films préférés

Annotation :

J'aimerais bien dire que je n'ai pas un film préféré en particulier, mais lorsqu'on me pose la question inévitable, j'ai du mal à ne pas penser au Roi et l'Oiseau. La poésie, Prévert mais pas que, y trouve sa quintessence dans l'imaginaire délicieux et inaltérable de Grimault. Des dessins à couper le souffle ; un sens du détail vertigineux dans cette œuvre immense, ode à l'envolée libertaire. Le Roi et l'Oiseau est plus qu'une simple ville: c'est un monument poétique de et pour la liberté. En hommage au Metropolis de Lang, et aux invisibles d'en bas - les petites mains, les pauvres, les opprimé.e.s. (Magnifique phrase du film «J'ignorai que le ciel était si beau», prononcée par un aveugle). Le film de mon enfance, l'enfance qu'un film sait recueillir

Scène incontournable : la course-poursuite dans le dédale d'escaliers. https://www.youtube.com/watch?v=6wZCZFYzaGU

Annotation :

Du rire et des larmes.

Scènes incontournables: la danse du globe.
https://www.youtube.com/watch?v=IJOuoyoMhj8
Le rasage sur du Brahms.

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Il y a deux impressions qui ressortent de la claque que j'ai prise en découvrant les Harmonies Werckmeister : celle d’assister à la naissance d'un nouveau cinéma, par la sensibilité unique que Béla Tarr donne à son film ; mais aussi que cela surpasse le cinéma : ici, toute création touche au divin.

Scènes incontournables : scènes d'ouverture et de clôture.
https://www.youtube.com/watch?v=_d5X2t_s9g8
https://www.youtube.com/watch?v=iFU5rQIAuDc

Annotation :

Révolutionnaire n'est pas que l'histoire de "Soy Cuba". Sa réalisation l'est tout autant. Les plans séc en travellings sont à couper le souffle, la conception photographique relève d'une maîtrise remarquable de la lumière ; je trouve que l'histoire, qui a pour moi plus une valeur documentaire qu'idéologique, sert à Kalatozov comme support idéal et révélateur de cette réalisation novatrice, aux richesses esthétiques éblouissantes - c'est le mot.
Soy Cuba est un film triste et beau, qui nous fait voyager dans un pays en pleine mutation, aux beautés multiples mais tout autant hélas que les inégalités frappantes qui déchirent les Cubains. Ce peuple cosmopolite dont la voix est ce doux murmure tantôt sensuel, tantôt brisé, qui berce de poésie tout le film, glisse comme une caresse sur les feuilles de palmier, une salsa enflammée - cette voix-là appartiendra toujours aux opprimés d'un pays sans cesse enterré (mais qui ne renaît jamais).
A travers ses 4 histoires bouleversantes triomphe de tragédie, Soy Cuba m'a rendu encore plus fier de mes origines cubaines, et aujourd'hui, je crie fort à mon tour : "soy Cuba !"

Scènes incontournables :
Plan-séquence sur la terrasse d'un grand hôtel-casino, où la caméra se promène avec fluidité entre les étages. Vertigineux : https://www.youtube.com/watch?v=mkVMC82SWSw
Les funérailles, et en particulier la dernière minute de l'extrait, où la caméra vole - littéralement - entre les immeubles pour suivre le cortège funèbre : https://www.youtube.com/watch?v=sYFXv6bDIY8
Je pourrai citer également la scène d'ouverture du film, qui nous fait découvrir l'île d'un point de vue aérien remarquable, la Sierra en feu, les gros-plans sur le visage des personnages.

Annotation :

C’est, pour nous, les spectateurs, presque un devoir de suivre Bubby dans cette quête initiatique de l’humanité, et qu’une fois arrivés au but, on la regarde comme pour la première fois, on imagine tout ce qu’elle a encore à nous donner, à créer, tous les atomes qu’elle devra combiner pour obtenir le meilleur de nous, les « êtres » humains.
(Extrait de ma critique)
Scènes incontournables (pas d'extraits vidéo dispos) : la sortie de Bubby vers le monde extérieur &plus tard sa discussion avec le pasteur.

Annotation :

Comment ne pas aimer le Mépris?
Il faudrait, pour ma part, ne pas aimer le cinéma.
Grande admiration pour George Delerue qui signe sa plus belle partition et Jean-Luc Godard qui arrive à faire d'un film commercial un chef-d'oeuvre emblématique, incontournable.

Scènes incontournables : scènes d'ouverture et de clôture.
https://www.youtube.com/watch?v=i1iOFRZnKBo
https://www.youtube.com/watch?v=f6FarXsaZIw

Annotation :

Festen, c'est ce bourdonnement insistant, ce ballon de baudruche trop gonflé, cette coquille d’œuf prêt à éclore... ce bébé sur le point de naître ; Festen c'est cette menace qui gronde comme un orage, et qui n'attend qu'à éclater, imploser littéralement. Pour tout détruire. Tout.
Scènes incontournables : le discours de Christian évidemment, et celui, tout autant bouleversant, d'Hélène outre-tombe.
https://www.youtube.com/watch?v=SLFZ8Favt0M
https://www.youtube.com/watch?v=cyIYQ_GKc48

Annotation :

C'est bien la pire folie de se croire sage dans un monde de fou. - Erasme.

Scènes incontournables :
Walkyries https://www.youtube.com/watch?v=GKaYOW9zMoY
et la clôture https://www.youtube.com/watch?v=3k1OYtFZs6I

Annotation :

La germe même du cinéma moderne. Je ne sais pas s'il a quelque chose à ajouter, mais c'est amplement suffisant pour décrire toute l'ampleur de cette oeuvre majeure, indispensable.

Scènes incontournables :
Ouverture (https://www.youtube.com/watch?v=-r0b_XeRkG4) et clôture (https://www.youtube.com/watch?v=eP0O1BKu3zk), magistralement orchestrées autour de la mystérieuse clef du film.
Le discours de Kane (2 plans réunis en un seul au montage) : https://www.youtube.com/watch?v=uNaDrnxp3L0

Annotation :

S'il n'était possible de ne retenir qu'un Bergman.
Fort heureusement ce n'est pas le cas...

Persona participe d'une confrontation intense entre l'être et (son) image. Ici, le masque qui protège l'être est retiré, et le visage totalement mis à nu devant une caméra aussi vampirique que la relation entre l'actrice mutique et son infirmière.

Scènes incontourables:
Le générique onirique et expérimental des premières minutes : https://www.youtube.com/watch?v=s8TJ2d7-1e8
La télévision, les images de guerre : https://i.pinimg.com/originals/41/a0/fd/41a0fd7eda43462fe010993881c39fa0.jpg
Le verre brisé
Le double visage : https://i.pinimg.com/originals/30/98/5a/30985a8e1cdf16266f4ec451e418a9a7.jpg

Annotation :

Tragédie antique et néoréalisme pasolinien ne peuvent mener qu'à Rome, comme tous les chemins de nos larmes.

Annotation :

Windows movie maker : les fenêtres font le cinéma.

Annotation :

- Va et Regarde.

- Veni, Vidi.

Je suis venu, j'ai vu, j'ai pleuré.

Lacrimosa.

Requiem.

Massacre.

Annotation :

Le désert croît : malheur à qui recèle des déserts ! - Nietzsche
(die Wuste wächst, weh dem der Wüsten birgt
- à vos souhaits)

Annotation :

A travers la lanterne magique, se déploie le rêve, dedans l'obscur

Annotation :

Shining : Kubrick's Cube®
Dans l'Overlook, Memories of Redrum...

Annotation :

Fascination
Ultime
Cinéma
Kubrick

Retrouver mon article à cette adresse : https://echatzopoulos7.wixsite.com/travellings/single-post/2017/06/28/Eyes-Wide-Shut-le-songe-dune-nuit-dHiver
(Mon tout premier article et le plus catastrophique.)

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Dernier volet de la tétralogie de Sokurov, qui consiste en la démythification des grandes figures du pouvoir (A. Hilter dans Moloch, J. Staline dans Taurus - que je n'ai toujours pas pu me procurer - et Hirohito dans le Soleil), Faust, car, contrairement aux autres films, adapte une oeuvre littéraire (Goethe) issue d'un conte oral légendaire et non des faits historiques véritables, jouit d'une plus grande liberté de relecture.
Sokurov pose un regard absolument tétanisant sur le personnage de Faust, cet figure mythique du combat intérieur entre le Bien et le Mal.
La distorsion démente et oppressante des images métaphorise la contamination des âmes: Sokurov, à travers Faust et son diable, met en scène des figures organiques et pourrissantes qui déterrent avec radicalité la funeste nature du pouvoir.

Annotation :

Merci Pedro pour mon beau prénom