Films vus en 2015

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Nanar jouissif à l'esprit cartoonesque au possible, multipliant les punchlines à deux balles et les gags les plus WTF qu'on puisse imaginer. Adam West nous rappelle que le chevalier noir est aussi bon sujet de comédie ^^

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Moquons nous des terroristes djihadistes ! Ce film de bras cassés incapables est hilarant, et servi par un casting au top (Riz Ahmed, que j'ai vu dans Nightcall et Dead Set à peine quelques semaines avant !). Au vu de l'actualité récente, certains moments m'ont un peu fait sortir de l'histoire, mais Chris Morris arrive malgré tout à créer des situations absurdes qui maintiennent le film dans le cadre de la comédie à prendre au second degré

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Moins biopic que film dramatique classique, on n'apprend finalement rien (ou très peu) du travail de Stephen Hawking, pour se concentrer sur sa vie privée et personnelle, à travers le point de vue de sa première femme (Jane Wilde, qui a écrit le livre adapté ici). D'abord déçu que sa vie professionnelle soit occultée, l'histoire et la relation parsemée d’embûches du couple central (Eddie Redmayne bluffant) m'ont finalement fait aimer ce film, assez sage dans sa réalisation, mais malgré tout émouvant

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Ayant lu le chef d'oeuvre d'Alan Moore peu de temps avant, j'attendais au tournant cette adaptation écrite et produite par les frères Wachowski (Et la bande annonce, pleine d'action et d'explosions pour attirer le chaland ne me rassurait pas..).
Le film ne dénature heureusement pas l'oeuvre originelle, et bien qu'édulcorant ou omettant quand même certains moments-clés du comics (le Destin, les personnages du film sont moins nuancés...) il est finalement assez fidèle et réussi. La réalisation est efficace sans être trop tape à l’œil : les scènes d'action font forcément penser à Matrix, mais l'histoire et les dialogues priment avant tout, et la modernisation de l'intrigue au 21è siècle est intéressante. Servi par un excellent casting, cette dystopie moderne et intelligente a gagné le pari de l'adaptation.

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Oeuvre étrange, adaptée de Dostoïevski, visuellement inspirée par Brazil entre autres, l'histoire fantastique (dans le sens littéraire du terme) d'un homme timide et oubliable voyant son sosie à la personnalité diamétralement opposée débarquer dans sa vie. L'ambiance étrange (mise en valeur par la réalisation soignée et sombre, ainsi qu'une musique inquiétante) est vraiment ce qu'on retient de ce film, avec la double performance épatante de Jesse Eisenberg, inoubliable dans les rôles de Simon James et James Simon

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Un mockumentaire néo-zélandais sur des colocataires vampires tâchant de vivre normalement au 21è siècle : sorties nocturnes en ville, disputes sur la répartition des tâches ménagères et invitation de jeunes mortels au sang frais à dîner. Bourré d'idées et de scènes absolument délirantes, Taika Waititi et Jemaine Clement (la moitié de Flight of The Conchords, dont on retrouve bien l'esprit ici) livrent un ovni cinématographique drôle de bout en bout !

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L'histoire d'un pneu qui tue des gens.
Le pitch semble avoir été trouvé après consommation de psychotropes, et le film qui en découle a lui aussi sa propre part de délire. Mais un délire assumé jusqu'au bout, rendant les premiers pas (enfin, les premiers tours) du petit Robert émouvants, et humanisant ce bout de caoutchouc traumatisé après avoir vu l'avenir brûlant de ses congénères, cherchant sa vengeance envers les hommes, et qui trouve sur son chemin l'amour...
L'absurde est ici érigé en principe suprême, allant jusqu'à matérialiser le public du film : ne comprenant rien, se posant des questions, lassé puis manipulé, torturé, et pour ceux qui s'accrochent, récompensé par une rencontre finale avec le personnage principal et une participation active à l'intrigue.
Et tout ça pour quoi ? No Reason.

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Revu en double séance avec Aliens au cinéma, super expérience !