Films vus en 2013 (terminée)

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Epouvante assaisonnée de meurtres originaux et percutants, certainement l'une des oeuvres à retenir du réalisateur.

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Soupe bien kistch de genres cinématographiques, à la limite du nanar, gardant toutefois une aura addictive qui en fait une comédie culte.

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Western honorable et référentiel marqué plus que jamais par la patte du réalisateur, cependant trop mince en comparaison de la longueur du film pour atteindre le statut culte qu'on en attendait.

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Huis-clos oppressant et véritablement effrayant avec un duo d'acteurs mémorable ; sans doute l'une des meilleures adaptations cinématographiques d'une oeuvre de King.

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Court-métrage finement réalisé dont le message a malheureusement été vu et revu sous toutes les coutures, ce qui discrédite l'ensemble de l'oeuvre. Dommage.

Annotation :

Condensé honnête de la série, n'atteignant malgré tout aucunement toutes les subtilités et
l'ambiance de cette dernière.

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Pur chef-d'oeuvre de Pollack : l'atmosphère suffocante et le fait qu'il retranscrive des faits réels sont terriblement gênants et saisissants. Le rapprochement entre titre et film est brillant.

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Animation décevante, néanmoins divertissante, qui ne tient pas les promesses qu'elle avait faite dans sa publicité. Eventuelle nostalgie pour les gamers, mais rien de transcendant.

Annotation :

Navet kitsch, à l'histoire insipide et au temps ressenti bien trop long, pour un final risible enlevant le peu d'intérêt que comportait le film dans son esthétique. Aucune efficacité en comparaison de Les frissons de l'angoisse, autrement bien mieux réalisé ; oeuvre la plus fameuse d'Argento, et pourtant elle n'a rien d'exceptionnel, bien au contraire.

Annotation :

Bien trop compact (Jodorowsky voulait en faire un film de 10h), petite souillure dans la biographie lynchienne. Malgré le jeu d'acteurs pas si désolant et un kitsch pas désagréable, le temps est très long lors du visionnage et l'ennui va croissant. A éviter.

Note : lire la saga originelle écrite par Herbert + voir les téléfilms.

Annotation :

Comédie loufoque, divertissante et sympathique proposant un Dunne s'agitant dans son sommeil cauchemardesque, apeuré par ce qui pourrait tracasser son train-train quotidien. Une nuit en enfer, par Scorsese.

Annotation :

Animation d'exception replongeant le spectateur adulte en enfance. Si l'aventure est traitée à la manière des films de superhéros, il n'en demeure pas moins qu'il s'agit d'un conte efficace qui émeut par sa féerie et non par son action.

Annotation :

Thriller psychologique, remettant en doute la personnalité impassible et invincible du renommé James Bond ; Mendes remporte la mise après un pari risqué. Le générique est admirable, comme d'habitude ; la nostalgie est présente pour contraster avec le personnage instable de Bond dans cet opus ; certains décors sont merveilleux, notamment celui donnant son titre au film.

Annotation :

Animation hors-du-commun utilisant la technique du papier découpé et mêlant surréalisme à réalisme. Un chef-d'oeuvre de l'animation française.

+ http://www.youtube.com/watch?v=9OoCUcxCw7o

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Adaptation plutôt fidèle du roman de Fitzgerald, même si la première partie du film patauge un peu. Redford est formidable dans le rôle du gentleman maudit et figure du rêve américain.

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Comédie légère dont le message est clair, pourtant pas si bien compris par tous. Une belle ode à la vie, poétique et acerbe en même temps.

Annotation :

Comédie subtile critiquant le fanatisme religieux, mais aussi l'idée du ralliement sous une pensée commune, et l'obéissance de l'homme au détriment de sa propre compréhension ; elle soulève également le paradoxe décisionnel et souligne aisément le fait que personne n'est unique. Allègre et incisif à la fois, sûrement le meilleur film de la trilogie des Monty Python, du moins sur le fond, car la réalisation n'est pas très fluide ni captivante.

Annotation :

Bouse infâme à la critique facile, même si Lawrence demeure une actrice somptueuse et à l'avenir prometteur. L'esthétique est bonne mais le manque flagrant d'authenticité et la faiblesse de la réalisation (notamment à la fin), couplés à la mièvrerie rébarbative, font de ce film une oeuvre incomplète.

Annotation :

Formidable plongée contemplative dans les rues d'Odessa, il s'agit d'une expérimentation visionnaire quant à l'avènement des plus grandes techniques cinématographiques. Y préférer la refonte sonore effectuée par The Cinematic Orchestra, en cela qu'elle rend le film plus dynamique et immersif.

Annotation :

Drame retraçant la ségrégation noire-américaine, notamment les actions du KKK, à l'aube des révolutions légales remettant en cause les divisions sociales traditionnelles entre communautés noire & blanche. L'action se situe dans la région sud du Mississippi, où le retard d'acceptation est nettement plus marqué dû à l'esclavagisme prolongé. L'ensemble est percutant, bouillonnant de réalisme, cru et sans tabou quant aux horreurs qui se produisaient il y a encore un demi-siècle à l'intérieur-même du pays qui domine aujourd'hui le globe.

Note : vu sur Arte, diffusion juste et très actuelle en soi, puisque la montée des puissances racistes en Grèce peut être aisément mise en parallèle avec ce film, en cela que l'ignorance, la pauvreté, et le besoin d'élire un coupable (nécessairement une personne différente) mène chaque fois à la violence gratuite.

Annotation :

Compilation caricaturale au sujet de différentes approches à envisager pour arrêter la cigarette. Plympton déforme, malaxe, explose, tout en gardant sur la longue un trait rudimentaire et en n'abusant jamais de sa propre subtilité.

Annotation :

Compilation caricaturale, encore une fois, mais cette fois à propos de l'art du baiser. Pendant qu'une voix-off décrit plus ou moins objectivement chacun des baisers les plus connus, Plympton s'amuse à dessiner le tout avec un trait loufoque, cependant très propre, pour un agréable moment d'absurde et d'amusement.

Annotation :

Documentaire enrichissant, effrayant et alarmant quant à l'indécence des avancées technologiques face à ce qui définit l'humain en tant qu'être. Remarquable illustration, par contre, de l'expiation que l'on risque de subir si les machines sont transcendées dans l'avenir.

Note : les séries Black Mirror et Fringe (saison 5) retranscrivent assez bien, et d'une manière étonnamment très actuelle, ce que Borrel dénonce dans son documentaire ; documentaire à relier au projet "Résistance 2031".

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Entre caricature, pastiche et romance, Plympton exprime tout son talent à travers cette animation peu commune et dont les attraits esthétiques sont innombrables.

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Aventure fantastique à l'esthétisme léché, aux rebondissements épiques et manoeuvrés ; souffrant cependant d'une abondance d'éléments survolés, comme certains points du scénario, au profit de scènes spectaculaires ; le film préfère donc l'immersion grâce à l'action plutôt que l'aspect fantastique et plus riche que propose Tolkien.
D'autre part, l'oeuvre est bien plus familiale dans son ambiance, car moins sombre et malsaine, que la trilogie précédente.

Annotation :

Conte philosophique, religieux et fantastique entrecroisant différentes vies éparpillées du passé au futur, dans le but de relancer l'espérance individuelle dans sa quête de la vérité. Les nombreuses références culturelles et l'esthétique hors-norme en font un petit bijou sans prétention.

Annotation :

Perdition incontrôlable dans les méandres des pensées d'un bonhomme en proie à un monde consumériste qui le ronge malgré lui : victime du trauma perpétuel orchestré par une humanité toujours plus illogique et fallacieuse, il décide de se réfugier dans l'inconfort temporel, afin de mener son inexistence sans se soucier de l'ordre du monde.
Divertissant, profond et à la réalisation originale, il s'agit d'une bonne expérience cinématographique pour le penseur pessimiste.

Annotation :

Animation pour enfants, même si l'atmosphère est toujours ténébreuse ; cette dernière est contrebalancée par une mièvrerie pas trop désagréable, cependant les personnages ne sont pas suffisamment développés pour que l'aura du film parvienne à envoûter totalement, si bien que l'enfant ne sera que terrifié et/ou impressionné, tandis que l'adulte appréciera l'ensemble pour son esthétisme obscur et la beauté des décors champêtres.

Annotation :

Epouvante à l'atmosphère gothique, anxiogène et vaporeuse. Il s'agit du précurseur de nombreux films du même genre cinématographique qui ont suivi, même si leur efficacité semble moindre à côté de cette oeuvre à la photographie et à la mise en scène irréprochables.

Annotation :

Excellent drame pathétique, mêlant la candeur de Noiret à son esprit vengeur le plus obscur. En plus de proposer un schéma champêtre jovial, le spectateur est plongé dans l'horreur de la guerre sous ses aspects les plus localisés.

Note : parfait miroir français de Requiem pour un massacre.