Films découverts ou revus en 2022

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Revu pour la 45ème fois ?
J'ai eu mon enfance dans les années 2000, donc forcément j'ai vu ce film énormement de fois. J'étais tombé récemment sur une vidéo YouTube qui le défonçait pas mal alors que dans mes souvenirs c'était pas si mauvais. Donc j'ai eu envie de le revoir avec un œil adulte. Et finalement, ça n'a pas si mal vieilli ! La 3d est un peu daté, mais visuellement c'est pas dégueulasse ! Ça fait un peu cinématique ps3, et certains visages sont désagréables, mais c'est plutôt propre. Par contre je suis gêné que Tom Hanks fasse 40 personnages, ça rend pas super bien je trouve. Tous les adultes sont des Tom Hanks, c'est un peu con surtout qu'ils sont censé avoir tous leurs singularité. Les gosses sont quand à eux assez ridicules, des clichés. Et le personnage principal est assez transparent. Mais je dois reconnaître que j'aime le principe du film. Une quête initiatique, sur l'importance (vaine mais essentielle à l'enfance) de s'autoriser à rêver et à croire en quelque chose de magique. C'est bien dans un film pour enfants, surtout que c'est pas niais. Mais voilà, c'est pas très bien amené, et le récit (sous forme de conte) reste assez simpliste. Mais le film dégage une certaine magie, un air nostalgique et enfantin qui fait du bien. Les musiques sont loin d'être géniales, mais le thème principal est très chouette ! Tout ça participe à cette ambiance, mais ça aurait pu aller plus loin. Et c'est toujours très amusant de voir les enfants exaltés par les merveilleux grelots du père Noël !

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Découverte.
Je savais que ça allait être mauvais, et pourtant, rien ne m'avait préparé à ça.. J'ai toujours un petit respect pour les films qui cherchent à surprendre, à tenter quelque chose de nouveau. Surtout dans le cinéma français (bon là c'est un peu suisse mais osef). Mais là faut pas déconner, mon seuil de tolérance n'est pas si bas. C'était un échec total, tant narratif, que technique. Tout est à la ramasse. On a l'impression de se retrouver devant un fan-film pitoyable pour YouTube. La réalisation est à la ramasse, pire qu'un téléfilm. Le montage est désastreux, et les transitions en fondu sont insupportables et envahissantes. Très souvent j'ai eu l'impression de me retrouver devant un épisode fauché d'une série télé naze, mais qui traîne en longueur. Parce que même si je dois avouer que le film fait rire à quelques moments tant il est miserable, je me suis quand même énormément ennuyé.. Le concept du film est totalement à chier, c'est débile comme pas permis. Et comme le film se prend grave au sérieux, a chercher à faire son petit effet, on est grave mal à l'aise devant. Et ça se voit aussi dans le jeu des acteurs. Moi j'ai rien contre Lorant Deustch même si je pense pas avoir vu un seul bon film de lui, et j'aime bien Pinon ! Mais là tout le monde en fait des tonnes, tout ne sachant pas exactement comme jouer d'ailleurs. Et les répliques foutent des frissons de gêne aussi... Bref, le nanar typique, mais qui échoue à être réellement plaisant, car il est surtout pitoyable.

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Découverte.
Eh bha finalement, chouette petite surprise ! Je suis pas d'accord avec l'idée générale qui dit que c'est débile d'adapter un jeu mobile en film. On disait pareil d'un film Lego, et au final c'était super. Surtout qu'il faut pas charrier, le concept du jeu est parfaitement retranscrit dans le film. C'était un challenge, mais le fan-service est très bien intégré, ça utilise le principe du jeu pour faire une histoire pas trop mal pensée. Donc en terme d'adaptation y'a rien à dire. Stop la mauvaise foi à prétendre le contraire.
En plus, l'animation est très cool. C'est joli, et très fluide, ce qui permet un dynamisme très sympa. Et l'humour aussi est pas trop mal ! On a quelques blagues éculées hélas, mais sinon les originales fonctionnent vraiment bien, je me suis surpris à vraiment rire à certains moments. Ça met de bonne humeur, les personnes sont assez attachants et amusants. Après je reprocherait quand même une intro un peu longuette et pas forcément très intéressante. On met du temps avant de se rendre compte que le film sera vraiment sympa. Et puis c'est vrai que c'est un film très accès sur l'humour, donc il n'y a pas vraiment d'autres émotions, et pas de profondeur. Mais c'était fun, n'en déplaise aux incrédules.

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Découverte.
Je sais pas si je m'attendais à pire, mais c'est le genre de film qui aurait pu être bon, s'il avait pas autant jouer la carte de l'opportunisme. Parce que finalement, le scénario est pas trop mal. C'est une sorte de conte pour enfin, avec un voyage initiatique. Ça pourrait parler de belles choses, et ça essaie presque. Mais bien sûr, la morale se résume à "le vrai bonheur c'est l'amitié..niais niais niais"... C'est très con, et c'est vraiment dommage. Parce que le film est ultra beau. Les textures sont géniales, il y a des couleurs attrayantes de partout, et la DA est très cool ! En revanche, le design des trolls me gênent, en plus ils sont insupportables dans leur caractère, donc ça aide pas... Et surtout, c'est une comédie musicale des années 2000. Donc forcément ça va être blindé de pop moche, de techno bruyante et de voix qui en font des caisses. Je trouve pas le doublage mauvais, loin de là, mais les manières de M Pokora et Louane quand ils chantent, c'est insupportable. Par contre j'étais rassuré de voir qu'il n'y avait pas que de la pop naze de 2016, on a des chansons plus "vraies", cultes évidemment, mais pas trop mal intégrées. Mais on finit évidemment sur une happy-end à chier avec cet abominable tube de 2016... Du coup au final on alterne entre passage agréables et tout jolis, puis moments gênants et lourds, avec poussifs niais. Et d'ailleurs je réalise que c'est les héros qui rendent ça aussi gavant. Quand ils sont pas là les trolls, le film est presque cool.

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Découverte.
J'aime Blier. J'ai pas vu énormément de films du bonhomme (et ça ne saurait tarder !) mais je reconnais en lui un sens du subversif tout particulier, mais aussi un amour fou et parfois désabusé pour le cinéma, toujours avec cette représentation plus ou moins méta. Et ici, on est clairement dans le méta. On aborde du subtile dans du frontal, et même si c'est assez déroutant, ça fonctionne. Ce concept aurait pu permettre des folies, à la fois humoristique mais aussi une narration folle et incisive. Et au final, c'est assez sage hélas. Il y a de l'idée, mais Blier est trop dans son monde pour qu'on ait réellement d'attache. Alors oui on est surpris tout du long, on vogue dans le récit un peu perdu mais intrigué et hypnotisé. Ce qui m'a vraiment rattaché au film c'est certains dialogues qui semblent assez autobiographique, on sent cette réflexion sur le cinéma, sur la mort, sur l'amitié aussi. Parfois un peu brouillon, mais quand on connaît la carrière et la vie de Blier, c'est plutôt émouvant. D'autant que les acteurs sont tous vraiment bons, ils semblent sur la même longueur d'ondes, un exploit pour un tel film. Il s'agit donc d'une agréable curiosité, souvent déroutante et jamais fascinante. Avec un concept qui s'épuise doucement, jusqu'à cette fin peut être hors sujet. Mais en temps que film, c'est plutôt moyen faut bien le dire...

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Découverte.
Ça m'a fait comme avec Les Valseuses, et je crois que c'est fait exprès. On sent ce retour aux sources, cette envie de relecture. Le duo fonctionne toujours merveilleusement bien, et on retrouve ce côté très doucement absurde, avec beaucoup de poésie à la Blier. La première partie c'est un concentré de tout ce que j'aime chez lui. Des moments fous mais si vrais, des personnages excentriques et bavards qu'on pourrait écouter parler pendant des heures, des réflexions sur tout et rien... D'ailleurs le moment où Dewaere s'indigne que Mozart soit mort à à peine 35ans m'a donné envie de pleurer. C'était d'une beauté méta crève cœur, qui dépasse tout, ce que le cinéma divin de Blier permet comme par magie cruelle. Et en plus ici Dewaere semble paumé au début, lucide, pour peu à peu se laisser entraîner dans les fourberies à la Blier. C'était cool !
Une première heure géniale donc, et puis ensuite c'est la fameuse 2ème partie qui me tache un peu. Forcément chez le réal, la subversion passe également par le traitement de la pédophilie. Et j'avoue que dans ce film, ça m'a pas mal géné. C'est beau, c'est bien fait, très réfléchi et puissant. Mais j'ai grandi à une époque où ce genre de choses est plus prohibé que tout le reste, donc j'ai énormément de mal. Même en essayant de me mettre dans le contexte de l'époque, ça ne passe pas. Et de toute façon, cette 2ème partie est moins bien rythmée, moins intelligente je trouve aussi. On exprime quelque chose, on prend une direction que je trouve plutôt décevante, les personnages perdent en intensité. Il y a encore de très bonnes scènes, mais l'équilibre est rompu, et tout me semble tristement plus pervers, plus odieux.

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Découverte.
Œuvre vulgos et nanardesque au possible. Ça fait des blagues potaches en masse, ça pisse, ça bave, ça tire des grimaces moches, ça chante faux, ça en fait des caisses pour tout et rien. C'est clairement une comédie HK qui en a rien à foutre, donc forcément c'est très drôle. Ça essaie de caricaturer le monde du cinéma, mais c'est fait avec si peu de delicatesse que ça devient juste un gros bordel absurde. Et toutes ces conneries baignent dans une ambiance de film porno foireux qui s'éternise. On voit les seins de l'actrice principale (à chier au passage) toutes les 10min, on blague sur l'infidélité, sur le voyeurisme et sur le viol. Cest suer mal fichu, c'est mal raconté, le film ne sait pas où il va et se contente surtout d'enchaîner les vannes avec un vague fil rouge (comme souvent à HK). Tout est kitsch, gênant, immature, mais a des proportions telles que ça en est assez délectable !

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Découverte.
Je pense l'avoir déjà vu quand j'étais petit, mais que j'avais trouvé ça nul à chier. Faut dire que c'est pas vraiment une comédie, pas vraiment grand chose en fait... Gad a juste voulu adapter un de ses personnages au cinéma, et pour l'écriture, bah ça rame. Je dirai pas que le principe est totalement idiot, mais faudrait savoir comment l'exploiter, et avoir des idées... Parce qu'on a quelques petites blagues (pas ouf) et une vague romance carrément rushé au bout de 3/4 de film. Et en fait ça ne développe rien. Le personnage devient une femme en une ellipse, il tombe amoureux en une ellipse, pire encore : il est en couple et bien installé en une ellipse aussi. On passe de longues et chiantes minutes à voir les copines piailler mais on a même pas deux minutes pour développer une romance. Donc tout est lourd, pataud, et faux. Pourtant c'est quelque chose qui me plaît la transidentité, la recherche de soi, le travestissement. Quand c'est bien fait je trouve ça fascinant. Et honnêtement je trouve que Gad s'en sort pas trop mal, le peu de temps où il ne surjoue pas son accent horrible et ses mimiques gavantes. Mais voilà, tout est aseptisé. On ne voit pas ses interrogations, sa prise de liberté, on ne voit rien de son combat, de ses épreuves. Donc finalement on a juste l'impression de voir un mec qui aime se déguiser en femme, et voilà. Le film dégage une certaine sincérité, mais il est vide, il n'exprime rien. Et en plus on nous rajoute le rôle du flic psychopathe à la fin pour qu'on ait un antagoniste. A croire que le film ne sait jamais où il va.

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Découverte.
J'ai mis longtemps à le découvrir celui là ! Pourtant je suis fou du travail de Kim Jee-woon. Pour un premier film, on reconnaît son style, mais pas encore son sens impeccable de la mise en scène. On a un petit côté amateur qui fonctionne vraiment bien, surtout que c'est très cloisonné comme film. La caméra sait où se placer, et malgré le côté presque labyrinthique de l'auberge, tout fait sens, tout est cohérent. Surtout que le réal s'amuse avec les idées horrifique, il met mal à l'aise avec cette histoire glauque et il arrive à filmer avec astuce ce petit drame macabre. Ce n'est jamais trop sérieux, l'accumulation de cadavres est clairement burlesque, et l'humour noir des situations fonctionne très bien. Ce n'est jamais trop grave, jamais trop léger, l'équilibre et bon. On peut reconnaître une certaine facilité dans l'écriture, et une simplicité générale. Mais ça donne un petit film sans prétention, très agréable à regarder. Surtout qu'on voit de très grands acteurs cornéens à leur début, c'est amusant ! Et dans la filmo du réal, c'est intéressant de voir l'évolution, l'introduction de son amour pour la violence, ici retranscrit de manière cynique et sarcastique. Surtout qu'on sent que ça l'a inspiré ces codes de l'horreur, parce qu'il nous pondra le génial 2 Sœurs quelques années plus tard, où il reprend des idées plus soignées de ce Quiet Family.

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Découverte.
Un petit peu déçu je dois bien le reconnaître.. C'était vraiment un bon film, mais je m'attendais à une révolution du western. Idem, le film est connu pour être terriblement violent, et j'ai vraiment pas trouvé. On a bien 2 scènes choc, mais c'est tout, j'espérais plus. Ça n'empêche que c'est un bon film encore une fois. On a de superbes plans parfois, une musique géniale, je trouve les dialogues particulièrement savoureux, et le film dégage une mélancolie cruelle que j'aime beaucoup. J'ai aussi aimé le personnage de Django, clairement inspiré du personnage de Eastwood mais en plus sombre. Il est assez égoïste, traître et son insolence est presque sociopathique. Et vu le traitement qui lui ait fait, je trouve le rôle intelligent et assez original. En revanche on ne développe pas tous les aspects du personnage et c'est dommage, notamment son passé qu'on survole très vite alors qu'il semble être au centre du récit. Déroutant.
Reste un western spaghetti convaincant, mais qui aurait pu être tellement plus... Finalement le film n'a pas ce génie et cette originalité qui aurait pu faire de lui une référence absolue.

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Découverte.
C'était pas immonde, on sent clairement un cap depuis Risque Maximum. Ce n'est plus un film d'action décérébré mais plutôt un polar étrange, avec une base sf plutôt sympa. Bon, c'est plutôt gros comme concept, mais c'est fait sans lourdeur étonnamment. Et puis je vais être franc, j'ai trouvé Van Damme vraiment bon. En tueur psychopathe il a une classe terrifiante. Et en sorte d'autiste innocent, il est aussi vraiment bon. On y croit à cette histoire tirée par les cheveux, et c'est uniquement grâce à lui. C'est l'innocence la plus pure contre la perversion sadique. Parce qu'ici on ne se contente pas de traquer un tueur random, on lui offre un background, une origine à son comportement, issu d'un traumatisme évident. Ce qui rend le film plus profond qu'il n'y paraît, et j'ai moi même été assez surpris. Après c'est vrai que les symboles sont un peu forcés, on insiste trop dessus, pas vraiment de subtilité. Et il y a quelques raccourcis scenaristiques assez désagréables. Et même si le concept est bon, ça ne décolle hélas jamais. J'ai pas de souci avec le rythme du film, mais j'avoue qu'on manque de scène forte, de moments importants. Le côté buddy movie est sympa, à la fin le duo est touchant, mais idem ça manque de moment importants entre les 2. Ça aurait pu être plus fort comme film. Comme la réalisation de Lam, où on sent encore sa patte mais trop sage. Il y a une scène d'action que j'ai trouvé plutôt géniale, mais autrement la caméra ne m'a pas marqué. C'est un film intelligent dans ses idées, c'est dommage de ne pas avoir su (avoir pu ?) les exploiter pleinement.

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Revu pour la 139209340ème fois.
J'ai eu envie de le revoir après avoir découvert le "vrai" Django il y a peu. Et y'a pas à tortiller, ce Django Unchained est un régal. J'aime tout dans Django Unchained. C'est un western fun, magnifique, prenant, drôle, explosif, puissant, tragique, jouissif, génial. Pas un seul temps mort, pour un film de 2h30 c'est un exploit. Le film se balade, enchaîne les antagonistes, les ambiances, les décors, mais tout reste ultra cohérent. C'est du western qui aborde 200 thèmes, avec ses gros sabots, son ironie, sa vulgarité et sa violence assez racoleuse. Mais pour moi tout est soigné, tout est parfaitement imbriqué dans cette histoire. J'aime ces personnages, et leurs interprètes tous magistraux. J'aime ces décors et cette ambiance western qu'on ne retrouve plus de nos jours. J'aime ces gunfight sanglants aussi grisants que implacables. En fait c'est un condensé du cinéma de Tarantino, où on garde toutes les qualités essentielles, comme un hommage vibrant, très personnel mais surtout ultra investi. Après je reconnais que maintenant que j'ai une culture cinéma bien plus conséquente, je me rends compte que Tarantino a repompé pas mal de trucs dans d'anciens film. Notamment la BO, qui est honteusement composée de thèmes d'autres œuvres...mais comme ils sont super bien intégré dans Django, ça passe.

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Découverte.
Au début ça commence sur du Philippe Katerine, qui tient un monologue pompeux mais définitivement glacial, ce qui crée un décalage absurde que j'aime. Et je me suis dit "cool, on va être sur du pastiche à la Gaz de France que j'avais bien aimé !". Et en fait, non. Et c'est vraiment décevant, parce que c'est ultra simple de se moquer de la politique. Et là, ça le fait sans aucun génie. C'est plat, facile, presque puérile. Alors oui, le concept du petit nouveau qui va gravir les échelons et devenir de moins en moins noble et digne, ça fonctionne toujours. En plus c'est une base de rise and fall de films de gangsters, je trouve ça cool de calquer ça en politique (et c'est très vrai), mais autrement tout est abordé de manière survolée. On parle vite fait de ci, vite fait de ça.. On ne tourne pas en ridicule les médias, les slogans, le paraître.. On en parle vite fait, pendant une scène, et on passe à autre chose. D'autant que l'humour n'a rien de parodique, ni de sarcastique. Par contre tous les moments avec Katerine sont totalement absurdes, mais ça crée un gros décalage parce que le reste du film ne l'est pas du tout... Donc c'est plutôt fade, plutôt chiant aussi, même si quelques moments fonctionnent mais manquent clairement d'intensité. Et quand vers la fin tout se résume par "en fait c'était l'amoooour" pour permettre une scène final cynique, on se dit mouais... Y'avait des idées, mais pas la pertinence qui va avec. Donc c'est finalement sans saveur, parfois assez poussif, et franchement quelconque.
Et puis Alexandra Lamy, je peux pas. Elle en fait des caisses tout le temps, insupportable.

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Revu pour la 3ème fois.
J'aime vraiment ce film. Je suis assez d'accord pour dire qu'il est assez classique dans la forme, mais je ne considère pas ça comme un défaut. Le coup de la taupe infiltrée dans un milieu mafieu, c'est un thème récurrent du cinéma de ce style. Mais c'est categoriser bêtement le film, qui est beaucoup plus que ça. Le film représente une machination, une manipulation d'un système, de ses individus. Une confrontation ou tout le monde se tire dans les pattes, ment, trahis, et doute. Et sur ce point, c'est très bien foutu. C'est très fin, ça approfondi vraiment le sujet, et tout est ultra prenant et très crédible. Sans jamais omettre d'être un produit de cinéma. La réalisation est sobre et élégante, très léchée sur certains plans, discrète sur d'autres. On a ds musiques très fortes, qui intensifient merveilleusement certains événements. Des acteurs impeccables, qui campent des personnes vraiment troubles, fiers et terrifiés. Et surtout un scénario vraiment intelligent, tout en évolution, qui abouti à un final que je trouve carrément génial. On sent que le film s'inspire d'autres œuvres du genre. Notamment Infernal Affairs naturellement, surtout pour le suspense. Et même s'il peut sembler classique et sage par moment, il s'avère particulièrement efficace et astucieux en réalité. Et il arrive pleinement à avoir sa singularité à lui, notamment dans cette écriture admirable.

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Découverte.
Je trouvais pas les autres volets bons. Ça n'avait pas grand intérêt, mais au moins il y avait le charme de l'hôtel faussement horrifique, où tout le macabre était détourné. Puis c'était des petites histoires pas terribles, mais ça essayait de parler de famille, de différence, d'acceptation. Mais là sérieux, c'est du foutage de gueule. Ça fait 3 films qu'on nous dit que Dracula a du mal à accepter son insupportable beau-fils, mais à la fin de tous les volets il réalise que c'est un bon garçon et blablabla. Alors pourquoi on nous refait le coup ici, et nous foutant cette relation déjà bien gavante au centre du récit. Surtout que tout est carrément prétexte. On les fait voyager pour trouver un cristal magique de mon cul, puis les copains se transforment aussi pour faire 1 ou 2 blagues, et puis à la fin faut devenir vraiment méchant pour être vraiment gentil... La saga n'a jamais vraiment su développer ses idées, mais là ça n'essaie même plus.. Pourtant c'est toujours assez joli. Pas magnifique non plus, mais j'aime beaucoup les effets de textures, et les jeux de lumière. Mais c'est creux, comme tout le reste. Les personnages sont insupportables, on nous refait les mêmes blagues, les mêmes situations. Non à la longue c'est franchement lourd... En plus le 3 avait réussi à transposer le concept dans un délire assez con mais amusant, en rajoutant des personnages et des vannes. Dans celui ci on se sent obligé de les refoutre, mais au second plan, pour faire acte de présence. Non vraiment c'est ridicule.

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Découverte.
Je trouvais que ça commençait vraiment bien. Ça a une ambiance, un côté épique. Et surtout, les scènes d'action sont foutrement bonnes ! On a un moment un peu trash, et je me dis que le film va peut être tanguer vers la cat 3, et j'étais ultra motivé ! Mais en fait non c'était une petite blague, bon, tant pis. Très vite le film se lance dans un style purement Hong-Kongais à mélanger plusieurs intrigues, plusieurs personnages. Et c'est plutôt intéressant. Sans être ultra original, ça arrive à se démarquer quand même. Même si à un certain moment on a l'impression que le film ne sait plus trop raconter.. Et donc on nous fout des scènes de comédie avec un humour franchement douteux et vulgos (notamment une scène poussive habituelle avec l'aphrodisiaque, qui finit de la pire façon possible). C'est crade, mais fallait s'y attendre de la part du réal ! J'ai l'habitude, donc ça m'a pas dérangé, et ça ressemble juste à un gros délire un peu trash. Non le souci c'est surtout que ça tranche avec le reste, plus sérieux, plus fort. Du coup l'intrigue perd de sa saveur quand le reste du temps les personnages se comportent en clowns épileptiques. Vers le dernier quart du film, on ne sait pas trop comment conclure, donc c'est un peu rushé, ça s'essouffle. Mais fort heureusement, tous les moments d'action restent vraiment bons ! Les acteurs sont pas au top, Francis Ng était pas génial à ses débuts, et j'ai jamais aimé Andy Lau dans les Wu Xia, il a toujours un rôle bidon de héros de Shonen ultra lisse, avec un air malicieux assez tête à claques. Et ça m'a perturbé que Brigitte Lin joue une ado de 18ans, on la sent un peu mal à l'aise, alors qu'elle est impériale quand elle joue les matriarches solitaires. Donc en résulte un film plutôt instable et particulier, avec beaucoup de qualités, et quelques très bons moments, notamment ses scènes d'action. J'aime bien les moments de comédie potache et très grasse, mais ça tranche trop avec le reste. Les acteurs sont en roue libre, il y a des moments ridicules qui frisent le nanar. Donc c'est un constat plutôt mitigé, mais un réel plaisir à regarder.

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Découverte.
C'était très sympa, rien à en dire. C'est drôle, c'est attachant, et surtout c'est très joli ! J'aime beaucoup le coup de pinceau qui fait très bande dessiné, avec des couleurs crayonnées. Mais je dois avouer que j'ai du mal avec le côté sketch. En fait je consomme ça comme une succession de 3 courts métrages, j'ai du mal à voir ça comme un film. C'est bête, mais ça m'empêche de réellement le considérer. Surtout que même si les 3 se valent, je trouve que le 2ème (dont c'est le titre du film en plus) n'a pas la même ambiance. Il est plus prévisible, moins extravagant. Vraiment bon hein. Mais j'ai une préférence pour la folie fougueuse des autres. Avec ces adorables débiles et ses blagues de cartoon. Mais dans l'ensemble, c'est de très bonne qualité. Les comédiens sont au top, mais c'est très familial et attachant.

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Revu pour la 2nde fois.
Un peu déçu je le reconnais. Le souci du film c'est qu'il a plein d'idées visuelles, mais sans trop savoir où les placer. Donc on a des moments assez vides, et des moments qui bouillonnent d'idées. On sent que Tim Burton s'éclate, mais pas tout le temps hélas.. Pourtant, on a vraiment un condensé de son cinéma future. Du macabre suffisamment enjoué pour ne jamais être horrifique, des rayures partout, des lumières de trains fantômes, des décors magnifiques et irréels.. Et plein de petits moments en stop motion, que j'adore infiniment. C'est de l'expérimentation, et c'est fun ! Les effets spéciaux font datés, mais ils gardent un certain charme, et c'est toujours assez experimental donc c'est plaisant. Cependant, toutes ces idées créent pas mal d'incohérences.. On ne comprend pas forcément les règles du film, et certains passages s'enchaînent sans vraiment de sens.. Surtout que les personnages principaux, le couple, sont assez inconsistants. Donc c'est pas forcément cohérent de les suivre, car ils semblent très passifs à l'histoire par moment. En revanche les autres personnages me plaisent, sauf Lydia peut être, Wiona Ryder savait pas encore trop bien joué. Et étonnamment, j'aime vraiment bien le personnage de Beetlejuice (Betelgeuse ?) alors que ce genre genre de cabotinage me soûle vite d'habitude. J'ai bien aimé le fait d'en avoir fait un fil rouge, un personnage qui apparaît tard alors qu'on entend parlé de lui très vite. Et le fait qu'il s'avère être un personnage comique certes, mais surtout l'antagoniste du film. Qui apporte au passage des moments assez fous et toujours inspirés visuellement. Donc Beetlejuice c'est un film souvent fun, parfois un peu chiant, plutôt un divertissement surtout visuel, car assez indéfini dans son style comme dans sa mythologie. Qui est néanmoins très attrayante !

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Découverte.
C'était assez douloureux à regarder, je dois bien l'admettre. Non pas que c'est un très mauvais films. Mais j'ai chaque fois plus de mal avec Jim Carrey en mode gros clown en roue libre. C'est bien too-much et je trouve ça juste insupportable. Je vois un malade s'exciter, et je m'attends à chaque seconde que le mec explose. Ça ne me fait pas rire, ça m'énerve. Quand c'est lié à une blague, aucun souci. Mais quand c'est juste du remplissage en espérant que les grimaces et les hurlements suffiront à faire rire, c'est non. Pourtant parfois le film est drôle. Beaucoup de vannes tombent à plat donc, mais certaines marchent bien. J'ai notamment aimé que le film se construise comme un film familial lambda, mais avec des blagues de cul, et une intrigue presque parodique. Il y a des idées comiques plutôt sympas, comme la chanson de Crying Game, pas grand monde n'a du le remarquer d'ailleurs.. Mais même si le côté enquête parodique fonctionne, ça reste plutôt bas de plafond. On a des moments complètements cartoons, puis d'autre plus terre à terre, c'est mal rythmé, et un peu trop foutraque dans les gags. Et puis Jim Carrey cabotine comme jamais, donc c'est vraiment irritant. Par contre il y a Sean Young. Et même Sean Young à poil. Donc impossible pour moi de mettre une note plus basse que 4.

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Découverte.
Je suis agréablement surpris ! Je sais que le film est pas ultra populaire, et que sur senscritique on le bâche un peu. Mais j'étais confiant, parce que j'aime ce cinéma, et j'avais un bon feeling. Mais les premières minutes c'était pas ça.. C'est pas super bien joué, un peu trop forcé et cliché, et surtout c'est pas très bien filmé. Et tout le long du film, on aura cette caméra assez maladroitement placée durant les scènes d'action, ce qui les rendent confuses, idem pour le montage de ces scènes qui est aussi un peu brouillon. Par contre pour le reste, le niveau s'élève clairement ! Une fois que le film a posé ses bases, il fait son bonhomme de chemin, avec assurance et intérêt. L'intrigue peut sembler bête raconter telle quelle, mais je l'ai trouvé bien fichu ! On a de sympathiques rebondissements, un suspense vraiment bon, et des personnages plutôt lisses en apparence mais qui gagnent vraiment en profondeur quand on prend le temps de les observer. Et c'est ce qui m'a vraiment plu dans le film, c'est bourré de petits symboles qui, quand on prend la peine de les remarquer, rendent l'œuvre réellement belle et réfléchie. L'omniprésence de l'eau, des poissons, des symboles au détour de plans ou de dialogues. On peut y voir certaine métaphore, toujours en accord avec cette vision d'une Corée déchirée, instable et incertaine. Et en parallèle, on a une romance terriblement crédible, qui est juste ultra belle, c'est filmé de manière intimiste, c'est tout joli, très complice. Et à côté ça parle de guerre, de trahison, de complot, de souffrance.. Le film dégage une mélancolie assez étonnante. C'est un film de guerre qui utilise ce sujet à bon escient, ce qui offre des scènes terriblement tragiques, mais surtout chargées de sens. C'est cruel, violent, mais c'est beau. Notamment cette fin, géniale. Alors qu'en apparence, ça ressemble à un film polar/d'action tout ce qu'il y a de plus classique ! Mais comme toujours avec le cinéma coréen, c'est chargé de sens, et on retrouve de manière très organique des passages d'action grand public, et des moments de film d'auteur avec des plans intelligents.

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Découverte.
Ça commençait pas terrible, mais au final, j'ai quand même pris mon pied ! Je suis assez intrigué par le cinéma de Fulci. Parce que même si je lui reconnais pas mal d'imperfections, il me transporte beaucoup. Ici la réalisation m'a parfois semblé un peu laide, l'échelle de plan n'est pas toujours pertinente, et on a un manque de dynamisme dans les mouvements de caméra. Et la direction d'acteur n'est pas toujours top, des fois c'est un peu nanar... Mais plus le film avance, plus on s'acclimate. Même les acteurs deviennent plus investis. Et surtout, plus on se rend compte de l'identité du film. Un film si particulier dont seul Fulci a le secret. C'est une sorte de virée cauchemardesque sans réel fil rouge, une déambulation désespérée où s'enchaînent les situations gores, macabres et angoissantes. Le désert est filmé comme une zone de mort, tout le monde est dangereux, et nos anti-héros en sont les victimes cherchant tant bien que mal la liberté et la tranquillité. Ainsi donc malgré leur rôle assez cliché et des moments de camaraderie plutôt chargée et donc risibles, on s'attache à eux, très étrangement. D'autant que cet univers est immoral et morbide. C'est d'ailleurs très intéressant de voir les prémisses de ce que deviendra le cinéma d'horreur du réal. On en retrouve tous les codes. En plus, même si la réal est pas toujours très judicieuse à mon sens, on garde quelques très bonnes idées de mises en scène. Dans ces 4 de l'Apocalypse et comme dans la plupart des films de Fulci, c'est très imparfait sur beaucoup de points. Mais c'est tellement artisanal, tellement personnel et unique, avec évidemment beaucoup de très bonnes idées, que ça en fait un formidable objet de cinéma.

Annotation :

Découverte.
J'avais aucune envie de voir ce film. Je connaissais rien du film, mais je m'imaginais quelque chose de niais, sans trop savoir pourquoi. Et puis parce que j'ai internet, j'ai fini par tomber sur la fameuse chanson We Don't Talk About Bruno. Et je dois avouer que je l'ai trouvé très bonne cette chanson ! Et il y avait la scène du film, et ça m'a donné envie. Je me suis imaginé un film fort, sur un conflit familial avec un marginal sans doute avec un passif tragique. La scène était puissante, dynamique, on y mêlait plusieurs émotions. Donc j'ai regardé Encanto. Et c'était bidon, énorme pétard mouillé. C'est effectivement un conflit familial, mais sans aucun enjeux. Tout est désamorcé, c'est jamais prenant. Bruno est une honte, aucun traitement, le clip était puissant mais avec le contexte ça le dénature complètement. Même le message, la morale, tout est trop simple, trop pompeux et même niais ! Chaque personnage place sa réplique, et basta casse toi. On a absolument pas cette notion de famille ironiquement. Aucune émotion. Et peut être pire encore, les chansons sont nulles... A part celle dont j'ai parlé, le reste est mal écrit, l'instru et mauvaise, et parfois même la voix ! La traduction française s'en sort pas trop niveau paroles.. Et en plus ces scènes de chant sont très superficielles, alors que dans la plupart des Disney les musiques servent quelque chose et ont un réel sens. Ici à part celle sur Bruno, c'est de l'esbroufe. Ou alors ça sert juste à définir l'état d'esprit d'un personnage, qu'on nous a déjà instauré il y a 20min. C'est navrant.

Annotation :

Revu pour la 4ème fois ?
J'avais envie d'un film débile, merdique mais inoffensif. J'avais envie de me marrer devant un divertissement misérable. Et donc j'ai de suite penser à ce truc. C'est un peu la comédie française familiale et ridicule par définition. Le concept est juste une source de gags fades et poussifs, et de dialogues foireux, avec des moments d'émotion atrocement niais et gênants. Marilou Berry était plutôt mignonne à l'époque, mais quand elle joue c'est à se tordre de rire comment c'est jamais juste. Antoine Duléry et son jeu de théâtre dans un navet c'est tout aussi drôle. Et la blonde qui tente de jouer les femmes fatales de banlieue, idem. Donc c'est clairement divertissant de se foutre d'un film pareil.

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Découverte.
Western délabré, poussiéreux et arride assez particulier mais vraiment sympa. J'aime bien ce cinéma allemand avec son côté frontal, très amateur et expérimental. Surtout qu'il suffit de pas grand chose pour nous dépeindre un univers à la Mad Max comme ça. C'est assez intimiste, on a 7 personnages à peine, dont 2 qui apparaissent 1min à tout casser. Le scénario est simple, efficace, et il prend son temps. Et c'est pas un mal, car on est porté par ce contexte déroutant, cette ambiance hors du temps, ces jeux de trahison et de peur. Le tortionnaire devient victime, les personnages semblent tous lunatiques, instables. Et l'identité arride et dépaysé du film accentue le désespoir et la folie des personnages. C'est un film qui surprend. Il a un montage très astucieux, avec de chouettes idées. On a une bo tout aussi experimentale, bien debut 70's dans l'âme. J'aime vraiment bien l'idée qu'on puisse faire des westerns comme ça moi !

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Découverte.
Petite comédie timide qui s'avère en réalité être un très sympathique film de sport. Des le début on nous fait comprendre qu'on ne va pas être dans du sensationnel, qu'on va s'intéresser à une figure peu glorieuse du cyclisme. Et j'ai envie de dire tant mieux ! Parce que le sport c'est très chiant à regarder, mais alors le cyclisme encore plus. Et très étonnement, j'ai été captivé par les courses ! Elles ont toutes des enjeux différents, et c'est super bien fait. Poelvoorde est à fond, c'est super bien filmé, le film a mis les moyens avec le public et les installations, bref c'est super crédible. J'ai été surpris de me prendre au jeu, de pas m'emmerder une seconde alors que 70% du temps c'est du vélo quoi. Mais ce n'est jamais que ça justement. C'est avant tout le portrait d'un homme, furieusement imparfait, qui tente de se faire sa place dans le milieu. On évite les clichés de le faire basculer peu à peu du côté sombre, non là c'est en dent de scie. C'est vraiment intéressant d'en faire un anonyme, puis un héros, puis un looser, puis ci, puis ça.. D'autant que le film a la bonne idée de s'écouler sur plusieurs années, donc on y croit a tous ces événements (sauf l'accent belge de José Garcia qu'il pense à faire une fois sur 2, ça on y croit jamais). Le personnage de Ghislain vogue entre les succès, les désillusions, les coups du destin, les hasards, et ça rend le récit imprévisible, et donc captivant, et aussi bien plus réaliste que les autres films du genre. Ici c'est presque cynique comme représentation. On aborde 1000 thèmes, le dopage, la gloire, les médias.. Le personnage est tantôt un anti-héros, une victime, un clown, un martyr.. Et tout est cohérent tout au long du récit. C'est un film que j'ai trouvé très malin, très fin et juste. Il a un amour fou pour son personnage principal ainsi que pour son sport sans aucun doute. Et il les décrit avec une grande sincérité, en abordant toutes les facettes, sans aucune moralisation. Et au final quand on voit tout le chemin parcouru, pourtant sans prétention, on éprouve une nostalgie très particulière. C'est une ode aux petits sportifs, qui pourrait s'appliquer à tous les milieux. C'est humble, c'est fort, c'est beau.

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Découverte.
Ce film, c'est exactement ce a quoi on s'attend. Clavier qui fait son clown hurlant, Robin en connasse condescendante, Jean Reno en forte tête au grand cœur, une petite asiatique qui ressemble à une poupée, des blagues racistes, un propos moralisateur qu'on sait pas amener... Tout ça, on s'y attend. Et ça aurait pu être désastreux si ça donnait pas un équilibre nanar bien délectable. Clavier en fait des caisses comme jamais, mais moi ça me fait rire parce que c'est une surenchère parodique. Robin est comme souvent très désagréable, mais du coup c'est génial de la voir s'en prendre plein la gueule par les conneries de Clavier. Jean Reno il est tellement pas développé qu'à la fin on lui fout un love interest.. C'est vraiment pas bien mais on se marre. Ce film c'est un cahier des charges, c'est des blagues vieilles comme le monde, mais avec Clavier en roue libre et le film qui sait pas trop où aller, bha on se marre, parce que c'est foireux.

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Découverte.
Bah...c'était rigolo. Ça fait un peu petit film sans prétention, loin d'être incroyable mais qui fait passer un petit moment agréable. J'ai trouvé le duo assez sympa, et fort heureusement le film n'en fait pas trop. Les personnages sont montrés comme des victimes, puis avec le temps on comprend que c'était peut être des sacrés connards en fait. Du coup vers le milieu du film on nous parle de trafique de drogue, de magouille, d'adultère à répétition. C'est inattendu et un peu con, mais ça rallonge le récit sans qu'on se lasse. Et puis j'aime bien les dialogues, qui sont pas toujours justes, mais qui offrent de la consistance aux personnages. Les effets spéciaux eux font forcément kitsch aujourd'hui, mais pour 96 dans un innocent film français, c'est vraiment pas mauvais. On sent qu'il y a du travail, et que c'est assez inspiré. On a même un passage jeux-vidéo en réalité virtuelle, c'est super amusant de retomber sur ces archives joyeusement anachroniques. Et puis le film est drôle quoi. C'est pas à se tordre de rire, mais plusieurs moments m'ont bien amusé. Hélas il y a des passages un peu prévisibles, et des vannes qui auraient pu mieux se construire.. Idem pour le fil rouge du film, qui s'éternise un peu bêtement. À la fin on réalise que ça aurait pu aller plus loin dans ses idées et ses gags, mais on se dit aussi que c'est peut être cette identité assez vaine et humble qui lui donnent son charme.

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Découverte.
Je suis un peu surpris. J'étais assez sûr de détester vu que le premier m'avait pas mal irrité, mais finalement je me suis pris au jeu. Je sais même pas trop pourquoi d'ailleurs. On a toujours Jim Carrey en roue libre total, mais ça s'éternise moins, l'équilibre est plus juste, on respire. Et les blagues sont toujours bien connes, mais elles se basent sur autre chose que des grimaces et des longs bruits pénibles. Il y en a toujours, mais moins. Ace est toujours un personnage mal foutu est incohérent, amoureux de la nature mais raciste et intolérant envers les tribus pourtant plus respectueux de mère nature que lui. Il déteste les chauve-souris parce que c'est moche (?), il couche avec la princesse indigène (qui est encore plus blanche que moi).. Et c'est rempli de petits détails comme ça, qui m'ont fait apprécier le film en fait. J'ai vu ça comme un second degré monstrueux, basé sur le rien à foutre. Et pourtant c'est pas que prétexte à faire des vannes, il y a bien une intrigue, qui tourne un peu en rond, mais qui a du sens. Comme le premier en fait. Mais en mieux. Donc je sais pas, c'était pas le genre de comédie que j'aime, et c'était parfois un peu insupportable quand même. Mais ça a tout d'un délire total, qui n'en a rien à foutre et qui fait son truc en se marrant. Et puis j'aime toujours le fait que ça ait la forme d'une comédie pour enfants mais avec des blagues vulgos, parfois crades, souvent immatures, et toujours connes au possible. Et ça marche.

Annotation :

Découverte.
Bryan Singer a une réalisation très propre. Je suis déçu que ses plans n'ait pas grande signification, mais ils sont beaux, et il y a parfois des idées originales (mais toujours sans fond). Les interprètes sont impeccables. L'ambiance est top. La musique est puissante et chargée en émotion. En bref, du blockbuster hollywoodien. Et je dois avouer que j'étais pas vraiment à fond... Au début si, d'autant que j'ai bien aimé cette façon presque subliminale d'amener l'anglais au lieu de l'allemand. Mais voilà, ça raconte un fait historique bien connu, dont le résultat aussi est établi.. Et pourtant le film n'adapte pas son récit en conséquence. Les moments de suspense ne sont donc pas toujours bien fichus, et certains moments traînent sans grande raison. La complexité du plan est forcément retranscrit un peu maladroitement, mais c'était prévisible. Sauf que voilà, du coup c'est pas très entraînant. Tout est évidemment prévisible, ça manque de nouvel enjeux, d'une autre vision peut être, d'un petit truc en plus qui aurait maintenu un grand intérêt pour le film. Ça manque de moments vraiment forts, de purs moments de tensions, où les cartes se redistribuent, ou il faut se réadapter, improviser. Tout reste assez linéaire et sage. Alors que j'adore ce genre de thématique dans les films de guerre, ici ça m'a légèrement ennuyé. Par contre, la dernière partie m'a vraiment plu. Au moment où tout le monde se rend compte peu à peu de l'échec de la mission, après un déni coriace. Ça démontre une autre facette de la guerre, à ce moment on ressent vraiment les choses. C'est tragique, c'est fort.

Annotation :

Revu pour la 3ème fois.
J'ai un peu de mal avec celui-ci. Je ne le trouve pas mauvais, mais je ne sais pas trop ce que je regarde. Et ça me dérange. Pour moi le film n'arrive clairement pas à s'imposer comme un nouveau film batman. C'est juste un condensé maladroit de tous les batman précédents. Au début ça se prend très au sérieux, c'est réaliste et presque iconoclaste. Et ensuite il y a des révélations un peu grotesques, et des moments pas naturels du tout, et même une machine machine et des gadjets douteux. Surtout que le film va à 300 en l'heure, rien que l'exposition est douloureuse tellement elle speed. Du coup on ne développe pas trop, sinon ça traîne. Mais je trouve que pour un film aussi vif et bavard, ça n'a jamais vraiment incohérent ni forcé. Peut être un brin ridicule parfois. Mais même si ça m'a perturbé, j'aime assez ce changement d'ambiance et de ton. La fin avec ce brouillard qui fait peur, ça fait un mélange entre le Batman de Burton et de Schumacher, c'est amusant. Et je comprends qu'on ait essayé de développer la psychologie de Batman, c'est pas trop mal foutu mais ça aurait pu aller bien plus loin. Au final c'est un film avec des idées, qui arrive plutôt bien à jouer avec la mythologie de Batman. Mais ça ne sait pas vraiment sur quel pied danser, comme si le film se cherchait, essayer de trop en dire sans savoir vraiment quoi accentuer. C'est pas génial, mais c'est intéressant. Surtout quand on sait que le 2nd volet sera une grosse claque.