Films vus au cinéma en 2016

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Un premier film de l'année militant ou plutôt qui donne une vue sur l'hyperfinanciarisation de l'économie et ce qui a mené à la fameuse crise des subprimes de 2008. Avec un casting de stars on pouvait s'attendre à un simple "blockbuster" dénué de sens mais finalement le film "based on a true story" donne une bonne idée de l'hypocrisie qui suinte dans le domaine financier.

Test de Bechdel : échoué.

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Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un film italien depuis le dernier Pasolini vu hors des salles obscures. Ce drame de Moretti qui était parmi les prétendants à la palme d'or 2015 dépeint les derniers jours d'une mère. Une fois de plus la mise en abyme du rôle de réalisateur est réussie. La dernière fois il s'agissait de Alain Chabat dans Réalité. C'est drôle de voir comme ce genre de film qui met en abyme le cinéma ou le réalisateur est si bien reçu des critiques (presse notamment). On apprécie aussi le rapport à la langue entre la grand-mère et sa fille ainsi qu'entre la réalisatrice et l'acteur principal de son film.

Test de Bechdel : réussi.

Annotation :

Une intrigue plutôt bien menée malgré quelques incohérences. Le tableau des anars partis faire un projet alternatif à la campagne est appréciable mais un peu cliché. Melvil Poupaud est peu convaincant selon moi malgré quelques scènes intéressantes.

Test de Bechdel : échoué.

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N'ayant pas vu le film "The Rose" de Mark Rydell sur Janis Joplin sorti en 1979 je ne peux m'essayer à y trouver des points de comparaison. La trame du documentaire à travers ses frères et soeurs, proches et ami-e-s permet d'avoir une idée plus précise du personnage. Il est regrettable que l'aspect féministe et revendicatif de la chanteuse soit passé sous silence. J'y retrouve des éléments qui ne sont pas sans rappeler le documentaire "Amy" de Asif Kapadia sorti l'an passé à propos de Amy Winehouse, autre chanteuse du célèbre "club des 27".

Test de Bechdel : N/A (documentaire).

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Ce documentaire sorti il y a déjà un a été diffusé dans de nombreuses salles et lieux avec notamment une tournée avec leurs réalisateurs. Loin des salles obscures je suis allé le voir dans un lieu alternatif où l'on peut faire du yoga ou de la méditation pleine conscience : "Entre ciel et terre" dans le Vieux Lille. Le film a été présenté dans toute la France un peu partout par les deux amis réalisateur dont l'un travaillait comme commercial pour vendre des bouteilles d'eau françaises en plastique aux États-Unis. Il a décidé de changer de vie et de parcourir avec son ami le monde à la cherche d'alternatives et pour trouver un sens à la vie tout simplement. Ce joli documentaire militant a reçu de nombreuses bonnes critiques et est à regarder en complément de l'excellent "Demain" sorti il y a quelques semaines sauf que contrairement à ce dernier il s'attarde plus sur le "pourquoi" que sur le "comment".

Test de Bechdel : N/A (documentaire).

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Les premières minutes font penser à un documentaire sur la forêt amazonienne mais l'on rentre vite dans ce film dont la photographie et l'esthétique noire et blanche sont sûrement les meilleures qualité sur la forme. Dans le fond l'histoire alterne entre scènes au début du XXème siècle où l'on retrouve un chercheur allemand et 40 ans plus tard un ethnobotaniste américain, tous deux guidés par un ancien chef de tribu. Les deux étrangers à la forêt mais passionnés partent en quête d'une fleur sacrée, la yakruna. En plus de se targuer d'images superbes, le film est une véritable réflexion sur les liens entre l'humain et la nature, entre l'humain et lui-même, tout simplement. De nombreuses images et scènes sont poétiques comme par exemple le moment où l'ethnobotaniste fait écouter de la musique à l'indigène qui lui donne une vision poétique de celle-ci, de même que lorsque l'indigène évoque le chullachaqui cet être qui prend la forme d'une personne, qui est son double "coquille vide" errant dans le monde, perdue... en quête de sens.

Test de Bechdel : échoué.

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Le dernier film de Jia Zhangke a bien un point commun avec "A Touch of Sin" son précédent film sorti en 2013 : la mine. Hormis cela et la façon de diriger de Jia Zhangke la touche japonaise de la production Office Kitano se ressent aussi fort que la musique du compositeur nippon dans l'intensité des scènes et une certaine forme de contemplation. Au delà de cet aspect technique, le scénario, divisé en trois parties distinctes, dépeint l'histoire de Tao. La première en 1999 dure 45 minutes jusqu'à l'apparition du titre du film et la naissance de son enfant. La seconde en 2014, quasiment de nos jours donc, voit la relation du fils à sa mère évoluer tandis que le couple a divorcé. Enfin la dernière dans le futur en 2025 est l'apothéose du film et permet d'en savoir plus sur les chemins que chacun des protagonistes a tracé. Une chose est sûre le rôle-femme incarnée par Tao ne se limite pas à être l'épouse de ou bien la mère de, au contraire derrière le sourire permanent de l'actrice qui interprète de façon élégante son rôle on retrouve une certaine forme de dignité.

Test de Bechdel : échoué.

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L'auteur de "La traversée du temps", de "Summer Wars" ou encore de "Les enfants loups, Ame & Yuki" signe une nouvelle fois une belle œuvre initiatrice mêlant à la fois le monde des humains (le film commence sur le fameux croisement bondé de Shibuya à Tokyo) et le monde de bêtes "Jûtengai". Le film dépeint les rapports entre l'élève et son maître mais en sortant des sentiers battus, en montrant que rien n'est acquis et qu'il n'y a pas de normes dans ce contexte, ou plutôt qu'il ne devrait pas en avoir. La qualité des dessins est exceptionnelle et n'est pas entachée par les effets ajoutés par informatique.

Test de Bechdel : N/A (film d'animation).

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Sûrement l'un des films les plus attendus en salles obscures en cette année 2016. Tarantino renoue ici avec le western après "Django Unchained" en 2013 qui traitait de l'esclavage aux États-Unis. Le film est un long périple de 2h47 qui s'étire sur 5 chapitres. L'unité de lieu est presque respectée, quand à l'unité de temps elle est à quelques heures près. Le film est quasiment un huis-clos pendant plus des deux tiers. Un vrai film d'intrigue plutôt inattendu et prenant où l'on se demande à chaque scène si l'un-e ne va pas trahir l'autre. Bref un bon Tarantino avec un superbe casting (Samuel Lee Jackson, Kurt Russell, Michael Madsen...) et une belle bande son signée Ennio Morricone mais avec une réserve sur la fin hélas et sur la violence gratuite et sanglante.

Test de Bechdel : échoué.

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Le réalisateur du "Discours d'un roi" signe à nouveau un film qui se penche sur la vie d'un personnage ayant existé ou plutôt sur l'un de ses aspects en particulier. Tom Hooper semble vouloir dépeindre un obstacle transformé en qualité dans les personnages qui composent les protagonistes de ses oeuvres. Dans le "Discours d'un roi" il s'agissait de la difficulté de s'exprimer du roi George VI, ici c'est l'histoire de Einar Wegener qui se sent femme dans le corps d'un homme. Bientôt il deviendra Lili avec peu à peu le soutien de son épouse. Le rôle n'est crédité que pour Lili d'ailleurs au générique. "Eddie Redmayne" qui incarnait Stephen Hawking il y a quelques mis dans "Une merveilleuse histoire du monde" incarne merveilleusement bien son personnage dont le film est inspiré d'un roman lui même inspiré du journal intime de Lili. Un film intéressant qui met sur le devant de la scène un thème peu abordé : la lutte LGBT.

Test de Bechdel : réussi (si l'on considère que Lili prend totalement le dessus sur Einar sur une bonne partie du film).

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Quelques jours après la sortie du dernier Tarantino, que l'on pourrait qualifier de western spaghetti sans les spaghettis, ce nouveau film ne dépeint pas l'histoire de Calamity Jane mais celle de Jane Hammond partie d'abord à la recherche de son mari en vain avant de tomber dans les bras d'un bandit qui l'a sauvée de l'exploitation dans les bordels. Le scénario est plutôt bien ficelé mais on tombe facilement dans le mélodrame et bien que Natalie Portman et Ewan McGregor (méconnaissable) incarnent plutôt bien leurs personnages, il y a quelques longueurs qui desservent l'ensemble, dommage. À noter que le film réunit trois acteurs ayant joué dans la prélogie de Star Wars : Natalie Portman dans le rôle de Padmé Amidala, Ewan McGregor dans celui d'Obi-Wan Kenobi et Joel Edgerton dans celui d'Owen Lars.

Test de Bechdel : échoué.

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Voilà un superbe long-métrage d'animation français un peu dans la lignée de "Avril et le monde truqué" sorti il y a quelques mois. Un peu dans la même veine du genre aventure et un peu steampunk, les références possibles à Jules Verne sont nombreuses. C'est l'histoire de Sasha une jeune fille de l'aristocratie russe qui part à la fin du XIXème siècle à la recherche du Davai le navire de son grand-père disparu en mer à la quête du pôle nord. Plus que le but c'est le chemin qui mène au but qui est ici intéressant, un véritable périple où la protagoniste fera ses preuves au sein d'un équipage masculin pour ne pas dire machiste. La bande son est plutôt inattendue et tranche un peu avec l'aspect visuel, déroutant au premier abord mais très réussi, en cell-shading un peu à la manière de l'épisode de Zelda sorti sur Wii "The Wind Waker".

Test de Bechdel : N/A (film d'animation).

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Naomi Kawase remet le couvercle après "La forêt de Mogari" et "Still the Water", entre autres, et met ici à l'affiche deux personnages singuliers. Le premier est le gérant d'une petite échoppe de dorayakis, une sorte de pancakes contenant de la pâte sucrée de haricot azuki (appelée "an" en japonais comme le titre original du film). Le second est une vieille dame qui maîtrise la conception de cette fameuse pâte depuis 50 ans. La rencontre des deux permet à l'échoppe de trouver un succès certain de par le talent des deux personnages. Un film simple avec peu de rôles mais qui est tellement fort quant à la description des liens entre les personnages et ce qu'ils s'apportent mutuellement. C'est aussi une critique sociale de la société japonaise : les retraité-e-s y ont une pension misérable ce qui pousse de plus en plus d'aîné-e-s à divers larcins à défaut de travailler jusqu'à un âge avancé ; et à l'inverse les lycéen-ne-s cherchant déjà à travailler le plus tôt pour affronter une vie courante difficile à venir. Un coup de cœur sans hésiter pour ce début d'année !

Test de Bechdel : réussi.

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Dans le cadre des concerts Flash 12h30 organisés à l'ONL. Avec un pianiste en direct.

Résumé Wikipédia : Charlie Chaplin est sur un bateau avec d'autres immigrés à destination de New York. Pendant le voyage, il rencontre une jeune femme qui s'occupe de sa mère malade. Chaplin arrive à New York mais il n'a pas d'argent ni de travail. Il trouve une pièce par terre et décide d'aller au restaurant. Il y retrouve la femme du bateau qui est très triste et l'on devine que sa mère est morte...

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Dans le cadre des concerts Flash 12h30 organisés à l'ONL. Avec un pianiste en direct.

Résumé Wikipédia : Charlot, un prisonnier, réussit à échapper à la vigilance des gardiens de la prison. Il sauve ensuite une jeune femme et sa mère de la noyade en se faisant passer pour un millionnaire, et il est ensuite invité à la réception donnée en son honneur par les parents de la jeune fille. Pourtant, l'un des invités va reconnaître en lui le bagnard évadé. Une course-poursuite s'engage alors.

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Jacques Perrin, l'auteur de "Le Peuple Migrateur" et de "Les Océans", signe ici un nouveau film-documentaire avec son comparse Jacques Cluzaud. Peu de narration dans ce documentaire où les acteurs sont les animaux au fil des saisons (en fait on passe de l'hiver au printemps/été sans grande distinction entre le printemps et l'été puis à l'automne). Les saisons n'y sont pas si marquées et ici c'est plus l'évolution de la place des animaux dans leur milieu naturel et leur cohabitation avec l'humain qui prend de plus en plus de place au fil des âges. On pourrait croire que les auteurs tombent dans l'écologie culpabilisatrice mais il s'agit plutôt d'une ode à la nature et d'un pamphlet filmé contre le productivisme, le bétonnage à tout va, le grignotage des terres agricoles et l'artificialisation de la nature. On regrette tout de même certains sponsors du films affichés dès le générique de début : EDF, Center Parks (sic) premiers artisans des énergies fossiles et de l'artificialisation des terres !

Test de Bechdel : N/A (documentaire).

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Bouli Lanners signe ici un nouveau long métrage dont la photographie est plutôt sombre et grisâtre. Le scénario est assez décousu, on ne comprend pas bien quel est le but de l'histoire et ce sont au final des bribes d'histoires de plusieurs personnages qui sont nous sont présentées ainsi que les relations entre ces derniers. C'est un film qui laisse bien transparaître la personnalités de ses personnages, attachants. C'est aussi une fresque qui montre une certaine violence d'une part de la société à l'égard de la pauvreté.

Test de Bechdel : échoué.

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Pour son premier long métrage les studios Ankama de Roubaix ont parié sur une production 100 % locale. Pour moi le pari est plutôt réussi visuellement mais certains points viennent tacher le tableau : le scénario un peu bancal et pas si original même si la trame se tient malgré tout et surtout la voix de certains personnages agaçante pendant près de 2 heures. Malgré ces points négatifs, on ne peut reprocher aux studios d'avoir tenté de réaliser une œuvre de haute qualité. Et encore une fois comme le rappelle le réalisateur/scénariste avant le lancement du film, les studios n'ont pas vocation à faire du Disney. La bande son enregistré à l'ONL est elle de qualité et plutôt bien réussie.

Test de Bechdel : N/A (film d'animation).

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Le nouveau film de Danny Boyle auteur de "Trainspotting" et de "127 heures" est un biopic sur un personnage les plus connus du monde de l'informatique : Steve Jobs. Un film ("Jobs") était déjà sorti en 2013 à son sujet suite à sa mort prématurée en 2011. Celui-ci se focalise surtout sur l'aspect visionnaire du personnage, qu'on l'aime ou pas, en s'étalant sur une période allant de 1984 (année de lancement du Macintosh) à 1998 (année de lancement de l'iMac). On y voit les échecs du personnage (départ d'Apple pendant quelques années, difficulté à s'accepter en tant que père) ce qui contrebalance avec l'image de gagnant tant affichée pendant les grands discours à effet d'annonce qu'on lui connaît. Le film ne verse pour autant pas dans le pathos mais malgré les interprétations plutôt convaincantes de Michael Fassbender et Kate Winslet ne suffisent pas à rattraper l'ensemble.

Test de Bechdel : échoué.

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Todd Haynes dirige à nouveau Cate Blanchett 8 ans après "I'm not there" qui dépeignait plusieurs facettes de Bob Dylan (où elle l'interprétait d'ailleurs avec brio face aux autres acteurs). Cette fois-ci elle incarne Carol une quinquagénaire bourgeoise dans les années 50 aux États-Unis. Elle fait la rencontre de Thérèse trentenaire vendeuse dans un magasin de jouets. Une relation amoureuse inattendue se noue entre les deux. Celle-ci est décrite sans forcer le trait, naturellement. Elle viendra se heurter aux mœurs de l'époque où l'homosexualité était mal perçue et même condamnée par la justice comme c'est le cas ici. La scène de fin, sans parole, est très touchante et pleine d'émotions. Un film plein d'amour.

Test de Bechdel : réussi avec succès (évidemment) !

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J'avais assez hâte de voir cette adaptation sur grand écran d'une des séries de livres qui a bercé une partie de mon enfance vers 10 ans (22 livres sur les 74 parus) sans compter la série pour ados qui était plutôt bien réussie. J'avais donc des attentes mais sans pour autant en espérer grand chose après avoir vue la bande annonce. Le scénario est vraiment bateau quand les dialogues et surtout leurs interprètes sortent des blagues pourries ou juste des répliques inutiles à foison... Peut-être l'effet VF ? En effet aucun cinéma de la métropole lilloise ne l'a distribué en VO et aucun à Lille même. Pas étonnant quand on voit le résultat final ! Seuls Jack Black et une partie de la bande original de Danny Elfman rattrapent l'ensemble médiocre.

Test de Bechdel : échoué.

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Le huitième film de Hong Sang-Soo depuis 2010 qui a obtenu le léopard d'or au festival international du film de Locarno est un film en quelques sorte antagoniste. La rencontre entre un réalisateur et une admiratrice dans un temple est décrite deux fois. En effet, celle-ci est répétée au bout d'une heure mais avec des dialogues et réactions différentes. C'est bien là que réside l'originalité et l'intérêt du film sinon plutôt plat et inintéressant du point de vue scénaristique même si les personnages sont plutôt convaincants.

Test de Bechdel : échoué.

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Ce nouveau blockbuster de Marvel sur Deadpool jusqu'alors pas encore porté à l'écran m'avait été rapporté comme étant le meilleur. Pour ma part mon préféré était jusqu'alors "Les gardiens de la galaxie". Dans ce nouveau film, il est question de Wade Wilson le vrai nom de Deadpool un super héros inventé en 1991 par Marvel ou plutôt une sorte de anti-héros à l'humour explosive - c'est le cas de le dire avec toutes ces explosions en tous genres typiques des blockbusters américains. Le personnage, incarné par Ryan Reynolds, est largement préférable sous son masque ! Dès le générique de début l'humour est quasiment omniprésente jusqu'à la fin. Le film revient sur les origines du héros : Wade Wilson est atteint d'un cancer et une société secrète lui propose de lui apporter un soin d'un genre nouveau qui en fait le défigurera. Le personnage veut alors retrouver celui qui lui a fait souffrir ce sévice.

Test de Bechdel : échoué.

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Roschdy Zem que l'on connaît surtout en sa qualité d'acteur signe ici son quatrième long-métrage après notamment "Omar m'a tuer" en 2011 qui m'avait plutôt convaincu. Ici est contée l'histoire vraie d'un clown noir au début du XXème siècle naissant dans le Nord de la France dans une troupe de cirque, puis au cirque de Paris et enfin au théâtre. Omar Sy est plutôt convaincant apportant la touche d'humour nécessaire à ce rôle. Le film met l'accent sur cette presque impossibilité à l'époque pour un noir de se faire une place, notamment dans le milieu de la culture. De nombreux passages rappellent d'ailleurs le racisme assez présent en cette époque colonialiste. Le film se laisse bien regarder et malgré les petites touches steam-punk et l'ambiance d'époque je trouve qu'il manque un petit quelque chose permettant de donner plus de forme à ce sujet.

Test de Bechdel : échoué.

Annotation :

Le nouveau Disney donnait envie avec sa bande annonce hilarante où l'on voyait des paresseux lents très marrants. Le film dans sa totalité transforme l'essai avec de l'humour tout du long mais pas de l'humour gras et lourd. Un scénario intelligent même si l'on regrette l'absence de certains animaux (chats, chiens ?) : pourquoi cette impression de spécisme comme si le "zoo" de Zootopie devait faire figurer uniquement des animaux exotiques non "domestiques" ? Sinon un bon blockbuster divertissant et pas abrutissant.

Test de Bechdel : N/A (film d'animation).

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De nombreuses critiques étaient sceptiques à propos de ce "stoner movie". Évidemment il est difficile de décrire avec perfection les années 60 et le psychédélisme ambiant et notamment les trips au LSD, pourtant ici bien mis en scène. De même que les décors et les costumes sont plutôt bien réussis même si plusieurs clichés ressortent un peu grossièrement. Les acteurs interprètent plutôt bien leurs rôles. On retrouve ici Ron Perlman en mission secrète pour la CIA. L'acteur de "La guerre du feu", de "Hellboy" ou encore de la série "Sons of Anarchy" incarne ici à merveille son personnage. On ne peut pas en dire autant de Rupert Grint qui essaie tant bien que mal de s'éloigner de son rôle de Ron Weasley dans la saga Harry Potter. Le générique de début est excellent et la musique plutôt bien choisi même si l'on reste sur sa faim globalement. Un bon stoner movie de divertissement en somme.

Test de Bechdel : échoué.

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François Ruffin le patron de Fakir un journal picard militant sort ici un long métrage sous la forme d'un documentaire pas fiction du tout qui dépeint comment Bernard Arnault magouille en se permettant de délocaliser, de supprimer des milliers d'emplois et laisser dans le besoin des milliers de familles tout en déménageant outre Quiévrain. Le film plutôt court décrit la lutte entre la famille Klur et Bernard Arnault et son groupe pour obtenir gain de cause suite à un licenciement abusif. Une histoire vraie pleine d'humour malgré la dureté de la réalité capitaliste.

Test de bechdel : N/A (documentaire).

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Un an après Birdman, Inarritu revient dans un film à nouveau oscarisé (meilleur acteur, meilleure photographie). Le film commence sur un long plan-séquence décrivant l'attaque d'un camp de chasseurs d'animaux à fourrure (sic) par les Indiens locaux dans les Rocheuses. Le réalisateur adepte de ce genre de technique (Birdman a été tourné en un seul plan-séquence) a en effet travaillé avec un directeur de la photographie qui aura raflé à nouveau une récompense après Gravity et Birdman. Cela est ici franchement mérité, la qualité des images et des scènes et le réalisme de celles-ci étant très prenante tout au long du film. Heureusement car du long de ces 2h36 le film a souvent beaucoup de longueurs et les scènes se répètent ou plutôt le modèle de scènes (Di Caprio "meurt", se terre, se cache, se fait blesser puis revient à la vie subitement). C'est cet enchaînement de "je meurs, je revis" qui lasse tout au long du film tant il laisse percevoir un effet Caliméro chercheur d'oscars... D'ailleurs la toute dernière scène montre un Di Caprio fixant la caméra, le spectateur d'un air de dire "Vous avez vu ça la performance ? Alors donnez-le moi enfin cet oscar !". Alors certes son interprétation est assez convaincante et l'acteur y a laissé des plumes mais finalement le rôle est assez limité pour pouvoir prétendre à une telle récompense. Du reste, le scénario digne d'un western sans certains de ces symboles est plutôt linéaire (la survie dans un univers hostile teinté de vengeance). On est plus ici dans la démonstration de force du réalisateur et d'autres films sont plus sérieux dans le genre (au hasard "Into the Wild").

Test de Bechdel : échoué.

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L'adaptation en film d'une affaire de prêtes pédophiles aux États-Unis d'Amérique ne me disait rien au premier abord. Puis certaines critiques et l'obtention des oscars du meilleur film et du meilleur scénario original m'ont tout de même rendu curieux. Le film est une bonne enquête journalistique où l'on voit l'équipe Spotlight ressortir des vieux dossiers de prêtres pédophiles à Boston mettant en cause l'église catholique dans son entiéreté. Le scénario est bien ficelé, les 2h08 passent rapidement tellement l'intrigue est prenante et les acteurs jouent leur rôle à merveille, notamment Michael Keaton.

Test de Bechdel : échoué.

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Le premier long-métrage de Gaspar Noé après quelques courts et moyens métrages est un dyptique avec Carne sorti quelques anneés auparavant. On y retrouve Philippe Nahon incarnant un boucher qui perd son boulet et perd les pédales tout court en fait. Tout au long du film on subit de plein fouet la descente aux enfers du bonhomme dont les scènes menées par la voix off, et quasiment sans dialogues, sont entrecoupées de coup de pistolet et de textes à la façon des films muets. Un film atypique comme d'ailleurs l'ensemble de l'oeuvre de Gaspar Noé.

Test de Bechdel : échoué.