- Films vus en 2017 -

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Hors-norme, cruel, surréaliste, fascinant.
Du grand Almodóvar !

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Le satyrique est ici trop exacerbé (réaction des personnages et a fortiori du personnage féminin principal...), ce qui enlève du poids à la plupart des événements. Cependant, Almodóvar réussit à emmener le film où il le souhaitait sur le plan des idées.

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Jake Gyllenhaal et Michael Shannon au sommet (la comparaison avec Lee Van Cleef pour ce dernier est d'ailleurs quasiment inévitable). Aaron Taylor-Johnson n'est pas en reste ; seule Amy Adams n'est pas tout à fait convaincante.
Une réalisation impeccable (Tom Ford aka le styliste qui fait AUSSI des films), entre cruauté et précision qui sublime les descentes aux enfers parallèles d'Amy et du Jake fictionnel.

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Assez remarquable au niveau de la manière dont la forme épouse le fond. De fait, les jeux d'images, de répétitions, de motifs remplacent habilement le texte quand il s'agit de représenter le quotidien/la routine.
En définitive, un beau moment de cinéma sans pour autant qu'il soit véritablement marquant.

➝ Adam Driver réalise sans doute la performance de sa vie : il manifeste une émotion - négative, de surcroit - vers environ 1h45 de film : "I don't like you, Marvin" (le chien)

https://oggy-at-the-movies.blogspot.fr/2017/01/paterson-neruda.html

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Encore un film formellement "critique désabusée du système scolaire français", mais pas inoriginal pour autant. Très mignon, avec de belles performances pour Forestier et Elbaz, néanmoins très oubliable...

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wait a minute what the fuck did Larry Clark just make me watch and agree with ?!?

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Film puissant, avec un poids psychologique remarquable, dû à son côté "sans filtre" et l'excellente interprétation de ses actrices.
Assez intemporel et pas moralisateur pour autant, il dénonce par la seule force des images qu'il propose.

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Découvert au cinéma, séance UGC Culte.

Une conception novatrice du scénario (le premier "road-movie" en bonne et due forme !), assemblages de scènes qui ne sont parfois liées que par un morceau de Steppenwolf et un sillon de bitume.
Egalement portrait de l'Amérique conservatrice, face à laquelle nos héros ne pourront rien faire tout révoltés qu'ils soient. Le personnage de Jack Nicholson (magistral) en sera l'exemple, sublimé au rang de martyr.

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Quelque chose n'est pas passé. Mais quoi ?
[À revoir]

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Très original en bien des aspects. "Vent de fraicheur" dans le cinéma d'animation japonais, oui. De là à dire qu'il est le renouveau du genre, il y a un monde ; il reste néanmoins un (très) bon moment !

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Les fabuleuses interprétations de Lambert Wilson et Fabrice Luchini (qui jouent à peu de choses près leurs propres rôles...) parviennent sans peine à faire oublier que c'est un film basé sur une situation anecdotique. Plus le film progresse, plus on a le sentiment de s'y investir, d'y participer tant ils rayonnent.

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Mungiu met le doigt sur les dysfonctionnements de son pays, toujours de manière très fonctionnelle en termes de réalisation mais basé sur un fond conséquent.
Cette fois-ci avec de bien meilleurs acteurs (par rapport à 4M3S2J) et un scénario plus approfondi qui fond de Baccalauréat un vrai film et non pas un documentaire romancé.

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Je ne me suis rappelé qu'après avoir vu ce "digne héritier des grands Spielberg" que les "grands Spielberg", je ne les aimais pas tant que ça en fait.

La symbolique de ce film est d'une lourdeur invraisemblable, Sigourney Weaver n'a strictement rien à y faire, Felicity Jones y est - comme à son habitude - d'une flamboyante inconsistance. Le scénario n'est qu'un enchaînement de faits sans queue ni tête ; et que dire de la pseudo morale finale ?!? Enfin, les "injonctions lacrymales“ sont bien trop nombreuses et bien trop voyantes.

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Brasse du vide pendant la première heure, fait semblant d'avoir des idées (Cate Blanchett et ses grands airs pseudo-torturés) pendant la seconde. Juste non.

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Ahurissant. Parvient à faire ressentir à la fois la pression d'une enquête journalistique et le désintérêt du public. Admirablement bien interprété. 2h intenses qui laissent le spectateur lessivé.

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Épatant premier film : dense, inventif et imprévisible. La réalisation ne fait pas de vagues (dommage), mais le scénario joue avec le public.
L'opposition entre Podalydès et Cluzet fonctionne étonnamment bien, les deux hommes jouant à la fois l'un avec l'autre et avec leurs propres personnages.
Et quel final !

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Bellochio exploite le thème de la névrose pour en tirer un film à la fois beau et dur. La psychologie du personnage de Massimo est intéressante : tout le propos du film est justement de montrer que, puisqu'il n'a pas vécu la mort de sa mère, aucune de ses actions n'a ensuite de sens pour lui. C'est un autre personnage féminin (Bérénice Bejo, deux ex machina arrivant fort à propos) qui retourne le film et lui permet de travailler sur lui-même.
Malheureusement, quelques longueurs et quelques passages assez improbables...

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Neruda questionne, à travers un poète qui veut vivre et raconter sa vie comme une épopée, l'engagement de l'artiste dans la réalité... et c'est merveilleux.

https://oggy-at-the-movies.blogspot.fr/2017/01/paterson-neruda.html

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Un pur film japonais, qu'on apprécie ou non. Acteurs soit de marbre soit hyperexpressifs, ambiance à la fois paisible et oppressante, thèmes profonds traités avec l'air de ne pas y toucher. Une réalisation en deux mesures à la fois très sensorielle et théâtrale.

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Guillaume Canet, ou comment se complaire dans une médiocrité narcissique pendant deux heures. DEUX HEURES.
(Le dernier tiers est une purge absolue.)

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Intéressant, précis et coloré // quoiqu'un peu dispersé.
Le spectateur est plongé dans une atmosphère très particulière, assiste à des relations/reflexions bien construites. Intriguant

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*ok*

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Séance spéciale à l'Utopia en présence du réalisateur.

Une grande douceur, une impression de rêve éveillé... et pourtant, qu'est-ce qui n'est pas réel ? Toutes les scènes surréalistes ont été réalisées avec de simples artifices techniques... cela donne à réfléchir !

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(x4)

La La Land est très bon, c’est un fait. Très bien écrit, très bien réalisé, très bien interprété. Mais, soyons réalistes : ce n’est PAS le meilleur film de la décennie.

https://oggy-at-the-movies.blogspot.fr/2017/01/bla-bla-land.html

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AVP.

Le fait que les héros soient des animaux n'est quasiment pas exploité [comme avait pu le faire Zootopie]. C'est... dommage.

P.-S. : la voix de Patrick Bruel en VF pour le koala, on adore

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Un très bon - et malicieusement commenté - voyage dans le temps, à la recherche de l'origine du cinéma : captivant !

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Découvert au cinéma (UGC Culte).

Les visuels n'ont pas forcément très bien vieilli, mais alors le scénario, Spacey et le plot-twist, sont eux restés flamboyants !

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Génial de par l'alliance parfaite entre sens de la démesure, sens du détail et psychologie.

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(x2)

Magistral. À la limite de l'immersion pure dans l'intellect, les remises en questions et jeux de pouvoirs d'hommes - d'économistes - sont magnifiées par une réalisation tout en finesse.
Toni Servillo est au sommet.