Films vus en 2022

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Mandico met son jusqu'au-boutisme organico-kitsch - souvent fascinant - au service d'un récit au mieux poussif, au pire inintéressant.

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Sujet chaud et pertinent, traitement tiède et balbutiant. Cantet comprend ses enjeux, mais n’offre qu’un point de vue fade et attendu.

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Déployant une réelle intelligence de mise en scène, Gorgeart transforme un mélodrame assez attendu en une poignante introspection familiale.

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Passé à la moulinette de PTA, l'American Dream explose pour ne plus en garder que ce qui compte vraiment : l'envie, la folie, l'amour.

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Le Del Toro misanthrope et noir est de retour, et il offre à ses acteurs un écrin resplendissant où déverser tous les malheurs du monde.

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Dans cette chronique carcérale, se télescopent MeS claustrophobe, cycle de la violence et jeu habité des enfants en une puissance folle.

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Sean Baker a décidément un talent rare pour filmer les déclassés dans l’envers du décor, les laissés-pour-compte du rêve américain.

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On saluera l’originalité du plat et la qualité des ingrédients, mais la cuisson laisse à désirer et l’assaisonnement manque un peu de sel.

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Anti-spectaculaire au possible, cette enquête est si factuelle et avare en émotion qu'on finira par douter de son intérêt cinématographique.

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Cette fascinante rencontre entre X-Men et Morse installe sporadiquement une tension soutenue par des images d'effroi assez saisissantes.

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Au royaume du kitsch, Branagh est roi. Et au milieu de cette rivière de toc, la croisière s'écoule gentiment mais ne s'amuse pas beaucoup.

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C’est dans l’amour qu’il témoigne de ses losers et de cette province si loin des paillettes que le Palmashow vise juste et intelligemment.

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À l’instar de son Nate Drake en ado sans charisme, cette adaptation vide tout le sel de la licence pour n’en garder que des gesticulations.

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Imaginez "Les Misérables" de Ladj Ly réalisé par un étudiant en théâtre à La Sorbonne avec 10k de budget, et vous aurez une idée du tableau.

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Et des ténèbres les plus noires, où le mal a rongé même le cœur des orphelins, l'ombre de la vengeance jaillira pour enfin devenir espoir.

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Petite nature mais grand cœur, Johnny et son parcours tout en nuances offrent un regard aussi juste que touchant sur l'émancipation.

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Que reste-t-il de l’existence quand mêmes nos rêves sont faits de toc ? Portrait évanescent et un peu flou d’un mal-être néolibéral.

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À la subtilité des grands classiques Pixar, Domee Shi oppose une autobiographie sincère et punchy servie par une réalisation inventive.

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Inattaquable sur sa démarche, à la fois honorable et d'intérêt public, Goliath l'est moins sur sa forme, un peu trop ronflante et binaire.

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Voilà une éternité que je n’avais pas été témoin d’une catastrophe industrielle d’une telle ampleur. Le mauvais goût élevé au rang d'art.

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Passant 2h à introduire des pistes et des personnages dénués d'intérêt, le tout sans aucun sens du rythme, ce 3e opus est un fiasco narratif.

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L'un dans l'autre, Cohen et Macaigne livrent une partition à quatre pieds qui certes tire en longueur mais respire la sincérité militante.

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Ce miroir tendu de notre propre décrépitude est un rappel douloureux mais un peu vain.

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Avec à peu près 1% du potentiel d’un seul épisode de Rick & Morty, Dr Strange se la pète toujours mais ne demeure qu'un déversoir à CGI.

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Eggers est un sculpteur de mythologies ésotériques et âpres au talent inouï. Dommage que ses récits manquent à ce point de cœur.

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Ce cauchemar punk, qui lorgne autant chez Marc Caro que Silent Hill, est bourré d’envies formelles mais aussi foutraque qu’antipathique.

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Ode au cinéma de système D, ce remake est surtout pour MH l'occasion de parler de son propre rapport au cinéma et de ses premières amours.

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Ne sachant trop où se placer entre satire, comédie et drame, Compétition Officielle fonctionne bien mais peine à structurer son propos.

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Malgré son foisonnement qui confine au fouillis, difficile de ne pas succomber à l'humour mi-absurde mi-stupide de Nikuko-chan.

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En se dessinant en creux (par la suggestion, l'évocation, puis l'héritage), l'horreur révèle toute son ampleur émotionnelle et temporelle.