Films vus en 2023

Annotation :

Assez mou, pas mal joué, plutôt agréable à suivre, je l'aurai oublié la semaine prochaine

Annotation :

J'ai préféré Eva en Aout, c'est très doux et assez amusant à suivre

Annotation :

Plus grande oeuvre de l'humanité

Annotation :

Rarement vu un truc avec aussi peu de cinéma dedans, tout est ridicule

Annotation :

Franchement bouleversant, c'est d'une subtilité incroyable, tout en hors champ, tout en fragment inatrapable comme dans cette scène de fin qui touche au sublime artistique. Les petits pas gênés de Sophie, son sourire amusé et désabusé, sa petite fille est exceptionnelle, elle dégage tant, elle est si lisible, et lui justement pas du tout. Paul Mescal réussit une très très grande performance par ses tourments passionnels cachés durant tout le film, l'horreur au plus profond de lui, derrière un jolie sourire de vacance, mais un sourire honnête, pure, beau. La bienveillance même qui se dégage de ce personnage, de cette relation magique et funeste (on l'imagine). C'est honnêtement atroce et si beau

Annotation :

Casanova se prend pour un grand provocateur, ça m'a fait souffler. Heureusement que Netflix va charcuter ce truc. C'est nul part beau, c'est désagréable, j'ai juste pas envie de voir ça

Annotation :

C'est bien, c'est subtile, mais j'ai trouvé un peu plat a mon gout. Aucune scène m'a vraiment enthousiasmé, y'a des jolie plans séquences où le jeu de Cate Blanchett (actrice que je deteste) se déploie pour le coup assez bien. Ça ressemble beaucoup a du cinéma allemand, je deteste ça, son côté gris moche, ses personnages qui stagnent et ne communiquent pas ou de manière cryptique. Et Nina Hoss est une actrice dans la présence même m'insupporte car elle m'évoque un univers désagréable. C'est le genre de film qui donne mal à la tête. Bon là ça va, c'est pas horrible à suivre

Annotation :

Tenté de mettre 7 par rapport à l'agréable moments que j'ai passé mais les nombreuses maladresses m'ont énervé. Surtout la dimension melo du film avec ces affreuses scènes sur de la pop triste comme les mauvais films des années 2000, et sur ces scènes de flash-backs qui pourraient être si belle mais où le couple ne dégage pas grand chose (la scène du train me met mal à l'aise). Néanmoins dans la trame principal c'est une très agréable comédie où la vitalité de Mariana Treviño égaye complètement lors de ses scènes et où la mine décompose de Tom Hanks permet de jolies moments de comédies et une humanité direct, non sorti du scénario mais du simple visage de la star hollywoodienne touche profondément. Évidemment c'est un acteur dont on ressent la sympathie même derrière le visage le plus froid. Les dialogues des moments sérieux sont cataclysmiques par contre

Annotation :

Shyamalan le roi du découpage. C'est ciselé de manière si parfaite, si précise. J'aime comment on avance en sachant ce qui va arriver, enfin le sait on vraiment ? J'aime comment tous les personnages sont plutôt des bons gars pris par une machination infernale. Je trouve que y'a beaucoup plus d'émotions que dans n'importe lequel de ses autres films (au coude à coude avec Old, mon deuxième préféré de toute façon). Le détail de la mère qui dit que son fils aime les pancakes avant de mourir pour prouver son existence, enfin ça sort de nul part, elle balance son nom, elle le répète, et dit qu'il aime les pancakes, et meurt. Je trouve ça super beau, et ça me revient en tête quand on voit sa photo à la fin du film. Ça a de gros sabots, c'est super lourd mais c'est génial. Bautista est honnêtement un acteur exceptionnel et lui faire ce personnage est parfait, constamment pris entre terreur qu'il incarne, par son statut de geôlier, par sa carrure, par le fait qu'il tue tous ses complices, et une pure moralité, une sympathie véritable qu'à le personnage, le fait qu'il fasse ça pour sauver son équipe d'enfant, une équipe nul à chier en plus, mais ils sont content de jouer au foot ensemble. C'est trop beau

Annotation :

J'ai globablement le sentiment que le film aurait pu être bien si il était pas aussi mal réalisé. Parce que y'a des choses que j'apprécie. Je crois que j'ai atteint un stade de fanboyisme irrécupérable avec Orelsan parce qu'à chaque fois que je le vois ça me rend heureux. Genre il suffit qu'il dise "La Chine ? Rah ouais la flemme" pour que ça me fasse marrer. Y'a de trucs lunaires que j'apprécie, genre pourquoi y'a Bigflo et Oli au banquet de fin ça a aucun sens ils ont rien fait de tout le film. Vincent Cassel en Cesar c'est incroyable. Lelouch en Obelix on me l'a survendu mais quand même c'est pas mal. La vanne comme quoi les marchands arabes se font passer pour des gaulois pour vendre leur marchandise alors que vraiment ils ont des grosses gueules d'arabes avec des cheveux blonde je trouve l'idée hyper marrante. Genre Bigflo et Oli en "Abdelmalix" c'est vraiment drôle. Dommage que il y ait pas beaucoup de moments où factuellement il y a des vannes drôles sur ça. Sinon Zlatan bah immense, c'était une super idée et ça fonctionne bien
Bon sinon... Asterix est cataclysmique. Le personnage n'a rien de la sagas se de son versant en bande dessinée. Canet est affreux, il n'a aucune complicité avec Asterix. La plupart des gags ne fonctionnent pas, les scènes ont l'air de s'étendre si longtemps

Annotation :

J'aime pas les films qui s'étalent sur des années ou chaque scène est sur explicative et on ressent pas tellement le poids du passé. Et l'agacement du temps avec le tsunami, la scène est vraiment mal faite. Et y'a vraiment une rupture total dans le récit, c'est très étrange et même la structure est à revoir le film à l'air trop long. Ensuite c'est un mélo qui est franchement agaçant. Mais c'est pas un mauvais film, certaines scènes fonctionnent très bien. L'alchimie familiale marche bien. Le propos est mignon. En fait ça a l'air assez cool ce que fait ce gars (d'ailleurs horrible comment on veut nous dire que c'est génial ce qu'il fait avec des persos qui le disent à haute voix ou sont morts de rire devant ses photos, pas naturel pour un sous) et j'ai l'impression que quelque-chose découle de cet artiste et vient apporter une aura sympathique au film. Toutes les scènes de photos sont plutôt réussites. La fin est jolie

La musique est mims

Annotation :

J'ai jamais autant aimé un film que j'ai détesté. Le film se met en place, je trouve ça horrible, les dialogues sont affreux, le jeune acteur est le pire acteur que j'ai vu de ma vie. Et le temps passe, je me dis que Truffaut est un couillon avec sa politique des auteurs, que effectivement The Father a beau être extraordinaire, The Son n'a aucun intérêt. Et le temps et je sais pas ce qui se passe... Dans ce maelström de mauvais goût, mélodramatisme exacerbé je me prend au goût. Et en réalité je m'intéresse vraiment à ce qui se passe, je suis engagé dans l'histoire et même... je ressens des émotions. Je me demande à quoi c'est du. À des thématiques du film qui font écho à mon adolescence ? Non, je trouve le traitement de la dépression franchement mauvais. Probablement est ce dû à la sympathie incarnée par Hugh Jackman, qui se tient parfaitement dans son rôle et qui aurait bataillé pour l'oscar si le film était bon. Il incarne une force moral agréable qu'on a envie de suivre. Je pense que c'est du aussi à un jeu assez exemplaire sur l'espace, comme dans The Father. Je pense à la scène de la "décision" où je me suis senti vraiment stressé sûrement car Zeller arrive à nous enfermer. Peut être est ce une marque d'un très grand auteur : arriver à investir autant son spectateur dans un film aussi mauvais de bout en bout ?