Films vus en 2023

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02/01
- Ce week-end, je me mets en tête de me faire un petit marathon de comédies musicales, un genre que j'apprécie mais que je connais trop mal, à part quelques classiques.
- Ce film-là est tout sauf un classique ; au contraire, il a tellement été bashé que je le lance pleinement préparée à être consternée par sa nazeté - mais du coup, les prochains ne pourront que briller !
- Effectivement, dès les premières images, on croirait voir une pub pour les friandises Catisfactions réalisée par Baz Luhrmann. Les visages super sérieux des acteurs dans leurs "costumes" ridicules, la CGI de piètre qualité qui réussit le triste exploit de sauter aux yeux malgré la cacophonie visuelle, le tout posé sur cette musique mélodramatique, je... !!!
- Est-il vraiment nécessaire pour tous les films musicaux d'ajouter à leur casting un "comique" "à la mode" (ou qui était à la mode il y a dix ans) genre "Regardez je chante pas très bien mais j'ai tellement de personnalité, wonk-wonk, so cute, much quirky". Ma réponse est NON, et encore moins Rebel Wilson ET James Corden dans le même film, pitié !
- J'ai réussi à tenir super longtemps, mais je coupe environ 15 minutes avant la fin, parce qu'une fois vue la performance de Jennifer Hudson sur Memory, plus rien ne justifie de s'accrocher, surtout pas une énième séquence de gesticulations floues sous un éclairage de sex-shop.

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02/01 : Lancé avec quelques appréhensions, car je n'avais pas vraiment aimé All That Jazz, mais ici les chorégraphies organiques et si particulières de Fosse brillent dans cet univers joyeusement glauque et dévergondé, parfaitement posé par les décors et les personnages. Mention particulière au Emcee légendaire de Joel Grey.

+ 29/01 : vu sur scène au Lido2 !

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02/01 : Ça ne fait jamais de mal de revoir ce classique, toujours aussi léger et enchanteur après X revisionnages.

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09/01 : Toujours dans mon délire comédies musicales, encore plus après avoir vu 42nd Street sur scène au Théâtre du Châtelet, ce qui m'a donné envie d'aller chercher quelques chorégraphies de Busby Berkeley.

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09/01 : Et du coup, tant qu'à faire...
- Globalement, j'ai largement préféré l'adaptation sur scène. Les remaniements de l'intrigue et des numéros étaient bien pensés, et les scènes de danse/chant m'ont beaucoup plus plu. Les chansons ajoutées pour la version théâtrale, picorées ça et là dans d'autres films (dont Gold Diggers of 1933), sont parmi les meilleures du spectacle.
- Une exception où le film frappe très fort : le numéro "I'm Young And Healthy", vraiment un exemple parfait d'une chorégraphie de Berkeley.

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16/01 : Apparemment j'ai décidé que tout le mois serait consacré aux comédies musicales, et après tout pourquoi pas.
- Dans l'ensemble, je suis séduite par cette nouvelle adaptation où l'on retrouve, du film de 1961, les chansons inchangées (me semble-t-il) et l'esprit des décors, costumes et chorégraphies, mais modernisés par une mise en scène plus actuelle et dynamique. En somme, un bel exemple de l'adage "If it ain't broke..." Le seul point qui était clairement "broke" dans la version de Wise et qui a été corrigé à raison, c'était d'avoir des acteurs blancs qui jouent des portoricains à grand renfort de brown face et d'accent stéréotypé. C'est plaisant de voir tous ces artistes latino avoir les rôles qui leur reviennent, et cela permet l'ajout d'échanges en espagnol ou en spanglish vifs et réalistes, qui sont clairement un plus.
- J'aime particulièrement les performances de Mike Faist dans le rôle de Riff et Ariana DeBose dans le rôle d'Anita. Ansel Elgort, par contre, globalement bof - il se débrouille très bien dans les numéros de danse, mais le reste du temps il est mou et inexpressif. Mais pour sa défense, il faut dire que le rôle de Tony est chiant comme la pluie, de base...

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16/01 : Ouais, bof.

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22/01 : Très inégal, mais c'est la nature du film à sketches qui veut ça, certainement...
- En (très) bons numéros, je retiens "The Babbitt and the Bromide", le duo entre Gene Kelly et Fred Astaire, clairement le point d'orgue du film ; "The Great Lady Has an Interview", le numéro de Judy Garland ; et enfin "This Heart of Mine", un pas de deux assez classique mais puisqu'il y a Astaire, on ne peut qu'être diverti.e, et le "truc" des tapis roulants cachés dans la scène apporte de la nouveauté et de la surprise dans la chorégraphie et la mise en scène.
- Quant aux pas bons : les sketches "Number Please" avec l'opératrice téléphonique, drôle deux secondes et lourd à lever les yeux au ciel après ça, et "Guzzler's Gin" avec le pire cliché du mec bourré possible, pas drôle du tout, même pas les deux premières secondes - si bien que je m'empresse de passer la scène.

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22/01 :
- Plein d'inventivité dans la mise en scène, on sent la patte du chorégraphe Fosse jusque dans les mouvements de caméra.
- Gros coup de cœur pour le numéro "Big Spender", j'adore la chanson telle qu'interprétée par Shirley Bassey, mais dans sa forme originale et chorégraphiée par Fosse, elle prend toute une autre dimension.
- Malheureusement, Shirley MacLaine en fait constamment DES TONNES, ça devient insupportable pour moi, et je décide d'arrêter de regarder après environ 35 minutes. On réessaiera plus tard !

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23/01 :
- Ça dégouline de bons sentiments et ça flirte parfois avec le bingo des tokens de film "woke" (sachant que ce n'est pas du tout une insulte pour moi, mais toute bonne chose peut avoir ses travers). Mais dans l'ensemble, c'est un feel good movie qui se laisse regarder.
- Max Harwood, qui joue Jamie, est plutôt likeable avec juste le narcissisme et le yas que le rôle et le genre exigent. Sa voix n'est pas très impressionnante, mais la présence et l'énergie sont là.
- Les chansons ne sont pas extraordinaires non plus, de banals titres pop qui évoquent parfois une version à peine évoluée de High School Musical, mais elles ne sont pas non plus chiantes et aberrantes de vacuité comme beaucoup de comédies musicales récentes.
- Évidemment, je m'attendais à la présence de drag queens et m'en réjouissais, mais j'ignorais complètement que Bianca del Rio ferait une apparence. Une surprise amusante.

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23/01

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30/01 : Encore un petit coup de Busby Berkeley (et de pre-code)...
- L'ouverture avec le "news ticker" qui annonce la mort des films muets, puis cut sur un dialogue : malin !
- Un chouette plan-quasi-séquence qui traverse plusieurs studios de danse vus du quatrième mur.
- Toute une première partie du film est quasiment dépourvu de numéros musicaux, et les vrais longs numéros chantés et dansés n'arrivent que dans le dernier tiers, avec le numéro le plus "Busbien" à seulement à 20 minutes de la fin. Le début est plus un film sur les comédies musicales qu'une comédie musicale à proprement parler, finalement, mais du coup, d'un côté, la narration, les personnages et leurs relations sont plus développés, et de l'autre côté, les numéros, quand ils arrivent, sont d'autant plus remarquables et mémorables, et s'enchaînent comme un bouquet final.
- Je retiens notamment "Honeymoon Hotel", original, entraînant et malicieux, avec sa galerie de personnages qui se succèdent sur la même mélodie ; la portion militaire de "Shanghai Lil", où l'on voit bien comment l'expérience de chorégraphe militaire de Berkeley durant la Première Guerre mondiale s'est traduite dans son travail hollywoodien ; et bien sûr le célèbre "By A Waterfall", un numéro aquatique féérique et ambitieux, vrai régal pour les yeux.
- Quand le numéro "Shanghai Lil" commence, j'ai une appréhension, mais je suis aussitôt surprise : les personnages asiatiques sont joués par des Asiatiques, pas de yellow face... Ouf ! Et puis Shanghai Lil apparaît et là... Bim. En même temps, ce sont les années 30, j'en demandais peut-être trop.
- En voyant le numéro des chats, je me demande si ce n'est pas là que Webber a trouvé l'idée pour son musical Cats...

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30/01 : Ce film réunit un nombre peu commun de numéros iconiques et réjouissants, avec "Think" d'Aretha Franklin, "Shake a Tail Feather" de Ray Charles et sa chorégraphie d'ensemble, "Minnie the Moocher" par Cab Calloway, "Rawhide" par Dan Aykroyd... Et entre les deux, des touches d'humour absurde grâce notamment aux apparitions de Carrie Fisher (♥).

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12/02 : Après un mois de comédies musicales, bien envie de faire un crochet par un autre genre que j'apprécie en général mais dont je ne connais que peu de choses, y compris trop peu des classiques : le western. Je choisis Stagecoach car je l'ai trouvé en position haute dans plusieurs listes du type "Les westerns à voir absolument", et parce que c'est le film qui a élevé John Wayne au rang de star du genre et a marqué le début de sa collaboration avec John Ford.
- D'après ce que j'ai lu, on considère qu'avec ce film, Ford renouvelle le western, genre encore hésitant, d'une part en injectant une certaine profondeur dans les personnages et en en cimentant les archétypes, d'autre part en posant les standards de l'intrigue. On a effectivement une galerie de personnages qui peut paraître paresseuse et manichéenne au départ : la prude vs. la prostituée, le bandit vs. le shérif, l'ivrogne vs. le gentleman... Mais parce que je suis familière d'un autre genre cinématographique fortement attaché à ses codes, l'horreur, je sais que les archétypes peuvent être nécessaires et satisfaisants quand ils sont bien écrits et incarnés. De fait, les actions et relations des personnages, tout clichés qu'ils soient, sont ici plus fines qu'un bête "les gentils gentils vs. les méchants méchants".
- Globalement, le film est bien écrit, que ce soit le déroulement de l'intrigue, les dialogues dans lesquels je relève des perles comme "We're the victims of a foul disease called social prejudice, my child." ou "Well, I guess you can't break out of prison and into society in the same week." ou encore les touches d'humour parsemées ça et là, auxquelles je ne m'attendais pas forcément.

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12/02 : Le hasard fait que je visionne à la suite deux films aux titres français quasi-identiques (je les avais sélectionnés avec leurs titres anglais).
- Honnêtement, toute la première heure, je m'emmerde et regarde seulement du coin de l'œil. Du point de vue de la forme, le rythme n'a aucun sens - la scolarité de Custer ainsi que son ascension semblent être expédiées en deux scènes et autant de minutes, mais à côté de ça, on prend son temps avec des scènes de séduction étirées jusqu'à l'ennui. Et sur le fond, je n'accroche pas du tout à ce portrait idéalisé de Custer qui glorifie la médiocrité, l'arrogance et l'arrivisme au nom du patriotisme et du mythe national du self-made man. Errol Flynn a du charme, oui, mais son cabotinage me fatigue. Seule la présence d'Olivia de Havilland me convainc de persévérer. (Même si elle a apparemment été à la même école que Marion Cotillard quand il s'agit de perdre conscience.)
- Après cette première moitié laborieuse, les scènes de combat, courtes mais dynamiques, recapturent ça et là mon intérêt, et la rivalité tendue entre les personnages de Custer et Sharp sert de fil rouge qui redonne un peu de rythme à la narration.

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12/03 : Oscars Season. Bon, puisqu'il est autant encensé et récompensé, autant le voir...

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13/03 : Oscars Season. Un film qu'on ne peut pas ne pas comparer à Bons baisers de Bruges, puisqu'on y retrouve le même réalisateur et le même duo d'acteurs. De Bons baisers..., on retrouve d'abord la même dynamique entre les deux personnages principaux (on pourrait même dire que Farrell reprend le même rôle), l'humour absurde en filigrane basé presque entièrement sur des dialogues finement taillés et encore plus finement joués, et le plaisir d'entendre l'accent irlandais de bout en bout. S'y ajoutent ensuite la beauté des paysages de l'île d'émeraude, sublimée par une cinématographie plutôt classique mais qui brille ici et là avec des jeux de cadres et de belles couleurs fraîches qui sentent bon l'iode ; ainsi qu'une certaine lenteur contemplative.

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20/03 : Oscars Season. C'est week-end, c'est docu.

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10/04 : C'est week-end, c'est docu.

Visionné parce que j'étais en plein binge de docuséries sur des fusillades, et si d'un côté je l'ai trouvé intéressant dans ce contexte, en même temps, voir le sensationnalisme typique de ces programmes étiré sur 1 h 30, ça m'a laissée un peu nauséeuse. Pas convaincue non plus par le point de vue, qui se veut neutre et inquisitif, j'imagine, mais paraît plutôt verser dans la complaisance envers tous les protagonistes, comme pour se donner une posture à la Michael Moore sans pour autant se mouiller ni ne froisser personne.

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13/05 : Épisode dépressif majeur bonjour (cf. le temps écoulé entre les derniers visionnages de films). Mais j'ai dit pas de pression sur le rythme, et du coup puisque c'était ce qui me faisait envie, hop.

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14/05 : Déjà vu, mais je n'ai pas noté quand, donc ça doit dater au plus tard de 2012-2013. + 1 point.
- Je me souvenais bien sûr de la présence de Natasha Lyonne et Clea DuVall, mais c'est drôle de voir plein de (jeunes) visages connus dont j'avais oublié la participation : Michelle Williams, Melanie Lynskey, Julie Delpy, et RuPaul.

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14/05

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14/05 - revu après 11 ans, note inchangée.

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14/05 - C'est week-end, c'est docu (chelou).

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14/05

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15/05 - C'est week-end bis, c'est docu bis.

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18/05

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21/05 : Super déçue par ce film que je m'attendais à adorer, mais j'aurais dû le voir venir quand j'ai lu le texte d'intro annonçant qu'il va être question de psychanalyse, et pire, la qualifiant de "modern science". C'est bourré de ce qu'on appellerait aujourd'hui des buzzwords, c'est joué avec beaucoup trop de pathos, et l'intrigue s'encombre de trop nombreuses scènes pour nous rabacher les symboles et "symptomes" de notre mystérieux jeune premier en mode "VOUS AVEZ COMPRIS HEIN, IL A PEUR DU BLANC ! DU BLANC !" Vraiment, le thriller freudien plein de symbolisme foireux et de regards dans le vide, c'est pas pour moi (cf. Marnie).

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22/05 - C'est week-end, c'est docu.

Intéressant et saisissant, bien que versant un poil trop dans le sensationnalisme, et j'aurais aimé qu'ils explorent moins l'impact émotionnel sur les victimes, et plus les responsabilités et l'impact à long terme sur le tourisme sur l'île et éventuellement ce type d'excursions en général.

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22/05