Films vus en 2019 (+ avis)

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Vu le 3 Janvier. Un film intéressant, historiquement avec des fonds sociétaux par moments. On regrette, un peu, de voir les présidents se succéder sans vraiment voir de relation s'instituer entre le personnage et chacun d'entre eux, même si ce n'était pas tellement le propos du film.

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Vu le 12 Janvier. Un peu à l'image de Bienvenue chez les Ch'tis, le film fait passer un moment, avec quelques moments un peu rigolos.

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Vu le 7 Février. Pas forcément raciste comme je l'avais entendu, juste pas drôle.

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Vu le 13 Février. De nombreux aspects intéressants, quoi que pas forcément travaillés jusqu'au bout, sur le racisme et la vie en société. Une histoire d'amour classique et larmoyante, quoi qu'assez bien foutue, et des scènes de combats impressionnantes. Et bon sang de bois, ces yeux !

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Vu le 17 Février. Comme toujours, c'est assez solide. Comme toujours, Lanthimos se plait à explorer les tréfonds de la bassesse de la société, dirigeant ici à merveille un trio d'actrices savoureux, en menant à bien ce film intelligemment féministe à souhait. Comme toujours, la réalisation, les cadres, la musique omniprésente, tout ça est maîtrisé à la perfection.

Pour autant, comme je m'y attendais, le film souffre un peu de l'absence du point fort de Canine, The Lobster et Mise à mort du cerf sacré : l'écriture de Yorgos, si bien que l'ensemble est parfois un peu aseptisé, un comble, pour un film de Lanthimos, lequel, pour finir, nous gratifie d'un film aux personnages intéressants et bien développés, mais qui ne cherche pas à nous dire énormément. Que ce soit celui-ci, le plus conventionnel, qui soit nommé 10 fois aux Oscars, est presque décevant.

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Vu le 18 Février. Comme j'ai beaucoup pu le lire, certes, le film a un peu mal vieilli, mais le visuel reste impressionnant pour l'époque, Hitchcock, comme d'habitude, parvenant à nous faire éprouver cette ambiance si particulière avec si peu de choses. Quelques plans, comme le dernier, restent mémorables, même si on est loin des plus grandes oeuvres du Maître.

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Vu le 18 Février. Sympathique, même si le rugby est surtout prétexte à faire un film sur les déracinés, il y avait matière à faire un film beaucoup plus grandiloquent, et, pour une fois, qui soit vraiment sur ce sport. Ce ne sera toujours pas pour cette fois.

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Vu le 21 Février. Un film d'une justesse incroyable, qui près de 70 ans après résonne toujours autant. Il y a là toute la chaleur de l'été, toute la nostalgie que nous renvoie cette période, sorte de parenthèse enchantée avant le retour à la vie active. Il y a là la fraîcheur et l'insouciance de la jeunesse et de ses premiers émois, toute la banalité de la vie, toute la tristesse de la normalité à l'image de cette maison vide dans laquelle se balade Marie... Tout cela est servi par la mise en scène comme toujours incroyable de Bergman, sa maîtrise de la lumière, sa superbe photographie, ses plans magistraux, son personnage principal si sensuel, si rafraîchissant, si mystérieux. Une réflexion sur l'art, aussi, l'art en dehors de tout ça, l'art qui rend humain, l'art qui transcende.

S'il fallait trouver un reproche au film, ce serait cette fin, peut-être, dans le présent du personnage, dispensable et un peu longue. Mais, tout comme Monika, un must-see évident.

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Vu le 21 Février. Divertissant, sans plus.

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Vu le 25 Février.

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Vu le 26 Février.

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Vu le 28 Février. Finalement, c'était bien moins pire que ce que je redoutais. On se fait très bien à l'animation qui m'avait pourtant parue particulièrement moche dans les bandes-annonces. L'esprit de la BD est là, mais, en voulant faire un film très familial, Spielberg nous pond quand même un film loin de la complexité de l'oeuvre d'Hergé, assez lambda. Pas mémorable, mais honnête.

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Vu le 4 Mars. Téléfilm d'aprem sur TF1, nanaresque à souhait, un peu frappadingue, mais bon, pour comater devant grippé...

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Vu le 4 Mars. Je m'attendais à une sorte de Cercle Rouge, mais force est de constater que Verneuil n'est pas Melville. Seul Ventura est à la hauteur du trio de légende annoncé, et même Gabin semble s'ennuyer dans ce film soporifique à souhait, où tout s'enchaîne mollement et pas forcément de manière logique, à l'écriture ratée, dont, finalement, on ne retiendra pas grand chose, si ce n'est la musique de Morricone.

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Vu le 17 Mars. Un film globalement plaisant avec une galerie de personnages attachants. Luchini fait certes du Luchini, ne se réinventant pas outre mesure dans ce film, mais l'ensemble reste agréable.

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Vu le 27 Mars. Pas drôle, mais ça a le mérite d'être court.

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Vu le 30 Mars. Sara Mortensen est finalement assez convaincante, dommage que l'ensemble soit écrit avec les pieds.

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Vu le 6 Avril. Somme toute rigolo, on se plait à voir ces échanges cathartiques entre amis, avec au centre un José Garcia étonnant.

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Vu le 15 Avril. Le Hitchcock préféré du Maître lui-même, qui doit avoir ses raisons, pour ma part, j'ai trouvé ça tout juste divertissant, à cause d'une écriture pas vraiment aussi travaillée que dans le reste de la filmographie d'Hitchcock. Il est vrai que cette famille moyenne et donc forcément tout sauf parfaite est agréable à regarder, mais le doute, justement, ne subsiste pas vraiment assez longtemps pour que le suspens gagne le spectateur.

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Vu le 15 Avril. Divertissant, des scènes d'action qui prennent aux tripes. Pour le reste, je trouve que le film en fait trop et manque de crédibilité. Un film d'action finalement un peu banal, avec des écoutes téléphoniques et la NSA à la place des explosions...

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Vu le 16 Avril. Pas désagréable à regarder, mais le film édulcore beaucoup trop l'oeuvre de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows, en supprimant presque complètement le côté correspondance, en ne nous laissant pas le temps de nous attacher à tous ces personnages de Guernesey, à cette île, à ces décors...

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Vu le 23 Avril. Une bonne intention, et une Brie Larson toujours touchante, mais le film aligne les clichés et ne traite finalement en profondeur aucun des sujets qu'il voulait aborder. Décevant.

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Vu le 24 Avril. Un peu l'impression d'un gros gâchis, même si l'ensemble reste agréable, car il y avait matière à faire un vrai bon film sur le sujet. Malheureusement, le film ne traite que de la passion amoureuse et prétend faire un film sur l'homosexualité, sans jamais y parvenir. On aurait pu passer sur l'accumulation de lieux communs (et la copie grossière de The L Word) si tout cela servait un ensemble beaucoup plus construit et ambitieux. Malgré tout, quand l'original est de cette facture, la copie ne peut pas être complètement mauvaise.

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Vu le 25 Avril. Tonton Bergman ou pas, quand c'est mauvais, il faut le dire. Bergman ici signe quelque chose qui est plus de l'ordre de la pièce de théâtre de vaudeville que du film. Ca parle, ça parle, et on a surtout l'impression que ça meuble avec des dialogues, mais pour nous dire quoi ? L'ensemble ennuie, et même si de grands éclats viennent sauver l'ensemble de la catastrophe, ce Bergman-là reste bien le moins bon qu'il m'ait été donné de voir.

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Vu le 21 Mai. J'aime toujours la réalisation de Rémi Bezançon et sa manière parfaite de diriger ses acteurs. Pour autant et alors que le film aurait pu tout à fait me convenir, l'ensemble me convient peu, et sera rapidement oublié.

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Vu le 10 Juin.

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Vu le 18 Juin. Bergman a toujours ce don pour magnifier le noir et blanc, les décors sont somptueux et les scènes de violence, en particulier celle du viol, sont d'une puissance saisissante. Pour le reste, le film est loin de m'avoir captivé comme l'aurait fait un Monika ou Scènes de la vie conjugale.

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Vu le 19 Juin. A peine moins chiant que Amour, d'où un point de plus. C'est fastidieux, c'est mal joué, Huppert est là mais on se demande bien pourquoi.

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Vu le 8 Juillet. Pendant 10 minutes, j'ai cru qu'on tenait le film de toute l'adolescence, l'équivalent cinématographique de ce que l'Attrape-coeurs est à la littérature (amusant que le bouquin apparaisse plus tard dans le film, d'ailleurs). Cette scène où le mec imagine son enterrement, ça me parle tellement, j'ai trouvé ça franchement extraordinaire.

Pour le reste, c'est parfois assez brouillon. Une multitude de bons points : la réalisation, en particulier cette répétition des plans presque arrêtés qui m'a beaucoup plu, pour représenter le moment où tout bascule, cette photographie, ces décors absolument sublimes qui donnent envie de boucler sa valise et d'y partir. J'ai trouvé tous les acteurs assez convaincants, comme quoi Sally Hawkins peut aussi se débrouiller sans caricature de la bonne copine black et sans Flipper le dauphin à ses côtés, les jeunes, le gourou, tout est assez efficace. J'ai aimé également la tentative pour faire un film sociétal sur l'adolescence qui ne soit pas un cliché de l'adolescent rebelle, grâce à cette histoire de famille à sauver, mais c'est là qu'on va rejoindre ce qui m'a un peu dérangé.

Il aurait fallu faire un vrai film sur l'adolescence, c'est à dire faire du personnage un remake d'Holden Caulfield, un type complètement paumé qui se pose des questions sur la vie et sur ce qu'il est. Au lieu de ça, on nous met un personnage qui s'avère finalement assez sûr de lui, pour pas dire arrogant, qui anticipe les réactions de sa copine et veut fixer à lui tout seul le mariage de ses parents, et même s'il le fait parfois maladroitement, tout ça ne colle pas vraiment.

Malgré ça j'étais encore assez content du film, et je me disais que la note allait être assez haute mais cette fin... Quel dommage.