Films vus en 2021 (avec annotations)

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"Eerie" se déroule dans les années 90 au sein d'une école catholique qui est secouée par le décès d'une élève. Pat Consolacion, la conseillère d'orientation, est très proche de ses élèves et a également un don qui va l'aider dans sa volonté de découvrir ce qui se passe dans ce lieu aussi réputé que mystérieux. Sorti en 2018, "Eerie" était le premier film d'horreur réalisé par Mikhail Red. S'il en a fait un autre depuis (Block Z), celui-ci est dans un style plus sobre et plus élégant avec l'accent mis sur l'ambiance. Il reprend en quelque sorte la même approche que dans "Birdshot" qui était un bon thriller. Malheureusement, je ne peux également qualifier ce film de "bon" et ce malgré de bonnes choses. J'ai bien aimé l'ambiance notamment lors des premières minutes quand on ne sait pas grand-chose de l'histoire, à part qu'il y a des rumeurs inquiétantes sur cette école. Je trouve qu'il y a des sujets intéressants qui sont abordés même superficiellement comme la maladie mentale, le harcèlement ou encore les conséquences d'un système éducatif défectueux, mais l'histoire en elle-même est très moyenne. Je n'attendais rien de particulier, mais j'ai été déçu en découvrant la nature de cette affaire puisque cela s'apparente à ce que l'on voit systématiquement avec ce genre d'histoire. De plus, quand le réalisateur d'être plus direct dans la façon de montrer les choses, son film perd du charme qu'il avait au début. Bref, un film moyen qui se laisse quand même regarder.

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Treize ans après "Héros" dans lequel il avait donné un rôle à contre-emploi à Michaël Youn, Bruno Merle est de retour avec un film qui est une fois difficile à mettre dans une case. "Felicità" est un film qui touche à tout et à rien à la fois. Il s'agit d'une tranche de vie, celle d'une famille de vadrouilleurs à quelques jours de la rentrée scolaire. Tim et Chloé vivent au jour le jour avec leur fille Tommy. Ils ont passé une partie de leur été dans une maison qu'ils squattaient, mais au retour des propriétaires, il est temps pour eux de partir pour d'autres aventures. Ce petit résumé ne vous avancera pas vraiment, car l'histoire n'a pas vraiment d'enjeux ni de fond. On assiste principalement à des scènes qui n'amènent à rien et qui sont redondantes à l'image du running gag sur les fausses confessions que se font les personnages pour se piéger. Les acteurs sont plutôt bons et semblent s'amuser, mais ce n'est pas vraiment communicatif. Il n'y a rien de spécial dans ce film et le manque d'enjeux se fait vite sentir et devient un gros problème puisque l'on ne sait pas vraiment ce que l'on regarde. Ce n'est pas un mauvais film, ça se laisse regarder, mais c'est très moyen.

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"Sylvie" raconte l'histoire d'amour entre deux personnes pas destinées à être ensemble. Robert, un saxophoniste en devenir, qui a forcé le destin en postulant pour travailler dans la boutique de disques de Mr. Jay afin de se rapprocher de sa fille Sylvie. Cette dernière est déjà promise à un homme, mais Robert n'est pas du genre à renoncer même s'il est prêt à se "sacrifier" pour que sa belle soit heureuse même si cela veut dire qu'il ne fait pas partie de sa vie. Entre leurs ambitions personnelles et leur obstination à ne pas être sincère l'un avec l'autre, les deux ne vont pas avoir une relation facile... Eugene Ashe a fait un film esthétiquement soigné avec un style léché et une bonne reproduction d'époque, par contre le scénario est plutôt moyen. Indirectement, le réalisateur aborde de nombreuses choses comme le racisme à cette époque ou la libération de la femme avec Sylvie qui sort de son rôle de femme au foyer. Par la même occasion, il est également question de son rôle dans la société et dans le monde du travail en tant que femme noire. Tout cela est à peine effleuré au profit de la romance. Si la romance en elle-même est charmante grâce à Tessa Thompson et Nnamdi Asomugha qui ont une bonne alchimie à l'écran, leur histoire d'amour est trop cousue de fil blanc. Certes, c'est souvent le cas dans ce genre de film, mais il y a ici un peu trop de coïncidences et d'heureux hasards avec les deux qui se rencontrent toujours au bout moment. On est ensemble, on est pas ensemble... C'est un peu lassant à un moment. Les plus romantiques diront que c'est le destin qui les rapproche toujours, mais un peu plus de subtilité à ce niveau-là n'aurait pas fait de mal. Au final, "Sylvie" est un film sympathique avec beaucoup de charme, mais qui est trop long pour ce qu'il a à raconter.

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Toujours dans un style unique qui lui est propre, Jeff Baena est de retour avec un quatrième film qui est assurément le plus spécial de tous. Il nous fait vivre le quotidien d'une femme bizarre et renfermée sur elle-même qui va peu à peu perdre pied avec la réalité. Entre les rêves qu'elle fait et les visions qu'elle a, elle ne sait plus quoi penser et commence à sombrer dans un monde où plus rien n'a vraiment de sens que ce soit pour elle, pour ses proches, mais aussi pour nous. Il y a des indices sur ce qui pourrait expliquer cela, mais Jeff Baena a décidé d'aller au bout de son "délire". Pourtant, et pour être honnête, un film plus classique sur simplement la vie de cette femme ne m'aurait pas déplu. J'ai beaucoup aimé Sarah avec sa naïveté, sa candeur, sa pudeur et son originalité qui la rendent attachante. Le début de la relation avec Darren est également prometteur, mais le réalisateur a décidé proposer une expérience plus étrange au lieu d'une simple romance originale. Un choix également de la tête d'affiche puisqu'Alison Brie, qui est coscénariste, a déclaré s'être inspirée de ses propres expériences. L'actrice souhaitait parler de santé mentale et montrer à quel point c'est quelque chose de vraiment mal géré aux États-Unis, ce qui est chose faite, mais il manque un côté rationnel à l'histoire pour appuyer le propos et ne pas avoir simplement l'impression de voir un gros délire. Finalement, et comme pour la plupart des projets du réalisateur, j'ai apprécié le film, mais il manque un petit quelque chose pour le rendre vraiment bon.

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Inspiré de faits réels, "The Windermere Children" revient sur l'histoire d'enfants juifs alors qu'ils tentent de reprendre une vie normale. Après avoir passé plusieurs semaines voire des mois dans des camps de concentration, ils sont pris en charge par les Anglais à la fin de la guerre. Réunis dans une propriété située dans la campagne anglaise près du lac Windermere, ils sont aidés dans leur processus de guérison, mais les traumatismes restent bien présents. Ce n'est pas la première fois, mais c'est bien d'avoir un film qui parle de l'après. C'est intéressant et notamment parce que cela concerne des enfants qui ont été confrontés aux pires horreurs. S'agissant d'un téléfilm, le traitement est assez conventionnel, mais l'histoire est suffisamment forte pour ne pas trop s'attarder sur le manque de profondeur du récit. Ce qui est plaisant également, c'est de voir la pudeur du récit avec Michael Samuels qui reste digne dans la façon dont il raconte cette tragique histoire. Si je suis par moment resté sur ma faim, "The Windermere Children" est un joli petit film avec une histoire qui mérite d'être racontée.

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Après être allé aux Philippines pour évoquer les derniers jours de l'occupation espagnole, Salvador Calvo continue de voyager et pose notamment ses valises en Afrique puisqu'il fait du continent la plaque tournante de l'histoire de son nouveau film. Dans "Adú", il raconte le destin de plusieurs personnes qui ont comme point commun cet endroit du monde, qu'il soit le point de départ ou d'arrivée de ces personnes. Dans ces trois histoires qui sont plus ou moins liées, on retrouve Mateo, un officier de la Guardia Civil en place à la frontière de Mellila qui va devoir faire face aux conséquences de ses actes avec deux collègues à lui; Gonzalo, un homme chargé de le protection de la faune, qui voit débarquer sa fille Sandra en Afrique; et bien sûr Adú, un petit garçon qui entreprend un long voyage vers l'Europe avec sa sœur. Comme on peut s'en douter, toutes les histoires ne se valent pas. Dans mon ordre de préférence, j'ai trouvé celle sur les policiers assez pauvres à cause d'un manque de développement. C'est difficile de ressentir quelque chose pour les personnages, quels qu'ils soient d'ailleurs, et je trouve que le trio est un peu trop diabolisé. Celle sur Gonzalo incarné par le très bon Luis Tosar que j'adore tourne vite en rond. La relation père-fille n'a rien de spécial et pour le coup j'aurais préféré que le réalisateur se concentre sur le combat du personnage contre les braconniers. L'histoire sur Adu est pour moi la meilleure et la plus touchante avec notamment la relation attendrissante entre le petit garçon et un autre qui est dans la même situation que lui. Le jeune Moustapha Oumarou est excellent dans ce rôle. Si tout n'est pas parfait, "Adú" reste un joli petit film sur des thèmes actuels.

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S'il y a de nombreux films philippins sur Netflix, "Dead Kids" est la première production originale du pays pour la plateforme. Alors que c'est principalement les films romantiques qui ont la côte dans ce pays, ce film n'en est pas un. Il s'agit d'un thriller qui est inspiré de faits réels. Mikhail Red est d'ailleurs l'un des rares dans ce pays à proposer autre chose que des romances à l'eau de rose. Le réalisateur, dont le film "Eerie" est également sur la plateforme, raconte comme plusieurs élèves ont enlevé l'un de leurs camarades de classe pleins aux as pour faire chanter son père afin d'obtenir une rançon. Un début prometteur surtout que Mikhail Red ajoute un peu d'humour à son histoire pour donner un style décalé comme dans certains films du genre seulement, l'intrigue s'enlise assez rapidement au point de tourner en rond. Les événements se passent sur une courte période et pourtant il ne se passe rien. Il faut attendre la dernière partie pour que cela s'anime un peu. J'ai vu toute la filmographie de Mikhail Red et même si je n'ai pas aimé tous ses films, celui-ci est surtout décevant et frustrant, car il y avait tout pour faire quelque chose de divertissant. Au final, on s'ennuie devant le manque d'action tandis que le commentaire social n'est pas pertinent.

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Avec son troisième film, Mikhail Red s'attaquait à la violente guerre de la drogue aux Philippines. Irma, une femme à la tête d'un réseau de tueurs qui s'en prennent directement aux dealers et aux toxicomanes, prend sous son aile le jeune Toto pour l'initier à son travail. Une immersion dans un milieu ultra violent où les gens n'ont pas vraiment l'occasion de vivre longtemps. Se déroulant dans un environnement très sombre avec une ambiance rétro futuriste, "Neomanila" montre les choses telles qu'elles sont avec donc des scènes violentes et crues. Si le propos réaliste est pertinent et certaines scènes marquantes, l'intrigue en elle-même manque de force. Pour moi, l'histoire n'a pas la portée qu'elle aurait dû avoir et pourtant il y a des éléments intéressants comme l'aspect humain qui ressort souvent de ces gens malgré qu'ils commettent des crimes tous les jours. Je salue la prise de risque de Mikhail Red qui est vraiment l'un des rares à proposer autre chose que de simples films romantiques aux Philippines, mais je dois avouer que je suis resté sur ma faim.

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Une femme qui a un besoin urgent d'argent va profiter de sa fonction de traductrice pour la police pour mettre la main sur une grosse quantité de drogues qu'elle va tenter d'écouler tout en essayant de ne pas se faire attraper par ses collègues. Adapté du roman de Hannelore Cayre, "La Daronne" est une comédie légère qui s'amuse des clichés sur les différentes communautés représentées et de la situation sans se prendre au sérieux. L'histoire est assez basique, le réalisateur se concentrant principalement sur les situations entraînées par cette décision avec Patience qui a créé tout un système pour vendre sa drogue sans se faire prendre. S'il n'y a rien de marquant ou d'inoubliable, le film est bien sympathique. J'ai aimé le fait que ce soit très léger et sans violence ou presque. Ce n'est certes pas toujours très crédible, mais c'est un film qui fait passer un agréable moment. Par contre, les personnages secondaires sont beaucoup trop sous-utilisés selon moi. Le personnage de Colette est génial et on est passé à côté d'un sacré duo. En somme, "La daronne" est une comédie plaisante portée par une bonne Isabelle Huppert.

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"Petit pays" est adapté du livre éponyme de Gaël Faye qui racontait toutes les épreuves qu'il avait vécues au Burundi durant son enfance. Un début d'existence que personne ne devrait avoir à vivre entre la guerre civile et le génocide. En adaptant ce livre, Eric Barbier garde le point de vue de ce petit garçon et c'est ce qui fait toute la particularité de ce film. On découvre tous ces changements dans le quotidien d'une famille au Burundi avec les enfants qui sont au centre du récit et qui vont peu à peu perdre leur innocence. Tout d'abord en voyant les problèmes entre leurs parents puis lorsque le conflit éclate. Si le réalisateur ne s'attarde pas vraiment en détail sur le conflit puisque l'on suit l'histoire à travers les yeux de l'enfant, il n'en faut pas moins pour voir une fois de plus la stupidité de l'Homme qui trouvera toujours un moyen de faire la guerre... Comme je l'ai dit, c'est assez intéressant de raconter une telle histoire à travers les yeux d'enfants, mais d'un autre côté, ça limite grandement les possibilités. Je trouve que le film passe à côté de l'essentiel. Je ne vais pas dire qu'on ne se rend pas compte qu'il se passe quelque chose de grave, ce serait mentir surtout qu'il y a quelques scènes explicites, mais ce sont des moments trop rares. Le film n'a vraiment pas la puissance émotionnelle qu'il aurait dû avoir. Si le casting s'en sort bien, le récit manque de force. Pour ma part, c'est un film qui m'a laissé sur ma faim et qui ne m'a pas touché comme je l'espérais.

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[Spoilers] Aidé par un exorciste spécialisé dans la disparition d'enfants, un père veuf se lance à la recherche de sa fille disparue dans leur nouvelle maison. "The Closet" ressemble à la grande majorité des films d'horreur américains sortis ces dernières années. Pourtant, le début laissait présager le contraire avec une mise en place plutôt intrigante et des caractéristiques intéressantes sur la nature de ce mystère. Cependant, au fur et à mesure que l'histoire se dévoile, on se rend compte qu'il s'agit de quelque chose de très classique. Une énième histoire d'esprit vengeur avec une raison très quelconque. L'exécution reste correcte donc on ne s'ennuie pas, mais ce huis clos manque de tension. Au final, c'est un film d'horreur assez moyen qui ne parvient jamais à être efficace malgré de rares bonnes idées.

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Une femme embarque dans un avion militaire avec un mystérieux colis dont la contenance est classée confidentielle. Alors que les hommes se montrent rapidement lourds à son encontre, cela va rapidement devenir le dernier des soucis de Maud lorsque l'avion est attaqué par les Japonais et par quelque chose d'encore plus surprenant pour l'époque. "Shadow in the Cloud" est un film d'action surnaturel au message notamment féministe. L'action se déroule principalement dans les airs et en huis clos, donc les événements s'enchainent vite, ce qui fait que l'on ne s'ennuie pas. De toute manière, comment s'ennuyer avec tout ce que propose la réalisatrice... Elle arrive toujours à surprendre avec des révélations ou des surprises farfelues. Ne vous attendez pas à voir un film de guerre classique, ce n'est absolument pas un film qui cherche à être réaliste. Il ne cherche pas non plus à être drôle, je ne crois pas du moins. C'est juste un film complètement débridé où absolument tout peut arriver. Et c'est ce qui le rend divertissant puisque l'on ne sait jamais à quoi s'attendre. Un rythme soutenu, des scènes d'action rocambolesques et une bande-son efficace font de ce film un divertissement sympathique à condition que l'on ne le prenne pas au sérieux.

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Une partie importante de l'histoire pour un film peu marquant... "De Gaulle" est centré sur les événements de l’année 1940, une année importante pour lui qui va en quelque sorte le révéler ou plutôt faire basculer son destin avec évidemment son célèbre discours comme point culminant. Alors qu'on le voit en train de prendre de l'importance et se faire des ennemis au sein du gouvernement pendant que l'Allemagne écrase tout sur son passage, le réalisateur a fait le choix de mettre en parallèle son ascension avec le destin de sa famille. Si tout cela fait évidemment partie de sa vie, cela n'est pas aussi intéressant que les enjeux de la guerre avec ces conflits internes et mondiaux. Le film ressemble davantage à un petit drame familial qu'à un grand drame historique. Cela se ressent également au niveau de la mise en scène qui manque d'envergure tandis que l'histoire manque cruellement d'une tension dramatique. Si l'on ne connaissait pas les faits, je doute que l'on aurait eu pleinement conscience des enjeux encourus au moment des faits. Finalement, ce n'est ni bon ni mauvais, c'est un film trop factuel qui ressemble à un petit téléfilm qui sera vite oublié.

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Nouvelle maison pour une nouvelle vie... Neuf ans après son dernier film, Phyllida Lloyd revient avec un film qui parle à la fois des violences conjugales que de la crise du logement. Sandra est une femme battue qui décide de partir pour offrir à ses filles une vie meilleure. Si elle sait que c'est la bonne décision, son mari arrive à quand même à la faire culpabiliser. Si Sandra arrive à s'en sortir assez bien concernant ce problème, et ce malgré l'emprise psychologique que son mari conserve, elle a surtout des problèmes pour se reloger afin de passer à autre chose. Alors que son dossier parait solide, les autorités compétentes semblent préférer payer de lourds frais d'hôtel que d'aider une femme qui a tout prévu pour s'en sortir. On passera les scènes sur la recherche d'un logement qui montrent que le marché est saturé. "Herself" est un film qui se veut positif puisqu'il est question d'une seconde chance dans la vie, mais il n'en reste pas moins tragique que ces histoires de violences conjugales ne sont jamais très heureuses et laissent toujours des traces. Les moments les plus forts sont ceux qui abordent ce sujet. Lorsque ce n'est pas le cas, le film perd un peu en intérêt... Cependant, "Herself" est un film touchant qui est porté par une fantastique Clare Dunne.

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Jazz est un coureur de jupons qui vit uniquement pour lui et qui dépense tout son argent pour sortir faire la fête. Quand il rencontre Tia, il pense qu'elle lui fait du rentre-dedans alors qu'en fait elle cherche un moyen de lui annonce qu'il est peut-être son père... Quand le résultat du test ADN tombe, c'est un choc pour lui, car ça l'oblige à revoir ses priorités même s'il n'en a pas immédiatement conscience. "Jawaani Jaaneman" est un film au scénario très limité qui est sauvé par des personnages hauts en couleur et attachants qui font toute la différence. Je retiens davantage les situations amusantes, les différentes rencontres et les nombreux quiproquos que l'histoire en elle-même. Nitin Kakkar tente bien d'ajouter quelques intrigues secondaires comme la relation entre Jazz et Rhea ou encore le travail de Jazz, mais ce n’est guère intéressant. De toute manière, on oublie rapidement l'histoire tant les personnages dégagent de la bonne humeur. "Jawaani Jaaneman" est une comédie vraiment plaisante à suivre avec de nombreuses scènes qui m'ont beaucoup fait rire. Les malentendus fonctionnent tellement bien que c'est dommage que le réalisateur ne fasse pas davantage durer le plaisir. Comme dans "Kaalakaandi", Saif Ali Khan se lâche complètement et s'amuse autant qu'il nous amuse. J'ai moins apprécié ce film que "Notebook", le précédent film du réalisateur, mais "Jawaani Jaaneman" est une comédie qui fait passer un bon petit moment.

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Basé sur le documentaire "12 O'Clock Boys" sur le gang de motards de Baltimore, "Charm City Kings" est un film sur le passage à l'âge adulte centré sur un adolescent qui rêve d'une vie meilleure. Cette histoire, c'est l'histoire classique d'un jeune de quartier qui a de grands rêves, mais qui a tendance à se tourner vers la facilité. Mouse rêve de devenir vétérinaire, car il adore les animaux, mais il aime aussi beaucoup les motos et voudrait intégrer le gang de motards de Baltimore. Mouse doit tout simplement choisir entre le bien et le mal, la difficulté ou la facilité. Si le contexte social est difficile comme on le sait, car il y a eu beaucoup de séries et de films de ce genre, c'est bien de voir que le réalisateur n'utilise pas cela comme excuse pour justifier ce qui se passe. Mouse ne choisit pas la voie de l'illégalité à cause de barrières sociales qui l'empêchent de réaliser son rêve. Non, c'est uniquement sa décision de choisir la facilité, qui est la voie la plus dangereuse pour lui. Si l'histoire est classique et sans surprise avec toujours la même morale, j'ai bien aimé les personnages qui sont authentiques. Le problème est que le film est trop long pour ce qu'il a à raconter. Angel Manuel Soto dresse le portrait d'un adolescent, d'une génération, mais l'intrigue manque vraiment d'enjeux. Un montage plus resserré d'environ 90 ou 100 minutes aurait rendu le film plus agréable à suivre. En tant que tel, je suis resté sur ma faim.

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Deuxième volet d'une trilogie, "To All the Boys: P.S. I Still Love You" est la suite directe du film sorti en 2018. C'est Michael Fimognari qui succède à Susan Johnson à la réalisation, et l'on ne peut pas dire qu'il fait aussi bien qu'elle. Après, on ne peut pas dire qu'il a eu un scénario de la même qualité que le premier. L'histoire est basée sur une série de livres, mais le premier film se suffisait à lui-même. On est malheureusement loin de retrouver la fraicheur du premier film, que j'avais apprécié, et même l'originalité de ce dernier, car même si l'on se doutait de comment l'histoire allait se terminer, le point de départ avec l'envoie des lettres était plutôt original. Dans cette suite, il ne se passe pas grand-chose. Il y a un triangle amoureux des plus banals avec Lara qui se pose des questions sur sa relation avec Peter. Si on a tendance à toujours idéaliser ce que l'on a pas et à ne pas se rendre compte de ce que l'on a, les "problèmes" présentés ici paraissent superficiels. Sans être trop critique, car ce n'est pas non plus mauvais, cette suite n'a malheureusement pas grand intérêt et est inutile.

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"Milea: Suara dari Dilan" est le dernier volet de la trilogie commencé en 2018 avec "Dilan 1990". Alors que les deux premiers, qui portaient le nom de Dilan, étaient centrés sur Milea, c'est l'inverse ici puisque l'histoire est centrée sur Dilan. Durant une bonne partie du film, on revit les moments importants des deux premiers volets sauf que les scènes sont montrées du point de vue de Dilan. Pour le coup, cela n'a pas grand intérêt et l'on ne peut pas dire que l'on découvre de nouvelles choses. Je sais que c'est adapté du livre, comme les précédents, mais on a l'impression de voir un film fait par des gens qui n'avaient pas vraiment envie de se fouler. On peut plus parler de fans service qu'autre chose. Même les moments inédits, notamment quand ils sont un peu plus vieux, ne suffisent pas à rendre l'histoire intéressante. Finalement, seul le premier film était pas mal avec une jolie petite romance et une bonne alchimie entre les deux acteurs. Le deuxième commençait déjà à tourner en rond et ce troisième film est inutile même s'il permet de conclure cette histoire.

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Derrière ses airs de "Liar Liar", "Honest Candidate" est en réalité le remake du film brésilien "O Candidato Honesto" sorti en 2014. Joo Sang-Sook, une menteuse compulsive qui a l'habitude de mentir à tout le monde, mandate pour un quatrième mandat au congrès. Un soir, sa grand-mère, qui en a marre de tout ça, fait un voeu pour l'empêcher de mentir qui va se réaliser. Alors qu'elle est en pleine campagne et donc en pleine tournée des médias, Joo Sang-Sook se retrouve dans une situation délicate puisqu'elle ne peut plus mentir. Comme on le comprend vite, le film de You-Jeong Jang repose uniquement sur un concept qui laisse rapidement apparaitre ses limites. Il y a bien des moments amusants et le film n'aurait clairement pas été le même sans la fraicheur et le dynamisme de Ra Mi-ran malheureusement il n'y a rien derrière pour la soutenir. Pour une comédie satirique sur le milieu politique, il n'y a rien de très pertinent et l'humour est assez basique puisque cela repose en partie sur l'hystérie de cette femme. De plus, l'intrigue principale se perd souvent dans des sous-intrigues mal gérées et inintéressantes. Bref, "Honest Candidate" est une comédie très moyenne qui parvient à exister uniquement grâce à son actrice principale.

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Il faut toujours faire attention à qui l'on s'attaque... Koshy est arrêté par la police, car il transporte de l'alcool dans une région où c’est interdit. Sous l'effet d'alcool, ce dernier s'est énervé et des coups se sont échangés. Après avoir tenté d'intimider les policiers au poste de police, en leur faisant comprendre qu'il a des relations, il est forcé de passer quelques jours en cellule, ce qui l'empêche de manquer les fêtes de fin d'année avec sa famille. Furieux de la manière dont il a été traité, Koshy décide de se venger et piège Ayyapan, l'officier en charge. Un coup bas vicieux qui lui fait perdre son travail et qui le pousse à prendre lui aussi sa revanche maintenant qu'il n'a plus rien à perdre. Il s'agit clairement d'une guerre d'égo avec d'un côté, un homme influent qui déteste qu'on lui tienne tête et de l'autre, un homme intègre qui a horreur des personnes qui utilisent leurs relations. Dans un sens, on dirait une histoire de gamins, mais c'est plus sérieux avec ces deux hommes qui ne peuvent plus reculer et qui en ont fait une question d'honneur. "Ayyappanum Koshiyum" est un film solide qui se repose presque totalement sur ces deux acteurs charismatiques. Les trois heures ne sont pas ennuyeuses, et ce malgré que les scènes semblent se répéter avec ces affrontements incessants. Bref, un bon film.

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[Spoilers] Synchronic est la nouvelle drogue à la mode, une drogue qui fait de gros dégâts chez ceux qui la prennent. Dennis et Steve, deux ambulanciers qui sont en première ligne, remarquent que les personnes ne succombent pas à une simple overdose comme d'habitude, mais à des morts souvent plus violentes... "Synchronic" est moins complexe que ce que Justin Benson et Aaron Moorhead ont pu faire par le passé, mais c'est un film assez intéressant, car il aborde le très courant thème du voyage dans le temps avec une certaine originalité. J'ai bien aimé les voyages qui sont dépaysants même s'il ne s'y passe pas toujours grand-chose étant donné que le temps est limité pour les personnes. L'intrigue est pas mal même si les enjeux sont assez simples. Ce qui est dommage, c'est qu'il n'y a finalement presque pas de surprises. Pourtant, les caractéristiques de ces voyages sont sympathiques (la durée, l'importance de l'emplacement, etc.), mais c'est assez mal exploité. "Synchronic" est pas mal avec un bon Anthony Mackie, mais les deux réalisateurs m'ont quand même habitué à mieux.

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Dans "Love Aaj Kal Porshu", Arjun Chakraborty et Madhumita Sarkar incarnent plusieurs personnages différents qui finissent toujours par tomber amoureux l'un de l'autre. Peu importe qui ils incarnent, c'est l'âme de chacun qui fait qu'ils tombent amoureux. C'est le message que le réalisateur a voulu transmettre. La performance des deux acteurs qui ont une bonne alchimie est bonne, par contre le récit est assez linéaire, ce qui est assez surprenant avec les différents changements et cette journée qui semble sans cesse se répéter, mais avec des personnes différentes. Le film est mystérieux avec également une fin ouverte, mais le réalisateur semble vouloir un peu trop noyer le poisson pour pas grand-chose au final. Je n'ai pas vraiment accroché à ce faux huis clos étrange qui semble inutilement complexe. Bref, pas terrible.

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Adaptation du roman éponyme de Jane Austen, "Emma" raconte l'histoire d'une jeune femme qui aime bien se mêler de la vie des personnes de son entourage. Si elle ne le fait pas de manière intéressée, Emma aime quand même bien qu'on lui soit redevable et qu'on se souvienne de ses actions. Si cela peut sembler partir d'un bon sentiment, elle n'est pas vraiment gentille et apparaît comme une personne assez mesquine et plutôt méchante. Parfois, il faut se faire "la main" sur les autres avant d'appliquer ses propres conseils et c'est un peu ce qui se passe ici, car on assiste en quelque sorte à sa propre éducation en matière de relations amicales ou amoureuses. Dans ce sens, l'évolution d'Emma en une fille un peu plus généreuse et ouverte est intéressante même si l'on n’est jamais sûr de sa sincérité. Les principales qualités du film : l'élégante photographie, les jolis décors, les superbes costumes et son casting. Pour le reste, c'est quand même très classique avec une mise en scène trop académique et un récit un peu trop strict qui manque de folie malgré les timides tentatives d'humour. Le film n'est jamais ennuyeux et se laisse regarder sans déplaisir, mais il m'a manqué quelque chose. En somme, c'est moyen sans plus.

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Quand on lit le synopsis (original) et que l'on entend parler de vengeance, on s'imagine beaucoup de choses, beaucoup de scènes et une multitude de possibilités concernant le récit seulement, ce film n'est rien de tout ça. "Promising Young Woman" n'est pas un film de vengeance traditionnel et c'est bien dommage même si c'est ce qui fait sa particularité. Cassie, dont la vie a été plus ou moins ruinée à la suite d'un événement tragique, vit pour faire passer des messages. Elle s'en prend à des personnes, qu'il s'agisse de connaissances ou non, pour leur donner une leçon. Les hommes sont ses principales cibles puisqu'ils incarnent tout ce qu'elle déteste. Emerald Fennell s'attaque à la culture du viol et l'impunité dont certaines personnes jouissent, mais elle le fait de manière un peu trop timide. Le début est pas mal, mais l'histoire ne passe jamais un cap. Le message est important, autant que les problèmes que le film met en avant, mais cette croisade que Cassie entreprend peine à faire mouche et à être marquante. Entre la comédie noire et le thriller de vengeance, "Promising Young Woman" est un film féministe dont le traitement n'est pas à la hauteur du thème qu'il aborde. C'est bien réalisé avec une vraie identité visuelle tandis que Carey Mulligan est très convaincante, mais je suis resté sur ma faim. Ce n'est pas mauvais, mais ce n'est juste pas le film que j'attendais.

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Après avoir désobéi à un ordre direct, Harp, un pilote de drone sans expérience du terrain, est pour la première fois plongé en immersion au cœur d'un conflit où il doit faire équipe avec un super-soldat amélioré nommé Leo. Les deux sont chargés d'une mission qui a pour objectif d'éviter une grosse catastrophe. Ils doivent sauver le monde en gros... Se déroulant dans un futur proche, on découvre un univers fourre-tout avec une guerre civile, une menace nucléaire et des robots qui n'apporte pas grand-chose. Visuellement, c'est vraiment pas mal avec un environnement post apocalyptique, mais le reste laisse à désirer. Il n'y a rien qui sort du lot que ce soit au niveau de l'histoire ou des personnages. Les gentils, les méchants, tous les personnages sont fades et aucun n'est attachant. J'aime bien Anthony Mackie, mais il ne dégage rien dans ce film. Je ne sais pas si c'est parce qu'il incarne un "robot", mais sa performance est plate. Finalement, c'est à l'image du film où la moindre chose est insignifiante. Le récit est linéaire, l'histoire est faiblarde et les enjeux n'ont aucun intérêt. Pourtant, le film essaie d'aborder des questions intéressantes sur la guerre, mais le propos n'est pas assez soutenu pour avoir une réelle place ou importance dans l'histoire. Le scénario est coécrit par Rob Yescombe qui a travaillé sur de nombreux jeux vidéos comme "The Division" ou les "Crisis", et probablement que si on avait été acteur de ce qui se passe on aurait pu prendre un certain plaisir seulement, on est spectateur et l'on s'ennuie. Il y a pas mal d'action, c'est vrai, mais les scènes sont très moyennes. Au final, c'est un film qui n'est jamais distrayant et qui est même ennuyeux ce qui est impardonnable pour un film d'action.

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"Spirit: The Beginning of Fear" est un film d'horreur médiocre et sans intérêt, donc je ne vais pas m'entendre sur le sujet. Il s'agit d'un film sur l'esprit d'une femme assassinée qui refait surface avec un homme capable de la voir. Le trailer n'était pas convaincant, mais j'espérais voir un film à faible budget axé sur une ambiance mystérieuse et pesante pour compenser les faiblesses, ce qui n'est pas le cas. Il n'y a rien qui tient la route ou qui vaut la peine d'être vu. L'histoire est intéressante et il ne se passe rien. Il n'y a pas d'ambiance et aucun moment effrayant ou même angoissant. La photographie est triste et beaucoup trop sombre. Les acteurs jouent mal et semblent s'ennuyer autant que nous. Bref, un très mauvais film.

Annotation :

Dans un pays où la plupart des mariages sont arrangés, Arjun et Anu décident de se marier pour ne pas avoir à se marier avec une personne inconnue. Bien qu'amis depuis l'enfance, les deux décident de sauter le pas, mais ont du mal à passer le cap de l'amitié. Si Anu arrive s'y fait en étant prête à faire des efforts, ce qui est logique étant donné qu'elle est à l'origine de la demande, Arjun a beaucoup plus de mal à la voir autrement qu'en simple amie, ce qui va causer des problèmes dans leur couple. L'arrivée de Meere, une connaissance d'Arjun va également mettre de l'huile sur le feu. Si la situation semble désespérée, Arjun fait une rencontre qui va lui permettre d'avoir une "seconde chance". Si l'histoire prend une tournure assez inattendue, "Oh My Kadavule" reste une comédie romantique très classique. S'il y a quelques moments assez charmants et que Ashok Selvan et Ritika Singh affichent une belle alchimie, l'ensemble parait assez fade. Même le petit rebondissement avant l'intermission ne sert finalement qu'à retarder l'inévitable. Ce film sur le mariage et les relations amoureuses n'est pas mauvais, mais il est dispensable.

Annotation :

Comme on peut s'en douter, "Minari" est inspiré de la propre expérience du réalisateur. Il nous raconte son histoire à partir du moment où il a déménagé en Arkansas avec ses parents. Chung est ici David, un petit garçon atteint d'une malformation cardiaque. Avec ses parents et sa sœur, ils vivaient une vie stable, mais Jacob, le père, décide de s'installer à la campagne pour devenir agriculteur. Alors qu'il continue d'être sexeur de poussins, il va en même temps se heurter aux difficultés du métier d'agriculteur. "Minari" est une chronique familiale assez simple et sobre qui s'attaque plus ou moins au rêve américain. Lorsque les choses se passent mal, le réalisateur ne pointe personne du doigt, ou du moins personne d'extérieur à la famille. Jacob a pris cette décision difficile de venir s'installer ici et il l'assume jusqu'au bout. On pourrait s'attendre à un mélodrame qui pourrait par exemple parler de racisme vu qu'il s'agit d'une famille qui s'installe dans un coin paumé, mais ce n'est pas du tout le cas et tant mieux. La famille rencontre pas mal de problèmes, mais le réalisateur ne leur donne pas assez de poids pour avoir un réel impact sur le récit. Les problèmes d'agriculture, au sein du couple, la maladie, tout cela est évoqué de façon assez superficielle. On peut dire la même chose sur les relations avec les membres de cette famille. Le film a son charme, il y a des moments amusants et tendres, mais je m'attendais à être plus touché par cette histoire. Bref, c'est pas mal, mais pas marquant.