Films vus en 2015

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Un thriller de bonne facture qui parvient à conserver une tension convaincante tout au long du film (2h30 tout de même) et à esquisser des personnages ambigus, comme un père de famille assoiffé d'amour et de vengeance qui pète les plombs et devient lui même tortionnaire.

Pas extrêmement original, mais rondement mené.

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Il faudra attendre 2h30 pour enfin voir l'engin qui a tant fait parler de lui tout du long et poussé le personnage principal au sommet de la gloire et du ridicule. Comme un pied de nez final, P.T. Anderson nous laisse entrevoir dans ce plan inattendu toute la vacuité de la vie des personnages de ce film choral qu'il a orchestré avec brio, rappelant Altman à son meilleur, plein de dérision et de tendresse.

La scène du "deal" foireux sous le feu des pétards restera gravée dans ma mémoire.

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SF expérimentale très léchée avec 3 bouts de dialogue qui tient la route grâce à son originalité, malgré quelques imperfections.

La véritable question du film reste entière : Comment ne pas succomber à Scarlett Johansson ?

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Une histoire touchante et filmée avec délicatesse qui aurait probablement pu se passer de la partie "présent" ou en tout cas du final un peu facile.

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Je ne regrette rien

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Bong Joon-Ho a certes vendu son âme au diable en passant du côté hollywoodien de la force, mais il n'a pas pour autant perdu son style.

Original, plein de bonnes idées et empli de ce côté déjanté jouissif habituel, une agréable surprise, comme toujours avec ce réalisateur. Un film de SF comme on en voit trop peu.

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N'ayant pas lu les livres, et ayant pourtant essayé de le regarder du point de vue d'un enfant, j'ai quand même été déçu.

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Revu en 2015, je baisse un peu l'ancienne note qui était basée sur mon lointain souvenir lors de sa sortie.

Film tendre et sympathique, avec de beaux instants contemplatifs et une pointe de mélancolie touchante. Le sujet est original pour une réalisation japonaise, même s'il peut sembler un peu décalé pour un occidental, n'ayant pas du tout la même approche de la mort. Sans trop en savoir sur les us et coutumes mortuaires du soleil levant, on parvient néanmoins assez facilement à se figurer le tabou qu'il représente, et la position délicate dans laquelle se retrouve le personnage.

Dommage que certains acteurs soient en surjeu total, le charmant personnage principal semblant sortir tout droit d'un muet tant son expression faciale ou ses réactions semblent souvent exagérées. Un peu plus de sobriété à ce niveau-là aurait probablement rendu l'ensemble plus émouvant, mais peut-être le sujet était-il trop sensible pour se le permettre ? Du coup on se retrouve face à une sorte de une comédie dramatique, mélange de finesse et de burlesque, pas forcément déplaisant, mais peut-être un peu léger.

Intéressant en tout cas de découvrir les magnifiques cérémonies de mise en bière.

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Ce Bong Joon-Ho, il sait faire des films !

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Excellent, que dire de plus ?

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Classique de l'histoire du cinéma que je n'avais encore jamais eu le courage de regarder jusqu'au bout. Au final mes doutes sont confirmés, des beaux moments, mais quand même parfois long et un peu ennuyeux.

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Incroyable d'un bout à l'autre. Ecrit, réalisé, avec, de, par, pour Tommy Wiseau.

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Oliver Stone, le réalisateur qui aimerait donner l'illusion qu'il est un grand, signe ici un film moyen truffé à outrance des petits effets maniérés qu'on lui connait et qui définissent malheureusement son "style" : Inserts à gogo, gros plans qui semblent venir cogner la caméra contre le visage transpirant des acteurs, mélange aigre-doux d'humour et de scènes pseudo trash.

Rejeton mal-formé d'un accouplement des frères Coen et de Tarantino, U-Turn laisse un goût pâteux en bouche, et n'est pas sauvé par un scénario sympathique mais ne volant pas bien haut.
On retiendra quelques moments et personnages, les petits malheurs de Sean Penn ou le loser grande gueule "TNT" joué par Joaquin Phoenix, et c'est à peu près tout.

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Adaptation sans inspiration d'un livre anecdotique de E. Ellis : Effets fourre-tout et faciles, scènes racoleuses, acteurs au jeu douteux.

Là où le roman livrait volontairement une histoire plate et dénuée d'intérêt (ce qui ne le rendait déjà pas spécialement attractif), le film semble guidé par la prétention d'en faire quelque chose de concret et de stylé, tape à l’œil, tout en essayant de garder plus ou moins le corps je-m’en-foutiste de l'oeuvre de Easton Ellis. Naviguant entre deux eaux, le résultat n'est pas fameux.

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Mal vieilli. On peine souvent à croire au comportement des "bouseux" et certaines scènes ne sont franchement pas convaincantes (le "fameux" viol par exemple). Je peux comprendre que le film ait pu choquer à l'époque, mais il passe pour un drame gentillet si on le compare à des Funny games, Eden Lake et consorts qu'on a pu voir depuis.

Le fond du film, censé montrer la transformation du personnage principal, sorte de nerd incapable de se défendre mais gonflé d'ego et qui finit par ressembler à ses agresseurs est intéressant, mais appauvri par un (sur)jeu et une mise en scène, une fois de plus, qui ont pris un peu trop d'âge. L'ensemble peine à conserver sa crédibilité aujourd'hui.

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Sympathique, sans prétention. Une comédie originale et rafraîchissante, sans être réellement hilarante, qui fait passer un bon moment.

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Film virtuose, situé certes dans le monde de la danse -qui m'était à la base assez austère- mais qui comme souvent chez Aronofsky s'embarque assez vite dans la paranoïa et la folie. Avec de vraies scènes magistrales, comme le ballet final.

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Un grand film copieux et convainquant comme je les aime, même si la dernière partie avec les enfants qui sert de morale n'était pas très finement amenée et un poil décevante. Avec un Ryan Gosling sublime comme à son habitude.

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Trois petits films sympathiques, pas exceptionnels.

Celui de Gondry est mignonnet, celui de Carax régressif et parfois drôle, et le troisième de Joon-Ho (qui avait sans conteste l'idée la plus profonde du trio) intéressant mais plombé par un final malheureusement un peu mièvre.

Pas déplaisant mais sans plus.

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- Un scénario pompé à 85% sur Evangelion (Les "Kaiju" qui s'adaptent et évoluent au fur et à mesure, le système de connexion mentale pilotes / robots, la "signature" des monstres, etc.) mais évincé de sa profondeur et de sa noirceur

- Un héros américain bien comme il faut aux muscles saillants et aux valeurs pures

- Une héroïne japonaise "kawai" à l'air frêle qui bien évidemment est en fait surpuissante, mais qui servira au final juste de prétexte à romance mièvrissime

- Un duo de scientifiques avec le nerd british coincé mais fort en maths et l'américain cool et déluré...

On nage en pleine mer de clichés d'un bout à l'autre, et on se prend même à rire grassement lors de certaines scènes (la présentation des différents groupes de pilotes et son immanquable duo russe...).

On pourrait presque envisager ce film comme un pur nanar et en apprécier peut-être ainsi le contenu au 10ème degré, si son aspect graphique n'était pas si mirobolant. A chaque seconde qui passe on entend le tintement du tiroir-caisse qui nous rappelle qu'on se trouve en présence d'un blockbuster pur jus. Il faut avouer que c'est beau et plutôt bien fait, et ça contentera peut-être les amateurs de figurines et jouets mechas qui verront ici leur rêve grandeur nature. Pour ma part, les effets visuels n'ont jamais sauvé un film de la nullité.

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Après un Hunger honnêtement assez ennuyeux et qui reposait surtout sur sa performance d'acteur, McQueen revient avec un sujet bien plus racoleur, mais ce n'est pas forcément un mal.

Toujours avec Fassbender, qui semble apprécier la mise en valeur permanente que lui offre le réalisateur et les rôles oscarisables (il est de tous les plans, visage déchiré grimaçant de plaisir et de douleur) McQueen entre dans le lard, sans fausse pudeur, et dépeint un mal bien actuel : l'éloignement social, le détachement de toute forme d'émotion, pour se concentrer sur une sexualité animale et compulsive, servie par une pornographie omniprésente. Son personnage brisé a donc perdu le b.a.-ba du contact humain, et on ressent bien la honte explicitée par le titre du film lors d'un rare dîner "romantique" calamiteux, ou de l'éjaculation précoce qui suit la seule tentative du personnage d'expérimenter un semblant de romance.

Magnifiquement mis en scène (le plan-séquence du footing de nuit, entre autres, mémorable), interprété avec brio et diablement pertinent : exercice réussi.

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Intrigue lancinante qui prend son temps pour nous faire patauger dans le bayou poisseux, acteurs dans des rôles à contre-emploi (Cusack, Kidman), photo somptueuse. Bon film.

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Voir ci-dessous.

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Un film en deux parties qui aurait pu être très intéressant mais qui s'encombre de bien trop de pudeur et de métaphores et n'ose pas aller jusqu'au bout. Dommage.

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Peu convainquant et même un peu chiant pour être honnête, j'attendais mieux de Mr. Buscemi.