Films décadents

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Le fondateur de Penthouse, Bob Guccione, le réalisateur italien d'érotisme Tinto Brass et l'écrivain Gore Vidal ont réuni d'éminents acteurs (dont Malcolm McDowell, Helen Mirren et Peter O'Toole) et des stars de cinéma pour adultes pour une épopée orgiaque sur l'ascension et la chute de l'empereur romain Caligula. Des scènes de sexe hardcore, des costumes extravagants faits à la main et des décors élaborés n'ont pas sauvé Caligula des critiques. La décadence sordide et taboue du film était trop pour la plupart des publics, et il reste interdit dans plusieurs pays. Caligula est un spectacle étourdissant de sexe et de mort, réalisé à l'époque des productions porno chic

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Un conte de fées érotique de style gothique (et parfois camp) étonnamment conçu qui fait que boire du sang semble aussi sensuel qu'une bouchée de miel.

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La fantaisie baroque de Federico Fellini de 1960 a exploré la "douce vie" des mondains ennuyés, des hédonistes ultra-modernes et des hommes débauchés dans la Rome d'après-guerre, où la décadence ne vient pas sans déception

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Un riche couple de vampires passe ses journées à enseigner la musique classique dans leur élégante maison de ville de New York et ses soirées à chasser les victimes dans les boîtes de nuit du centre-ville. Le prix des suceurs de sang les mieux habillés appartient à Catherine Deneuve et David Bowie, qui respirent la sophistication et le charme mondain, mais cachent leur solitude dans leur manoir de Manhattan - essentiellement une tombe massive. La direction astucieuse et les décors élégants du réalisateur Tony Scott en font un somptueux festin visuel.

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La farce de la Nouvelle Vague tchèque de Věra Chytilová nous invite à un voyage anarchique avec des adolescentes (toutes deux nommées Marie), qui se délectent de l'absurdité de la vie moderne - leur histoire encadrée par les turbulentes années 60. Un examen proto-féministe exaltant du désir et de l'identité , les Maries défient et narguent ceux qui les entourent avec un appétit vigoureux pour la nourriture et un penchant pour se balancer des lustres et danser sur les tables."

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La parodie grotesque de la décadence bourgeoise de l'auteur d'art et d'essai Marco Ferreri trouve un groupe d'amis prêt à commettre un suicide gastronomique dans une villa parisienne. La grande bouffe est une allégorie dodue où le malaise social et sexuel est servi avec un côté d'humour scatologique.

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Costumes Valentino, lunettes Oliver Peoples, cartes de visite couleur os avec lettrage Silian Rail - nous sommes dans les années 80, et vous n'êtes pas quelqu'un à moins que vous ne mangiez à Dorsia avec Patrick Bateman (Christian Bale). Le banquier d'investissement sociopathe a cher goûts et une envie implacable de tuer, mais il ne manque jamais un masque facial aux herbes et à la menthe, ses 1 000 craquements d'estomac ou un rendez-vous avec son styliste. La satire mortelle de Mary Harron se moque de l'excès grossier et du narcissisme de la culture yuppie.

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L'adaptation bruyante de Terry Gilliam du roman du même nom de Hunter S. Thompson de 1971 est un carnaval psychédélique et gonzo qui définit la surcharge sensorielle. Oscillant entre ennuyeux et sardonique, la mise en scène schizophrène de Gilliam et les grandes études de personnages guignols de Johnny Depp et Benicio del Toro sont un match parfait pour le voyage alimenté par la drogue à travers le désert.

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La pièce maîtresse du récit grandiose de Visconti sur une aristocratie en déclin pendant la révolution de la fin du XIXe siècle en Italie est une scène opulente et "émotionnellement dévastatrice" de 45 minutes dans une salle de bal. Dans sa critique de l'épopée de 1963, Roger Ebert a déclaré :

Le bal est une dernière célébration glorieuse de l'âge mourant; Visconti a choisi comme invités des membres de nobles vieilles familles siciliennes, et sur leurs visages, nous voyons une histoire qui ne peut pas être jouée, seulement incarnée. L'orchestre joue Verdi. Les jeunes dansent encore et encore, et les plus âgés regardent attentivement et évaluent le marché à terme des romances et des liaisons.

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Situé dans la scène glam rock britannique du début des années 70, Velvet Goldmine est une saga scintillante de sexe et d'autodestruction centrée sur un musicien superstar (le fictif Brian Slade, qui est des nuances de Bowie). Dans une interview en 2011, la star Ewan McGregor a révélé que le style de vie décadent des personnages du film s'était transposé dans la vie réelle :

Il y a une scène où nous tournons dans cette demeure seigneuriale. C'était une scène post-orgie ou quelque chose comme ça et j'étais allongée entre ces deux filles aux seins nus. Je ne me souviens pas de quoi il s'agissait, mais un gars était appuyé contre la porte juste en train de se branler doucement. . . . Ils ont mis de vrais joints et du vrai champagne là-bas, donc tout le monde était hors de leurs seins, et je me souviens avoir regardé et dit: "Je n'avais jamais vu ça auparavant sur un plateau."

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Le dernier travail de Stanley Kubrick suit l'odyssée érotique coupable d'un médecin marié de New York dans un monde souterrain étrange, dont la luxuriance est reflétée par la cinématographie et le design brillants de Kubrick. Toute la langueur décadente et les jeux sexuels complaisants soulignent l'isolement et le dilemme moral moderne des personnages du film – dont le regard glacial ne peut être masqué dans le monde de rêve de Kubrick. Leur manque d'émotion est mis en évidence de manière effrayante lors de la somptueuse orgie costumée - les visages de ses participants d'élite obscurcis par les expressions vierges mais terrifiantes de leurs masques de carnaval.

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Peter Bradshow écrit à propos de la "lettre d'amour évanouie à la décadence romaine" de Paolo Sorrentino :

[La grande bellezza] est une tragi-comédie captivante des classes oisives italiennes dans la tradition de La Notte d'Antonioni ou de La Dolce Vita de Fellini. C'est une pure surcharge sensuelle de richesse et d'étrangeté et de tristesse, un film parfois sur le point de s'évanouir de langueur dissolue, savourant son propre ennui comme une truffe. Mais le plus souvent, il se balance avec défi, poursuivant la fête alors que le ciel nocturne pâlit, avec toute la vigueur des riches d'âge moyen bien conservés qui peuvent faire de l'hédonisme mieux que les jeunes. Il se déroule à Rome, peuplé d'anciens beaux et d'actuels damnés, et mettant en vedette quelqu'un qui n'entre pas tout à fait dans l'une ou l'autre catégorie.

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Dépravation hystérique, absurdité ravissante et subversion explicite du sexe et du genre à l'italienne pour un public hollywoodien sans méfiance

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Une bacchanale en bikini et chewing-gum qui devient un miroir amusant de la culture pop axée sur les jeunes, nous laissant incertains de rire, de reculer d'horreur ou de nous émerveiller devant son étrange beauté