Films visionnés en 2017

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© 1996

Lost Highway reste certainement à mes yeux le long-métrage le mieux rédigé et structuré par David Lynch (aux côtés de son compère Barry Gifford, le "papa" de Perdita Durango et de Wild at Heart) qui s'est indéniablement inspiré ici de certains travaux de Freud et de la contexture du ruban de Möbius. Il ne restait plus qu'au cinéaste à embellir le fond par une forme parfaite qu'il n'arrivera jamais à égaler avec ses films suivants (Mulholland Drive inclus). Pour l'étudiante en psycho que je suis, Lost Highway est un chef-d’œuvre absolu où la passion des sentiments métamorphosent l'esprit et les comportements. Doté d'un casting hors-pair qui s'illustre au rythme d'une énième partition géniale de Badalamenti (qui croise ici les univers musicaux de David Bowie, Marilyn Manson, Rammstein, The Smashing Pumpkins ou encore Lou Reed -impossible par la suite d'écouter son fabuleux This Magic Moment sans penser à Patricia Arquette-), Lost Highway happe et tord l'âme sans ne jamais lâcher la pression tout en embarquant ses spectateurs au fin fond de la psyché d'un homme aussi possessif que névrosé. Du génie à l'état pur pour l'un des plus grands films de toute l'Histoire du cinéma.

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Entre rêve et réalité, Lynch nous parle ici de destins brisés et d'illusions perdues. D'une manière abstraite merveilleusement bien rédigée, l'histoire de cette femme dévastée par sa propre culpabilité (et fantasmée dans son rêve) était d'abord le synopsis de la 3ème saison de Twin Peaks qui projetait d'embarquer le personnage d'Audrey Horne à Hollywood. Un Hollywood que Lynch nous fait découvrir possédé par la maffia et où les rêves de gloire se voient impitoyablement annihilés par la corruption. Pilote d'une série TV avortée, Mulholland Drive sortira finalement sous forme de long-métrage et deviendra culte avec de nouvelles scènes ajoutées et un final implacable. Naomi Watts y étale tout son talent et Angelo Badalamenti signe peut-être ici son meilleur score. Un GRAND film.

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Bien qu'il soit le plus souvent (et très injustement) considéré comme une simple préquelle à la série, Fire Walk With Me est avant tout un IMMENSE film noir et cauchemardesque abordant avec une grande intelligence le difficile sujet de l'inceste. Incarnée par une Sheryl Lee en état de grâce et qui méritait largement ici l'Oscar de la meilleure actrice (c'est Emma Thompson qui reçut la récompense), la lycéenne Laura Palmer personnifie le mal-être adolescent dans toute son horreur et fuit la réalité par le biais du sexe, de la drogue et de l'alcool. Un motif toujours d'actualité au sein d'une œuvre qui n'a pas pris une ride et qui me fait toujours autant fondre en larmes malgré mes nombreux visionnages passés. Peut-être le film le plus sombre de Lynch, où l'humour est totalement absent (au contraire de la série) et au casting plus que parfait.

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Amoureux du script rédigé par sa compagne qui narre le véritable voyage d'Alvin Straight, un vieil homme ayant traversé quelques États américains en tondeuse à gazon pour retrouver son frère, David Lynch pose un regard touchant sur les grands espaces, les paysages et les habitants d'une Amérique encore ancrée dans la culture des westerns. Avec un fil conducteur défilant à 5 km/h, des saynètes de rencontres s'enchaînent, toujours pleines de bon sens et de bons mots. Tel un prêcheur humaniste, Alvin fait également face à ses propres regrets dans un road movie singulier et profondément philanthrope. Un film à part dans la carrière du cinéaste qui reste néanmoins une réussite exemplaire de par la beauté des images et la chouette harmonie du casting. Quant à l'immense Harry Dean Stanton, il lui suffit d'une seule scène, d'un seul regard, pour faire chavirer nos cœurs. Intense et beau.

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Road movie romantico-trash empli d'humour et de larmes, Wild at Heart est la libre adaptation d'un roman de Barry Gifford qui narre la cavale de deux tourtereaux fuyant une société au bord du gouffre. Consécration cannoise en 1990, l’œuvre est toujours aussi scotchante et viscérale. En un mot : culte.

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101 retrace une partie de la tournée nord-américaine de Depeche Mode en 1988. Pour ma part, j'adore ce documentaire pour plusieurs raisons. La première parce que l'on découvre tout l'univers d'une tournée sans aucune langue de bois de la part des intervenants, de la console lumière aux loges en passant par le merchandising. La seconde parce que les scènes de concerts sont admirablement bien filmées. Et la troisième pour la partie sociologique qui permet de suivre les us et coutumes des jeunes fans qui ont gagné un concours et qui suivent le groupe en bus pendant 10 jours.
Le concert final face à 70 000 personnes (le 101ème de la tournée) est l'apothéose de ce docu' exceptionnel.

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En abordant le thème du voyeurisme, David Lynch réalise son film le plus hitchcockien. Mais en plus malsain, tordu et brutal... Face à deux tourtereaux trop curieux pour être honnêtes et un pervers aussi halluciné qu'hallucinant, Isabella Rossellini crève l'écran et offre une performance inoubliable.

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© 1976

Que dire à part ce que tout le monde sait déjà ?.... C'est cultissime, génial et complètement fou. Le pire cauchemar filmique de tous les temps où, paradoxalement, l'on ne prend que du plaisir en s'y plongeant de tout son soûl. Lynch 4ever ♡

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Sobre, passionnant et très émouvant (j'ai fondu en larmes quand la voix off annonce ce qu'il adviendra d'Adèle jusqu'à sa mort). Isabelle Adjani est tour à tour fascinante, sublime, pathétique et misérable. Un très grand film à mes yeux.

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Cinéma UGC 3D - VOST - Découverte

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Cinéma UGC - VOST - Découverte

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BD - VOST - Découverte

J'ai beaucoup aimé Don't Breathe bien que je ne sois pas une grande fan de Fede Alvarez (je n'arrive vraiment pas à apprécier son remake d'Evil Dead, même après plusieurs visionnages). Ici, tout m'a plu. Le scénar', l'atmosphère, la photo, le casting (impressionnant Stephen Lang), la musique, tout... Un home invasion digne de ce nom, original et créatif, ça fait plaisir de voir que c'est encore possible. Gracias, Fede.

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Sous ses allures de "conte de fée" moderne, The Neon Demon dépeint toute l'absurdité et tous les travers de notre société actuelle. Culte de la beauté physique, fourberie, jalousie, misère sexuelle, ultra violence et tant d'autres vices dissimulés sous guise de "réussite sociale" jalonnent ce bijou noir de NWR. Elle Fanning y est grandiose, suivie de très près par Jena Malone et Keanu Reeves dans un rôle inhabituel. Du très grand cinéma !

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BR 3D - VOST - Révision

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Cinéma UGC - VOST - Découverte

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