films vus ces derniers temps

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revu à la maison
magnifique comme la 1re fois ; le tournage est aussi fascinant que le film lui-même
Wadjda c'est la rebelle, celle qui ne se soumet pas aux règles, elle se glisse dans les interstices de la société saoudienne. Intéressant de voir les contradictions d'une société où la directrice de l'école est intransigeante sur certaines questions de morale, mais pas sur d'autres, où les filles n'ont pas droit de faire du vélo, mais dans la rue les gens s'en foutent. Beaucoup de scènes à retenir ; un film que je reverrai une 3e fois avec plaisir

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vu sur arte
Jean-Pascal plein de bonne volonté mais aussi bien gaffeur, à mi-chemin entre François Pignon et le Detritus de La Zizanie. Le film réussit malgré tout à pointer un certain nombre de problématiques sur l'identité noire en France (la fameuse rengaine communautarisme vs. universalisme pour n'en citer qu'une). Quelques scènes très drôles (« C'est Dieudonné ! ») émaillent cette satire qui s'en prend également au cinéma lui-même (horrible pitch du « Black dentiste » resté heureusement à l'état de projet).

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vu sur arte
je retiendrais surtout de ce film les toutes premières minutes qui nous montrent Denis Podalydès en prof de prépa plus vrai que nature, infect à souhait en rendant les copies à ses lycéens de « H4 », puis allant à la soirée dédicace Gallimard de son père le grand romancier de la rive gauche.
La suite, c'est-à-dire le cœur du film, ne m'a parue si intéressante que ça à suivre par rapport à Entre les murs en son temps (pour ne citer que l'exemple le plus connu) et le tout récent Un métier sérieux de Thomas Lilti.

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avant de voir Grease et La Fièvre du samedi soir, ces 2 films étaient amalgamés dans mon imaginaire. Et pourtant, rien à voir : La Fièvre est un film quasi naturaliste, avec une tonalité glauque et sans concession sur la violence économique de l'époque
Les idoles de Tony, accrochés dans sa chambre : Bruce Lee, Rocky/Stallone, Wonder Woman, Al Pacino (immigré italien qui a réussi à devenir une énorme star – « Attica ! Attica »). Le père, dans la construction depuis 25 ans, est au chômage ; ne veut pas que sa femme travaille (humiliation de ne pas lui-même nourrir sa famille, et que sa femme prenne du pouvoir sur lui) ; engueule son fils qui se met à débarrasser la table (« girls do that »).

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cycle italien
vu sur arte
le film se déroule à Naples sur 20 ans, de la fin de la guerre à l'année correspondant à la sortie (1964). En toile de fond, la reconstruction politique (allusions à ce fameux référendum pour ou contre la monarchie, essentiel dans le tout récent Il reste encore demain) et économique. La déshérence des personnages trouve une issue : après des manipulations réciproques sur plus de 20, une épisode de revanche avortée, l'ancienne prostituée devient épouse légitime et ses 3 films adoptent le nom convoité. Quelques scènes à retenir : le mariage express, en 30 secondes chrono ; la résurrection de la mourante, qui tire brusquement le rideau sur Mastroianni ; Mastroianni qui devient presque fou à force de chercher lequel des 3 films serait le sien.
Ne pas oublier que l'histoire commence entre une prostituée de 17 ans (même si c'est peu crédible pour Sophia Loren, dans l'histoire elle a bel et bien 17 ans…) et un riche conn*** oisif et nonchalant ; qu'elle se fait exploiter pendant 20 ans avant de se rebeller. Un film important pour saisir de nombreux aspects d'une société italienne conservatrice en train de se métamorphoser (très) lentement.

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rererevu à la maison
quelle place ce film tient-il dans la mémoire collective ? « Le tabac c'est tabou… »
On ne sait qu'en retenir : la critique sociale ? J'en doute, trop guignolesque. La satire ? Elle ne vise pas grand-chose de bien défini. Film amusant, même vu plusieurs fois, bien ancré dans son époque (« je ne suis pas une tapette », « je ne suis pas une salope »), mais qui ne mène pas très loin. N'est-ce pas le propre des comédies françaises, les bonnes comme les mauvaises (à quelques exceptions près) ?

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vu aux 7 parnassiens
amusante épopée d'un fusil de la guerre de Sécession, concentrant les désirs des uns et des autres. Les villageois bhoutanais se débarrassent d'un symbole de haine (en dépit de sa valeur sur le marché des collectionneurs d'armes) en échange d'un énorme phallus en bois, symbole de vitalité. Pas sûr que le collectionneur/trafiquant soit ravi de l'échange, mais cette conclusion ironique qui rappelle le meilleur John Huston nous amuse d'autant plus.

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revu à l'ugc halles
(peut difficilement faire partie du cycle japonais)
énormément de moments forts dans ce film magnifique : la première rencontre avec le fascinant Dersou, pour qui tous êtres et toutes choses sont des « hommes ». La découverte d'un chalet dans lequel on laisse du riz, des allumettes et du sel pour les suivants. La tempête et la construction d'un abri de fortune sans quoi c'est la mort. Les retrouvailles d'Arseniev avec Dersou. Le tigre, Amba. Dersou malheureux à la ville, à qui toutes les activités sont interdites. Dos à la caméra, devant le poêle. Arseniev devant sa tombe.

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cycle japonais
rererererevu au Louxor
comme à chaque fois que je le vois, tout est grandiose

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vu sur arte
succession de petits tableaux
Brigitte Bardot au réveil a toujours son immense choucroute parfaitement ajustée. Elle vouvoie sa maman ; « Ne fais pas ça, Jill. Ou nous serons fâchées ».

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cycle italien
rerevu sur arte
l'un des plus beaux films de Nanni Moretti, et donc l'un des plus beaux films du monde
peu de films comme celui-ci abordent le deuil avec autant de justesse. On dit souvent qu'il évite le pathos ; je ne sais pas bien ce que ça veut dire : perdre un enfant, n'est-ce pas une situation qui l'amène inévitablement ?
Les fins de Nanni Moretti sont souvent terribles et désespérées ; celle de celui-ci ne l'est peut-être pas, mais les trois êtres à la dérive sur une plage de la frontière française ne paraissent pas des plus apaisés pour autant.

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cycle italien
revu sur arte
un film extraordinaire, trop méconnu dans la filmo de Nanni Moretti
oscille entre les déboires de Bruno (Silvio Orlando) et le projet de film autour de la figure de Berlusconi ; l'équilibre est bien trouvé et assure à chacune des deux trajectoires une importance égale

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vu au mk2 odéon
Mais comment se passe une séance d'écriture de scénario entre Lanthimos et son co-auteur ? J'aime bien ses films, complètement déroutants : à chaque fois qu'on essaie de leur plaquer une grille d'analyse métaphorique, ça coince. Rendre le familier instable serait le mot d'ordre de son cinéma.
La structure d'un film à sketches peut laisser perplexe, mais finalement ça ne marche pas trop mal.

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cycle horreur
vu à l'ugc montparnasse
Je découvre l'univers avec ce film. À la croisée de beaucoup d'autres films apocalyptiques, si bien que je peine à y découvrir du nouveau et même un intérêt dramatique à ce film.

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vu à l'ugc halles

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vu à l'ugc halles
entre Fargo, Thelma et Louise, Sailor et Lula (pour le fantastique kitsch qui se glisse à la fin), le culturisme et le nanar
prenant et plaisant à voir, même si peu de surprises sur où on nous emmène

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vu au st andré des arts
intéressante combinaison des témoignages avec le récit écrit par Virginia Woolf
le discours institutionnel psychiatrique (les 2 vont ensemble) démonté en règle

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cycle horreur (thriller en l'occ.)
vu au mk2 bibliothèque
pas bien méchant, peu de surprises, mais de bonnes idées ; certains plans sont très beaux, et l'angoisse n'est pas si importante qu'on puisse en profiter (les lampes torches dans le grenier de la ferme, pour ne citer que la scène qui m'a le plus frappé)

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cycle italien
revu au st andré des arts
combien de Fellini commencent-ils et/ou se terminent-ils sur une plage ?
Pauvre Gelsomina, toujours exclue, des choses de la vie (abandonnée le soir sur un trottoir, dans la cour d'une ferme, etc.), et de sa propre vie (abandonnée par sa mère, et puis en fin de compte par Zampano)
Bergman venait de réaliser La Nuit des forains : 2 films mémorables sur la petite vie foraine, à 2 bouts de l'Europe

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cycle japonais
rerererevu au mk2 bibliothèque
des années après la dernière fois, je me souvenais de chaque scène ; il n'y en a pas une qui ne soit extraordinaire

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vu à la maison
hommage au jeu de société, mais un peu trop bouffon et lourd pour être appréciable

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cycle italien
rerevu sur arte
film emblématique du néoréalisme italien (on donne souvent la préséance à Ossessione) ; quelques images restent, la mort d'Anna Magnani, l'exécution du prêtre… des dialogues édifiants, l'alliance du communiste et du prêtre dans la résistance.

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cycle italien
rerererevu chez Martin
le plus beau film du monde, tout simplement

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cycle japonais
vu à l'ugc halles
Un jour sans fin dans un open space : « tu n'as pas l'impression de vivre toujours la même semaine ? » Eh bien si, n'est-ce pas le propre du travail ?
En revanche, l'effet satirique semble mis en danger par la centralité du patron et de son désir de devenir mangaka : pourquoi ses employés devraient-ils tous se mettre en conformité avec ce désir, et se dévouer corps et âme pour le réaliser ?

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vu à la maison
« If our Lord wasn't testing us, how would you account for the proliferation, these days, of this obscene rock and roll music, with its gospel of easy sexuality and relaxed morality? »
Depuis un accident de voiture, il est interdit de danser dans une petite ville rurale américaine. Le pasteur impose un régime moral strict, liberticide, ce qui n'empêche pas sa fille d'y contrevenir, ainsi qu'un certain nombre d'autres jeunes de la ville. Le postulat est-il si absurde ? Les institutions, intrinsèquement répressives, sont toutes normatives. Ici, elles se retrouvent incarnées dans un homme qui – et c'est inhabituel dans les films – n'apparaît pas comme intransigeant, et laisse passer un certain nombre de choses notamment chez sa fille.
Scènes à retenir : le générique ; le sermon du pasteur (qui suit le générique) ; le duel de tracteurs (et le lacet coincé qui fait gagner Ren) ; un plan où Ren apprend à son pote à danser dans un couloir, les deux branchés au même walkman ; Ariel censée devenir belle pour le bal mais subit un gâchis involontaire digne de celui de Breakfast Club ;

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cycle italien
vu sur arte
il n'y a pas une scène de ce film qui ne soit profondément malsaine. Comme beaucoup de films italiens du tournant des années 60, idée du désœuvrement et de la corruption morale (l'exemple type restant La Dolce Vita, mais on retrouve le thème également chez les Visconti, les Antonioni, etc.). Ici, cela s'exacerbe jusqu'aux meurtres intrafamiliaux sur fond de désir incestueux inavoué, pour un mobile aussi bancal que l'équilibre des personnages, Sandro en tête : le fou d'une famille où tout le monde est fou, comme disent les villageois au sommet du clocher. Ale se débarrasse des éléments gênants et fragiles, la mère aveugle, le frère débile, et puis la fille une fois qu'elle est potentiellement devenue paralysée. Un cinéma pris dans la vogue des idées psychanalytiques si présente dans ces années 60, régurgitant de la pulsion de mort et de la frustration sexuelle à chaque instant.

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revu à la maison

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revu à la maison
parodie à la sauce ZAZ, débile évidemment, mais est-ce un nanar pour autant ?

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vu à la maison
une trame attendue, déjà vue avant puis revue après