Films revus et découverts en 2024

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Revu pour la 2nde fois je suppose.
Ça se voit que je me refais la série Doctor Who cette année ?
Un épisode bien au dessus de l'épisode de Noël précédent. Les personnes sont mieux installés, Tennant est enfin un vrai Docteur. Donna est sympa mais elle n'est que l'ombre de ce qu'elle deviendra plus tard, mais c'est une bonne introduction du personnage. C'est clairement pas l'épisode le mieux écrit, mais ça fonctionne. Notamment l'humour, et la relation Docteur/Donna est déjà assez efficace. On aborde avec pas mal de pertinence le côté sombre du Docteur, et c'est là qu'on voit toute la richesse du personnage et du jeu de Tennant. Mais c'est dommage que le tout fasse encore une fois pas vraiment Noël, avec juste des symboles presque rajoutés de force. Mais Russel T Davies n'a jamais eu l'air bien inspiré par la fête en question, donc tant pis. Mais ça donne des épisodes plutôt sympas mais maladroit, notamment dans leur ton. Le méchant est plutôt cool, mais rajouter du comique avec le second couteau et appuyer le truc alors que c'est également assez dramatique... ça a du mal à trouver son équilibre, alors que la série y arrive merveilleusement la plupart du temps.

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Revu pour la 3ème fois.
Enfin un vrai bon épisode de Noël, bien marquant, avec sa personnalité à lui. C'est prenant, c'est beau, c'est riche en personnages. On s'attarde suffisamment sur chacun d'eux pour qu'on les cerne et qu'on s'y attache. Avec toujours un humour qui fonctionne bien. Tout ça mêlé avec beaucoup de sujets dramatiques très bien abordés. Et un rythme qui fonctionne très bien. On sent cependant que les antagonistes robotiques (pas le vrai derrière le rideau qui est très sympa), sont peu inspirés malgré le design. C'est dommage. Ah et Kylie Minogue joue attrocement mal, ça ruine totalement son personnage avec ce sourire botoxé très flippant. N'importe quelle actrice aurait fait bien mieux, et j'aurai sans doute apprécié le perso.

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Découverte.
Malgré le fait que la série à grillé une cartouche en utilisant une super idée de cette façon, en la désamorçant très vite, c'est un épisode sympathique bien qu'assez oubliable. Les Cybermen n'ont pas grand intérêt, et leur plan paraît un peu flou. Mais on a pas mal d'humour et ça fonctionne très très bien, notamment le début qui est vraiment fun. Ça n'empêche pas d'avoir des moments dramatiques efficaces, qui manque un peu de renouvellement sur la durée. C'est donc pas toujours super bien rythmé, mais ça a son charme. Et l'amitié entres les docteurs fonctionne parfaitement alors que j'imaginais ce 2ème personnage comme un simple sidekick lourdingue. Ah et puis bien que ce soit un final un peu facile, j'ai vraiment pris mon pied à ce climax Kaiju Steampunk.

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Revu pour la 2nde fois.
Un épisode de transition assez insignifiant dans le fil rouge, mais qui marche plutôt bien. C'est inspiré, on voyage, ça change. Les personnages sont plaisants, mais on s'y attarde pas assez hélas. La relation entre le Docteur et Christiana est plutôt cool, mais on aura mieux par la suite donc ça ne marque pas plus que ça. N'empêche que l'écriture est réussie, suffisamment alambiquée pour justifier le téléfilm, et avec les rebondissements habituels qui fonctionnent toujours.

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Revu pour la 2nde fois.

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Revu pour la 2nde fois.
Une première partie assez déroutante je trouve. J'aurais même tendance à dire que je n'aime vraiment pas son début. C'est des ficelles scénaristiques que j'ai beaucoup de mal à intégrer quand c'est Doctor Who, mais faisons avec. En revanche plus on avance plus on se stabilise, et ça prend une ampleur vraiment délectable et prenante. Et on aboutit sur une 2nde partie que je trouve formidable, un too much assumé, tendu, presque étouffant. Mais comme c'est une surcharge d'émotions pour un final de toute une ère, c'est parfaitement légitime. Et en gros gros gros point fort on a le Docteur de Tennant qui atteint ici une maestria sublime. Un personnage sombre, terrifié et enragé contre le monde entier à l'idée de sa fin prochaine. Un personnage qui s'est élevé au rang de Dieu pour retomber avec fracas, c'est de la tragédie pure comme la série sait si bien le faire. Et ça donne un final attrocement douloureux mais parfaitement maîtrisé en conclusion d'une ère et surtout d'un personnage. Et c'est ce que je retiendrai de cet épisode, malgré un début laborieux et quelques maladresses pénibles.

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Revu pour la 4ème fois.

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Découverte.
Oeuvre définitivement charmante malgré une écriture franchement faiblarde. Comme le premier, ça se traîne pas mal, et ça ne raconte au final pas grand chose. Donc le rythme est pas fou-fou, mais c'est surtout l'occasion de profiter des costumes si particulier et des effets visuels assez inspirés. Bon on a forcément un côté kermesse de l'école avec ses penchants ridicules, mais si on se prête au jeu c'est assez réjouissant comme spectacle. Mais comme pour le premier, on sent malgré tout un certain manque d'ambition assez frustrant. C'est petit, restreint, alors que ça promet plus grand en introduction. Les environnements sont assez intimistes, les personnages peu nombreux, et les situations franchement limités. Mais c'était une bonne idée cette fois-ci de faire des Yokai les héros. Ça permet de tous les mémoriser et les apprécier, bien que leur écriture soit plan plan... c'est surtout les costumes, les voix et les pouvoirs qui font faire leur petit effet. Mais tout est finalement très sage encore une fois, et c'est vraiment à la toute fin que le film se lâche avec une toute relative démesure. Mais ça fait du bien ! Je dois cependant reconnaître que les effets visuels du 1er m'ont plus marqué. Ici c'est assez inspiré encore une fois, mais il manque ce petit quelque chose de marquant qu'avait le 1er volet avec sa tête géante en arrière plan qui me donne des frissons rien que d'y repenser. Mais ça reste un petit théâtre attachant, qui ne vole pas bien haut, mais qui a sa personnalité même s'il est plutôt timide hélas.

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Revu pour la 3ème fois.

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Revu pour la 3ème fois.

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Revu pour la 2nde fois.

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Revu pour la 4ème fois.
Plus je le regarde, plus je l'aime. C'est clair que dans un petit film d'1h20, terminer une série aussi vaste et aussi vieille c'est un exercice compliqué. Et plutôt que de trop en mettre, le film choisit une approche certes spectaculaire mais surtout particulièrement intimiste. Et c'est là que c'est sublime. C'est comme si toute l'histoire de la guerre du temps n'existait que pour ce moment, pour permettre une telle intensité, une telle richesse. C'est émouvant comme pas possible, c'est drôle, c'est prenant, c'est rythmé, c'est génial comme peut l'être Doctor Who quoi. On garde un charme kitsch totalement assumé comme toujours, mais on sent malgré tout un budget vraiment conséquent pour la série. Et ça rend vraiment bien. On ne se sent pas cloisonné, on retrouve tout ce qui fait le charme et la personnalité de Doctor Who dans un seul épisode. On va dans plusieurs époques, plusieurs lieux, plusieurs docteurs... C'est jouissif. Et on a jamais l'intention qu'on remplit un cahier des charges, même si on sent parfois des moments fan services un peu appuyés qui sortent légèrement du truc. Mais c'est les seuls reproches qu'on peut faire au final.

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Revu pour la 3ème fois.

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Découverte.
Ce film m'a fait un drôle d'effet. Il est dans les premiers de la filmo de Wakamatsu, donc je me doutais qu'il allait être très marqué en terme d'identité (d'autant que c'est du cinéma indépendant des 60's). Et au final même si ce n'est pas mauvais j'en garde une certaine retenue. J'ai trouvé qu'il manquait de justesse. Je l'ai même trouvé plutôt lourd par moment. Il est dans l'ensemble assez sage étonnamment, et quand il sort de cet état on se sent plus insatisfait qu'autre chose. J'aime ce qu'il raconte, j'aime son approche, et le fait qu'à côté on parle d'une société japonaise défaillante et du conflit au Vietnam qui rythme la vie morose des japonais. Et même si certaines thématiques sont abordés au travers d'un simple dialogue, c'est efficace. Mais paradoxalement les sujets plus présents fonctionnent moins bien. La caméra a de très jolies idées, et des effets de mise en scène et de montage sont inspirés et malins. Mais y'en a finalement trop peu, et avec ce rythme lancinant ça rend l'œuvre assez monotone hélas. Mais dans l'ensemble ça reste une bonne expérience, clairement politique et assumée. Mais qui manque de pertinence et de punch je trouve.

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Revu pour la 2nde fois.
Toujours un western génial, que je trouve formidablement bien construit. Ça a un côté très Shakespearien qui me parle beaucoup. Et tout y est culte et fort. On va a l'essentiel (comme dans beaucoup de spaghetti) mais ça reste très bien pensé et développé. Pour aboutir à une fin que j'adore. Bref un western italien ultra marquant et puissant, avec des personnages fascinants et une histoire de tragédie grecque.

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Revu pour la 2nde fois.
Je l'avais complétement oublié, je pense ne l'avoir pas beaucoup aimé au départ. Et il est vrai que c'est un épisode de Noël assez particulier. On ne sent pas du tout l'ambiance de Noël, sauf quand l'épisode décide de nous le rappeler. Et c'est très bien pensé, car ça joue avec les personnes comme ça joue avec le spectateur. On peut même se dire que ça en abuse, c'est assez vrai. Mais c'est un peu un passage obligé dans ce genre d'histoire. Et ça n'est jamais gratuit, jamais bête. L'écriture suit, et explique ce genre de procédé d'une bien belle façon. Et ça permet de développer encore les personnages, notamment Clara qui doit continuer de vivre après les évènements de la saison 8 et son finale. Donc c'est assez surprenant mais bien fichu comme manière de construire un épisode de Noël, même si je reconnais que c'est plutôt déconcertant au début. Et puis c'est toujours sympa de voir Nick Frost, même si on sent que son personnage nécessite un certain contrôle ce qui l'empêche de se lâcher totalement.

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Découverte.
Très chouette épisode, assez surprenant, et qui permet d'explorer une facette du Docteur de Capaldi qu'on avait encore jamais vu. Et si ça m'a un peu dérangé au début parce que je ne savais pas comment le prendre, j'ai trouvé ça super bien fichu. On sent que c'est assez casse-gueule, que Capaldi n'est pas Matt Smith, et que forcément ça va créer un malaise. Malaise qui est assez bien rattrapé, notamment par le personnage de River qui s'adapte. Et le jeu de Capaldi reste fidèle à lui même, donc on a de nouveaux repères plutôt que de retrouver des anciens qui n'auraient pas été adaptés. Leur alchimie se met vite en route et c'est franchement délectable. C'est touchant, c'est délicat, plus timide qu'avec Matt Smith forcément, mais d'autant plus beau donc. Et encore une fois c'est très drôle. Tous les personnages ont leur côté amusant et quand ils interagissent entre eux c'est toujours très drôle. En plus ça raconte quelque chose de plutôt original dans la série. Un petit côté gangster qui marche bien, avec un humour noir de circonstance. Un petit sens du voyage aussi, avec chaque lieu et chaque personnage bien marquant. C'est un épisode de Noël qui a plein d'idée, qui a sa singularité et qui se permet le luxe d'offrir un final sublime à River. Et on sent que c'est également un évènement très important pour le Docteur et sa psychologie. Et ça en fait un final superbe comme la série sait si bien le faire.

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Découverte.
Un épisode qui fait un drôle d'effet. Ce n'est pas mauvais, ça fonctionne assez bien dans son genre. Mais c'est finalement très oubliable. J'ai pas été choqué par la présence d'un super-héros, j'ai même trouvé ça cohérent bien que l'explication est un peu trop facile. Ça crée une ambiance assez sympa, même si le Docteur est au second plan hélas. Et après un épisode comme Les Maris de River Song, ça crée forcément un décalage assez décevant. Mais on garde un humour si efficace et la presence de Nardolle y est pour beaucoup. La menace de cet épisode est plutôt cool dans le principe comme dans le design mais on ne les trouve jamais très menaçant, le côté des gentils étant clairement déséquilibré en leur faveur. Mais ça fait le taff. Tout ça est bien sympathique, pas trop méchant, pas passionnant non plus. Mais c'est surtout la romance qui est lourde, bien trop présente. Et avec une exécution nunuche. On s'en fout de cette histoire d'amour de teen movie. Pourtant on en parle beaucoup. Donc ça en fait un épisode de Noël qui fait pas trop noël, et qui préfère utiliser son concept pour raconter une histoire d'amour niaise. Mais ce qui est autour marche bien, mais ça prend hélas trop peu de place...

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Découverte.
Épisode important, assez intimiste encore une fois, qui faut office de splendide fin bien qu'un peu maladroite. On sent que ça devient difficile d'écrire quelque chose de nouveau dans ce bordel plus ou moins ordonné..mais j'arrive toujours autant à me plonger dedans et à m'en imprégner. C'est la psychologie des personnages qui m'enchante et qui me bouleverse. Tout le monde est sublime, profond, attachant et humain. Le Docteur a atteint un stade ultime et on est bien obligé de reconnaître que Peter Capaldi en est sans doute l'incarnation ultime. C'est d'ailleurs passionnant de voir son évolution depuis la saison 8, et d'avoir ce genre de conclusion légèrement douce-amère. C'est un personnage parfait dans son imperfection. Et c'est souligné par le 1er Docteur qui fait forcément office d'écho, mais aussi de comic relief avec son discours d'un autre âge et ses remarques de l'ancien temps. C'est d'ailleurs un habile moyen d'identifier le personnage comme un vieux....qui est plus jeune que le moins vieux. Parce que certes cette misogynie était banale à l'époque, mais on peut également voir ça comme de la bêtise dû au manque d'expérience.....que le Docteur de Capaldi a engrangé au fil du temps. Il n'est pas devenu plus "moderne", plus "inclusif"..juste plus réfléchi et moins con, moins inconscient. Ça crée comme toujours un fan service pertinent, jamais gratuit. Riche en sens et en émotions. Avec une régénération explosive qui promet....pour finalement aboutir à la saison 11 qu'on connait.....

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Découverte.
C'est non. Ce n'est pas du cinéma. J'en ai rien à foutre qu'on me raconte quelque chose de fort, quelque chose de bouleversant...si tu ne sais pas le raconter c'est nul. Déjà le rythme est pourri. On a des ellipses H24, donc on est jamais dedans. Ça se traîne, alors que c'est censé montrer que les passages important. Mais comme on a jamais des moments de la vie quotidienne, on ne connait jamais les personnages. On s'en fout de ce qu'ils vivent. On est baladés dans des moments qu'on sélectionne pour nous, et c'est frustrant. Tout perd de son intérêt à la longue et on décroche finalement très vite, jusqu'à la fin qui ne transmet absolument rien. Et c'est vraiment frustrant, parce qu'on a l'impression d'avoir subi une histoire qui aurait pu être intéressante, mais qui n'a jamais cherché à l'être. Y'a une seule idée de mise en scène, qui s'avère juste poussive et déjà vue. Puis comme c'est la seule de tout le film, elle paraît d'autant plus bête et lourde. Et puis les acteurs sont vraiment pas géniaux. Alors que je les aime bien d'habitude. Je sais pas si c'est pour vouloir faire réaliste, mais ils semblent tous très monolithiques, très creux. Et les scènes où Daniel Auteuil pleure où s'énerve sonnent faux tellement on ne connait pas le personnage. On a l'impression d'une fausse bande annonce qui raconte tout le film, avec tous les clichés et le cahier des charges qui se remplit bien. Donc c'était une mauvaise expérience, sans le moindre intérêt, que même Daniel Auteuil n'a pas su élever.

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Découverte.

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Découverte.

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Revu pour la 45ème fois.

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Découverte.
On reconnaît à 100% Michael Mann cette fois-ci, au niveau du rythme, de la caméra, des ambiances, du bleu nocturne, et même de la musique. Je me rends compte que j'aime vraiment beaucoup James Caan qui a une palette assez géniale. On le retrouve comme gros dur taciturne et grande gueule, mais ça marche extrêmement bien. Parce que même si les personnes ont un côté légèrement poseur et caricatural sur le papier, Mann sait comment les humaniser et leur offrir de la profondeur. Pour le personnage principal ça passe par son envie de fonder une famille, ses démarches maladroites mais sincères, ainsi que son amitié fidèle avec Okla. Et bien que ce soit un personnage assez antipathique sous plein d'aspects, il arrive à avoir des moments vraiment touchants. Idem pour à peu près tous les personnages qui ne s'enferment jamais dans leur rôle préétabli et c'est clairement une grande force du réal, un équilibre très justement dosé. Ainsi même les répliques badassement beauf passent mieux que dans les autres films. C'était une réflexion que je m'étais faite avec Heat, bah ici c'est pareil. Et puis c'est beau quoi. C'est toujours vraiment impeccable dans les décors et la lumière. Ça déborde de partout les 80's et ça marche toujours aussi bien chez moi. Mais avec Mann ça dégage toujours une ambiance mélancolique assez lancinante, qui m'atteint donc d'autant plus. Le synthé qui sublime ces ambiances bleutés et ces moments doucement amers, jusque dans les moments de tendresse. C'est beau, juste vraiment beau. Y'a des plans qui marquent vraiment.

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Découverte.
Comme tout le monde j'ai eu un peu de mal avec la saison 11. Bon je trouvais que ça s'améliorait au fil des épisodes, mais l'ensemble était plutôt décevant et franchement détaché du reste de la série. Donc là quand l'épisode s'est lancé, on a eu une intro assez Moffatienne, ça m'a fait plaisir. Et l'apparition de l'antagoniste m'a fait un drôle d'effet. J'y ai reconnu directement un Dalek, forcément. Et j'étais aussi content de revoir ENFIN un ennemi important que déçu qu'au final ça ne soit qu'un Dalek. Alors ce qui en a été fait était assez sympa au final, mais manquait quand même pas mal d'intensité. Le rythme était pas toujours génial, et au final il ne se passait pas grand chose. On aborde encore une fois le deuil, la famille, pas de la manière la plus pertinente et émouvante qui soit mais on fera avec. L'ensemble reste à l'image de la saison 11, assez frustrant et avec un sacré goût d'inachevé. Mais ça a son petit intérêt malgré tout. Mais ça s'avère bien moins marquant que n'importe quel épisode pré-saison 11 et c'est vraiment dommage.

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Revu pour la 2nde fois.
Oeuvre de youtubeurs. Donc même si le concept peut être sympa, c'est mal utilisé et ça se limite vraiment à une idée de base. Tout en étant mièvre et gâteux. Quoi que le concept est assez bien exploité au final, on a quand même un passage où on montre différentes possibilités du truc. Mais comme toujours c'est à la fois expéditif et poussif, c'est pénible. D'autant que ça ne raconte rien, ça ne prend aucune position. C'est censé être une critique ? Parce qu'on comprend pas trop en fait. Ça n'exprime rien. En plus d'esquiver un peu lâchement les thématiques que ce genre de concept brasse dont les plus évidentes. Alors forcément en 8min on peut pas parler de tout, mais on peut parler de quelque chose quand même non ? Bha non, parce que la seule utilité de ce truc c'est de nous foutre une fin niaise qui sort de nulle part pour faire pleurer dans les chaumières avec la facilité du scénariste débutant. Alors ouais on met le paquet en effets spéciaux pour du youtube et c'est vrai que l'interface est pas mal et convaincante. Mais pour ce qui est de la mise en scène c'est toujours la même technique, c'est lourd. Et à chaque nouveau personnage on lève les yeux au ciel en grommelant "et allez il va nous refaire tourner la caméra autour du mec...".

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Revu pour la 3ème fois.
Ça va, c'est sympa. Je pensais que le revoir me ferait le détester, mais en fait non. Je lui reconnais plein d'erreurs de film de youtubeurs, ce qui me le rend parfois assez antipathique. Ne serait-ce que par le surjeu ultra sérieux et sombre qui fait franchement ridicule. De même que certaines intonations et certaines répliques. Et une inconstance assez folle entre le jeu des différents acteurs, beaucoup de second semblent être dans un autre film.. Mais franchement tout ça je tolère. Ça reste une oeuvre assez artisanale malgré tout et ça dégage un petit charme malgré tout. En revanche je tolère beaucoup moins les facilités d'écriture et des moments vraiment gavants. Parce que le scénario fonctionne bien. Ils utilisent bien leur concept, c'est inspiré, c'est malin. Et y'a pas besoin de beaucoup de budget avec un concept aussi simple et fort. Puis ça ne se limite pas, on sent une envie de faire grand quand même. On ne les sent jamais restreints et ça fait vraiment plaisir dans un film de ce calibre. Donc ils maîtrisent leur support, ils ont envie de bien faire, et c'est admirable. Cependant parfois c'est malgré tout trop appuyé. Trop explicité. L'ensemble manque de justesse, c'est clairement dommage. Certaines scènes auraient nécessité d'être moins bavardes, moins prononcée. Ça dégage un sérieux et une frime malhabiles. Et même si ce n'est jamais vraiment indigeste, on retrouve quand même tous les poussifs des projets de youtubeurs. Avec des moments émotions vraiment pas naturels et forcés. Des caméos de partout vraiment inutiles la plupart du temps. Des répliques et des situations qui sonnent faux car visiblement issus du cahier des charges de comment faire un film pour les nuls. Une réalisation banale sans aucune implication (sauf dans le positionnement et la gestuelle des personnages durant les swap qui sont pour le coup franchement fluides et stylés, ça ça marche). Et un humour vraiment facile et méga daté en 2024 quoi...

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Revu pour la 2nde fois.
Toujours génial. C'était une petite claque au premier visionnage l'année dernière et j'étais vraiment impatient de le revoir. J'avais un peu peur que passé la surprise je trouve ça moins bon, mais non. C'était une claque parce que je m'attendais à un petit film sympa mais sans plus aux vues des notes pas grandioses qu'il se paye un peu partout...et aussi parce qu'après 2 western légendaires je ne pensais pas que le réalisateur réitérerait l'exploit. Mais en fait si. Même s'il reste moins bon que les 2 autres (parce qu'un peu plus léger), ça reste un western spaghetti admirable en tout point. C'est vrai qu'il est plus drôle, un peu moins tendu, mais il coche toutes les cases de ce que j'adore dans le western italien. On voyage, c'est prenant, c'est drôle, c'est classe à en mourir, c'est beau, c'est noble, ça brasse 1000 thématiques... Et Cuchillo est un personnage que j'adore. Et ça fait toujours du bien de le retrouver, Tomas Milian est toujours admirable même si moins ambiguë que dans les autres forcément. C'est une origine story bien pensée, bien construite et qui se suffit à elle même. Y'a plein de choses dans ce film et tout est réussi. C'est quand même un western avec un péon lanceur de couteau qui cherche un trésor avec un américain taciturne et visiblement pas si amical, contre des bandits mexicains, des agents secrets français, une religieuse et une femme fatale mexicaine. Forcément c'est ultra fun et haletant de bout en bout !

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Revu pour la 3ème fois.

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Découverte.