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#FILMS vus en 2020
61 films
créée il y a environ 5 ans · modifiée il y a environ 4 ansThalasso (2019)
1 h 33 min. Sortie : 21 août 2019. Comédie
Film de Guillaume Nicloux
Almic Drotte a mis 6/10.
The Laundromat - L'affaire des Panama Papers (2019)
The Laundromat
1 h 36 min. Sortie : 18 octobre 2019 (États-Unis). Drame
Film de Steven Soderbergh
Almic Drotte a mis 7/10.
Annotation :
Utile, pas forcément très bien réalisé. Banderas & Gary Oldman s'adressent à la caméra pour expliquer le(ur) scandale des Panama.
Ma vie avec John F. Donovan (2018)
The Death and Life of John F. Donovan
2 h 03 min. Sortie : 13 mars 2019 (France). Drame
Film de Xavier Dolan
Almic Drotte a mis 7/10.
Annotation :
cette histoire provient d'un fantasme que n'importe quel enfant a voulu réaliser dans sa vie : correspondre avec la star qu'il admire pour les films, séries dans lesquels il brille.
Tout ici, et pendant plus de deux heures, est à fleur de peau. Chaque émotion est exacerbée comme Dolan le fait si aisément pour le moindre de ses films, avec une délicatesse et une fougue hors du commun qui poussent le spectateur à s'émerveiller ou à s'écraser dans son siège. Grâce à une fabuleuse addition entre une réalisation fluide et épurée, une bande son rythmée et éclectique, et enfin une performance éblouissante du moindre des acteurs présents sur le film, Ma Vie avec John F. Donovan transporte celui qui s'y plonge dans un tourbillon d'émotion plus contradictoires les unes que les autres.
vérité qui se dégage du film sur la peinture du système hollywoodien : la manière dont sous couvert de libéralisme et d'esprit ouvert, Hollywood continue de nier l'homosexualité de stars. Il y a une charge contre Hollywood et une justesse sur le rapport à la célébrité que je trouve très forts.
Le premier montage du film faisait plus de quatre heures, dit-on, ramené à deux et passant à la trappe toutes les scènes avec Jessica Chastain en méchante directrice de tabloïd. Si le film y gagne une certaine intensité, comme une urgence, il y perd en profondeur. Tout fait fouillis, la narration y est bancale (et pourtant ambitieuse avec trois axes chronologiques différents) et les personnages peu développés. Certains ne servent plus à rien (l’agent de John, son frère, sa meilleure amie…) quand d’autres en deviennent caricaturaux : le Rupert enfant qui parle comme un adulte qu’on a continuellement envie de gifler, le vieil homme dans l’arrière-cuisine ou la pauvre Susan Sarandon réduite à singer Anne Dorval et Nathalie Baye en éternelle cagole relou dolanienne.
Midsommar (2019)
2 h 27 min. Sortie : 31 juillet 2019 (France). Drame, Épouvante-Horreur, Thriller
Film de Ari Aster
Almic Drotte a mis 5/10.
Annotation :
#Communauté #SECTE suédoise #rituels #HORROR
L’analyse d’un tel film achoppe très vite sur un paradoxe fécond : la grande qualité de Midsommar réside dans sa clarté. Celle de l’image, bien sûr, dans une Suède estivale en où la pénombre ne règne que deux heures par jour, et qui génère une photo éblouissante, où les costumes blancs se fondent avec la blondeur des blés, pour une cérémonie en plans larges, toujours soucieux de rendre compte de la mise en espace de la communauté : à table, en ronde, en procession, en groupe, souvent grâce au recours de plongées grandioses de la caméra. En écho avec l’approche anthropologique des visiteurs, la mise en image est explicite, intégrale, et, souvent, en temps réel.
Pupille (2018)
1 h 47 min. Sortie : 5 décembre 2018. Drame
Film de Jeanne Herry
Almic Drotte a mis 6/10.
The Irishman (2019)
3 h 29 min. Sortie : 27 novembre 2019 (France). Drame, Gangster, Policier
film de Martin Scorsese
Almic Drotte a mis 8/10.
Annotation :
Cette saga sur le crime organisé dans l'Amérique de l'après-guerre est racontée du point de vue de Frank Sheeran, un ancien soldat de la Seconde Guerre mondiale devenu escroc et tueur à gages ayant travaillé aux côtés de quelques-unes des plus grandes figures du 20e siècle. Couvrant plusieurs décennies, le film relate l'un des mystères insondables de l'histoire des États-Unis : la disparition du légendaire dirigeant syndicaliste Jimmy Hoffa. Il offre également une plongée monumentale dans les arcanes de la mafia en révélant ses rouages, ses luttes internes et ses liens avec le monde politique.
"Si The Irishman ne sera pas forcément le film testamentaire de Martin Scorsese, il aurait parfaitement pu porter cette étiquette, comme Il était une fois en Amérique pour Leone, tant il semble ici raconter bien plus qu'une ascension de mafieux, faisant appel à son histoire et celle du Cinéma.
Faisant appel à son seul et unique alter-ego en la personne de Robert De Niro, il raconte l'histoire de Frank Sheeran avec autant de passion que de justesse et mélancolie, il traverse les âges et montre l'évolution de l'humain, de l'Amérique mais aussi de lui-même et son art. Racontée par un Sheeran qui n'en a plus pour longtemps, il renoue avec ses meilleurs films de gangsters où l'oeuvre est narrée la voix-off du protagoniste et montre qu'il n'a rien perdu de sa maestria pour sublimer ce genre d'histoire et des personnages violents, semblant vivre dans leur bulle, qu'il parvient tout de même à rendre attachants.
Il ajoute à cela une mélancolie assez forte, une réflexion sur le temps qui passe (dans ce sens, la dernière partie est aussi remarquable que juste et touchante), ce que l'on retient de l'Histoire et l'évolution personnelle des hommes. On ressent la fatigue de Sheeran dans sa voix et ce personnage est dans la lignée des gangsters mis en scène par Scorsese depuis maintenant cinquante ans, ceux qu'il voyait étant gosse dans le Litte Italy"
La Vie scolaire (2019)
1 h 51 min. Sortie : 28 août 2019. Comédie dramatique
Film de Grand Corps Malade et Mehdi Idir
Almic Drotte a mis 7/10.
Annotation :
Une année au coeur de l’école de la république, de la vie… et de la démerde ! Samia, jeune CPE novice, débarque de son Ardèche natale dans un collège réputé difficile de la ville de Saint-Denis. Elle y découvre les problèmes récurrents de discipline, la réalité sociale pesant sur le quartier, mais aussi l’incroyable vitalité et l’humour, tant des élèves que de son équipe de surveillants. Parmi eux, il y a Moussa, le Grand du quartier et Dylan le chambreur. Samia s’adapte et prend bientôt plaisir à canaliser la fougue des plus perturbateurs. Sa situation personnelle compliquée la rapproche naturellement de Yanis, ado vif et intelligent, dont elle a flairé le potentiel. Même si Yanis semble renoncer à toute ambition en se cachant derrière son insolence, Samia va investir toute son énergie à le détourner d’un échec scolaire annoncé et tenter de l’amener à se projeter dans un avenir meilleur
Les Chatouilles (2018)
1 h 43 min. Sortie : 14 novembre 2018. Drame
Film de Andréa Bescond et Eric Métayer
Almic Drotte a mis 8/10.
1917 (2019)
1 h 59 min. Sortie : 15 janvier 2020 (France). Drame, Guerre
Film de Sam Mendes
Almic Drotte a mis 8/10.
Annotation :
@Ciné St Louis - Réunion
PLAN SÉQUENCE = le film...
The Cove : La Baie de la honte (2009)
The Cove
1 h 34 min. Sortie : 30 septembre 2009 (France). Écologie, Nature, Animalier
Documentaire de Louie Psihoyos
Almic Drotte a mis 8/10.
Portrait de la jeune fille en feu (2019)
1 h 59 min. Sortie : 18 septembre 2019. Drame, Historique, Romance
Film de CĂ©line Sciamma
Almic Drotte a mis 3/10.
Deux moi (2019)
1 h 50 min. Sortie : 11 septembre 2019. Comédie dramatique
Film de CĂ©dric Klapisch
Almic Drotte a mis 4/10.
Alice et le Maire (2019)
1 h 43 min. Sortie : 2 octobre 2019 (France). Comédie dramatique
Film de Nicolas Pariser
Almic Drotte a mis 8/10.
Annotation :
+ 1 pour Lyon & jeu d'acteur des deux...
Cette plongée dans les arcanes de la politique, se focalisant uniquement sur l'action dans les bureaux, la communication, offre un regard original sur la politique, ni positif ni négatif, simplement réaliste, notamment dans la dimension très « administrative », voire barbante que peut-être celle-ci, en particulier lorsque l'on est aux affaires. Le choix de Fabrice Luchini en maire socialiste intègre (tout un programme) est également intéressant, même si le comédien ne peut s'empêcher d'en faire un peu trop, comme souvent ces derniers temps, Anaïs Demoustier livrant également une jolie performance dans un rôle qui lui va bien. Pas inintéressant, donc, également dans son approche « philosophique » du sujet ou ce qu'il dit sur la gauche contemporaine, dont certains pourraient aisément s'inspirer.
"La communication de la mairie de Lyon, méfiante, a interdit à Nicolas Pariser de tourner son Alice et le maire dans l'édifice de la place des Terreaux : mal lui en a pris, le film étant loin de donner une image négative de l'édile de la capitale des Gaules.
Le film est un peu appliqué, mais le génie de Lucchini et la grâce d'Anaïs Demoustier parviennent à le rendre attrayant de part en part.
Un honnête téléfilm, qui m'a intéressé au-delà de son intrigue même.
Fabrice, c'est le monde d'avant-hier : il prononce un discours dans lequel le monde reste séparé entre collabos et résistants, un discours digne des années '60.
Anaïs a trente ans. Elle incarne pourtant le monde d'hier : normalienne, son jeune âge lui a permis d'échapper aux déconstructeurs fous, genre Derrida ou Foucault, pour avoir de plutôt moins mauvais profs. Des profs qui lui ont fait lire Orwell et sa décence commune, Simon Leys, le pourfendeur du maoïsme, extraordinaire sinologue sur lequel je reviendrai etc.
Anaïs est beaucoup moins conne que moi, que les gens de ma génération qui ont amené le pays au bord du gouffre.
Lucchini a des problème existentiels : il s'emmerde, il a l'impression d'être vide, de ne plus penser quoi que ce soit. Alors il est fasciné par la jeune femme, par son brio intellectuel et par sa gentillesse. Anaïs lui redonne une seconde jeunesse, sans même avoir besoin de coucher avec lui.
Elle lui offre des livres, lui qui ne lisait plus. Et à la fin, c'est lui, l'édile fatigué, qui s'en offre un de livre, pas n'importe lequel : Bartleby de Herman Melville."
Princesse Mononoké (1997)
Mononoke-hime
2 h 14 min. Sortie : 12 janvier 2000 (France). Animation, Aventure, Fantasy
Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki
Almic Drotte a mis 6/10.
Annotation :
Princesse Mononoké, c'est son film le plus sombre, le plus violent, quasiment dépourvu d'humour, avec un héros mélancolique et fataliste, une héroïne pleine de haîne et de dégout, une "méchante" à la fois insensible et humaniste, miséricordieuse et cruelle... Comme pour mieux ancrer son film dans cette atmosphère pesante, Miyazaki le fils d'aviateur se passe de tout élément aérien, chose inédite dans sa filmographie. Princesse Mononoké est terrestre, plus qu'aucun autre de ses films. Enraciné dans son Japon de chimères, il est forcément écologique. Mais une écologie combative, furieuse, féroce, aussi violente que peut l'être l'adversaire humain.
La nature, représentée par une forêt dense, touffue, plongée dans la pénombre, et personnifiée par des animaux gigantesques, fait la guerre à d'industrieux forgerons humbles mais résolus, eux mêmes assaillis par les seigneurs de guerres du Japon féodal. La guerre, encore une fois est condamnée avec force par le maître du studio Ghibli.
Parce que Princesse Mononoké est marqué par cette dimension tragique, cette quasi absence d'espoir, son impact épique et émotionnel est démultiplié. Jamais une histoire d'amour n'a paru plus impossible et plus belle que celle de San et Ashitaka, jamais les motivations d'un adversaire comme Dame Eboshi n'ont été mieux comprises, jamais le caractère sacré de la nature, au sens shintoïste du terme, n'a été mieux retranscrit... Jamais les horreurs et les incongruités de la guerre n'ont été mieux transmises à un jeune (et moins jeune) public.
Pour accompagner ce chef d'oeuvre visuel narrant une histoire poignante et empreinte de mysticisme, Joe Hisaishi signe certainement sa meilleure bande son. Le souffle des batailles, la lutte des sentiments, la force de l'amour contrarié, la divinité diffuse des choses, chaque note le personnifie, chaque partition du compositeur l'incarne, et l'orcherstration est tout simplement extraordinaire.
90's (2018)
Mid90s
1 h 24 min. Sortie : 24 avril 2019 (France). Comédie dramatique
Film de Jonah Hill
Almic Drotte a mis 8/10.
Annotation :
Entrée modeste par la petite porte du 16mm et du film intimiste pour Jonah Hill, Mid90’s explore une époque et un milieu, celui des jeunes skateurs déjà largement portraiturés dans le cinéma indépendant américains.
L’ambition première se veut celle de l’authenticité : le film raconte moins une histoire qu’il ne restitue l’atmosphère d’une période particulière, celle de la jonction entre l’enfance et l’adolescence par l’entremise de Stevie, jeune garçon qui va s’intégrer à un groupe d’ados aussi sympathiques que borderline. Si le récit initiatique fonctionne, c’est parce qu’il parvient à trouver un point d’équilibre subtil entre la subjectivité forcément illusoire du jeune protagoniste et un surplomb qui prendra soin de ne jamais porter un jugement.
American Factory (2019)
1 h 50 min. Sortie : 21 août 2019 (France).
Documentaire de Steven Bognar et Julia Reichert
Almic Drotte a mis 8/10.
Annotation :
En 2014, cette entreprise à la dérive dans l’Ohio est rachetée par le président de la multinationale chinoise Fuyao désireuse de s’implanter sur le territoire américain en appliquant des méthodes de travail utilisées en Chine afin d’obtenir le meilleur rendement possible. Au départ tout le monde est conquis. Les Américains voient d’un bon œil que des Chinois viennent investir de l’argent et leur permettent de retrouver du travail. Des amitiés se liens entre ouvriers des deux pays.
Au début l’entente est donc parfaite, les échanges sont riches et constructifs, même si les Chinois se méfient énormément des Américains. On assiste d’ailleurs à quelques séances de management assez hallucinantes durant lesquelles les responsables chinois expliquent à leur quelques 200 ouvriers expatriés présents sur le site de Moraine dissèquent, dans des termes bien peu flatteur, quel est le caractère de l’américain moyen. Et donc au fil du temps, chinois et américains se rendent compte que leurs méthodes de travail sont de moins en moins compatibles. Les salariés du coin se plaignent du manque de reconnaissance de la part des chinois pour les efforts consentis. Les tensions sont de plus en plus régulières et montent encore d’un cran au moment où un vote au sein de l’entreprise doit décider si un syndicat doit être mise en place dans l’entreprise ou pas. Les Chinois n’en veulent pas et engagent même une société afin de faire du lobbying anti-syndicats auprès des employés.
Ce documentaire passionnant nous dévoile une vision nouvelle du capitalisme mondialisé. Un monde où deux conceptions du travail et de la condition humaine se côtoient et finissent par s’opposer à cause de méthodes diamétralement opposées.
Un choc des cultures qui apporte un éclairage très intéressant sur la façon dont la Chine veut exporter sa vision de l’entreprise dans des pays occidentaux dont le mode de vie et de travail ne sont en rien comparable avec la sienne.
Cap sur le congrès (2019)
Knock Down the House
1 h 26 min. Sortie : 1 mai 2019.
Documentaire de Rachel Lears
Almic Drotte a mis 8/10.
Hors Normes (2019)
1 h 54 min. Sortie : 23 octobre 2019. Comédie dramatique
Film de Olivier Nakache et Eric Toledano
Almic Drotte a mis 7/10.
Annotation :
' Casquette Ă l'envers '
Utile sur son aspect social (prise en charge impossible de certains cas par les lacunes des institutions), on se demande si le casting **** Cassel Ă©tait obligatoire.
"Nouveau porte-drapeau du cinoche tricolore, les poids lourds Toledano/Nakache continuent de s'imposer dans le créneau du social. «Hors-normes» ne fait pas exception à la règle dans une filmographie à la fois très popu mais aussi consciente de la fragilité des institutions. Remettre l'homme au centre du débat, une constante d'une redoutable efficacité qui aura contribué au succès monstrueux de «Intouchables»
Les intentions sont royales, le geste parfaitement légitime et Cassel et Kateb bouffent la toile sans retenue. «Hors normes» aura tous ces louables ingrédients mis en commun pour convaincre le plus sceptique des spectateurs. La cause est gagnée d'avance. Néanmoins, derrière le tracteur humaniste qui emporte tout sur son passage, «le programmatisme» se met en place avec ce vieux goût de schéma d'écriture polycopié. Rien de nouveau sous le soleil pourrait-on dire et surtout l'interdiction d'y voir un brin de nuance tant que l'humain reste la priorité. La force de «Hors normes» est aussi sa plus grande faiblesse, celle d'imposer la dictature de l'émotion sans avoir à y trouver à redire. Le spectateur lambda y trouvera forcément ce qu'il est venu chercher, un feel good social movie et pour les autres l'impression regrettable de ne pas avoir un certain Bertrand Tavernier à la barre afin d'élever un peu le débat. D'un point de vue purement cinématographique, le duo aura forgé un moule à consensus auquel on se heurte aux parois de la morale mais il aura donné habilement un soupçon d'espoir à tous ceux qui broient du noir. Là est peut-être l'essentiel afin de changer les mentalités."
Mon inconnue (2019)
1 h 58 min. Sortie : 3 avril 2019. Comédie romantique, Comédie, Fantastique
Film de Hugo GĂ©lin
Almic Drotte a mis 7/10.
Annotation :
Confinement J.3
"Du jour au lendemain, Raphaël se retrouve plongé dans un monde où il n’a jamais rencontré Olivia, la femme de sa vie. Comment va-t-il s’y prendre pour reconquérir sa femme, devenue une parfaite inconnue ?"
Typical 7/10. Va à l'essentiel, on ne devine pas immédiatement le scénario. Touchant... Civil +
La Belle Époque (2019)
1 h 55 min. Sortie : 6 novembre 2019 (France). Comédie dramatique, Romance
Film de Nicolas Bedos
Almic Drotte a mis 6/10.
Annotation :
6.5/10
Une idée originale divertissante, un casting et des décors deluxe, un jeu d'acteurs impeccable :
- Auteuil en papy fait de la résistance à la technologie, touchant et juste
- Canet en enculé tyrannique et obsédé par ses scénarios
- Ardent (#jaccuse) cohérente dans l'ère du temps et à claquer
- Tillier en bomb' qui n'a pas grand chose Ă faire
Et tout ce petit univers qui n'enlève rien à la lourdeur et l'improbable des péripéties. Les scènes au rythme infernal sont très agréables, d'autres beaucoup plus pesants.
(--) Syndrome de dieu de Bedos qui doit se pignoler Ă (se) faire jouer dans le rĂ´le de Canet et sa meuf...
"Film sur l’écriture, la mise en scène et la manipulation, La Belle Époque est malin à plus d’un titre. Nicolas Bedos a par exemple eu la bonne idée de ne pas y jouer, conscient de la détestation épidermique dont il peut faire l’objet, préférant déguiser son personnage sous les traits d’un Guillaume Canet plus avenant, mais qui ne trompera personne dans son rôle de gaillard brillant, macho et bénéficiant de quelques coups d’avance.
Dans cette intrigue où une société propose à qui le souhaite une mise en scène d’un voyage dans le temps avec immersion dans des décors ultraréalistes, récit et figurants, les parallèles sont évidemment constants avec le contenant lui-même, et la mise en abyme pourrait être pesante, si elle n’était évacuée au profit d’autres pistes plus romanesques. La Belle Époque est surtout une romance qui joue sur plusieurs tableaux, qui, pris isolément, ne brillent ni par leur originalité, ni par leur qualité d’écriture. Le couple à bout de souffle Auteuil/Ardant s’embourbe dans les caricatures et la dichotomie vieux con technophobe contre carnassière capitaliste connectée, avec toutes les vannes on ne peut plus faciles et déjà éculées sur les portables ou les intelligences artificielles. Il faudrait d’ailleurs expliquer aux scénaristes (et humoristes) que l’obsolescence programmée de ces objets contamine les sketches qui les exploitent.
Du côté de la génération suivante, c’est l’amour vache à coup de clash permanents entre Canet et Tillier, Madame Bedos à la ville, une sorte de screwball dénuée de tendresse sous-entendue qui traduit probablement le regard du réalisateur sur le couple, indexant la parité sur le nombre d’aboiements dévolu à chacun, soulagés par quelques parenthèses coïtales.
Tableau peu reluisant, vous en conviendrez, mais qui semble fonctionner comme autant de handicaps que se donnerait le scé
Elephant Man (1980)
The Elephant Man
2 h 04 min. Sortie : 8 avril 1981 (France). Biopic, Drame
Film de David Lynch
Almic Drotte a mis 9/10.
Annotation :
"Par son sujet (la différence et la tolérance), par son registre (pathétique et humaniste) et par son traitement (un classieux noir et blanc en 1980), Elephant Man a tout du grand film prestigieux destiné à conquérir les cœurs de la foule et la rétine de la critique. Et à raison.
Faire un film sur la laideur et la cruauté qui s’avère finalement si beau est l’apanage d’un grand réalisateur.
Le récit suit une progression savamment étudiée : celle, tout d’abord de la découverte de l’homme difforme, de plus en plus exposé à la lumière, dans l’obscurité d’une cave, puis en ombre chinoise, puis sous une cagoule. Celle ensuite de son humanisation : alors qu’on le croit attardé (Praise Go is an idiot, dit Frederick Treves), il s’éveille au langage, à la mémoire et à la lecture : là encore, entre la Bible et Roméo & Juliette, Lynch se plie à l’Angleterre victorienne et assume le cadre conventionnel de son film.
La dialectique conventionnelle, déjà largement exploitée chez Browning, de la monstruosité morale des êtres valides face à l’humanité des monstres est menée avec épure et sans trop d’excès de pathos, même si la démonstration peut s’avérer redondante par instants : la maquette de la cathédrale piétinée, l’enfermement dans la cage à côté des singes et la solidarité des autres difformes vire un peu au didactique.
Le plus intéressant est la touche que l’auteur ajoute à son sujet, car il s’agit bien d’un film de Lynch, même s’il honore ici une commande. L’obsession pour les sous-sols et la machinerie de l’ère industrielle traverse tout le film, écho à bien des visions du précédent Eraserhead. Eruptions de fumée, mouvances de celles que la peau boursoufflée de Merrick offre aux regards. Corps asservis à une machinerie brutale et déshumanisante, dans une ville toujours plus grande et saturée d’une foule en mal de sensations fortes.
Car l’autre thématique est bien évidemment celle du regard et du spectacle. Où qu’il se trouve, John Merrick est le centre d’attention. De la foire populaire à la faculté de médecine, des salons mondains à la l’opéra, il est celui qu’on exhibe avec plus ou moins de violence, en assumant plus ou moins son désir voyeur. Deux points d’orgues viennent achever son apprentissage : le spectacle improvisé dans les toilettes de la gare où l’on arrache sa cagoule et où, pour la première fois, Merrick hurle face à la foule en niant son apparence par un cri qui revendique son humanité, resté célèbre : "I am not an animal ! I am a human being ! I...
Man on the Moon (1999)
Man on the Moon
1 h 58 min. Sortie : 15 mars 2000 (France). Biopic, Comédie dramatique
Film de Miloš Forman
Almic Drotte a mis 8/10.
Annotation :
"L'entrée et la fin du film, assez sages toutefois, se veulent malicieuses, dans l'esprit de ce qu'Andy Kaufman aurait pu faire. Il s'agit donc d'un film rendant hommage au génie comique de cet homme. C'est surtout un film sur l'illusion, le spectacle. Il y est question du show-business, d'Hollywood, de la magie du spectacle, du happening. Et de la liberté.
Au-delà du spectacle, repousser les limites de l’humour
Le personnage d’Andy Kaufman est singulier, son projet démesuré : aller toujours plus loin dans l’inattendu, mettre régulièrement le spectateur dans une situation d’inconfort, toujours être en mesure de le surprendre, de le choquer, de le duper. Au point de faire parfois de même avec ses proches. Cet homme, si l’on suit le film, ne se met quasiment aucune limite, même si ses actes, d’égocentriques, en finissent parfois à devenir fortement égoïstes.
Forman, cinéaste de la liberté :
Man on the moon est aussi et peut-être même surtout un film sur la liberté, c’est d’ailleurs un point commun entre Milos Forman et Andy Kaufman : tous deux ressentent un besoin frénétique de liberté, mais aussi de la nécessité de faire un doigt d'honneur à tous ceux qui vous cantonnent à une assignation. Ce n’est pas la première fois que Forman met en scène le combat d'individus déviants ou atypiques contre une société qui voudrait les aseptiser, bref, les réduire à néant, les empêcher d'exister, d'être ce qu'ils sont au plus profond d'eux-mêmes. Forman nous propose là , à nouveau, une réflexion dérangeante sur la différence.
Car Andy Kaufman choisit de toujours surprendre, de souvent ne pas être là où on l’attend. C’est pourquoi il aime tant le direct, qui lui permet d’être libre. Au fond, c’est ça le projet de Milos Forman, comprendre ce qui peut rendre un homme libre.
C'est sans doute pour cela que la personnalité de Kaufman esquissée ici, malheureusement peu creusée, ne cesse de me fasciner, parce que je me sens souvent différent, parce que la liberté est ce que je chéris mais surtout ce que je recherche le plus, en dépit de tout ce qui tente de la réduire, et que nous acceptons, parce que c'est plus facile.
Et Forman de tenter de jouer avec nous comme avait pu le faire Kaufman (ex : la demande de Kaufman aux prostituées) : l’utilisation récurrente de champs / contrechamps permettant à la fois de voir la prestation de Kaufman et les réactions de son public, parvient à guider le spectateur et à le mettre dans la position de ceux qui « subissaient » les « performances
J'accuse (2019)
2 h 12 min. Sortie : 13 novembre 2019. Drame, Historique, Thriller
Film de Roman Polanski
Almic Drotte a mis 5/10.
À couteaux tirés (2019)
Knives Out
2 h 10 min. Sortie : 27 novembre 2019. Comédie, Policier, Drame
Film de Rian Johnson
Almic Drotte a mis 7/10.
Une intime conviction (2019)
1 h 50 min. Sortie : 6 février 2019. Drame
Film de Antoine Raimbault
Almic Drotte a mis 8/10.
Annotation :
Sur l'affaire Suzanne Viguier, chemin de croix judiciaire pour faire acquitter en appel le mari aphasique contre l'accusation de l'amant Durandet.
Le film se déroule autour du perso (inventé) de Marina Foïs - mère seule et obsessionnelle - et son "intime conviction" de l'innocence de Viguier, qui prend en charge les écoutes téléphoniques et joue un duo pour le meilleur et le pire avec Dupond-Moretti, joué par Olivier Gourmet (+), sans la ressemblance physique mais au jeu juste. Scène des procès comme souvent ++ . Finalement acquitté
French Waves (2017)
1 h 05 min. Sortie : 23 février 2017 (France). Musique
Documentaire de Julian Starke
Almic Drotte a mis 7/10.
Annotation :
30 ans d'électro française racontée par ceux qui l'ont faite : de Jean-Michel Jarre à Laurent Garnier, en passant par les p'tits nouveaux Jacques ou Rone
// SERIE "French Waves" (site web) = Ă©pisodes sur morceaux
Le Grand Bleu (1988)
2 h 16 min. Sortie : 11 mai 1988. Aventure, Drame, Sport
Film de Luc Besson
Almic Drotte a mis 7/10.
Porco Rosso (1992)
Kurenai no Buta
1 h 34 min. Sortie : 21 juin 1995 (France). Animation, Aventure, Fantastique
Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki
Almic Drotte a mis 7/10.
L'argot sous un garrot - La face cachée de l'œuvre de Booba (2020)
49 min. Sortie : 28 janvier 2020.
Documentaire de Olivier Pillot et Laura Millienne
Almic Drotte a mis 8/10.
La Femme de mon frère (2019)
1 h 57 min. Sortie : 26 juin 2019 (France). Comédie
Film de Monia Chokri
Almic Drotte a mis 8/10.