Films vus en 2014

Annotation :

Films très frais et sympathique qui arrive à rendre sur écran toute la splendeur d'Audrey Hepburn et de Rome.

J'ai bien aimé certains petits détails de Wyler afin d'obtenir une discrète mais meilleur continuité des plans. Par exemple, au début du film, lorsque Bradley change de poche son portefeuille, se méfiant de la princesse qui s'est approchée de lui, et qu'il se trompe de poche, quelques minutes plus tard, pour payer le chauffeur.
Ou encore lorsqu'il ferme la porte avec la chaînette et l'oublie quelques moments plus tard lorsqu'ils essayera de sortir précipitamment.
Je sais que ce ne sont que des détails, mais ça fait plaisir de voir ce genre de cohérences dans les plans quand on voit tous les faux raccords ridiculement visibles dans d'autres films qui ne manquent jamais de m’agacer.

Annotation :

Un portail isolé de murs.
Un temple isolé de la terre.
Un garçon isolé du monde.
Mais dès que le monde vient à lui, les portes sont contournées, les règles transgressées.
Attendons que l'hiver passe, et voici... le printemps.

Un film à la photographie magnifique (comment je l'attendais ce lac entièrement gelé !) et réellement touchant.

Annotation :

Un mariage un peu long quoique plutôt sympathique.
J'ai beaucoup apprécié toutes les péripéties dans le feu de la guerre et cette obsession pour le jeu de la roulette russe.
Par contre j'ai trouvé la dernière partie très lente et ennuyante, contrairement au début du film où tout est passé très vite.

J'ai hésité entre 7 et 8. Au final j'ai mis 7 mais peut-être que plus tard je changerai d'avis.

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Depuis le temps que je devais le voir celui-là !
Pas déçu, j'ai même passé un bon moment. Mais je n'ai pas non plus eu l'impression de découvrir le chef-d'oeuvre de science-fiction et d'angoisse qu'on m'a tant vanté jusque là.

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Film plein d'émotion qui m'a surpris par son sujet si classique de nos jours : un homme qui s'éprend d'une star, consomment ardemment leur amour quelque temps et ensuite cette dernière se désintéresse au profit d'un plus jeune admirateur et l'ancien bonhomme choit dans l'abysse de la tristesse.

Et justement, en remettant le film dans son contexte temporel (ou en essayant du moins), on se rend compte que l'Ange bleu a apporté bon nombre de notion qui ont été, plus ou moins habilement, utilisées par la suite.

Annotation :

Ce que j'adore avec Kurosawa, c'est que je ne ressent jamais le besoin de regarder la durée du film. Qu'il dure 3h30 ou 1h30, je suis désormais quasiment certain de me retrouver devant un bon film. De ceux qui vous mettent de mode humeur et qui vous arrachent des "Wow, ce plan est superbe".
Eh puis, il y a Toshirô Mifune en courageux samouraï garde du corps (rôle qu'il réincarnera plus tard mais bien différemment) donc bon, on la connais la combinaison gagnante Kurosawa-Mifune (et un peu de Takashi Shimura tant qu'on y est).

Annotation :

Et dire que je n'avais aucune idée de la seule existence de ce chef-d'oeuvre avant hier...

À voir aussi : une analyse très intéressante sur les films de monstre (Freaks, Elephant Man, King Kong, etc.) http://www.dailymotion.com/video/x18ljet_nous-sommes-tous-des-monstres-de-foire-regards-croises-sur-freaks-et-elephant-man-cours-de-cinema_shortfilms

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Un jeu d'ombre et de lumières exquis et des discours profonds et poignants. J'ai hâte de lire quelques commentaires analytiques croustillants à son propos.

Si je continue à aussi bien choisir mes films à voir, je vais dangereusement augmenter ma moyenne générale !

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J'avais un peu perdu espoir pour le cinéma français. Il est vrai que j'en ai vu très peu, mais la proportion de mauvais films était (et est toujours) catastrophique.
Désormais je peux fièrement dire que mon film français préféré est La Grande Illusion. Malheureusement, si je devais faire mon top des meilleurs films français, il serait bien seul dans le classement...

Annotation :

Même si de base il est déjà assez court, je pense que Le Cuirassé Potemkine aurait pu faire un excellent court métrage de 15 minutes. Là je l'ai trouvé beaucoup trop plat. Quelques scènes sont intéressantes (particulièrement celle sur l'escalier), mais c'est bien trop mince pour me garder totalement éveillé...

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Le genre de film qui fait un peu la pute aux larmes, et à force d'essayer d'en nous en extraire, ça agace vite.
Et puis si on laisse le tout mariner dans du patriotisme américain avec une spéciale dédicace full 360 quickscope combo barbecue à la fin avec, attention, le drapeau américain ET les larmes ET une famille américaine soudée ET un accompagnement de violons.

Bon, le film n'est pas si mauvais que ça, vous pouvez le constater à ma note même si je la pense un peu trop indulgente (les monologues de Matt Damon on toujours autant d'effet sur moi). L'unique raison pour que j'ai vu ce film c'est son statut de "classique". En général les films de guerre c'est pas trop mon truc.

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Wow. Wow. WOW.
Je m'attendais à tout, sauf à ça.
Otto e mezzo mériterait une toute nouvelle catégorie de film. Entre film expérimental, biographique, dramatique, fantastique, comique...
Par moment j'avais l'impression de ne plus pouvoir cligner des yeux pendant plusieurs minutes, et les battements de paupières étaient ajoutés à ceux de mon pouls qui s'excitait à une vitesse folle. D'autres scènes, surtout le rêve du "harem", m'ont semblé légèrement soporifiques et difficiles à suivre.
J'ai rarement vu un film qui m'ait autant marqué. Très curieux. Laissez-moi reprendre mon souffle.

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L'histoire de la décadence du jeune Doinel est joliment narrée, particulièrement grâce à un très beau jeu de la part de l'acteur. Le message remettant en cause le système éducatif, entre autre, est clairement exposé et le tout sait sur quelles cordes tirer pour toucher le spectateur.
C'est donc un film plutôt sympa, mais sans plus.

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Quand on pense à Hitchcock, on pense également à "maître du suspense". Pourtant, j'en ai déjà vu pas mal de ses films et j'étais, à chaque fois, assez déçu quant au suspense qui y régnait.
Eh bien enfin ! je découvre Notorious, film plutôt méconnu du grand public et pourtant oh combien haletant. Ici, on en prend plein la face du suspense, et il vous tient bien comme il faut.
Ça me donne une idée de liste où je pourrait choisir le film qui, selon moi, correspond le mieux à chaque genre (dans un sens très large). Les Enchaînés serait donc la cerise du suspense.

Annotation :

Les décors et les effets spéciaux sont somptueux. La bande son, plus qu'accompagne, est en parfaite synergie avec le film. Et, quant à lui, le scénario est plutôt bon. C'est déjà pas mal, mais c'est à peu près tout. Quelques scènes un peu longues gâchent parfois le rythme et c'est bien dommage.

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Un film gentil, sucré et d'apparence très simple.
Pour peu qu'on entre dans l'univers de ce personnage innocent et sémillant qu'est Amélie Poulain, on est transporté dans une romance guillerette et mignonne. À l'opposé, je peux comprendre qu'on puisse trouver ce caractère trop artificiel et se retrouver par conséquent irrémédiablement détaché de ce film haut en couleur.
De mon côté, j'étais un peu le cul entre deux chaises, plutôt décalé vers le côté acceptant le film comme il est. J'ai donc passé un assez bon moment et si on fait abstraction de certaines niaiseries, c'est un film qui met vraiment de bonne humeur :-)

Annotation :

Clairement un excellent film de suspense.
Ici pas un, pas trois, pas quatre ! mais bien deux terribles twists !

Étonnante aussi la manière dont l'ex-femme de De Winter, personnage éponyme du film, arrive à prendre part intégrante du film, encore plus présente que les deux personnages principaux alors qu'on ne la voit ni ne l'entend jamais. On reconstitue peu à peu ce personnage fantôme à travers ce qu'elle a laissé, matériellement et dans les esprits de ceux qui l'on connue.
Eh puis, à chaque fois qu'on pense avoir réussi à établir un portrait fidèle de Rebecca, une nouvelle scène survient et on se rend compte que tout ce qu'on pensait savoir d'elle était erroné.

Annotation :

En tant que biopic, il est pas mal du tout.
En tant que drame, la première partie est relativement intéressante mais le film s’essouffle assez rapidement. Pour ce qui est de la photographie, on retrouve bien évidemment des plans magnifiques (les combats de boxe sont particulièrement réussis) et le noir et blanc est aux petits oignons.

Annotation :

J'ai toujours vu d'un oeil mauvais les films qui avaient la prétention d'utiliser comme titre un simple mot. Ici par contre, L'"Arnaque" ne pouvait être mieux choisi.
Imaginez un Ocean Eleven de meilleur goût et des mises en scène préparées minutieusement et à grande échelle. Ajoutez-y des acteurs impeccable et surtout un scénario simple mais efficace, parsemé de scènes drôles et de retournements de situation et vous obtiendrez un très bon film.
Je ne peux que chaudement vous le recommander.

Annotation :

Cette jolie satire sociale, malgré ma note, m'a fait passer un plutôt bon moment. Ce qui m'a réellement agacé est l'humour noir créé par ce personnage Baxter qui joue le parfait bouc émissaire (pour la majeur partie du film).
Qu'il subisse un tas de malheurs pour que suscite de l'empathie envers lui, très bien, procédé classique et irremplaçable. Mais au bout d'un moment elle devient agaçante cette atmosphère de pitié, comme si on essayait de me l'imposer tout au long du film. Surtout parce que, faut pas se leurrer, on sait qu'à la fin tout finira bien : les "gentils" seront réunis et récompensés, les "méchants" isolés et punis.
Les acteurs demeurent excellents, d'ailleurs ça m'a permis de retrouver Jack Lemmon que j'ai particulièrement apprécié dans la fameuse comédie romantique "Certains l'aiment chaud".

J'ai comme l'impression que dans un autre climat, lieu, température, hydratation, etc. j'aurais pu apprécier ce film. À revoir donc.

Annotation :

Film au scénario extrêmement nerveux, on a à peine le temps de reprendre notre souffle entre deux scènes. Le tout est brillamment déroulé par Bogart dont le débit et le timbre de voix renforcent encore plus sa détermination.
Cela dit, Le Faucon maltais, à force de nous faire tourner en rond, tend à nous embrouiller de façon à donner l'impression que certains moments sont un peu fouillis.

Annotation :

Le film, de base, est plutôt mauvais. Pour un film d'action il est bien trop mou et lent sur certains passages.
En plus il a assez mal vieillit. (spéciale dédicace au présentateur de Question pour un Champion, AKA Batman, avec son col roulé)

Annotation :

Quel dommage ! Quel gâchis ! Malgré une première partie sympathique, attachante et pleine de vie, il a fallut cette 2nde partie ennuyante racontant une histoire d'amour à deux balles. Même la fin, la nostalgique, parait artificielle et bien difficile à y croire.
Par contre la musique est splendide. Rien à dire de ce côté.