Films visionnés en 2018

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[Premier film de l’année]
01/01/2018
8.5/10
Ce qu'il y a de bien avec les frères Cohen c'est qu'on est jamais déçu.
Personnellement ce que j'aime dans leur cinéma (dans ce que j'en ai vu pour l’instant CàD No country for old man, Blood simple, Barton fink, Inside Lelwyn Davis et Hail Cesar) c'est qu'ils nous montrent des petits bout des USA. Et ça doit être principalement avec leurs films que c'est construite la "représentation mentale" un peu loufoque que j'ai de ce pays (leurs films et les deux fois où j'y suis allé, certes ^^).
Il y a d'autres trucs que je retrouve pas chez d'autres c'est leurs dialogues (qui sont tellement spontanés) et surtout cet humour noir ambiant et dosé de façon à ce qu'il ne dédramatisent pas les scène plus "dures" mais qu'il montre l'absurdité de la situation.

-----SPOLERS-------------------------------------------------------------------------------

NB: *interprétation de prof de français mais qui est peut-être pas si perché et probablement un choix des frères Cohen (vu qu'ils aiment bien mettre en place un 2nd degré de lecture presque "métaphysique" dans leur films, prenez par exemple Barton Fink)

Marge qui est une policière tout ce qu'il y a de plus banal (et qui est mariée à un homme qui s’appelle "Norm"= La norme, la banalité) poursuit deux criminels complètement désaxés.) Il y a un réel écart entre ces personnage tout au long du film ce qui apporte un certain contraste à chaque changement de scène. Contraste qu'on retrouve à la fin avec Marge qui dit qu'elle ne comprend pas pourquoi des gens font ça (tuer des gens tout ça tout ça), mais au fond elle l'a bien compris, c'est pour l'argent. Ainsi, le personnage qui fait le lien entre ces deux extrêmes Banalité/Désaxé c'est Jerry Lundegaard (merci Wikipedia pour le nom de famille) qui est à l'origine de tout le problème et ça, pour l'argent.

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03/01/2018
8/10
Bon, je passerai toutes les évidences: l'Hommage à la reine Jeanne Moreau, l'histoire d'une amitié (franco allemande), d'un ménage à trois; pour m'attarder sur une interrogation qui m'a parcouru au long du visionnage et ce depuis la scène du pont.

Mais pourquoi ces gens courent-t'ils?

Bien sûr, ça m'a rappelé bande à part et la course poursuite du Louvre (et son ménage à trois aussi) mais aussi A bout de souffle où Belmondo ne court pas vraiment pas vraiment même si le film est une course poursuite avec la police. En soit il ne court littéralement que dans les derniers instants quand il est à bout de souffle et ça devait être ça le motif de cette course.
Cette course ça devait être la façon d'exprimer cette fureur de vivre puisqu'au sortir de la guerre (La première grande guerre pour les protagonistes du film la seconde pour Truffaut) les jeunes gens ont pris conscience de la fragilité de la vie qu'il faut maintenant vivre à son maximum

Cette lecture peut sembler perchée ou bancale or j'ai trouvé dans le film un élément qui m'y a conforté
Cet instant vers 1h de film où Jim raconte les échanges épistolaires qu'avait tenu un gars de son régiment avec une fille rencontrée en permission avec qui ce dernier devient de plus en plus intime jusqu’à l'épouser sans même l'avoir revu, cependant le pauvre bougre mourut peu avant l'armistice. Il dit alors " Voyez vous Jules, pour comprendre cet incroyable dépucelage par correspondance, il faut avoir connut toute la violence de la Guerre des tranchées, cette espèce de folie collective et cette présence de la mort minute par minute."
Il ajoute même à son sujet "Je vous montrerai une série de photos que j'ai de lui en les regardant vite on croit le voir bouger". On lit dans ce mouvement les sentiments qui mouvaient ce jeune homme et un évident clin d’œil au cinéma.
J'en était alors sur, c'était ça cette course celle de la nécessite de vivre, vite! (et donc de faire du cinéma)

C'était ça le tourbillon de la vie


------------Spoiler-------------------------------------------------------------------------

Le dénouement entre Catherine et Jim ce "nous avons joué avec les sources de la vie et nous avons perdu" m'a rappelé On ne Badine pas avec l'amour de Musset avec son triangle amoureux et ses trois jeune gens qui badinent avec l'amour et nous projettent vers la tragédie.

NB: Se

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[Cinéma avec ma famille]
04/01/2017
7.5/10

J'ai vu trop de films Disney dans mon enfance pour être objectif à leur égard mais celui ci est vraiment pas mal, rien à dire. (du coup je dis rien....)

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05/01/2018
8/10 (un petit 8 mais un 8 quand même)

Deuxième film que je vois de Dolan (après Lawrence Anyways), toujours le même fond, le rapport à la mère (qui la est beaucoup plus en avant, c'est un peu le thème principal du film) " la cause LGBT" (même si je trouve ça un peu con de dire ça comme ça), toujours Suzanne Clément.

Mais il y a un truc que j'ai remarqué ce coup ci c'est la façon dont Dolan compose avec le cadre (lui ou son chef op (Stéphanie-Anne Weber-Bironje) sais pas mais il parait qu'il aime bien tout faire lui même donc bon). Déjà la photographie est magnifique mais c'est aussi qu'il ne film pas les dialogues en champs contre champs (ou très peu) mais prend chaque personnage de face en les plaçant au bords de l'écran pour peur montrer l'éloignement ou le rapprochement. Il compose aussi avec des citations dans le cadre :
-Visuelles, Klint, James Dean et Audrey Hepburn chez Antonin, Le Cri de Edvard Munch qui faisait un joli éco à la scène qui précède
-Littéraires, Maupassant en intro, De Musset quand Hubert est dos au mur mais aussi les vers ou la proses des personnages eux même, ça m'a fait penser à la lettre de Lawrence ( dans Lawrence Anyways ) qui traverse le paysage j'avais trouvé ça fabuleux.
Il fait aussi bcp d’inserts le plus souvent pour introduire des passages "fantaisistes", je sais pas trop pourquoi mais je trouve que ça rend bien (fin sectoriellement ça marche pour moi)

Par rapport au deux film que j'ai vu de lui il est fidèle à son style, son écriture, en espérant que ça n'en devienne pas du rabattage (pour l'instant ça va ^^)

Annotation :

06/01/2017
8/10

Pas grand chose à dire sinon que Verhoeven sait nous mettre mal à l'aise. On a du mal à perdre l’empathie envers les personnages humains même si tout sonne faux chez eux (dans ce sens le début du film à la façon d'un teen movie est parfaitement gênant) et la manipulation exercé sur les protagonistes est plus que flagrante (ils ont laissé passé l’astéroïde les salauds). Fin bref, ça fait plus que le taf.

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06/01/2018
8,75/10 (oui je galère avec les notes)

'' Comme toi, j'ai peur de regarder la mort en face. Mais le patron a un autre regard. Il ausculte autant le corps que le cœur de ses patients "
A. Kurosawa livre avec ce film une magnifique "fresque sociale" du Japon sous l’Ère d'Edo, le tout dans un sublime noir et blanc et avec une réalisation impeccable. Le docteur fait ici office de figure morale qui soigne l'esprit de ses patients leur rendant leur honneur et dignité ( les deux scène d'agonie sont surement les scènes les plus belle, celle ou cela apparait le plus clairement ).
On voit ici le lien avec la place cruciale que joue l'honneur société japonaise de l'ère d'Edo et jusqu'aujourd'hui.

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07/01/2018
7.5/10

"TOUCHE PAS A MON GRISBI SALOPEEEEEE!!!!!!!!!!!!"

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09/01/2018
7.5/10

"C'est bath"




Mention spéciale au Concerto de Solange (écrit pas Michel Legrand) qui est magistral.

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11/01/2018
8/10

Bon, l’odyssée...rapidement... mais génial donc bon.

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13/01/2018
7.5/10

J'ai un problème avec ce film, on y trouve des purs moments de cinéma (la scène du quai bien évidement mais aussi les "horloges" qui marquent les ellipses et j'en passe). Il y a aussi la BO qui est génial et qui ne s’arrête qu'a la fin du film, tout un film comme une chanson. Mais c'est aussi là le problème, les personnages sont toujours entrain de chanter et il y a des moments ou c'est à la limite de la parodie (la scène d'intro dans le garage m'a fait bcp rire par exemple)

Par ailleurs j'ai retrouvé dans ce film quelque chose que j'avais bcp aimé dans les demoiselle de rochefort, c'est ces dialogues en face à face ou la caméra se place sur l'axe entre les deux personnages, je te trouve que ça donne une intensité toute particulière à la scène)

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14/01/2018
jesaispas/10

Je trouve ça à la fois génial et Mwhé.... je sais pas.

Bien que les décors puissent paraitre avoir vieilli ça reste cohérent avec l'univers du film (un espèce de post futurisme qui convient très bien à l'endroit où un partie du film à été tourné, Le Palacio Abraxas pas très loin de chez moi)et du coup ce dernier reste tout à fait immersif. Bon après comme toujours avec Gilliam c'est n’importe quoi ce qui donne des moments particulièrement akward comme des moment incroyables. Le caractère loufoque du film rend la fin encore plus appréciable.

(en fait si c'est génial)

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15/01/2018
8/10
Dans une tonalité différente de celle de la série mais toujours aussi bien joué, voir mieux joué.
Je trouve la métaphore de l’agneau particulièrement belle (tout comme la photographie du film soit dit en passant)
Les plans en vue subjective passent assez bien je trouve.

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16/01/2018
8/10

La nuit américaine est bizarrement bricolée (sur la falaise), sinon le film est très bien. Les longues focales dans les rapide ça par contre ça marche bien.

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17/01/2018
7.5/10

Un film de casting mais qui laisse ça place à la réalisation de Soderbergh (qui fait aussi la lumière du film le bougre)

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18/01/2018
7.5/10
Bill Murray <3
Il faut que je retrouve le nom de la musique de la BO.

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19/01/2018
7/10
Il y a un truc qui me gêne mais je saurai pas mettre la main dessus.
C'est vachement bien dès qu'il y a de la musique (sauf la scène de bagarre en slow motion).

Annotation :

20/01/2018
8,5/10

Ce film est vraiment sorti en 1957? sérieusement? D'une maitrise technique totale. C'est typiquement le genre de film que j'aime, j'ai hâte de découvrir la filmo de David Lean.

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21/01/2018
7.5
[Cinéma]

L'un des premiers films de Kubrick où l'on retrouve donc son experience dans la photographie (c'est assez bluffant la plupart des plans montrant la ville ressemblent à son travail photo).
J'ai pu le voir en version remaster 2K mais le film reste assez crade, mais bizarement c'est pas l'audio qui m'a le plus gêné (la Lip sync est atroce parait il) alors que c'est souvent ce qui me fait sortir du film (Cf Les demoiselles de Rochefort)

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23/01/2018
6.5

Normalement j'aime bien Romain Duris mais là ça passe pas trop. Image type que je me fais d'un film d'auteur français: des trucs vraiment intéressants sur le papier mais finalement ..... ouais non les mec le jeu ça va pas. A noter tout de meme des petites audaces de mise en scène qu je ne bouderai pas et oh Cisteron et Moule à Gaufre ! (Le Bureau des Légendes)

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27/01/2018
6.5

Mouais, un peu (beaucoup) trop Hollywood et film à acteurs pour moi, je n'y ai pas trop trouvé d’intérêt (désolé). (les robes rouges dans les Demoiselles de Rochefort, c'est un clin d’œil à ce film non ?)

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04/02/2018
8/10
Vraiment bien avec la majestueuse photographie de Deakins mais trop épuré pour égaler le poids symbolique du premier volet

Annotation :

05/02/2018
8,5/10

Annotation :

06/02/2018
8/10
une lumière en trois temps
le jour
le crépuscule
l'outre tombe

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08/02/2018

Du body horror à la française. Je suis joie.

Annotation :

15/02/2018
8/10

Elephant parcequ'il y a des bruits d'annimaux dans le film?

Annotation :

17/02/2018
7.5/10

Une serie B mais avec un casting en or ... parce que Tranetino.

Le moment ou de Niro pète un câble est sans doute une des séquence qui m'a fait le plus rire au cinéma.

Annotation :

19/02/2018
8/10

Alfonso Cuarón aime le rock progressif, moi aussi.

Annotation :

25/02/2018
8/10

Un premier film qui pose les bases mais qui reste moins bien que le reste de sa filmo (surtout Rushmore qui est sorti juste après).

Annotation :

25/02/2018
[Cinéma]

C'est sympa mais ça reste un Jeunet/Carot en un peu moins bien. (mais avec la petite touche des monstres de del Toro quand même)