Films vus en 2018 (+ avis)

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28 décembre (Cinéma)

Un film qui sonne faux, qui n'est pas crédible, avec un personnage principal qui n'a pas de charisme, un Wilson qui est faussement ému, une intro "qui va genre trop vite et c'est trop classe tavu" sur le métro parisien, une relation amoureuse téléphoné, du romantisme nul et le vol de la musique de fin de Fight Club. On n'y croit pas. Vers la fin c'est peut-être un peu plus beau et mieux géré, mais bon.

Bref, une espèce de Whiplash français, sur un délinquant pianiste, ça aurait pu marché, dommage que ce soit si nul donc.

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18 décembre - VOSTFR

Une espèce de film épistolaire au début, assez lent, contemplatif même.
Sur la solitude et le passé amoureux. C'est mignon, c'est lent, c'est court, c'est bizarre, et la chanson de fin qui arrive de nulle part. Moui pourquoi pas.

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17 décembre - VOSTFR

Du bon vieux film amateur, c'est ça qu'on aime. J'essaie de m'intéresser de plus près au cinéma de Gregg Araki, qui sait faire réagir son audience. Ici on a un film qui dépeint une romance on ne peut plus basique, ou presque, entre un séropo et un "aventurier". C'est filmé en général en gros plan, assez peu de vue d'ensemble, avec une caméra toujours fixe. On nage entre le nanar, le bizarroïde parfois (mais qui est cette personne attachée, ou celui qui se promène en caddie à moitié nu ?), le gratuit (le meuf qui tue son mari oklm), le référentiel (regardez, j'aime Godard !!!). Araki dépeint une philosophie épicurienne, d'une époque rongée par le VIH. Bref, pas grand chose à dire, ça a vieilli, mais la relation reste intéressante, le regard sur cette époque est pertinent, et aussi la petite note en fin de générique qui insulte les connards de la maison blanche. Legit.

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6 décembre (Cinéma)
> Revu

Plein de petites trouvailles intéressantes, des effets spéciaux parfois vraiment étranges, un jeu sonore incroyable... Bref, toujours aussi mignon, Tautou et Kassovitz forment un merveilleux couple, André Dussolier est un magnifique narrateur, et Artus de Penguern me manque toujours autant.

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5 décembre (Cinéma)

Après le nombre de passage astronomique du logo M6, le film commence enfin avec un remix tout à fait étonnant de You Spin Me Round. Donc ça commence bien, et on se met bien.
Il faut savoir que je n'avais pas beaucoup aimer le premier, notamment à cause d'un fan service Kaamelott un peu trop présent, ce qui est toujours le cas plus ou moins, mais je le trouve moins contraignant, et certains clins d'oeils m'ont bien fait marrer. Obélix est toujours aussi teubé, mais on s'y fait. Beaucoup de gags ponctuels plutôt drôles : "Interdit aux non-druides (et aux femmes évidemment)", ou encore les différents noms des gaulois : Tektonix, Climatoseptix, Syndicalix, etc. Et l'accent alsacien bien drôle aussi. Et on finit par une fin assez WTF que certains diront qu'elle va trop loin, mais je pense que c'est limite ce qui "sauve" ce film, c'est son culot. Les conservationnistes ne vont peut-être pas aimer, mais balek. Bref, de la prise de risque, et donc une meilleure mouture que le premier. Mais comme le dirait Panoramix : "c'est joli mais ça ne sert à rien".

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20 novembre - VF

C'est comme Pokémon, mais avec des valises à la place des Pokéball, et Solange te Parle à la place d'Ondine. Plein de choses n'ont aucun sens ou sont complètement téléphonés, mais bon, on est pas là pour ça, parce que c'est beau comme même. Bref, ta gueule c'est magique.

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20 novembre - VOSTFR

Incroyable, un film de super-héros vraiment intéressant et original (inattendu). Beaucoup de contenus, de concepts et de références, un film à revoir plusieurs fois. Tellement de choses que je ne peux pas vraiment m'attarder sur les détails, un propos assez moderne à propos d'une époque potentiellement passée, sur l'american dream, parfois un peu limite, notamment sur le viol. Et puis bordel, c'est quand même le seul film où un personnage se promène la bite à l'air sans que cela ne choque personne, et ça c'est beau. Et niveau OST, plein de pépites aussi, et du bon vieux Philip Glass. Et une mise en scène incroyable aussi. Et de très beaux plans aussi. Et un très beau rythme... qui s'étiole vers la fin, dommage. Et de belles philosophies existentialistes, avec de l'utilitarisme par exemple. Et un super twist à la fin.
Bref, incroyable.

Mais je vous laisse avec la critique de Gaho, qui n'a pas aimé le film, et sa conclusion est effrayante :o
https://www.senscritique.com/film/Watchmen_Les_Gardiens/critique/16188382

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7 novembre (Cinéma)

La fameuse comédie jubilatoire, et encensé par tous les panneaux publicitaires du métro parisien est finalement très mauvaise. Les seules choses qu'on se souvient, c'est les petites pépites ponctuelles, comme le coup de boule d'Adèle, etc. Mais le soufflé retombe toujours très vite, et le film peine à trouver son rythme. Dommage, sur le papier ça semblait intéressant, mais ils se sont vraisemblablement torché avec.

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6 novembre - VF

Un mélange médiavolo/robotique, qui fonctionne bien. Un des dessins-animés de mon enfance. Sur les plans larges, notamment sur la lune, on voit que c'est moche, et ça ressemble aux vieux jeux 3D français des années 90. Mais le mélange 2D-3D reste fascinant. L'humour est assez pipi-caca, ce doit être pour ça que j'en suis devenu particulièrement friand depuis. Il ne fait aucun doute que le personnage principal est homosexuel (petit rebelle à la boucle d'oreilles), et sa relation romantico-sexuelle avec la grosse brute au blob est une évidence. Et big up pour le robot dépressif hyperactif, je ne me souvenais que de lui, et c'est un digne successeur de C3P0 en mode crise existentielle. Dommage pour la fin, vu qu'ils avaient plus de budget il y a une énorme ellipse lors de l'infiltration, et que ça reste un peu trop téléphoné et coincidenciaire, mais on fait comme si on avait rien vu. Et à la fin, tout le monde est heureux, le vieux rit en VO, et le mec devient hétéro. Ouf.

Bref, si je devais résumer le film en deux mots : monsieur Prout.

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6 novembre

Esthétique fort original, où mêlent des boss de jv, des Vercingétorix et encore des Pokémon. Côté assez malsain, mais propos assez intéressement tourné. Mais au-delà du fond, c'est surtout la forme qui hypnotise et qui nous interroge.

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4 novembre - VOSTFR

Eh bien c'est très étrange. Le film essaie clairement de nous faire rire, mais le fond n'est pas drôle. Il nous manipule par la forme, et nous fait apprécier des situations désobligeantes et malaisantes.

Les acteurs sont incroyables, avec une gestuelle et un jeu mirifique, j'ai jamais vu ça. Et voir tous ces détraqués mentaux, ça fait du bien.

Un film sur le bonheur avec que des gens dépressifs, malheureux, sans but de vie sensés, déstabilisés mentalement, comme tout le monde au fond. Mais qu'est-ce que la recherche du bonheur ? Sûrement un rapport avec le sexe.

Je vous laisse sur la critique de Maqroll :
https://www.senscritique.com/film/Happiness/critique/23946215

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30 octobre - VOSTFR

Wooah, regardez ! Un magnifique film qui parle d'homosexualité de façon assumé produit par la 20th Century Fox avec la moitié du cast de 13 raisons pourquoi. Non, ça cache quelque chose.

Et oui, ça cache quelque chose de finalement plutôt évident, on a un truc très aseptisé, avec des situations très téléphonés, un côté très nunuches (tiens tiens, mais cela rappellerait 13 raisons pourquoi). Sauf que 13 raisons pourquoi réussit à être nanardesque, tout en étant pertinent (et oui, il est très fort). Et ici au final, ça revient un peu au même, le film reste plus ou moins pertinent, mais le côté nanar slash teen movie américain slash bien pensant, a tendance à prendre un peu trop le dessus.

Plein de scènes tellement téléphonés que ça en est drôle, alors que parfois c'est censé être triste, comme le coup du mec qui a un lit double avec deux coussins, mais son amie dort à côté comme une merde, c'est d'un ridicule. Le "méchant" du film est tellement énervant et lourd qu'il en devient le meilleur perso. Ils ont été suffisamment loin dans le délire qu'il fonctionne bien, donc on peut dire que c'est bien joué. La mère qui réconforte son fils, et qui se touche le cul en repartant.

Et puis la fin, le bouquet final, avec l'autre trouducul qui attend son amant sur la roue, une espèce de gênance prolongé, j'ai jamais vu ça. Et puis le bg trop mignon qui arrive comme par hasard, et que c'est pas une tête de thon, c'est beau l'amour putain. Et puis après ils partent entre amis, pour profiter du rêve américain, non mais franchement, elle existe encore cette idéologie ?!

Bref, c'est mignon, mais qu'est-ce que c'est cliché. Typiquement trop con, qu'on s'en marre. Les thématiques abordés sont pas forcément mal traités, mais on est obligé de rire face à ces situations. Et la fin mon dieu.

Le rêve américain, mon cul !

Je vous laisse avec la critique de mymp qui me rejoint, et qui critique le côté trop bisounours.
https://www.senscritique.com/film/Love_Simon/critique/170016858

Mais ffred qui tient à dire que ce genre de film gay grand public peut être bénéfique.
https://www.senscritique.com/film/Love_Simon/critique/171669090

Et aussi celle de papagubida :
https://www.senscritique.com/film/Love_Simon/critique/171489997

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26 octobre - VOSTFR (Cinéma)

Beau mais chiant, pourrait-on résumer. L'idée de base est fort intéressante, sur le fait de porter plainte à ses parents pour nous avoir mis au monde, mais au final c'est très lent, ça bouge trop peu, et on se fait grave chier... en plus de vomir, car le mal de mer que donne la caméra est vomitif, mon ami aussi a eu des nausées, c'était vraiment très désagréable (logique pourrait-on dire vu le sujet, c'est RP au moins). +1 aussi pour le bébé qui joue mieux que tous les autres acteurs (+1 pour ma méchanceté gratuite aussi tant qu'à faire). Et ce magnifique sourire prolongé gênant en fin de film, c'est cohérent avec la bouzasse mélodramatique pour laquelle il essaie de se faire passer. Comme le dit le petit garçon dans le film : "La vie est une grosse merde".

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25 octobre - VOSTFR

Une espèce de parodie de film de Zemeckis avec un saupoudrage de jeu (pas forcément) amoureux à la Amélie Poulain. Deux microcosmes solitaires qui se rencontrent. Seul petit hic, les dents sont bien trop blanches, et les passages écrits ne sont pas traduits, meh. M'enfin, ça reste plutôt mignon tout plein.

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24 octobre (Cinéma)

Un film au concept assez simple, un peu casse gueule certes, mais qui est super bien ficelé. Même si on peut déjà pronostiqué ce qu'il va se passer, eh bien on reste agréablement surpris, jusqu'à la dernière minute. Le public était très enthousiaste, il y a même des applaudissements à un moment, c'est assez rare pour être souligné. Avec d'ailleurs étonnement (ou pas) un abordement de la question homosexuel, même si j'ai l'impression qu'on nous la ressort à chaque fois maintenant, mais là c'est plutôt bien foutu la façon dont s'est abordé, donc je valide.

Cependant, une morale dangereuse, qui dit peu ou prou qu'il vaut mieux garder les secrets pour soi, et qui fait un peu l'apologie de l'adultère. Ou qui la dédramatise, car on ne peut vivre sans ? A creuser.

Bref, une comédie française plutôt efficace servie par un casting qui fonctionne.

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23 octobre
> Revu

Pas grand chose à rajouter. Après avoir vu pour la première fois les militants d'Act-Up à un rassemblement LGBT récemment, ça me donne encore plus envie de devenir militant.

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23 octobre - VOST
> Revu

Pas grand chose de dire de plus que mon premier visionnage. A part des trucs un peu nul comme le coup du montage pourri de certains moments avec des mots affichés avec une typo spécifique, ce qui est juste ridicule. Après le propos est intéressant, même s'il est prévisible, il réussit à garder en haleine par l'original moyen qu'il utilise pour arriver à ses fins.

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17 octobre - VOSTFR

Après un générique qui apparemment indique que le film a été financé par la loterie (?), le début commence avec une scène somme toute étrange, sexuelle et viol.ente. On retrouve notre bon vieux Ezra Miller, que j'avais déjà vu dans "Le monde de Charlie", toujours très mignon. Mais c'est surtout la mère qui brille, joué par Tilda Swinton. Elle arrive parfaitement à faire ressentir son anxiété, son visage en est limite effrayant. D'ailleurs la gueule de psychopathe que tire l'enfant est assez incroyable.

Un film très pesant. On ne respire jamais vraiment. On sait qu'il y a un truc horrible, la mère n'est jamais tranquille, c'est assez terrible. L'atmosphère est là, notamment musicale. C'est effroyablement beau.

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16 octobre - VOST

Un film qui va vraiment vite au début, pour se retrouver dans une espèce d'enchainements sans véritable "sens". On s'y perd, tout comme les personnages, qui d'ailleurs gardent leur même costard-cravate durant tout le métrage, ce qui devient encore plus dur de trouver des repères. Bref, tellement compliqué qu'il en devient génial. D'un côté il ne se laisse pas faire, et ce côté bordel-au-possible semble plus être là pour être ressenti que compris, mais de l'autre on aurait envie de décortiquer le film pour le comprendre.

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16 octobre - VOST
> Revu

Pas aussi claquant que la première fois, Donnie Darko reste une oeuvre très intéressante, drôle, sensique, avec des scènes cultes, comme celle des schtroumpfs, et un tas de répliques magnifiques. Le propos est assez mystérieux, mais il est bien là. Avec un personnage qui ne parle jamais de ses émotions, comme s'il était mort et qu'il cherchait des réponses. Bref, comme une espèce d'oeuvre post mortem.

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15 octobre - VOSTFR

Intéressant ce film, au début on est un peu perdu, on se demande ce qu'on fout là, et une fois que c'est parti, on est vraiment dedans. Il me fait étrangement penser au jeu 999, ne serait-ce que pour son côté mystérieux, tout comme Circle de 2015 d'ailleurs, qui me faisait déjà penser au même jeu (je dois avoir un problème avec ce jeu). Bref, c'est typiquement le concept de film qui m'inspire, ça part dans tous les sens, et pourtant il réussit à garder les pieds sur terre, c'est fort.

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10 octobre - VOSTFR
> Revu

On dirait un docu sur la culture de blé au début, c'est fou.

J'aime comment parle McConaughey, heureusement qu'il y a des sous-titres par contre.

Bon par contre le coups des bandes noirs/pas bandes noirs, je doute. C'est dissonant, on se croirait dans un jeu vidéo, mais on s'y habitue au final.

Après le film reste assez facile parfois, genre le mec ne sait même pas où il va alors que c'est une mission importante, lol.

Bon sinon les thématiques sont intéressantes : le deuil, la question de survie de l'humanité, la philosophie utilitariste, l'amour aussi qui transcende le temps et l'espace (oui lol c'est trop profond tavu). C'est vrai que ça fait parfois un peu naïf quand on le revoit, mais ça reste suffisamment puissant, vivifiant, et ça prend la gorge. Bref, sensique.

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2 octobre - VOSTEN

Le début va trop vite, difficile de se mettre dans le contexte. Après une fois que le film est lancé, il se fera un peu plus lent.

Cette violence gratuite est assez surprenante, ça en devient malsainement drôle, avec cette dissonance mignonesque derrière (la présentatrice du jeu kawai), et bien sûr du surjeu, car c'est japonais. Bref, c'est drôle au début, après ça s’essouffle un peu, et ça devient un peu trop "sitcom, lol je suis amoureux", mais ça reste agréable à regarder, avec ces petits interludes de musiques classiques.

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2 octobre - VOSTFR

Drôle, prenant, mystérieux. Certains diront que les effets spéciaux sont vieillis, mais il n'en est rien, ça fonctionne très bien. Et le coup de la hache toujours aussi bien joué. Bref, un invieillisable.

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29 septembre - VOSTFR

C'est un film qu'on qualifierait volontiers de "mignon". Au début on a cet atmosphère à la "Life is Strange" je dirais, une espèce de monde imagé en dehors de la réalité, souligné par le même genre de musique. Bref, un film qui parle de solitude d'une façon originale et détournée, et c'est quand même plutôt mignon, et un peu drôle.

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28 septembre - VOSTFR

Un film intéressant, qui dépeint un personnage indiscernable. Faire rire soi-même des autres, et qui pourtant veut le bien des autres. Je n'ai personnellement rien compris au personnage, et c'est pour cela que je m'y identifie.

Mais en revisionnant le vrai Kaufman, ce n'est pas le même personnage. Fallait-il donc faire un docu plutôt qu'un biopic ? Faut-il interdire les biopic ? La question se pose.

En fait ce film semble bien plus intéressant dans son obsession de refaire la réalité, tout en la ratant. Jim Carrey fait du Jim Carrey, et ça peut être irritant. Faut que je vois le docu qui a été fait sur ce film avant de me faire un avis.

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26 septembre - VOSTFR

Pleins de plans intéressants, on y comprend rien. Mais petit à petit, les morceaux se recollent. Beaucoup de "trucs bizarres", mais c'est parce que c'est Aronofsky. Le sens n'a plus de sens, seul les émotions comptent. On pourrait essayer de l'analyser, mais qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse. Une belle fable, du beau Daronfsky, et des beaux rageux face à ses films. C'est donc un incontournable.

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25 septembre - VOSTFR

Un film intéressant, mais un peu facile je trouve, on n'arrive pas à avoir la notion du temps qui passe (notamment à cause de la grosse ellipse dégueulasse), les difficultés rencontrés sont finalement assez pauvres, il n'est pas bien maigre, ça sent la facilité scénaristique. Et Zemeckis aime la facilité scénaristique. Contact semble bien loin je trouve. Mais bon, on va pas lui retirer ses qualités, notamment le magnifique système de cadran solaire avec le système de mois. Et il y a quelque chose de beau, dommage que ça fasse trop hollywoodien.

Et Tom Hanks a les tétons qui pointent.

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23 septembre - VOSTFR

Film assez intéressant, alors il faut bien se repérer par rapport aux contextes spatio-temporelles au début pour pas se perdre (moi j'ai pris des notes au cas-où). Ca fait très Sense8 avec les différents destins qui s'entrecroisent.

On pourrait s'y perdre, mais non étrangement, on arrive à distinguer les différents contextes. Le montage est bien foutu, dynamique, on passe d'une séquence à l'autre d'un coup. On pourrait se dire que cela rend l'histoire dissonante, mais étonnement, ça fluidifie le scénario d'une certaine façon, c'est assez étrange.

Les acteurs sont assez stupéfiants aussi, rarement vu d'aussi grands changements d'apparence au sein d'un même film. Quelque chose qui transcende même le sexe, ce qui en devient fascinant. C'est peut-être le film où la popularité d'un acteur est le plus pertinent, ici on s'en sert pour relié les personnages entre eux.

Une fois qu'on prend du recul, on comprend toute la subtilité de l'oeuvre, et des différents thèmes abordés. Ces actes insignifiants et isolés sont devenus des normes au fur et à mesure du temps, tout en étant reproduits à l'infini sous d'autres formes. C'est beau et étrange.

Même si comme beaucoup, j'ai mes réserves, et dans le même genre, des films comme Magnolia ont fait bien mieux, il reste quand même plutôt efficace et bien foutu.

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22 septembre - VOSTFR

Une comédie à la Michel Leeb avec une vieille imitation pourri d'indien de Peter Sellers. On joue le rire plutôt sur le malaise, ce qui marche moyennement. Et c'est de ce film dont est tiré le nom du groupe Birdy Nam Nam... eh bien pourquoi pas.

Bref, c'est une comédie plutôt calme et reposante je dirais, et c'est pas forcément un compliment, plutôt un constat. Peter Sellers fait son maladroit mais ne se fait jamais choper, classique. Ce n'est finalement pas un acteur que j'apprécie beaucoup. Rowan Atkinson ou Pierre Richard ont fait bien mieux je trouve dans le même registre. C'est mignon tout au plus, mais c'est très convenu.