Films (re)vus en 2022

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Si on a grandi avec la saga Harry Potter, difficile de ne pas être enthousiaste à l'idée des retrouvailles des acteurs qui en ont fait le succès. Riche en anecdotes et en moments touchants, ce Retour à Poudlard a en plus eu la bonne idée de faire de petits groupes d'acteurs et de mélanger les âges, ce qui donne lieu parfois des duos improbables et des à échanges assez étonnants.

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Spider-Man reste une valeur sûre des premiers films Marvel. Emprunt de ce côté attachant des films des années 2000, il a la chance de pouvoir compter sur de très bons acteurs (et surtout un excellent méchant) afin de porter une histoire, certes naïve, mais qui n'a pas à envier les pérégrinations les plus récentes de l'araignée sympa du quartier.

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Dans la lignée du premier volet, Spider-Man 2 souffre quand même d'un méchant (pas si méchant) moins charismatique que Green Goblin et d'un jeu du "je t'aime moi non plus" un peu trop omniprésent. Malgré cela, il reste un bon divertissement.

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Après 2 volets plutôt agréables, quelle purge que ce Spider-Man 3 ! Trop long, mal rythmé, le film croit bon de rajouter des méchants à ne plus savoir quoi en faire, quitte à ce que tout ce joyeux bordel n'ait plus aucun sens. On aurait pu s'en passer.

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En soi, rebooter Spider-Man avec de nouveaux acteurs n'était pas un choix absurde. Mais lourd d'un héritage assez marqué, The Amazing Spider-Man a du mal à trouver sa place en tant que film, tout comme son acteur a du mal à prendre ses marques en tant que l'homme-araignée. En résulte un film long au rythme saccadé, et qui manque de peu de choses pour véritablement décoller.

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Après un The Amazing Spider-Man relativement mal rythmé, ce deuxième volet relève le niveau avec un méchant qui ne manque pas d'intérêt et surtout une superbe cinématographie qui fait encore de l'effet près de 8 ans après sa sortie.

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Mother/Android expédie son pitch de départ en quelques minutes et c'est tant mieux : la révolution des machines a été tellement traitée qu'il semble de toute façon impossible de faire du neuf de ce côté là. C'est donc sur ses personnages et leur cheminement que le film s'attarde, avec une certaine justesse, pendant une grosse moitié. Et puis arrive une suite d'incohérences et de couac, de moments où le film essaye d'innover (et de copier le jeu vidéo) sans brio, pour un résultat finalement très bancal. En revanche, la fin, déchirante, parvient quand même à tirer une larme.

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Soyons objectifs : Eternals ne se situe ni dans le bas du panier des productions Marvel, ni dans le haut. Très poussif par moments, mal rythmé par d'autres, il propose quand même quelques beaux moments et bénéficie surtout d'un casting équilibré et constitué de bons acteurs. Non, ce qui pose vraiment problème... c'est que c'est un Marvel. Et qui dit Marvel dit "une bande de super héros aux supers pouvoirs qui doit sauver le monde d'un péril imminent". Oui, encore. La fois de trop ? Peut-être.

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Encanto est une bonne surprise qui remplit parfaitement son ambition : divertir, faire passer un message positif de tolérance et faire oublier -un temps- la morosité du quotidien. Doublé d'un réalisation superbe qui fait la part belles aux couleurs chatoyantes et d'un solide casting côté voix, il parvient même à éviter l’écueil du trop plein de chansons. Une jolie découverte.

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Wendy est une énième revisite de l'histoire de Peter Pan et de son refus de grandir, mais était-elle bien nécessaire ? En voulant raconter l'histoire un peu différemment, le film s'égare dans son propos et enchaine les contradictions. Ajoutez à cela un rythme pauvre (très inhérent aux films indés) et vous obtenez une jolie fable, certes, mais assez dépourvue d'intérêt.

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Nomadland est une tranche de vie, et en partant de ce principe, il ne s'embarrasse ni d'un début, ni d'une fin, ni même d'un véritable cheminement concernant son personnage central. Si on comprend que Fern a subi cette situation, rien ne vient nous dire si elle choisit de l'embrasser ou si elle continue à subir. Une tranche de vie, c'est tout ce qui nous est donné. C'est déjà bien, mais on reste quand même sur notre faim.

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20 ans après sa sortie, Matrix a vieilli, c'est indéniable. En revanche, l'intelligence de son scénario et la beauté chorégraphique de ses combats n'ont pas pris une ride, et c'est toujours un plaisir de redécouvrir les aventures de Néo, qui résonnent parfois étrangement avec l'actualité.

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Dans la lignée de son prédécesseur, Matrix Reloaded accuse l'âge (les effets spéciaux commencent à se voir) mais compense par des combats toujours plus millimétrés et grandioses qui tiennent en haleine jusqu'au bout.

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C'est une "fin" en demi-teinte pour la saga Matrix. La guerre entre hommes et machines trouve, certes, une conclusion, mais au prix d'interminables scènes de combat dignes d'un blockbuster lambda, et loin des questions méta-philosophiques de la saga. On pouvait clairement en attendre plus.

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Dans sa première partie, Matrix Resurrections est une bouillie de reboot/remake méta, fan-service et auto-référencé jusqu'à l’écœurement. Et puis, finalement, on comprend mieux la raison même de son existence, celle de donner une fin plus satisfaisante à la saga et de brouiller encore plus les frontières entre la réalité et ce qui ne l'est pas. Le pari est inégal, mais assez réussi au final.

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Ambiance glauque, dérangeante, et monstres de foire sont au programme du dernier film de Guillermo Del Toro. A mi-chemin entre film noir et film de "freaks", son scénario (finalement assez prévisible) n'est peut-être pas à la hauteur de la noirceur qu'il dégage.

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Joli conte de Noël aux allures de "3 hommes et un couffin", Tokyo Godfather émeut par la qualité d'écriture de son scénario et par sa galerie de personnages. Tantôt drôles, tantôt tristes, ils apportent une véritable dimension humaine à l'histoire et on suit avec plaisir leur parcours, un peu cassé, mais plein d'amour.

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Enemy est de ces films qu'on regarde en échafaudant inévitablement de multiples théories, tant le sujet s'y prête, mais surtout à cause d'un récit lénifiant où il faut bien essayer de s'accrocher. Mais Enemy fait aussi partie de ces films sans réelle fin, qui nous laisse pantois et désabusé. Heureusement qu'il ne fait "que" 1h30.

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Affecté par un véritable manque de contexte et par une narration qui ne provoque à aucun moment l'intérêt du spectateur, House of Gucci n'a tout bonnement rien à raconter. Retracer l’ascension puis la chute de la maison de luxe aurait pu être intéressant, mais le film préfère se concentrer sur un drame familial teinté de pouvoir, cent fois vu et revu au cinéma.

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Raconter la création du plus célèbre monument de Paris, qui plus est avec les moyens de ses ambitions, était une bonne idée et attisait la curiosité. Mais quel intérêt là dedans d'y ajouter une histoire d'amour complètement fictive ? C'est à croire que le film n'avait finalement rien à raconter sans ça. Difficile de ne pas être un peu déçu.

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Faire un remake d'un film aussi connu est toujours un pari risqué, mais pour qui n'a pas vu l'original, il est sans doute plus facile de profiter de l'expérience sans point de comparaison. Et de côté là, Spielberg livre un film énergique, aux acteurs bien choisis et aux chansons qui n'ont pas pris une ride.

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Film adapté d'un jeu vidéo lui-même très inspiré par d'autres films (Indiana Jones en tête), Uncharted se veut grand public, avec ses scènes d'action parfois impressionnantes, ses retournements de situation et son humour très calculé. Clairement pas le film de l'année (la faute à un manque d'identité flagrant) mais plaisant à regarder.

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Chaque nouvelle adaptation du Chevalier Noir tente de s'essayer à une approche différente. Là où Tim Burton jouait la carte de l'humour et où Christopher Nolan se lançait dans une trilogie de blockbusters plus orientés action, Matt Reeves prend le chemin du film noir et remet sur le devant de la scène le penchant troublé de son héros, souvent relégué au second planchez les autres réalisateurs. En résulte un film qui imagine son héros aussi sombre que Gotham, mais qui, la faute à une écriture moins intéressante concernant son intrigue et ses personnages secondaires, ne marque pas assez son empreinte dans la saga du justicier.

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Toujours très à l'aise dans l'exercice de parler du passage à l'age adulte dans ses films, Pixar livre avec Alerte Rouge une histoire fraiche, moderne, mettant en scène une jeune asiatique et qui parle même... de règles ! Faisant fi des tabous, le studio nous offre un film rafraichissant, plein de bons sentiments mais jamais mièvre, et qui parlera aussi bien aux jeunes qu'à leurs parents.

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Shawn Levy est un geek, ce n'est un secret pour personne. Et il aime tout particulièrement jouer des références à la pop-culture dans ses films. Sur fond d'histoire de voyage dans le temps, son dernier long métrage n'échappe donc pas à la règle... et aux clichés. Aux NOMBREUX clichés du genre, de ceux qui croisent les timeline, se jouent des incohérences aussi énormes que des éléphants et qui essayent de faire passer la pilule avec un humour ras des pâquerettes. Dommage Shawn, ça ne marche pas à tous les coups.

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Dans la même lignée que son prédécesseur, Mort à 2021 revient sur les évènements marquants de l'année sous la forme d'un mockumentaire passé au vitriole. Les acteurs/clichés ambulants sont toujours de la partie, mais le propos s'égare parfois quelque peu.

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On peut éprouver une certaine tendresse pour ces films "tranches de vie", qui vous propulsent dans le quotidien d'une famille, particulièrement lorsque celle-ci fait face à quelque chose d'assez différent (en l’occurrence un déracinement difficile renforcé par le rêve d'un homme qui ne fait l'unanimité). Mais encore faut-il que ce regard dans une certaine intimité trouve un but, une sorte de fin, ce qui manque malheureusement à Minari, laissant le spectateur sur le bord de la route, comme au départ.

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Dans la lignée du précédent Agatha Christie adapté par Kenneth Branagh, ce dernier parvient à réunir un casting impeccable dans un film qui manque pourtant cruellement d'intérêt.

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Depuis le début de la pandémie et dans les années qui vont suivre, il est inévitable que les confinements forcés vont inspirer les médias et surtout le cinéma. Malheureusement, cela a aussi eu des conséquences visiblement néfastes sur l'esprit de certains, tant La Bulle est un exemple de tout ce qu'il ne faut pas faire. Mauvais acteurs, situations débiles et scénario sans queue ni tête, il rate le coche d'une vraie satyre de la situation pour finalement n'être qu'un mauvais film.

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Malgré son titre, Metal Lords n'est rien de plus ni de moins qu'un teen-movie assez classique, mignonnet, prévisible, qui trouvera sans doute son public parmi les adolescents allergiques à la musique urbaine.