Films visionnés en 2020

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Date de visionnage : 4 janvier
Déjà vu quand j'étais petit
Sur Netflix (VO)

J'avais besoin d'un petit film pas prise de tête pour ma GDB/extrême fatigue post-Nouvel An, celui-ci était plutôt un bon choix. Bien moins chouette que dans mes souvenirs d'il y a 10 ans, c'est au final très anecdotique et pas toujours super drôle, mais le king Jim Carrey dans un concept on ne peut plus Jim Carresque rend le tout quand même assez divertissant (même s'il semble ici moins fou-furieux qu'en VF) et la romance avec Zoey Deschannel est bien sympathique.
Bref, "ça se regarde".

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Date de visionnage : 7 janvier
En salle (VO)

Très très content d'avoir pu rattraper ce film avant la fin de l'année, c'est un véritable bijou de 2019. Les acteurs sont excellents, surtout Daniel Craig en magistral Benoit Blanc malgré un accent qui déroute de prime abord. Les rebondissements sont nombreux et donnent envie à chaque fois de voir la suite des événements. On apprend à aimer certains personnages, en haïr d'autres, tout cela enrobé d'une réalisation aux petits oignons de Rian Johnson qui sait décidément faire des plans marquants.

Ana de Armas est très touchante en Marta et je suis très heureux de voir Katherine Langford au cinéma même dans un rôle ici assez mineur, je trouve que c'est une très chouette actrice.

L'enquête est passionnante, les blagues font mouche et c'est très joli, autant de raison pour vous pousser à voir ce film qu'il serait bête de rater.

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Date de visionnage : 15 janvier
En salle (VO)

Meh... J'avais beaucoup aimé Your Name mais là j'ai vraiment pas été emporté dans le délire :/ Les Enfants du temps (titre confus en français car je dois admettre que je m'attendais à des enfants "temporels" plus qu'à des enfants "météorologiques" haha) a de belles images et de chouettes propositions mais souffre de grosses longueurs et à force de vouloir aller toujours plus loin dans l'émotion, finit par être assez niais. On s'attache quand même aux personnages mais au bout d'un moment plus trop à leurs péripéties. On est constamment en train d'essayer de nous tirer une larme et ça aurait pu marcher si j'avais été dans un mood plus fleur bleue, mais là j'étais plus en mode "Jsuis trop vieux pour ses conneries".
Y a quand même des moments assez sublimes visuellement, mais c'est trop peu exploité. Tous les passages un petit peu célestes étaient en effet ceux qui m'intéressaient le plus; des propositions fortes en terme d'image, servies par une super BO un peu glitchesque, il y avait matière à faire mais hélas ça n'arrive que trop rarement.

Mon cœur a pas mal balancé pour le film pendant la séance mais j'en ressors au final assez déçu...

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Date de visionnage : 29 janvier
En salle (VO)

L'exercice du film en plan-séquence est compliqué; s'il est réussi, l'immersion est totale, s'il est raté, on s'emmerde un max. Mais Sam Mendes parvient totalement à gérer son rythme et nous tient en haleine de la première à la dernière seconde. Le type ne se contente pas de faire un film "en temps réel", il pose une vraie vision de réalisateur au tout, se permettant des mises en scène ultra stylées et des plans innovants et/ou magnifiques. Mais 1917 n'est pas seulement un film bien ficelé, c'est avant tout un excellent film de guerre. Un film qui nous refout une claque dans la tronche pour nous rappeler ce qu'ont pu être les horreurs de la guerre il y a maintenant plus d'un siècle. Sam Mendes joue d'ailleurs beaucoup avec l'humanisation/la déshumanisation. La déshumanisation tout d'abord, en montrant des soldats anglais être jetés en pâture aux balles allemandes sous le commandement de colonels mécaniques répondant aux ordres sans aucun questionnement. Mais aussi en montrant à quel point les soldats ennemis sont vus comme inhumains, ce qu'on leur met dans le crâne pendant cette guerre, tant bien dans les dialogues les concernant que dans plusieurs scènes où les soldats allemands ressemblent plus à des ombres floues qu'à des véritables humains. L'humanisation elle, passe par le fait qu'on suit de très près deux soldats parmi la multitude de soldats qui meurent à chaque minute et qu'en s'attachant à eux on se rend compte de toutes les familles brisées par la guerre. Et d'une manière générale, les soldats sont montrés de très près lorsqu'ils souffrent, nous ramenant à nos instincts primaires d'empathie pour l'autre.

Bref, je vais m'arrêter sur cette analyse de cinéphile claqué, mais le film m'a frappé fort et m'a vraiment transporté du début à la fin sans aucun ennui.
Je conseille évidemment.

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Date de visionnage : 8 février
En salle (VO)

Je trouve ça assez marquant que Jojo Rabbit sorte quasiment en même temps que 1917 : deux films, deux guerres et deux angles totalement différents mais pourtant porteurs de messages semblables. Là où le film de Sam Mendes portait au plus près du réel la guerre pour montrer ses atrocités, ici tout passe dans l'humour, dans le contraste de la naïveté enfantine avec la réalité du 3ème Reich.

Taika Waititi malaxe son sujet, le transforme, souligne l'absurdité de l'Allemagne sous Hitler par l'humour absurde et trace des parallèles avec le contemporain tout en nous racontant une histoire très touchante d'un enfant qui n'aurait jamais du être exposé à tout ce qui l'entoure.
J'ai beaucoup apprécié aussi l'utilisation de l'humour noir à bon escient, chose bien trop rare pour être soulignée - il est là pour choquer, oui, mais pas pour offenser, plus pour marquer à sa façon le décalage du sujet avec le bon sens.

Jojo Rabbit est un film drôle, mignon, fictionnel et en même temps terrorisant, dramatique et tristement historique. Superbement réalisé, superbement joué, il nous emmène à chaque fois de sentiments en sentiments contraires et forme une œuvre marquante à bien des niveaux. Bravo.

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Date de visionnage : 16 février
En DVD (VO)

Mon tout premier Miyazaka et Ghibli en général (oui oui). Et je dois bien reconnaître que le taff dessus est impressionnant: l'univers est extrêmement riche et possèdes des visuels très originaux, c'est bien animé et bien mis en scène, les images étant souvent fortes en symboliques et c'est très en avance sur son temps autant dans les thématiques abordées (écologie et cruauté animale) que dans ses personnages féminins forts, qui portent le film de A à Z.

Malgré tout si je peux bien reconnaître ses très nombreuses qualités, j'ai eu un tout petit peu de mal à rentrer dedans et je n'en ressors pas incroyablement marqué; je comprends pourquoi tout le monde adore mais je reste un peu en dehors pour ma part - à voir ce que je pense des autres classiques du réalisateur ! Je pense que chacun a son préféré et celui qu'il aime moins et c'est sûrement ça qui fait la force du bonhomme.

PS : Je veux un Teto cependant <3

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Date de visionnage : 22 février
En salle (VF)

Bon.
Sans surprise, c'était vraiment pas dingue. Un film pour enfant méga classique avec une construction basique, 1000 incohérences à la minute et des blagues caca. Jim Carrey porte largement le film, on sent qu'il est en roue libre totale et qu'il s'est fait plaiz, pour le reste à part quelques rares blagues réussies c'est aussi navrant que dispensable.
Il n'y a même pas vraiment de bon souvenir qui me reste du long-métrage et on se demande un peu pourquoi le film existe et à qui il est destiné. Passez votre chemin.

(La VF de Sonic est extrêmement insupportable mais celle de Carrey est comme d'hab excellente)

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Date de visionnage : 25 février
En salle (VO)

Pas le film de l'année, The Gentlemen propose tout de même un excellent moment, fournit de blagues, de punchlines et de scènes d'action servies par une réalisation avec plein d'effets sympathiques. Guy Ritchie s'amuse, les acteurs aussi (ils sont pour la plupart excellents, Collin Farell en tête) et au final nous aussi. Je recommande pour les 1000 retournements de situation et pour le fun !

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Date de visionnage: 7 mars
Sur Youtube
2ème visionnage

DES CHIPS

Un pilier de l'humour absurde français, y a évidemment une tonne de répliques cultes et le taff sur le montage est monstrueux; certains moments sont carrément des précurseurs aux magnifiques YTP ! C'est à regarder au moins une fois dans sa vie tant le délire est fou.

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Date de visionnage : 7 mars
Sur Youtube
3-4ème visionnage

J'aime d'amour les Suricate et ce film qui clôt leur aventure reste super plaisant. En plus d'être drôle, ça parle, à travers son super concept, de sexualité et de transidentité de manière décomplexée, mais de pleins d'autres choses aussi, de couple, de possessivité...
Y a des trucs qui font pas mal amateur quand même (notamment quelques jeux d'acteur) mais ça reste un des meilleurs projets réunissant l'Internet français.

Et Vincent Tirel bordel quel homme.

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Date de visionnage : 5 avril
Sur TF1 (VF)

Pas bien fifou cet épisode. Ça va vraiment dans tous les sens, l'histoire ne sait pas trop sur quel pied danser tant il se passe plein de trucs sans qu'on s'attarde vraiment sur les personnages, et en 2-3 scènes bim boum c'est plié et on tease une suite. L'humour n'est lui-même pas au top niveau (j'entends bien que c'est fait pour les enfants mais là c'est même pas aussi délirant que ça) mais c'est sauvé par quelques scènes bien mignonnes qui fait qu'on s'attache quand même aux 3 filles et à leurs relations avec leurs parents adoptifs. Et perso, je ne hais pas totalement les Minions donc il y a quelques scènes avec eux qui m'ont bien fait sourire.

Un bon divertissement à regarder à la télé, surtout en période de confinement ça fait du bien de pas se prendre la tête, mais ça reste largement en deçà de ce qu'on pouvait attendre.

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Date de visionnage : 6 avril
Sur Netflix
Déjà vu 1000 fois étant petit

Quel bijou de l'animation française ! L'aspect BD est totalement intact, et en même temps ça profite quand même du médium pour créer quelque chose de totalement nouveau pour l'époque. Ça se regarde toujours aussi bien (si on met de côté quelques blagues et représentations qui... ont mal vieilli dirons-nous) et c'est vraiment super drôle encore aujourd'hui et à n'importe quel âge. J'ai du regardé les Astérix tellement de fois étant petit, ça fait vraiment parti de moi et je suis bien heureux de toujours y trouver du plaisir maintenant !

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Date de visionnage : 12 avril
Sur Netflix
Déjà vu 1000 fois étant petit

Pas aussi bon que Les 12 travaux selon moi, surtout parce que le tout perd pas mal en rythme en collant trait pour trait à la BD, là où son successeur propose son propre scénario original et profite à mon sens mieux du support - et ce malgré les numéros musicaux à l'efficacité irrégulière. Il en reste un chouette film à l'humour qui marche toujours bien et est devenu culte à raison, malgré quelques représentations qui si elles ne pouvaient ne pas choquer à l'époque sont aujourd'hui totalement racistes - mais c'est à remettre dans son contexte.
Une adaptation qui pose un peu les bases pour le film live de Chabat qui réussit mieux à étendre le tout en long-métrage.

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Date de visionnage : 16 avril
En Blu-Ray (VO)
2ème visionnage

J'ai pris encore plus de plaisir pour cette 2ème fois ! Quand on sait ce qu'il se passe c'est vraiment intéressant de repérer les indices ici et là, mais ici les symboles, les métaphores... Et puis on se rend compte à quel point les acteurs sont bons et convaincants et Jordan Peele est un réalisateur de talent. Après la déception qu'était Us, ça fait du bien de revenir sur ce long-métrage flirtant à la limite entre l'horreur et la comédie sur le racisme.

En plus j'ai pu avoir les réactions de mon papa qui découvrait le film et ça c'était fou !

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Date de visionnage : 17 avril
Sur Netflix (VO)

J'avais jamais vu ce film qui est carrément culte pour certaines personnes et je me suis dit "Bon ça doit pas être prise de tête on va regarder ce que ça donne".
Bon effectivement c'est pas prise de tête. Mais c'est pas très bien non plus. Et pas très drôle.
Bon ça n'aide pas que le sujet du film me saoule déjà rien qu'à y penser; tout les films dont le pitch s'arrête à "oh disdonc cestpasvrai on a trop fait la fête ou quoi????" c'est un non pour moi. Mais comme j'aime me faire du mal j'ai persévéré. Et la construction scénaristique est tellement pauvre que j'ai vraiment du mal à m'imaginer ce qu'il se passe dans les suites. C'est vraiment "Allons à un point A. Oh dis donc on rencontre un personnage qui soit fait une blague sur les fesses soit nous menace de mort. Oh et on apprend qu'il faut en fait aller au point B HOP je me demande ce qu'il va s'y passer".

Et tout ça pourrait être sauvé si y avait des bonnes blagues, mais bon... C'est très souvent des blagues sur le cucul ou le zizi quand même.

Le film ne raconte rien de bien intéressant, peine à faire rire de par son rythme (et son rythme de narration de RPG pas ouf entrecoupé de musique clichés "on est trop des mecs cools" toutes les 5 min et son rythme dans les vannes qui est souvent d'une lourdeur incroyable) mais est sauvé de manière générale par les performances des acteurs, en particulier Ed Helms et Zack Galifianakis qui parviennent parfois à nous faire décrocher un sourire même sur les blagues les plus éclatées.

Bon voilà j'en garderai pas un super souvenir mais comme j'aime vraiment me faire du mal je vais regarder les 2 autres.

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Date de visionnage : 19 avril
Sur Netflix (VO)

Bah c'est vraiment le même film que le 1 mais ça se passe à Bangkok au lieu de Las Vegas. Du coup y a des blagues racistes et transphobes mdr on s'éclate mais y aussi un peu plus de budget et du coup y a quelques scènes "d'action" en plus qui volent pas bien haut et qui ne changent pas vraiment l'ennui du schéma de narration. Encore une fois les acteurs sauvent un peu tout ça mais ohlala c'est peu intéressant. Ah et le film est plutôt moche les couleurs sont vraiment toutes pétées j'ai l'impression.

Rien de plus à ajouter j'ai à la fois hâte et peu hâte de voir ce que le 3 peut donner.

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Date de visionnage : 23 avril
En Blu-Ray (VO)
Déjà vu en version cinéma

Bah toujours un chef d’œuvre. Putain que ce film est beau, la manière dont il nous happe dans son univers est folle et c'est plein de procédés de mises en scène absolument géniales. Je n'ai pas trouvé la version Director's Cut absolument nécessaire personnellement, ça explicite certaines choses qu'on pouvait à peu près deviner dans la version cinéma mais bon c'est toujours une petite demi-heure de film en plus donc ça fait plaiz quand même.
Ce film est vraiment fou, faut peut-être réussir à rentrer dedans (pour le coup j'avais été plus scotché au cinéma) mais quel régal pour moi. C'est bravo.

J'arrive toujours pas à croire que les Oscars aient totalement snobé ce film par contre. Allô la performance de Florence Pugh est 100% incroyable !

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Date de visionnage : 24 avril
Sur Netflix (VO)

Ah putain quel enfer, que c'est mauvais. Y a vraiment plus rien dans ce film: pas de blagues, pas d'histoire intéressante, d'ailleurs pas de Hangover (je sais que je me plaignais que le 2 était la même chose que le 1 mais quand même les gars vous avez un titre). C'est vraiment tout ce que je détestais dans les deux premiers amplifié au max. Et puis on voit encore plus Chow qui est vraiment le perso le plus insupportable de la trilogie. Et y a John Goodman qu'est un méchant nul aussi même si j'aime John Goodman.
Ah et putain. Cette girafe en 3D. CETTE GIRAFE EN 3D. Elle est vraiment vraiment archi-moche c'est terrible. Et elle est dans la scène d'ouverture. Ils font plein de gros plans dessus. Les gars elle est hideuse votre girafe, surtout pour du 2013, me dites pas que vous aviez pas le budget pour svp (103 MILLIONS de dollars sérieusement pour faire cette merde).
Bref je sais pas pourquoi j'ai tout regardé mais au moins j'aurais plus jamais à le refaire et je pourrais dire consciemment que j'aime pas du tout Very Bad Trip.

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Date de visionnage : 25 avril
Sur Netflix (VO)
2ème visionnage

J'aime beaucoup ce film, même la 2ème fois ! Iñárritu a un style que j'adore et ce film en quasi plan séquence le magnifie et nous emporte dans le rythme effréné de cette pièce de théâtre soutenue par ces solos de batterie incessant qui mouvementent le tout. On se sent plus acteur que spectateur dans cette pièce et c'est ça qui est vraiment cool, tout autant que les personnages brillamment interprétés par les différents acteurs qui les inspirent à différentes échelles.

J'avais totalement oublié que Zack Galifianakis était dans ce film et pour cause, il est vraiment excellent dans un tout autre registre que dans - tiens puisque je viens de les voir - Very Bad Trip (il fait très bien l'idiot mais ça fait plaisir de le voir faire autre chose). Et c'est pareil pour tous les autres personnages, on oublie presque l'acteur derrière tant on ressent les personnages.

Le film passe tout seul et je me régale, ça peut en rebuter certains mais n'hésitez pas à vous plonger dedans, Iñárritu a vraiment du talent.

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Date de visionnage : 29 avril
En Blu-Ray (VO)

Vraiment intéressant comme film, c'est très très calme, très détendant et ça ne plaira pas à tout le monde parce que soyons honnête il se passe pas grand chose, mais c'est très poétique, très bien filmé et très bien joué, ce qui fait qu'on se prend au jeu de suivre la vie de Paterson et d'observer le monde à travers ses yeux.
Sûrement pas un souvenir ineffaçable mais les 2h sont passées toutes seules et j'ai plutôt bien aimé.

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Date de visionnage : 6 mai
Sur Netflix (VO)

Pas un film inoubliable mais c'est hyper fun à regarder, le concept est vachement bien trouvé et plutôt bien exécuté, ce qui pardonne un scénario un peu débile. Le film est très bien rythmé en choisissant avec malice les "extraits" de la journée sans fin de Tom Cruise, on ne sait pas toujours quels moments il a déjà vécu ou non, et c'est plutôt agréable, malgré une construction du récit assez classique.

Le côté jeu vidéo du principe du film marche tout de suite et si le tout n'a pas une portée cinématographique très profonde, c'est un excellent divertissement.

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Date de visionnage : 10 mai
Sur Netflix (VO)

David Fincher m'intéresse plus quand il fait de la fiction totale que quand il fait des films tirés de faits réels; il n'empêche que l'affaire du Zodiaque est passionnante à suivre et j'ai quand même pris du plaisir en voyant le film. J'ai juste quelques réserves, les 2h40 passent pas trop mal mais ne sont pas toujours hyper digestes, entre scènes au rythme effrénée et moments plus mous, et surtout la recherche pour le meurtrier va parfois un peu dans tous les sens, ce qui fait que le reveal n'est au final pas vraiment scotchant (mais bon c'est basé sur des faits réels, évidemment on ne peut pas totalement tordre la réalité). J'ai aussi du mal avec le personnage de Robert Downey Junior, très mis en avant avec un caractère décalé, mais qui au final a un intérêt limité dans l'histoire, selon moi.

Il en reste un très bon film d'enquête, où Jake Gyllenhaal livre une prestation très intéressante en dessinateur de journal de plus en plus obsédé par le Zodiaque.
À regarder au moins une fois !

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Date de visionnage : 17 mai
Sur Netflix (VO)
Déjà vu (en partie ?) à sa sortie DVD - j'étais petit et j'en avais aucun souvenir

Un très beau film, j'ai l'impression qu'il a tendance à être oublié parce que c'est un Fincher qui dénote pas mal avec le reste de sa filmographie, particulièrement dans son rythme beaucoup plus posé et son ton très larmoyant. Personnellement, je n'ai pas vu les 2h45 passer, je trouve le scénario très riche et en même temps très bien écrit, le casting est lui aussi assez fou et tout le monde joue super bien, révélant même certain.e.s acteurs/actrices qui perceront d'avantage dans les années 2010 (de tête Mahershala Ali et Elle Fanning qui avait à peine 10 ans). La réal n'est pas en reste, moins tape à l’œil que d'autres long-métrages du David mais remplie de plans marquants et de belles images.
Les effets visuels pour le début du film (Brad Pitt en enfant vieux) ont vraiment pas trop mal vieilli, c'est certes un peu dérangeant parfois mais pour 2008 ça reste propre (bien loin de cette maudite girafe de Very Bad Trip 3 et c'est 5 ans avant - je m'en remettrai jamais). Pour la suite du film, le maquillage est lui aussi extrêmement réussi, que ce soit pour Brad Pitt qui rajeunit (et qui a ses moments d'ultra BG le bougre) ou pour son entourage qui vieillit.

Le concept de Benjamin Button est excellent, le plus dur était de raconter une chouette histoire autour et pour moi c'est réussi. C'est très doux, très naïf, très émouvant, écoutez j'adore ça.

Je conseille donc ce film, à voir pour les plus sceptiques et à revoir pour ceux qui avaient peut-être été déçu à l'époque.

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Date d'écoute : 25 mai
Sur Netflix (VO)
2ème visionnage

J'aime plutôt bien le film, c'est bien joué, évidemment bien réalisé et la musique de Reznor/Ross est très chouette mais ça reste le Fincher que j'aime le moins pour l'instant, pour nulle autre raison que l'histoire. Je m'en branle pas mal de la vie de Zuckerberg et le film ne fait pas vraiment en sorte de nous y intéresser puisque du début à la fin un personnage antipathique (même si moins qu'en vrai au final). Pour moi l'histoire ne raconte pas grand chose, c'est un connard qu'a fait un site qu'est devenu ultra populaire certes, mais à part ça on présente le monde informatique comme giga cool en faisant 2 lignes de code et on a une bataille d'avocats entre les scènes, bref je trouve qu'au final il se passe pas grand chose pendant ces 2h (ah si y a un peu d'aviron aussi).

Bref ça reste un bon film mais il ne me touche vraiment pas plus que ça.

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Date de visionnage : 1er juin
Sur Netflix (VO)
2ème visionnage

C'était le tout premier Fincher que j'avais vu et il m'avait retourné le cerveau et 6 ans après j'ai mûri et j'y ai perçu bien d'autres choses mais ça reste mon Fincher préféré parmi ceux que j'ai vu ! La réal est vraiment sublime, le scénario vraiment bien écrit, mais surtout j'aime le fait qu'on ne sache pas trop de quel pied danser tout du long. Notre avis sur les personnages change tout du long et au final ils sont suffisamment complexes pour qu'on ne puisse pas les transposer dans le monde réel.
Bigup à la musique de Reznor et Ross, leurs OST sont vraiment toujours excellentes maintenant que j'y fais plus attention (et leur patte est reconnaissable à 1000 lieux).

Annotation :

Date de visionnage : 7 juin
Sur Netflix (VO)

J'ai vraiment eu du mal à rentrer dedans... Le film ne nous laisse pas respirer, ça hurle tout le temps, ça va très vite, et en même temps ça ne m'a pas mis sous tension du tout et j'avais juste envie que tout le monde se calme. L'histoire de ce vendeur de bijoux qui tente d'arnaquer tout le monde ne m'a juste pas intéressé et je n'avais que faire des enjeux du film, ce fut donc 2 longues heures pour moi.

Bien obligé de vanter les mérites d'Adam Sandler tout de même, qui joue pas trop mal, même si j'ai quand même trouvé son personnage insupportable (mais je pense que c'était voulu).

Je ne sais pas trop quoi tirer de ce film, je pense qu'il ne me marquera absolument pas.

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Date de visionnage : 19 juin
Sur Amazon Prime (VO)

Wow, c'était vraiment pas bien. Un film d'horreur qui pars d'un postulat assez débile et se finit sur un plot twist d'un non-sens absolu qui arrive de nul part (sans spoiler, pendant le reveal y a un zoom sur un bol de soupe svp), et tout ce qui se passe entre n'est guère mieux. Les personnages n'ont aucun charisme, sont mal joués, évoluent dans un monde sans queue ni tête et sont évidemment complètement stupides. C'est souvent bien moche (avec des couleurs ultra froides en permanence pour faire comprendre que "ouuuuh ça fé peur" mais aussi des effets visuels qui ont bien fait de rester dans les années 2000), bien plus ridicule qu'effrayant et ce ne sont pas les veines tentatives de James Wan de faire quelques plans un peu originaux (pour un film d'horreur de cet acabit j'entends car bon ça n'est vraiment pas révolutionnaire) qui peuvent sauver quoique ce soit.

J'ai vraiment du mal avec James Wan et c'est pas ce genre de film qui va me réconcilier avec.

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Date de visionnage : 21 juin
Sur Netflix (VO)
Version Final Cut

J'avais vu Blade Runner 2049 sans avoir jamais vu son prédécesseur, et ça ne m'avait pas empêcher d'aimer très fort, mais il était quand même temps que je rattrape ce classique !

Il fut une époque où Ridley Scott faisait d'excellents films et Blade Runner est impressionnant en tous points; son esthétique si sale et en même temps si belle, son univers si riche basé sur le roman de Philip K Dick aux thématiques précurseures et son ambiance angoissante qui nous tient tout du long. Ce Los Angeles de 2019 (ça fait toujours un peu rire quand on découvre un film du passé dont le futur se passe dans notre passé actuel) dystopique n'est pas vraiment accueillant et laissera forcément des gens en dehors, mais j'ai personnellement beaucoup apprécié l'expérience et je voulais savoir comment ça finissait. Mention spéciale à Harrison Ford, dont le jeu est reconnaissable, mais tout de même excellent.

Hâte de me faire une deuxième lecture de 2049, dont j'ai un encore meilleur souvenir (déjà il part avec deux très bons points que sont Ryan Gosling et Ana De Armas).

Annotation :

Date de visionnage : 29 juin
Sur Netflix (VO)

Bah j'ai haï.
Déjà, le fait que ça se passe autour du Springbreak ça me saoulait de base (si vous avez suivi ce que j'ai dit sur Very Bad Trip les films "ohnon on fait trop la fête ou quoi??!" ça m'insupporte), et sans surprise on dirait que c'est là pour justifier de filmer des culs et des boobs pendant 1h30.

Mais on sent que le film veut être plus que ça, puisqu'on est bien obligé de lui reconnaître d'avoir des forces de proposition, dans la réal, dans le montage...
Sauf que je n'ai absolument pas compris où voulait en venir le film. Je serais incapable de vous dire ce que ça raconte; je veux dire, j'ai suivi l'histoire y a pas de soucis, mais à quoi elle sert cette histoire ? Qu'est-ce que j'en ai à foutre de ce qu'il se passe alors que les personnages principaux sont quasiment anonymes tellement on ne sait rien sur eux, et que la seule des 4 qui a un pseudo-background (elle va à la messe quoi et elle s'appelle Faith original ça) s'en va en plein milieu du film, comme si Selena Gomez et même son perso ne voulaient plus être dans ce film.

Les fameuses "forces de proposition" m'ont plus donné mal au crâne qu'autre chose, particulièrement le montage que je trouve soit complètement gerbant (des plans qui s'enchaînent très vite dans une chronologie complètement randomisée) soit ça devient très lent pour aucune raison (enfin y a sûrement une raison mais je l'ai pas) et hyper atmosphérique avec une voix off où se dit que ça va dire des trucs profonds mais non c'est juste "OMG TROP BIEN LE SPRINGBREAK JE VEUX Y RESTER TOUTE MA VIE"

La réal a de belles images mais est aussi pleines de métaphores pas très subtiles (globalement Harmony Korine (meilleur nom) adore parler de SEKSE et ses perso principales pensent qu'au SEKSE (mais aussi à l'argent bien sûr, d'où le fait qu'elles deviennent des gangsters en deux jours et demi ouvrés ?) et franchement y a plusieurs fois où on se dit que ce bon Korine devrait faire un immense porno vu à tel point il aime filmer des scènes de SEKSE) et ça m'a vraiment fait rouler des yeux plusieurs fois pendant le film.

C'est vraiment rare que je détestes à ce point un film où on sent qu'il y a quand même un réal qui cherche à faire des choses derrière, mais là je comprends juste pas ce qu'est ce film, à qui il est destiné et pourquoi tout ce qui se passe me donne envie de frapper ma tête contre le mur. Bon James Franco a un rôle original pour une fois (mais il joue pas super bien)

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Date de visionnage : 1er juillet
En salle (VF)

Retour au ciné, enfin ! Et je me devais de rattraper ce Pixar que je n'avais pas eu le temps de voir en mars pour revenir en douceur.
Pas un Pixar majeur, mais l'univers est bien pensé, le film est drôle et a beaucoup d'instants très mignons, l'animation est vraiment folle (on se demande comment ils font pour que ça soit plus spectaculaire à chaque film) et le film est au final un franchement bon moment. Un bon moyen de revenir en salle :)