Films découverts en 2017

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Dommage que l'intrigue qui apparaît en milieu de film bouffe l'environnement principal des personnages et fait apparaître leurs relations plus superficielles ! C'est ce qui, pour moi, empêche ce film d'être un véritable chef d'oeuvre.

(1er janvier)

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(1er janvier)

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C'est hyper mignon et simple, même si c'est un peu trop niais par moments, l'ancrage dans le réel est bien fait et parvient à donner une histoire touchante par sa crédibilité. Le passage du train bloqué dans la neige, notamment, est extrêmement marquant, magnifique, un coup de force magistral. L'animation est splendide et donne envie de faire pause à chaque seconde et de contempler chaque frame pour une éternité. Dommage que ce soit un peu trop court, et que la partie 2 soit un peu moins forte que le reste.

(3 janvier)

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Je vais me faire assassiner si un(e) Ghibli fanboy/fangirl passe par là, mais je me suis vraiment emmerdé pendant...1 heure 20 en fait, parce que j'ai pas supporté d'aller plus loin. Pour plusieurs raisons. Déjà le rythme est trop lent pour ne pas me donner envie de zapper. J'ai encore un peu de problème avec l'animation des années 80. Mais ce n'est pas tout, parce que le film aurait quand même pu m'accrocher malgré sa lenteur, si j'avais aimé l'ambiance. Mais entre une BO qui hormis son thème principal est d'assez mauvais goût, un scénario d'une fadeur et d'une platitude constante et un personnage de Nausicaä tellement badass et "parfait" qu'il en devient ennuyeux... Les combats, prophéties et autres destin occupent une place centrale dans le film, par rapport aux personnages qui sont presque des pantins sans âme. Je ne suis pas preneur.

(6 janvier)

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MAMORU POURQUOI C'EST TOUJOURS LE BORDEL LA FIN DE TES FILMS ?????

(7 janvier)

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(8 janvier)

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(12 janvier)

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Une belle lumière, de belles images pour incarner une belle histoire, un beau message. Absolument chaque minute est belle, sauf quelques longueurs vers la fin peut-être, mais l'écrasante majorité des scènes est maîtrisée de A à Z avec un soin méticuleux impressionnant. Les personnages sont vraiment touchants et humains, et attachants tout autant qu'ils sont. Kore-eda a certes un cinéma du mielleux, du doux et du tire-larme en ce qui concerne ce film, mais il garde toujours une vision un peu morose, salée, toujours intrinsèquement problématique, de la vie. Et il en donne, de cette vie, une image lumineuse, éclairée, belle mais irrémédiablement triste. Triste mais irrémédiablement belle.

(13 janvier)

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Extrêmement artificiel, le film déboule à toute vitesse en vendant dès la première seconde son intrigue verbeuse, beaucoup trop verbeuse, et trop compliquée pour rien. En réalité, la véritable intrigue qui fait le fil rouge du film apparaît à la moitié du film, et elle n'introduit pas réellement de suspense parce que, que l'on sache ou non qui est "Sozé", cela ne change rien ni à ce qui pourra arriver aux personnages, ni à l'éclairement donné aux événements. Le retournement final est bien ficelé et permet de retirer un peu de l'arrière-goût amer que laisse le film, mais globalement c'est beaucoup trop superficiel, les personnages et l'action n'ont aucune consistance, c'est fade et c'est tellement premier degré jusqu'au bout que ça en devient insupportable pour qui n'est pas aficionado du genre policier à fond.
Bonne photographie et bonne BO, par contre. C'est déjà ça.

(14 janvier)

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C'est tellement chou...
Les 30/40 premières minutes sont un peu décevantes, certes jolies, bien filmées comme toujours chez Kore-eda, seulement, elles tirent un peu sur la longueur pour poser un décor qu'on a déjà bien vite compris. Seulement après cela, le film atteint certains summums de beautés si intenses que je peux bien lui pardonner ce début un peu fastidieux. Kiseki ce n'est pas seulement l'histoire de la famille, d'un lien fraternel brisé. C'est surtout la force de l'espoir, de la volonté. Le miracle s'est bien produit, il s'agit d'une simple rencontre, d'un simple concours de circonstances ayant réuni des âmes, des coeurs ensemble le temps d'un jour. C'est ça, le miracle. Ce qui prouve qu'avec un regard certes enfantin et mignonnet, on reste dans un certain réalisme. Et les dernières scènes subliment ce sentiment d'acceptation doucereuse. C'est beau. Tant sur le plan humain que sur le plan technique, tout est beau, et doux, et ça fait un bien fou.

(15 janvier)

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(15 janvier)

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Au début le jeu d'acteurs paraît un peu cliché "film d'auteur bobo", mais en fait... Bah on accroche vite. Le rythme est super bien géré, les personnages sont un peu caricaturaux mais très attachants et toute l'écriture est aussi spontanée que vive, surprenante, extrêmement vivante. C'est un très bon film français, qui plus est qui traite de la jeunesse et de l'homosexualité avec une finesse exemplaire, drôle, beau, terriblement attachant. Le plus triste, c'est qu'il faut en sortir.

(22 janvier)

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...woaw.

(25 janvier)

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(28 janvier)

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(28 janvier)

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C'est un peu bizarre... Le film est bien écrit, très bien monté et agencé, mais j'ai quelques problèmes avec la fin notamment, qui part dans une direction si diamétralement opposée à la situation initiale qu'un vertige finit par s'imposer. Le personnage principal a une belle gueule oui, il est beau, il a un charme brut, rude et excessivement froid, et ça le fait. Mais... il est quand même complètement dingue, et ses réactions sont de plus en plus imprévisibles et incompréhensibles à mesure que le film avance, ce qui empêche toute identification et donne finalement un aspect assez lisse à ce personnage, comme une paroi opaque, un message indéchiffrable. Le reste du film n'est pas là pour nous aider à le déchiffrer. Le côté théâtral sera très appréciable, tout est bien construit et très cohérent et pertinent, et couillu surtout pour un film français, mais il y a des petits éléments qui gênent, dans l'épopée de ce jeune provincial issu de la campagne, qui n'a tellement pas de bonne volonté qu'il incarne l'idéal d'un nihilisme profond qui donne, encore une fois, le vertige. Citer du Nietzsche en fin de film n'était pas une si mauvaise idée.

(29 janvier)

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(29 janvier)

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C'est absolument n'importe quoi, c'est pas crédible une seconde et c'est verbeux, mais qu'est-ce que c'est verbeux... C'est du bon vieux cinéma français, quoi. Tout tourne autour des personnages qui sont chacun un caractère totalement stéréotypé et joué à fond, mais vu que la caricature est quand même vachement gay-friendly et bon-enfant, bah c'est super marrant tout le long. Y a aussi certains passages un peu plus profonds, sérieux, c'est pas de la déconne à 100%, et y a un minimum de cohérence. Mais y a aussi des éléments aberrants, du grand WTF, des trucs impossibles dans la vraie vie et que le film arbore avec une espèce de fierté nonchalante. Etrangement, je trouve que ça fonctionne très bien, et j'en redemande.

(29 janvier)

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...

(31 janvier)

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Pas super intéressant, moins bon que beaucoup de Kore-eda, le film ne sait se rendre intéressant que sur la longueur et avec la construction, petit à petit, d'un sentiment général sur cette mort qui resurgit progressivement, avec des petites allusions de tel ou tel personnage. Finalement, quelque chose de pertinent est construit, mais ça a pris bien tôt de temps, un peu trop de fadeur et de banalité, et la chanteuse You a une façon de jouer que je trouve insupportable, tellement abusive...

(1er février)

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(2 février)

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(3 février)

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C'est assez délirant de se dire qu'un tel film existe. On dirait un mélange d'influences de cinéma d'auteur européen, avec ce montage étrange très typé. Les séquences coupées en plein milieu avec plusieurs prises du même plan qui donnent une impression de fracture, de quelque chose d'organique, et rappellent Von Trier. L'ambiance de l'image, terne, froide, rappelle aussi les films du Dogme 95. Cette mise-en-abîme de la création cinématographique est très étrange aussi, mais voir tout ça en japonais, avec des japonais... ça donne un côté très charmant et exotique à ces influences, et leur insuffle une psychologie optimiste qui crée un contraste très intéressant.

(5 février)

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(11 février)

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(12 février)

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(13 février)

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(14 février)

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Loin de ce qu'en ont décrit certains détracteurs, ce film ne repose pas uniquement sur son scandale pour exister, non. Il n'y a pas que l'intérêt du voyeurisme qui l'anime, en réalité l'intrigue est réellement intéressante et le milieu qui est dépeint apporte vraiment un témoignage pertinent et une réflexion qui ne sort pas de nulle part. Le temps passe très vite, et, mine de rien, malgré ses apparences de drame tout à fait anodin, l'intrigue créée est plutôt bien ficelée, vraiment, c'est pas mal du tout.

(14 février)

Annotation :

Cette relecture de Shakespeare est assez marrante et possède quelques idées intéressantes, comme par exemple la piscine pour la scène où Roméo et Juliette se retrouvent en pleine nuit. L'ensemble est plutôt bien pensé. Après, ça va peut-être un peu trop vite, ça fait pas super authentique, et cette superficialité ultra-90s se mêle de façon très curieuse au texte pour créer quelque chose d'improbable. C'est mignon, c'est drôle, c'est sympathique, mais ce qui est sûr, c'est que ça échoue totalement à donner une dimension épique transcendante, et ce malgré la belle petite bouille de Léo. Mais c'est quand même pas mal.

(16 février)

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(17 février)