Films vu en 2021

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Sans être un bijou de mise en scène, le film reste cependant efficace et assez surprenant pour un " road movie " avec une bonne alchimie entre les personnages et quelques sympathiques retournements de situations

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Y'a vraiment quelques idées visuelles qui sauvent le tout mais les personnages sont tellement peu attachants et les situations si manichéennes avec un scénario si fade... Enfin un Fulci dont je comprends parfaitement la réputation

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Globalement c'est sympa mais oubliable.
C'est appréciable que dès le deuxième volet de la saga, on incorpore le concept d'un deuxième monstre et que les japonais apprennent de leurs erreurs avec le premier Godzilla en utilisant d'autres techniques pour le contrer.
Mais on sent que le film a été fait a la va vite pour rentabiliser sur le premier, ça se sent notamment sur la fin et sur les personnages peu attachants

Puis je sais pas si c'est la version que j'ai vu mais le film me semblait fort gris et peu contrasté, notamment lors de l'attaque d'Osaka.

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ça fait vraiment plaisir de voir un western s'aventurer autant dans la violence ( surtout de manière aussi créative) et la crasse ( les lieux notamment)

Puis, le fait qu'il y ait une grosse bataille au bout d'une demi-heure, une deuxième au bout d'une heure et un dernier cycle où le héros ne sait plus où sont ses objectifs donne vraiment un côté fascinant au film

Dommage que la mise en scène ne soit pas excellente ( excepté la scène de baston du bar, on est toujours entre correcte et bon mais jamais réellement marquante )

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Vu que la fiche technique du film n'en a pas :

"Fargo, un homme riche et puissant met en place un trafic en faisant passer la frontière à des mexicains clandestins pour les exploiter aux USA. 2 chasseurs de primes (Anthony Steffen et William Berger) s'associent pour détruire ce réseau et par la même s'en mettre plein les poches en dessoudant les hommes de main de Fargo dont leurs têtes sont mises à prix. "

Vu directement après Django le titre internationale du film est " Hanging for Django " d'ailleurs !

Clairement, c'est pas foufou niveau mise en scène, notamment avec la surenchère du zoom et certains placements de caméras ( notamment avec les scènes de bagarres a mains nues qui n'ont aucun sens)

Oubliable mais personnages marquants ( notamment William Berger), un bon rythme et un scénario appréciable !

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C'est une sorte de faux giallo expérimental qui aurais comme référence jean luc godard pour le montage et la mise en scène. Le métrage est clairement très flou et déconstruit.

Le lieu du film se passe dans un élevage de poulets ultra-industrialisé sans main-d'oeuvre et le propos du film anticapitaliste est assez fort de ce coté là.
l'étrangeté du film doit beaucoup aussi pour sa musique, composé par Bruno Maderna qui passe de " musique classique dissonante " a chant obscure a moitié crié sur des guitares acoustique désaccordés

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Même si ce n'est surement pas un aussi grand film que la horde sauvage, ce western est vraiment atypique il me semble. Je suis surpris que de tels thèmes soit déjà présent en 1962. Au début du récit, nous sommes face à un schéma assez classique avec ce vieil ami qui tente de trahir son ami de longue date avec l'aide d'un jeune peu futé et impulsif.
Mais rapidement : le personnage d'Elsa, l'évolution du personnage du jeune ainsi que l'ambivalence de Gil envers son ancien ami élève le métrage dans le haut du panier du western à mon sens

Concernant la réalisation, le film est globalement de bonne facture mais la scène du mariage est clairement une pépite.Notamment avec ce jeu d'acteur, ces décors, ce montage.. c'est quand même bien crasseux et glauque. C'est le deuxième film que je découvre du réalisateur, après un excellent " straw dogs ",
j'ai hâte de découvrir la suite !

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Hôpital brut est un moyen métrage (46 minutes) réalisé par "le dernier cri", une maison d'édition underground qui édite principalement des livres d'artiste expérimentaux.
Une vingtaine d'artiste, proche du label, se sont donnés rendez- vous pour animer leurs dessins/peintures/sculptures, etc.
L'histoire se déroule dans un hôpital où chaque patient est présenté avec un diagnostic, souvent dans un style d'animation différente.
C'est un énorme bordel, les animateurs se suivent sans réelle cohérence excepté le montage épileptique qui lie tout. A coté tetsuo peut paraître doux tant HôpitalBrut est nerveux( gerbant ? )
Il y'a également des prises de vue réel, mais elles sont elles aussi ultra charcutés au montage, souvent en slow motion

Bref, si vous avez envie de saigner des yeux ou d'adorer cette avalanche d'image instable, foncez.

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J'ai du mal à mettre des mots dessus. Le pitch de base laissait penser à un gros délire à " la bête " mais c'est tout le contraire.
C'est vraiment épuré.

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J'ai eu les larmes aux yeux. C'est incroyable

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film testament produit par Joe d'amato, ici Fulci rends hommage à un de ses films adorés, " Duel" de Spielberg.

On y suit John Savage suivre sans cesse un corbillard transportant son propre cercueil. C'est clairement un film fascinant quand on sais que le réalisateur est mort cinq ans plus tard ( probablement suicidé ) et que ça faisait des années qu'il n'essuyait que des échecs critique et commerciaux. C'est son dernier cri de " rage " . Pourtant le film est épuré : pas de gore, pas de scène d'action.
Juste un personnage qui erre en essayant de rentrer chez lui, questionnant sa réalité. La mise en scène est elle aussi un peu différente, essayant d'en faire le moins possible. ( bon ça l’empêcheras pas de faire des gros zooms ou des champs contre champs qui veulent rien dire hein )
Même la musique est différente, ici on est plus proche du jazz que des synthés iconiques de Frizzi.

Après comme toujours y'a des défauts : c'est tellement fauché qu'on dirait que le film est sortit vingt ans plus tôt et y'a une scène de fin bien trop prévisible .
Mais je préfère largement qu'un cinéaste de l'horreur finisse comme ça avec des films bancals mais terriblement vivant squ'Argento/Carpenter ne devenant que des parodies pitoyables, avec pourtant quinze fois plus de budgets

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Dommage. La première partie est assez réaliste, plaisante mais dès que les deux personnages principaux se mettent ensemble, tout est trop naïf
La fin est également décevante, comme l'impression que le film ne sait pas où aller

Après y'a Bacri, donc c'est cool quand même un peu :eyes:

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Je le trouve encore plus viscéral que les chiens de paille mais avec une écriture de personnages plus juste et sensible. Ici même si j'ai vu rarement un film aussi crasseux, sec et sombre on y voit aussi de la beauté. Notamment l'alchimie entre le personnage de Bennie et Elita. ( Qui est d'ailleurs bien plus complexe qu'on peut le croire au premiers abords )
Ou alors simplement la scène d'intro qui illustre parfaitement ça ; elle commence quasiment de manière féerique, avant de continuer sur une torture pour finir sur une exécution programmée

Puis je suis si impressionné par ce rythme, Peckinpah est un génie du montage décidément. C'est vraiment un grand film

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On y suit un personnage interprété par Charles Branson, faisant sans cesse des cauchemars sur un bison blanc. Il décide avec l'aide d'un vieil ami d'aller le tuer dans les montagnes.
Je m'attendais vraiment à de la série b de merde et neuneu, ce n'est pas le cas du tout malgré la réputation du film. ( certains en parle uniquement comme un nanar )

C'est clairement pas le cas, le film a pleins d'autres choses a proposer qu'une vulgaire traque d'une grosse bête. Le film est à la fois un western crépusculaire et un western pro-indien . La relation entre les personnages qui poursuivent le bison blanc est assez complexe et original, servis par des beaux dialogues et de bons acteurs
Après oui, la manière de montrer la créature est ridicule lors de plusieurs scènes, on voit que c'est une machine faisant le meme mouvement avec un montage incompréhensible pour tenter de camoufler les défauts visuels.... Alors que lors de scène de cauchemars ou de traque avant de la débusquer c'est plutôt sympa ( juste des bruitages, une partie du corps entre deux rochers etc )

C'est dommage que les effets spéciaux sur le bison blanc soient aussi ratés, même pour l'époque, ça donne au film une allure de film d'exploitation ( sortit 3 ans après Jaws ) qu'il ne mérite pas vraiment, ça reste un film sympathique.

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Qu'on cesse de le présenter comme le petit frère de Fargo, il a une grandeur au moins aussi puissante que celui-ci dans une catégorie différente

Aussi touchant que désespéré et oppressant tout en restant crédible, c'est pour moi le meilleur film de Raimi, de loin

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Dommage, ce film réussis en tant que drame social, beaucoup moins en tant que film gore ( suffit de voir la scène d'intro avant la scène générique )
. Cela donne un coté fort balourd au film, dommage

Cela reste un film sympathique ceci dit, hâte de découvrir d'autres films de catégorie trois !

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J'avais découvert, comme beaucoup, le cinéma de Khavn de la Cruz avec " Ruined Heart ", qui m'a profondément marqué. Un déluge d'émotions brutes, une oeuvre qui partait dans tous les sens et qui passait par moult émotions et techniques


Ici, avec mondomanila c'est tout ça puissance dix ; Plan fixe, roman-photo, split screen, animations. Un scénario et une mise en scène qui pars dans tous les sens.

On y suit Tony de Guzman, anti héros a peine pubère survivre avec sa bande de malfras dans un bidonville de Philippine. Il passe ses nuits a se droguer avec ses amis aussi marginaux que lui ( Une partie est notamment handicapés, un autre est gay, etc. )


Ils errent, certains meurent. Tous sont contre le gouvernement Philippin


Ce qui est fou c'est vraiment ce flux d'énergie constant et incontrôlable. Meme si il n'est pas aussi raffiné que Ruined Heart, il est davantage radical
Puis on y suis un quotidien horrible avec une légèreté punk alors qu'il y'a de la pédophilie des animaux morts, de la zoophilie ( tout cela en gros plan rapproché évidemment ! )


Bref j'ai adoré, c'est clairement le genre de film comme ceux de Lynch ou de Jodorowsky qui me donnent mille idées de créations.
je vous laisse avec une super belle musique du métrage : https://www.youtube.com/watch?v=684drFboDQk

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Bon bon le spécialiste ce n'est clairement pas terrible :
-L’enquête sur le coup monté dont a été victime le frère du personnage principal est assez pauvre en rebondissement... surtout quand on sais quasiment tout au bout d'une demie heure
-Corbucci ne sait décidément pas monter les scènes de combat
-Johnny Hallyday était presque correcte mais il devient ridicule dès qu'il essaye de placer des punchlines entre deux longs silence


Mais pourtant j'ai beau avouer apprécié vite fait le film, voyez-vous je suis facilement charmé par des cadrages originaux et propres, des beaux paysages puis surtout c'est un film bizarroïde : y'a quelques idées macabre qui vont pas assez loin surement a cause de l'image de Johnny Hallyday. Donc reste une fin qui partait sur une idée vissuelle assez forte et unique mais très vité abandonné

Bref, un peu merdique et oubliable mais ça m'a suffit pendant 1h40

Ps : Fulci qui écrit une musique pour Johnny > Johnny qui joue pour Corbucci

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Frédérick Maheux à un petit statut culte dans la musique underground/ la musique noise avec ses projets musicaux,ses collages photographiques ou ses clips
Il a aussi réalisé des films basés sur des collages glitchés au montage et bourré d'effets visuels avec de la musique noise comme b.o .... et ici ça m’indiffére complètement

Eternal Craving of Neon Limbonic Climax est trop court pour être hypnotisant, je ne sais pas quoi retenir des images non plus.
Envie tout de même de découvrir ses autres films et puis ça redonne envie d'écouter sa musique

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Beatrice Cenci ( ou liens d'amour est de sang ) est un drame historique qui se passe dans l'Italie du seizième siècle sur une famille qui décide de se venger de leur père.


Le deuxième film de Lucio Fulci, en dehors des nombreuses comédies qu'il a filmé depuis une dizaine d'année avant évidemment, après son western " le temps du massacre " où on devinait déjà pleins de facettes du réalisateur. ( j'ai pas vu perversion story donc j'en parle pas )


C'est l'une des rares fois où le budget est assez confortable avec Fulci, permettant avec plus d'aisance de faire une représentation réaliste de l'époque. Les décors, les effets spéciaux ainsi que les acteurs sont également bons.

De la douzaine dont j'ai vu c'est le seul qui n'est pas inégal. Le film est " simple " et homogène. Et ce que c'est regrettable de savoir que son oeuvre la plus qualitative, en plus d'etre la favorite de son auteur, soit aussi peu connue.
Le film a été fortement censuré dès sa sortie, puis a carrément été porté disparu pendant un moment.
Et on peux comprendre les raisons tant le film est sombre, surtout qu'il est tiré de faits réels.


La réalisation elle aussi, est plus épuré et belle que ce que nous habitue Fulci. Deux trois scènes filmé en caméra épaule par exemple. Mais surtout pas du tout de zoom comme il nous a habitué dans pleins de ses films. Ici il va préviliger des longs plan fixe nous permettant comme d'habitude de constater toute la douleur des personnages mais aussi de constater l'indifférence des antagonistes

Bref, foncez si vous avez l'occasion

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Décidément l'Ozploitation s’annonce, pour moi, comme un des sous genres du cinéma bis les plus constant en qualité.

Je découvre Patrick, et je ne comprends clairement pas la note globale du film et sa réputation en général : Est-ce que les gens ne veulent voir que des attractions sans fond, même pour des œuvres comme celle-ci qui montrent dès le départ se concentrer sur d'autres sensations et thèmes ?

Il faut être aveugle pour ne pas remarquer les questionnements liés à l'euthanasie et à la médecine en général

Dramatique, avec une réalisation plutôt épuré même si a certains moments audacieuses, Patrick est un bon film
.Qu'on cesse de le comparer a Carrie au bal du diable, tout comme Next Of Kin n'est pas un " Shining " australien