Films découverts en 2015

Annotation :

Commencer l'année en beauté avec un film plutôt barré, à l'instar de son héroïne complètement disjonctée, et attachante qui plus est.

Le gros plus : Le film est semblable à une expérience marijuanesque. Y a des gens qui disent qu'il faut être stone pour l'apprécier, moi c'est le regarder qui m'a mis stone.

Le gros moins : Au bout d'une heure ça tourne un peu en rond..

Annotation :

Je découvre Dupieux avec Steak, son film que j'aurai le moins apprécié d'ailleurs. Ambiance un peu gênante qui rappelle celle de Clockwork Orange (dont l'ambiance m'avait déjà pas trop plus), mélangeant humour absurde et présentation d'un univers terriblement froid, et presque glauque (chirurgie esthétique pour tout le monde, quand même).
Il en sort une appréciation un peu bancale mais une grosse envie de découvrir la filmo du mec, ça c'est sûr.

Annotation :

Complètement fou, je me demandais comment le mec allait faire pour raconter l'histoire d'un pneu quoi. En fait on suit pas que le pneu, y a plein d'autres personnages et d'autres situations qui viennent s'y mêler. Mais voilà, le challenge est tenu.
C'est sympa, c'est cartoonesque, mais c'est un peu trop le "non-sens pour le non-sens".

Cependant, la façon qu'a Dupieux de filmer le désert est splendide. Ce mec filme super bien.

Annotation :

Chef d'oeuvre parce que :

- C'est drôle
- C'est d'un WTF incroyablement plus fin et subtil que ce que faisait Monsieur Oiseau jusque là
- Le personnage de Dolph et l'amour qu'il entretient pour son chien Paul sont curieusement touchants
- Eric Judor a encore plus un accent de merde que d'habitude
- La musique est super
- L'esthétique de Dupieux est toujours aussi belle
- Y a un mec qui prend un voiture pour rouler vers nulle part, et ça c'est trop poétique
- Le passage de la mort (ou pas ?) de Victor est superbement nulle
- ATTENTION SPOLER Il pleut dans le bureau et ça symbolise l'ennui du travail FIN DU SPOILER

En fait j'ai juste adoré, quoi.

Annotation :

Super marrant. Vraiment. La première chose qu'on demande à une comédie est de faire rire, Wrong Cops rentre pile dans le genre d'humour qui me parle, donc j'ai trouvé ça excellent.
A voir uniquement si voir Eric Judor avec une moustache, qui fait écouter sa musique pourrie à une maison de disque, et accompagné d'un mec agonisant, est susceptible de vous faire marrer. (dit comme ça, sûrement pas.)

Annotation :

Le thème du film est cool, la façon dont il est traité est pas toujours géniale. Globalement c'est sympa, c'est divertissant, ça passe. Mais ça part un peu en couilles quoi, le mec passe de mec timide à un super globe trotter qui fait le tour du monde oklm...

Annotation :

D'un chiant inconcevable. Pourtant y a des effets de style, y a Pink Floyd, y a des acteurs qui jouent plutôt bien et y a du québécois. Mais rien à faire, ça ne prend pas. Le père qui nous fait chier avec sa chanson qu'il chante 100 fois n'est pas là pour arranger les choses.

Annotation :

J'ai vu le film dans les conditions les plus atroces possibles, les seules possibles d'ailleurs. Un rip cassette, sur YouTube, en VOSTJAP, avec un son dégueulasse, une image dégueulasse, et séparé en sept parties par dessus le marché !
Et bah c'était une expérience sympa. Une production super cheap (doublée d'un tournage "illégal", effectué en nuit exclusivement), sied super bien au film, et lui donne carrément une âme, et du charme.

Annotation :

C'est pas le chef d'oeuvre de la décennie, c'est clair, mais ça parle d'homosexualité et de divorce avec un ton que je qualifierais de juste. Et puis c'est assez crédible, rare pour les films comme ça.
Ce qui m'étonne en revanche, c'est que Justin Lo sort carrément de nulle part, et le mec aura rien fait d'autre dans le cinéma si ce n'est des petits rôles dans des dramas pourraves. Etonnant quand on a pondu un truc pas mal du tout comme ça..

Annotation :

Y a-t-il un flic pour sauver ce film ?

(C'est une question rhétorique doublée d'un jeu de mot nul à chier, en parlant de nul à chier, ce film l'est aussi d'ailleurs, la seule raison pour laquelle je n'ai pas mis 1 est que c'est tellement mauvais que j'en ai un peu ri.
Fun fact : ma mère a dit que certes c'était mauvais mais qu'il y avait "une ambiance" dans le film.
...)

Annotation :

Oui.

Annotation :

Oui j'ai aimé ce film parce que voilà l'esthétique est plutôt sympa avec ce rouge qui te cingle les yeux, puis Tilda Swinton et Ezra Miller sont juste des acteurs géniaux. En plus Ezra il est trop beau quoi. Mais il est méchant. Mais il joue bien le méchant.

Annotation :

Le déracinement, la découverte d'un nouveau monde, la perte de repères, l'appréhension de l'étranger. Tout ça traité de façon classe, et juste, et un peu barrée. Premier film de Sono que je vois, et je kiffe déjà son style : avoir recours à des leitmotiv récurrents dans le film (ici l'oiseau qui vole de ses propres ailes), puis la caméra à l'épaule qu'il utilise super bien et qui donne carrément une patte et une implication plus identifiable dans le drame.
C'est super quoi !!

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C'est marrant.

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Ce film, je l'ai vécu comme une véritable insulte. Aborder le milieu scolaire avec autant de condescendance et de préjugés...

Condescendance :
- Je filme 4 fois la même scène avec des points de vue différents pour faire trop expérimental (alors que ces points de vue n'expriment absolument rien)
- Je fais des plans-séquence parce que c'est trop cool
- Je fais des plans longs, chiants et inutiles parce que c'est de l'art
- Mes acteurs n'expriment absolument aucune émotions, ils sont des poupées de chiffons froides et dures auxquelles je fais dire et faire ce que je veux, même si ça n'a aucune cohérence (des filles qui entendent des explosions et se disent "cool y aura pas cours" MAIS T'AS VU CA OU GUGUS ???)

Préjugés :
- Les assassins jouent aux jeux vidéos
- Les assassins regardent des documentaires sur les nazis (oui, Gugus a cédé à cette facilité mièvre et débile)
- Les assassins écoutent de la musique classique (alors non c'est pas original, ça rappelle juste Clockwork Orange et c'est chiant)
- Les assassins sont les seuls à commettre un acte homosexuel (et j'ai trouvé ça honteux et offusquant, même s'ils s'embrassent simplement, mais c'est une insulte envers les gays, même indirecte, mais je m'en fous, c'est nul de faire ça. Des assassins vont pas se rouler une pelle avant d'agir bordel. Assassins ou terroristes, osef, tfaçon ce film fait pas dans la subtilité)

En plus :
- Le film dégage aucune émotion
- Le film dégage aucun discours si ce n'est des préjugés ou des archétypes
- La souffrance que l'on peut ressentir en étant exclu d'un milieu social de type scolaire est très mal, voire pas du tout exploitée dans le film. Et ça ça m'a fait mal dans un film où j'en attendais beaucoup à ce niveau-là.


Par contre l'esthétique du film est assez ouf en effet. Enfin ça reste un film beau dans sa forme mais incroyablement creux, et bourré de préjugés. C'est donc pas de la merdouillasse, mais c'est le Mal.

Annotation :

C'est marrant.

Annotation :

Est-ce qu'on peut faire un film de 4h en enchaînant les situations les plus absurdes et folles les unes que les autres, en filmant ça en mode caméra à l'épaule tranquille, en y foutant une BO éclectique et lunaire au possible, lui faire tenir comme sujet la rencontre d'un amour naissant et y insuffler une poésie qui n'aurait d'égal que la niaiserie et à la fois le brio de l'oeuvre ?
Moi je pense que oui, la preuve.

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Décevant ! Araki devient une parodie de lui même. On dirait vraiment que ce film a été fait par un mec qui a essayé de synthétiser le cinéma d'Araki en un seul métrage, de façon fade et convenue bien sûr, sinon c'est pas drôle. J'espère qu'il va soit arrêter soit repartir sur une autre ligne directrice, parce que là ça va pas Greggou.

Annotation :

L'interprétation des acteurs n'est pas au top, et franchement j'ai pas trouvé l'histoire crédible pour un sou.
Mais ça reste potentiellement buvable, et l'esthétique du film peut être intéressante.

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Faudra que je le revoie, parce que ce film m'a dérangé, frustré, enragé au point d'en être dégoûté (un peu comme Cold Fish que je n'ai même pas fini), alors que maintenant que j'y repense c'est quand même une oeuvre incroyable et complète. Il faudrait que je m'y replonge, parce que Sono c'est quitte ou double.

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Ce film est bien, mais j'ai pas grand chose à dire, si ce n'est qu'il aurait pu être encore mieux.

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Dupieux nous embarque une fois de plus pour sa planète toujours aussi folle, avec une esthétique toujours aussi bonne. Mindfuck total pour ce pauvre Chabat perdu entre les six dimensions parallèles du cosmos des caméraman futurs réalisateurs en devenir. Avec cette forme toujours aussi subtile et jouissive d'absurde, pas seulement dans le film mais aussi et surtout dans les dialogues. Enfin bon je suis fan, du coup j'ai adoré quoi.

Annotation :

février

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Le film se laisse regarder aisément grâce à son ambiance sympathique, et à un sujet qu'elle traite de façon plutôt feel-good movie. Après voilà, ça se veut un peu trop indépendant original ne serait-ce que dans le générique de début du film, et cette volonté d'originalité rend curieusement le film banal et anodin. Cette Juno sarcastique et désabusée lasse bien vite, et je ne parle même pas de ce Michael Cera aussi vide qu'une coquille vide. Le reste du casting est sympa, though. Et la musique :

BANALE.

Annotation :

J'ai beaucoup aimé pour une raison que je ne saurais expliquer. Une petite touche de magie dans la mise en scène rend cette lenteur, ces plans contemplatifs, fascinants et prenants. Et puis l'histoire de ce jeune homo amoureux est quand même touchante, son amitié naissante avec la fille victime de viole et d'autant plus émouvante. Je ne sais pas, il y a une fraîcheur qui se dégage de ce film, bien qu'il puisse être considéré comme super chiant à cause de sa lenteur très... japonaise, quoi.

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C'est triste cet écart de qualité entre les deux films Bob l'éponge.

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février

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février

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mars

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mars