objectifier les femmes vu le sujet, comme quoi, vraiment hein, quand on veut pas filmer les femmes comme un gros porc, on peut.

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Février.
Court métrage quelque part entre Lolita malgré moi et Virgin Suicide. Il y a exactement ce qu'on attend de Coppola, avec un avantage : des fois je trouve son cinéma trop lent/long, ici on n'en a pas le temps.