Cover Films vus en 2024

Films vus en 2024

Stats de 2024:
Zones géographiques dont j'ai vu le plus de films: USA (9), UK (3), Japon (1)
Décennies dont j'ai vu le plus de films: 2010 (13), 2020 (8), 1980 (7)

Comme chaque année, je fais une liste de visionnage filmique dans l'année. L'année 2023 a été assez ...

Afficher plus

Liste de

89 films

créee il y a 9 mois · modifiée il y a 2 jours

Les Innocents
7.8

Les Innocents (1961)

The Innocents

1 h 40 min. Sortie : 18 mai 1962 (France). Épouvante-Horreur, Fantastique, Drame

Film de Jack Clayton

floflow a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu en janvier - sur OCS.

J'avais envie de me faire un petit film fantastique, et je découvre ce The Innocents un peu par hasard, adapté d'une nouvelle assez célèbre d'Henry James publiée vers la fin du 19ème siècle. C'est d'ailleurs une adaptation assez célèbre qui a apparemment inspiré d'autres films.

On y suit donc Deborah Kerr qui incarne la nouvelle gouvernante de deux enfants, Flora et Miles dont l'oncle est trop occupé par ses affaires à Londres pour correctement s'occuper d'eux. Ils vivent dans une espèce de maison château géante, et au fur et à mesure du film, notre héroïne va se mettre à voir des sortes d'apparitions de fantômes des anciens serviteurs de la maison, et va de plus en plus suspecter les enfants d'être possédés par ceux-cis.

Et ce qui est très bien dans ce film, c'est que la mise en scène met parfaitement en exergue les quelques apparitions et moments fantastiques. C'est vraiment chouette de voir un peu les artifices "à l'ancienne" de ce type de film d'épouvante, que ce soit les ralentis, ou alors le montage qui permet de rendre effrayant une apparition spectrale, les jeux d'ombres dans la maison, ou encore cette séquence de rêve tout en fondus enchaînés qui est absolument géniale.

Cependant, j'ai trouvé que le film piétinait un peu au cours de sa progression, et que la résolution tardait un peu à venir vers la fin. Aussi, la plupart des éléments qui amènent à la résolution arrivent un peu vite, et il reste encore une demi-heure de film où l'on comprend assez vite où l'on va aller après ça. Cependant, le film reste plaisant à voir, et peut-être que le fait que je me sois perdu 5 minutes à penser à ma reprise du boulot le lendemain n'a pas aider à rester concentré dans les dernières minutes.

Star Wars - Épisode I : La Menace fantôme
6.2

Star Wars - Épisode I : La Menace fantôme (1999)

Star Wars: Episode I - The Phantom Menace

2 h 16 min. Sortie : 13 octobre 1999 (France). Science-fiction, Action, Aventure

Film de George Lucas

floflow a mis 5/10.

Annotation :

Revu en janvier.

Je continue mon exégèse des grandes franchises de cinéma moderne après les Fast and Furious et les Mission Impossible, il est temps de s'attaquer aux Star Wars. J'ai fini de revoir la trilogie classique l'an dernier et il est maintenant temps de se lancer dans la prélogie avant d'enfin découvrir les 3 derniers épisodes.

Et malheureusement, cette Menace Fantôme était un peu pénible à regarder, sans doute parce que j'étais un peu trop fatigué. J'apprécie l'idée qu'on ait une intrigue de Star Wars un peu plus politique (ça parle de blocus commerciale à base de taxation sur les routes de l'espace), mais ça ne va jamais vraiment au fond des choses, surtout que je trouve que la plupart des personnages ne sont pas très intéressant et n'apporte pas grand chose à l'intrigue.

Et globalement, je trouve que tout le déroulé qui mène au final est assez laborieux. Dommage, je trouve qu'artistiquement il est vraiment très bien, il y a des super costumes (comme les tenues complètement folles de la reine Amidala, ou même les kimonos de jedi), et des décors sympas, avec une direction artistique très appréciable (Tatooine toujours classe, et les ambiances visuels des palais de Naboo sont plutôt sympas, à l'inverse de ces plaines un peu moches de cette bataille entre droids et gangans qui n'a pas très bien vieilli).

Et je trouve que le casting est aussi plutôt bien (sauf le gamin nul), mais comme dit plus haut, je n'ai pas l'impression que les personnages arrivent à rester très intéressant. Reste que les climax du films sont plutôt chouettes (la course de podracer est plutôt rigolote, et les différentes bagarres finales sont bien rythmés).

Donc un film assez moyen dans l'ensemble qui m'a même plutôt gonflé au final. Visuellement je le trouve très réussi, mais scénaristiquement ça n'arrivait pas à rester très intéressant. Le posage d'univers est chouette, mais l'intrigue n'est pas très captivante et on se retrouve avec un film assez barbant au final. Dommage.

Priscilla
6.1

Priscilla (2023)

1 h 53 min. Sortie : 3 janvier 2024 (France). Biopic, Drame, Romance

Film de Sofia Coppola

floflow a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu en janvier - au cinéma.

Ça fait un certain temps que je n'avais pas vu de film de Sofia Coppola, et film semi-biopic sur Priscilla Presley est plutôt passionnant et même une bonne surprise. On y suit donc la fameuse Priscilla du titre, de sa rencontre avec Elvis à 15 ans jusqu'à son départ, en passant sur pas mal de phases dans leur couple.

Le film montre bien l'emprise un peu étrange et malsaine qu'avait Elvis sur sa copine, alors qu'il avait clairement 10 ans de plus qu'elle et essayait de l'arracher à ses parents. Et d'un autre côté, sans être le sujet principal du film, on voit bien que la star n'était qu'un gamin exploité par ce vieux Colonel Parker et rejetait sans doute sa frustration sur cette pauvre Priscilla.

Le film est plutôt bien rythmé et intéressant à suivre, d'autant plus que je suis loin d'être un spécialiste sur le sujet. On a une belle reconstitution des années 60 crédible, et bien mise en valeur par la photographie très classe de Philippe Le Sourd (qui avait aussi fait Les Proies que j'avais bien aimé). De plus, le film est porté par deux excellents comédiens, que je ne connaissais pas, mais qui capture bien les tensions du couple.

Je reprocherai peut-être au film de passer un peu vite sur les dernières années de relation commune des deux personnages, et d'accélérer un peu dans sa dernière partie. Peut-être cela aurait été plus sympa avec un petit quart d'heure de plus.

En tout cas c'est une très bonne surprise, un film très agréable à regarder, bien joué et bien filmé, et qui saisit bien tout le malaise de ce couple-star. Par contre, je n'ai toujours pas envie de creuser la filmo d'Elvis avec ces comédies musicales qui ont l'air plus que moyennes.

Mona Lisa
6.5

Mona Lisa (1986)

1 h 44 min. Sortie : 6 août 1986 (France). Drame, Policier

Film de Neil Jordan

floflow a mis 7/10.

Annotation :

Vu en janvier - sur Arte.tv.

Petite curiosité trouvée sur Arte, ce film anglais nous met en scène Bob Hoskins en type sortie de prison qui se retrouve chauffeur pour une prostituée noire et doit la conduire aller voir ses clients dans de luxueux hôtels et demeures. Les deux personnages vont peu à peu commencer à s'apprécier, jusqu'à ce que notre héros découvre que son amie est à la recherche d'une autre prostituée qui a semble-t-il disparu dans les bas-fonds londoniens.

Un film étonnant donc, avec sa petite ambiance de polar, aussi bien scénaristiquement que visuellement, avec cette Londres bien mise en valeur par la photo de Roger Pratt (qui a fait les films de Terry Gilliam et le Batman de Burton entre autres), cela donne une ambiance âpre et crasseuse aux décors. Et en même temps, le film n'hésite pas à faire de la rupture de ton, avec un certain humour dans les répliques, et une tentative de romance un peu étrange entre les deux héros (même si cela permet à côté de ça d'avoir une romance lesbienne aussi).

Et puis il y a aussi un chouette casting de personnages bien tenus. À noter qu'on retrouve Michael Caine en méchant ce qui fait toujours plaisir, mais aussi Clarke Peters (immense dans The Wire et Treme) pour un rôle de pimp un peu cliché, et à qui on ne donne finalement pas grand chose à jouer, ce qui peut décevoir là aussi.

En tout cas le film fonctionne plutôt bien, même si j'avoue que les dernières minutes de poursuite, de meurtre, et de déceptions amoureuses m'ont un peu moins parlé que cette première partie fabuleuse où Bob Hoskins navigue entre les hôtels de luxe et les peep-shows, à la recherche de la fameuse amie disparue. À part ça, cela reste un film plutôt intéressant à voir, qui a l'avantage d'être assez joli visuellement.

Fast & Furious 5
5.6

Fast & Furious 5 (2011)

Fast Five

2 h 02 min. Sortie : 4 mai 2011 (France). Action, Aventure, Policier

Film de Justin Lin

floflow a mis 7/10.

Annotation :

Revu en janvier - vu en partie sur Netflix et en dvd.

Quel énorme surprise. Après 4 épisodes inégaux mais qui étaient de pire en pire, la franchise des Fast franchit un cap, en se transformant en sorte de film de casse vraiment bien fichu. Cet épisode est donc le second après le 4 à retrouver les personnages classiques (Vin Diesel, Paul Walker, Jordana Brewster), mais a l'excellente idée de faire une réunion avec Tyrese Gibson, Ludacris, Sung Kang, Gal Gadot, et les deux rigolos qui viennent du 4, afin de fomenter un gros casse au Brésil. De plus, c'est aussi l'arrivée de Dwayne Johnson en superflic prêt à tout pour trouver sa cible, à une époque ou l'on sent que l'acteur en a encore quelque chose à faire.

Et la première qualité de ce Fast Five, c'est d'être un film correctement rythmé, il n'a pas les horribles baisses de régimes de milieu de films des épisodes précédents, et sait nous donner des scènes d'actions généreuses quand il faut, que ce soit ce casse d'un train rempli de voitures saisis par la DEA où Vin Diesel apparaît de manière iconique (pas encore au niveau d'un film d'action tamoul) avant de s'enfuir avec son pote en sautant dans un précipice de manière irréaliste, la poursuite finale qui est extrêmement bien rythmé, ou encore cette baston à mains nus avec Dwayne Johnson, qui reste efficace malgré son montage moyen.

Et l'autre grande qualité, c'est que la série n'est pas encore tombé dans son second degré un peu trop béta. Même s'il y a des trucs un peu farfelus, il y a encore beaucoup de premier degré qui rend l'action crédible, parsemé de quelques touches d'humour parfois un peu lourdes, certes.

Le film n'échappe pas à quelques écueils, j'aurais aimé que la dimension ultracapitaliste du méchant soit plus exploité, et je ne suis pas ultra fan de la transformation de Tyrese Gibson et Ludacris en duo de rigolos. Et malheureusement pour les persos féminins, ce n'est pas encore ça, même si les moments un peu beauf me font honteusement rire. Et il y a aussi le fait que toute la préparation du casse ne sert au final pas à grand chose puisque nos héros changent complètement de plan à la fin du film.

En bref, Fast & Furious commence sa transformation en blockbuster super-héroïque avec ce qui est son meilleur épisode. Et le fait de le voir après s'être retapé les 4 premiers au pire tout pourri, au mieux juste moyen est incroyablement récompensant.

Guerre et Paix
6.7

Guerre et Paix (1956)

War and Peace

3 h 28 min. Sortie : 14 décembre 1956 (France). Drame, Romance, Guerre

Film de King Vidor

floflow a mis 7/10.

Annotation :

Vu en janvier - sur Paramount+.

Je ne connais pas bien le roman original, mais depuis l'année dernière j'ai enchaîné quelques films avec Audrey Hepburn, et il y en a pas mal sur P+ donc je profite du catalogue patrimoniale de la plateforme qui est vraiment sympa.

Guerre et Paix, c'est une grande fresque sentimentale qui fait suivre la vie de plusieurs aristocrates russes au début du 19ème siècle, et dont le destin est traversé par la guerre face à l'empire napoléonien. On y suit donc Pierre Bezhukov, un aristocrate éclairé et pacifiste, et son ami le Prince André qui lui fait partie de l'armée du tsar, ainsi que la famille Rostova, et notamment Natasha qui se retrouve courtisé par la plupart des persos masculins du film. Chaque personnage a son grand arc scénaristique que l'on va ainsi suivre au cours de ces 3h30.

J'étais très heureux de voir ce genre de film hollywoodien aux décors et costumes extrêmement impressionnant. Même joué par des américains, il y a quand même de la vraisemblance à voir ces aristocrates russes dans leurs grandes maisons, participer à des bals, se balader avec divers costumes militaires.

Toute les intrigues amoureuses m'ont également bien plu, et sont bien mises en avant par d'excellent acteurs (ça m'a fait plaisir de revoir Mel Ferrer après l'avoir découvert dans Scaramouche), ainsi qu'une mise en scène sobre et efficace. Le côté chroniques de la vie des aristocrates est vraiment bien rendu, les personnages sont passionnants à suivre et porte bien l'intrigue du film.

Je regrette cependant que le dernier tiers, plus concentré sur les batailles s'étire bien trop en longueur. Même si c'est toujours plaisant de voir des batailles avec des dizaines de figurants à cheval, je trouve que le film n'arrive pas trop à les rendre aussi palpitants que les histoires sentimentales qui me passionnaient dans la première partie. Il y a aussi pour moi le problème qu'elles apparaissent un peu trop déconnectées du reste du film. Je pense qu'elles auraient pu aussi être un peu plus courtes. Mais au moins on peut voir Herbert Lom qui incarne un fantastique Napoléon tyrannique à souhait.

Et ce qui est dommage, c'est que ces batailles beaucoup trop longues et peu intéressantes apparaissent à la fin du film, ce qui fait qu'à la fin on a un peu envie d'abréger l'action et de passer à autre chose. Mais les deux premières heures sont vraiment super, je trouve qu'on a de bons personnages, et des bonnes relations sentimentales dans un cadre passionnant.

Cinquième Colonne
6.7

Cinquième Colonne (1942)

Saboteur

1 h 49 min. Sortie : 21 décembre 1949 (France). Policier

Film de Alfred Hitchcock

floflow a mis 7/10.

Annotation :

Vu en janvier - sur France.tv.

Je suis généralement peu client des early Hitchcock,, je me souviens m'être pas mal ennuyé devant des films comme La Taverne de la Jamaïque ou Les Amants du Capricorne. Cependant, cette Cinquième Colonne est un film d'espionnage et de guerre vraiment sympa.

On y suit le jeune Barry Kane, accusé à tort de meurtre et de sabotage pendant la guerre, qui décide donc de s'enfuir plutôt que de se livrer à la police, et de découvrir l'origine de cette conspiration qui semble se monter contre lui. Il finit par arrivé chez un vieil aveugle sage qui l'abrite, et fait la rencontre de sa nièce qui préfère d'abord le dénoncer aux autorités, avant de s'attacher à lui.

Malgré le fait que ce soit une histoire d'espionnage, tout reste clair et est toujours assez facile à suivre. Le film ne s'attarde pas trop en longueur et enchaîne plutôt bien les péripéties qui permettent de découvrir quelques lieux communs toujours sympas, comme les petites routes dans les déserts américains, les villes fantômes, New York et ses grandes demeures, etc. Le film est même d'ailleurs si vif qu'on pourrait trouver le dénouement assez déroutant (le protagoniste semble assez vite blanchis dès lors qu'il retrouve et poursuit le véritable saboteur), j'avoue avoir été parfois perdu par les réactions de certains personnages vers la fin.

Cependant, c'est aussi ce rythme rapide et ces situations funs qui rendent le film attachant. Voir la relation entre les deux protagoniste évoluer au grès de ce qui leur arrive est vraiment sympa, d'autant que Robert Cummings et Priscilla Lane incarnent très bien leur personnage. Il y a aussi le fait que même si le saboteur originel finit mal, toute l'organisation des méchants du film reste un peu trop extérieur aux événements du final. Au final, la "cinquième colonne" du titre est encore présente après la fin du film.

En tout cas on a là un Hitchcock d'espionnage plutôt efficace et amusant à regarder, je pense que ses films ultérieurs du même genre sont mieux (mais il faudrait que je les revois) mais celui-ci ne démérite pas.

Mission: Impossible - Protocole fantôme
6.4

Mission: Impossible - Protocole fantôme (2011)

Mission: Impossible - Ghost Protocol

2 h 12 min. Sortie : 14 décembre 2011 (France). Action, Thriller

Film de Brad Bird

floflow a mis 7/10.

Annotation :

Revu en janvier.

Je continue ma rétrospective Mission Impossible, il est donc temps de revoir cette fois-ci l'épisode 4, 6 ans après mon premier visionnage.

On y retrouve donc toujours Tom "Ethan Hunt" Cruise pour une nouvelle mission en équipe, accompagné de Simon Pegg et Paula Patton, puis de Jeremy Renner (et Ving Rhames n'apparaît qu'en caméo). Toute l'intrigue repose sur des codes de lancement d'armes nucléaires récupérés par Léa Seydoux qui cherche à les revendre à un mystérieux russe dont le but est de déclencher la fin du monde, et qui a dans le même temps trouver le moyen de mettre fin à l'IMF.

La première qualité notable de Mission Impossible, c'est que Brad Bird arrive à la réalisation, et se permet donc plus d'idées créatives au niveau de la mise en scène, en comparaison du précédent épisode. Ça donne lieu à quelques gags plutôt sympas intercalés dans une intrigue plutôt sérieuse, mais renforce aussi le dynamisme des grandes séquences de "casse" auxquelles on est habitué dans la série. Entre l'infiltration au Kremlin, la séquence d'escalade à Dubai, puis une étonnante baston dans un parking à plusieurs étage pour conclure le film, dont la tension est mise en exergue par un très bon montage parallèle, il y a de quoi faire. C'est ce qui permet au film de garder un bon rythme entre ses grandes séquences de suspense et d'action. Il y a peu de temps mort, d'autant plus que la variété et l'exotisme des destinations permet de ne pas se lasser.

Un autre point intéressant, c'est que le personnage d'Ethan Hunt reste bien dans la continuité de ce qui était écrit dans le troisième opus, on nous reparle de sa femme, et d'événements mystérieux qui l'ont conduit en prison au début du film. Ça permet d'avoir une petite trame de fond qui montre que le personnage reste cohérent d'un épisode à l'autre.

On a donc là l’épisode qui trouve la formule aussi efficace qui va être appliqué dans les prochains épisodes. On sent que la série se cherche encore un peu pour savoir quelle place donner à ses persos féminins (Paula Patton à quelques moments pour briller, mais il faudra attendre Rebecca Ferguson dans l’épisode suivant pour avoir un vrai personnage égal à Tom Cruise), et je lui reprocherai d’avoir un méchant relativement oubliable (là où le personnage de Philip Seymour Hoffman était un peu la grande surprise du troisième épisode). À part ça, cela reste un film qui conjugue les bons ingrédients du film d’action/espionnage par équipe moderne.

Godzilla Minus One
7.1

Godzilla Minus One (2023)

2 h 05 min. Sortie : 7 décembre 2023 (France). Action, Science-fiction, Aventure

Film de Takashi Yamazaki

floflow a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu en janvier - au cinéma.

Je pensais pas que ce film puisse sortir dans la salle à côté de chez moi, donc je suis très heureux de pouvoir voir ce Godzilla sur grand écran.

La particularité de ce Godzilla est qu’il se déroule entièrement dans les années 40 pendant l’après-guerre et la reconstruction du côté du Japon. On y suit donc un pilote kamikaze qui découvre Godzilla sur une petite île qui sert de base de réparation à l’armée japonaise pendant la guerre. Malheureusement, il y fait la rencontre de Godzilla, événement qui va le traumatiser jusqu’à son retour au pays. De retour au pays, il y fait la rencontre d’une femme seule avec un enfant qui n’est pas le sien, et à eux 3 ils vont tenter de former une famille tant bien que mal, jusqu’au retour du monstre…

Le grand intérêt du film (et auquel je ne m’attendais absolument pas) est donc sa représentation historique assez marquante, avec ces personnages qui vivent dans le Japon d’après-guerre et qui essaient de ne pas refaire les mêmes erreurs que leur précédent gouvernement. Les costumes et décors qui permettent de se plonger dans l’ambiance sont soignés, on sent la vraisemblance dans le contexte historique. L’autre point qui marche, c’est comme souvent dans ce genre de film, d’adopter un point de vue humain et terre à terre, avec un protagoniste plutôt bien écrit, et une petite équipe de héros auxquels on s’attache rapidement (moins attachante que l’équipe de Shin Ultraman de mon point de vue, pour comparer avec un autre film de kaiju).

Mais au-delà de ça, il faut reconnaître que les séquences de destructions massives sont vraiment excellentes et magnifiquement mise en scène. Il y a de beaux moments de désespoir, tout comme de grands moments de bravoures dans le plan final. J’aime le fait que le message qui est martelé nous parle de l’absurdité des sacrifices (ce qui peut paraître contradictoire avec les shonen mangas), c’est jamais très subtile mais ça fonctionne complètement.

J'en oublie aussi de parler de la musique qui est excellente, j'apprécie évidemment les utilisations de thèmes classiques pour certaines apparitions de Godzilla.

Bref, j’ai pris un énorme plaisir à regarder ce film, c’était du grand spectacle vraiment efficace et prenant, il faut vraiment en profiter tant qu’il encore en salle.

Carol
6.9

Carol (2015)

1 h 58 min. Sortie : 13 janvier 2016 (France). Drame, Romance

Film de Todd Haynes

floflow a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu en janvier - emprunté à la médiathèque.

Petit hasard de calendrier, mais peu avant la sortie de May December, j’ai l’occasion de voir Carol de Todd Haynes, l’un de ses films les plus connus de ce que j’ai compris.

C’est donc une adaptation d’un classique de la littérature américaine des années 50 écrit par Patricia Highsmith, qui a aussi fait tous les livres Ripley. Le récit nous fait donc suivre une romance homosexuelle entre Therese (Rooney Mara), jeune employé de magasin qui fait de la photographie et Carol (Cate Blanchett), femme aisée sur le point de divorcer de son crétin de mari, mais souhaite rester en relation avec sa fille. On suit donc les deux personnages de leur rencontre peu avant noël jusqu’à une sorte de road-trip lancinant qui se terminera abruptement.

C’est donc un film de romance assez doux et platonique qui permet de suivre une belle histoire d’amour, à une époque (les années 50 aux États-Unis donc) où l’homosexualité est encore mal vue, et encore plus dans un cas d’adultère. Ce qui est bien c’est que le film garde son petit rythme lancinant sans jamais être trop chiant, et sa mise en scène soignée permet de bien comprendre le ressenti des personnages. La photographie est superbe, avec des scènes aux éclairages vraiment magnifiques. C’est aussi toujours un plaisir de voir une reconstitution de l’Amérique des années 50 aussi réussi, bien évidemment, et le tout est porté par d’excellentes actrices.

Je n’ai pas grand chose de plus à dire sur ce film, c’est une très bonne surprise et donne envie de lire le livre dont il est issu. Peut-être que le caractère très simple de la romance ne permet pas au film d’aller plus loin, mais ça reste très bien exécuté et élégant.

Star Wars - Épisode II : L'Attaque des clones
5.9

Star Wars - Épisode II : L'Attaque des clones (2002)

Star Wars: Episode II - Attack of the Clones

2 h 22 min. Sortie : 17 mai 2002 (France). Science-fiction, Action, Aventure

Film de George Lucas

floflow a mis 5/10.

Annotation :

Revu en janvier.

Je reprend la re-découverte de la prélogie Star Wars avec cet épisode II, souvent considéré comme le pire de la série. On y retrouve donc Anakin et Obi-Wan, l’un chargé de protéger Padmé Amidala, et l’autre qui doit enquêter sur les instigateurs d’un attentat contre cette dernière. Et pendant ce temps, le sénat débat de la nécessité d'une armée pour la République.

Comme le précédent film, le déroulement est laborieux, et on a une trop longue introduction avant que l’aventure démarre réellement. Les personnages sont ici un peu plus travaillés et intéressants à suivre, et on a moins de détails de lore barbant, ce qui nous donne une narration plus fluide. Par contre, ça ne raconte rien de très passionnant, et le rythme du film, notamment dans sa première heure, est vraiment pénible.

Le principal problème vient de la mollesse totale de sa mise en scène. En dehors des quelques moments d’actions qui restent sympas, les scènes de dialogues et d’expositions sont d’une laideur formelle assez atroce. Je ne sais pas si c’est plus une histoire de cadrage ou de montage, mais rendre des scènes de discussions aussi nulles dans des décors aussi chouette, c’est vraiment dommage. Et on est pas aidé par Hayden Christensen, dont la performance discutable et peu subtile n’aide pas à s’attacher à son rôle de proto-dictateur. Même Ewan McGregor semble assez absent de ce second film. Heureusement Natalie Portman est excellente et donne à Padmé toute la présence qu’il lui faut. Et le fait d’ajouter Christopher Lee en méchant est toujours délicieux, en nouveau Sith comploteur il a tout de suite plus de force de présence que le vice roi machin.

Heureusement, la direction artistique reste marquante dans ce second film. Je suis particulièrement fan des décors de Geonosis, les intérieurs sur Coruscant sont très chouettes, et il y a des super costumes. Par contre, et c’était à prévoir, les CGI n’ont pas bien vieilli, et la bataille finale entre clones et droides n'est pas convaincante. Dommage aussi de ne voir que des régiments de bonhommes en 3D courir et tirer, on aimerait un peu plus comprendre les enjeux stratégiques de la bataille.

En résumé, un film beaucoup trop mou, et insipide. Je préfère le développement de personnages en comparaison au premier, mais le manque de subtilités, certains acteurs à la ramasse, et la mise en scène quasi-absente n’aide pas à se plonger dans cette Attaque des Clones relativement moyenne, à l’image de La Menace Fantôme

Arrête-moi si tu peux
7.5

Arrête-moi si tu peux (2002)

Catch Me if You Can

2 h 21 min. Sortie : 12 février 2003 (France). Biopic, Comédie, Policier

Film de Steven Spielberg

floflow a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Revu en janvier.

Je n’ai pas revu ce film depuis extrêmement longtemps, ce qui fait que j’en ai toujours un souvenir très flou, mais apparemment c’est un des meilleurs Spielberg de cette période donc finalement pourquoi ne pas le revoir ? On y retrouve donc Leonardo Di Caprio dans le rôle d’un jeune brisé par le divorce de ses parents qui choisit de fuguer et de survivre en faisant des escroqueries avec des faux chèques, puis commence à se faire passer pour un pilote de ligne, un médecin, et enfin un avocat. Mais c’est aussi un film qui prend le point de vue de l’agent du FBI chargé de le traquer, interprété par Tom Hanks.

Et malgré sa longue durée, et son sujets parfois complexes (les escroqueries aux chèques en bois), le film a un montage extrêmement efficace et rythmé qui permet de ne pas se perdre, et surtout de rester accroché à cette intrigue qui sait se montrer passionnante. On s’attache très vite au personnage principal, qui arrive à s’en sortir en de multiples situations retorses. Et la relation qui se tisse entre lui et son poursuivant est vraiment délectable, avec tous ces appels à Noël qui met bien en avant la solitude des deux hommes, qui ne sont pas si éloignés de ça.

En plus de ces deux protagonistes, le film est renforcé par d’excellents seconds rôles, qui permettent de voir Christopher Walken, Martin Sheen, ou encore Amy Adams dans un de ses premiers grands rôles. Ajoutons à cela la photographie impeccable de Janusz Kaminski, dont les subtils jeux de lumière donnent tout leur relief à ces magnifiques décors qui reconstituent l’Amérique des années 60.

Je reprocherai peut-être au film d’avoir une conclusion un peu trop longue, mais ça reste un récit maîtrisé, très bien porté par ses acteurs principaux, et son intrigue qui donne un rythme très efficace. Peut-être parfois un peu long, mais un vrai plaisir à redécouvrir, 20 ans après.

Racket - Du sang sur la Tamise
7

Racket - Du sang sur la Tamise (1979)

The Long Good Friday

1 h 53 min. Sortie : 19 octobre 1983 (France). Policier, Drame

Film de John Mackenzie

floflow a mis 7/10.

Annotation :

Vu en janvier - sur Arte.tv

Second film avec Bob Hoskins (après Mona Lisa) dispo sur Arte, que je me dépêche de voir avant son départ de la plateforme.

Racket - Du Sang sur la Tamise (ou The Long Good Friday) est donc un petit film de gangster anglais dans lequel Hoskins incarne cette fois-ci une sorte de parrain d’un gang local qui accueille deux américains pour faire affaire. Le jour même, une voiture avec le chauffeur de sa mère explose, et l’un de ses meilleures hommes de confiances est tué. La bande va donc passer le film à chercher qui les attaque, en plus de survivre à quelques autres incidents. On va aussi suivre la copine de notre héros (interprétée par Helen Mirren) qui va garder les américains occupées pendant ces deux jours assez chargés.

Ce qui est bien, c’est que le film arrive à garder une atmosphère teintée de nervosité tout du long, et on est toujours sur le qui-vive avec les personnages. Et puis ce Londres des années 70 rongés par la criminalité est plutôt bien rendue par la photographie. Par contre, le film a un rythme assez étrange, on a parfois des séquences assez folle (cette intro quasi-muette, le meurtre dans la piscine), mais d’autres un peu plus longuette. On aimerait que le film explose d’un coup, mais il préfère rester dans son état de tension jusqu'à un final très réussi.

Et en même temps, il faut reconnaître qu’il y a un peu partout des scènes qui sont vraiment chouettes visuellement (comme ce plan en première personne d’un type pendu par les pieds, ou encore Bob Hoskins sous la douche) , et que dès que l’incroyable musique de Francis Monkman se fait entendre, on entre dans une autre dimension. Je ne sais pas ce que ces synthés très 80s viennent souligner, mais il y a des mélodies complètement dingues qui donnent tout leur relief à certaines scènes.

Un film moins explosif que ce à quoi on peut s’attendre avec son affiche, mais un film intéressant quand même, qui sait garder son suspense, même s’il est parfois mal rythmé. Les révélations finales sont quand même assez chouettes et bien trouvées, raccorde le film avec la période des troubles irlandais de manière plutôt maligne. Et j'adore le moment où notre héros insulte ses invitées avec un discours pro-européen, ça sonne étrange, mais c'est en accord avec ce personnage de parrain pro-business.

Bref, pas le meilleur film du monde, mais il m’a marqué de manière très étonnante donc je suis content de l'avoir vu.

Fast & Furious 6
5.3

Fast & Furious 6 (2013)

Furious 6

2 h 10 min. Sortie : 22 mai 2013 (France). Action, Aventure, Policier

Film de Justin Lin

floflow a mis 5/10.

Annotation :

Revu en février.

L’exégèse de la série des Fast continue avec ce sixième opus qui rebondit après la nouvelle impulsion donné par le 5. À noter que je l’ai vu dans son extended version qui d’après movie-censorship.com compte 53 secondes de plus, avec quelques plans légèrement plus long, et un montage des bagarres à mains nus peut-être un peu plus bourrines.

Notre équipe de héros revient donc pour une mission sous la direction de Dwayne Johnson, avec l’espoir de retrouver Letty/MIchelle Rodriguez qui fait son grand retour après une brève apparition dans le quatrième volet. Toretto et sa team sont donc chargé d’arrêter Owen Shaw/Luke Evans, une sorte d’ex-militaire qui veut une arme pour… faire un truc de méchant, j’imagine ?

Honnêtement, l’intrigue n’est vraiment pas passionnante, et le fait de transformer nos héros en équipe qui travaille pour le gouvernement ne marche pas vraiment. À part ça, les scènes d’actions à grand spectacles sont au rendez-vous, que ce soit la séquence avec les voitures tremplins, l’incroyable poursuite avec un tank sur l’autoroute, ou encore ce final sur une piste de décollage interminable. Honnêtement, le film était assez pénible à regarder, le scénario n’est pas convaincant, et le fait que les persos ne le prennent même pas au sérieux est assez agaçant. On sent l’arrivé du cynisme avec l’humour et le second degré des blockbusters modernes, qui fait qu’on ne prend plus rien au sérieux.

Les personnages principaux sont toujours coincés dans leurs archétypes assez peu profonds, Roman et Tej sont toujous un duo de rigolo, Gisele a à peine de dialogues, Han est toujours charismatique mais n’a pas beaucoup de place dans ce film. Et l’équipe de méchant est assez catastrophique aussi (même si ce type qui conduit son tank en se marrant d’écraser des bagnoles sur l’autoroute me fait marrer).

Je reste aussi quand même convaincu par la séquence de street racing. Déjà, il y a la présentation des rassemblements beauf-clipesque qui me fascine toujours autant avec son mauvais goût poussé au max. Et puis il y a cette course entre Vin Diesel et Michelle Rodriguez qui par moment peut rappeler la séquence de dérapage romantique de MI2. Et j’aime bien la bagarre dans le métro de Londres aussi.

Mais à part ça, le film est vraiment peu passionnant, c’est vraiment décevant de ne pas avoir retrouvé la maestria du 5ème opus.

Peter Pan
7

Peter Pan (1953)

1 h 17 min. Sortie : 18 décembre 1953 (France). Animation, Aventure, Fantastique

Long-métrage d'animation de Clyde Geronimi, Wilfred Jackson et Hamilton Luske

floflow a mis 6/10.

Annotation :

Vu en février - sur Disney+.

Je continue de découvrir des vieux Disney un peu au hasard, et surtout pour profiter un minimum de mon abo à leur plateforme de VOD qui a au moins le mérite d’avoir tous leurs classiques. Peter Pan est donc un film d’animation adapté de la pièce de J.M. Barrie, qui nous raconte l’histoire d’enfants qui voient le personnage éponyme arriver dans leur chambre à la recherche de son ombre. Ce faisant, il va les réveiller, et inviter l’ainée, Wendy, à servir de maman à son équipage des enfants perdus au pays imaginaire. Tout le groupe va donc se retrouver là-bas et vivre quelques aventures durant lesquels ils vont rencontrer des amérindiens, des sirènes, et surtout l’équipage du Capitaine Crochet.

Le film est plutôt bien rythmé, a une intrigue assez enlevée, malgré quelques moments mous, mais reste un plaisir visuel, en termes d’animations j’ai rarement vu des déformations de personnages aussi folle, ça donne des pures moments de comédies qui sont de vraies réussites. Cependant, il faut aussi reconnaître qu’il y a quand même des gros problèmes sur certains persos secondaires, avec notamment les persos féminins qui sont toutes amoureuses de Peter Pan, ce qui donne une fée Clochette jalouse assez nul, ou une Wendy qui ne fait pas grand chose (et je ne parle pas de Tiger Lily qui n’a aucun rôle). Et il y a des représentations d’amérindiens hyper clichées assez déroutantes, avec une chanson qui a des paroles quand même limites. Et j’ai été pas mal surpris par Peter Pan qui se comporte comme un connard tout le long du film, je sais bien que le principe est de voir un enfant qui ne grandit pas, mais sa puérilité m’a parfois gonflé.

À part ça, la grande surprise, c’est le Capitaine Crochet, personnage incroyable qui devrait être le vrai héros du film, il a sans doutes les meilleures gags, et on sent que les animateurs ont du prendre plaisir à le faire bouger comme il le fait.

Toujours intéressant de découvrir un vieux Disney, je n’ai aucun attachement émotionnel lié à l’enfance pour ces films, donc j’avoue avoir trouvé pas mal d’éléments compliqués à supporter aujourd’hui, mais ça reste un film avec de bons gags, de bonnes chansons (si seulement les paroles de la chanson des peaux-rouges n’étaient pas ce qu’elles sont), et une aventure globalement amusante.

A Man
6.5

A Man (2022)

Aru Otoko

2 h 01 min. Sortie : 31 janvier 2024 (France). Drame, Thriller

Film de Kei Ishikawa

floflow a mis 7/10.

Annotation :

Vu en février - au cinéma.

Je ne savais absolument rien de ce petit film japonais avant d'aller le voir au cinéma si ce n'est que c'est au moins le 3ème film avec Sakura Ando que je vois en quasiment un mois, après L'Innocence et Godzilla Minus One. À noter également que c'est un film japonais qui est en fait sorti en 2022 mais qui arrive un peu tardivement chez nous.

On y suit donc une jeune femme divorcée qui vit avec son enfant et qui fait la rencontre d'un type qui passe régulièrement à sa papeterie. Ils vivent ensemble, ont un enfant, et lorsque le type en question meurt écrasé par un arbre, elle découvre qu'il a en réalité pris l'identité d'une autre personne. Elle fait donc appel à un ami avocat qui va enquêter sur le passé du défunt, et essayer donc de comprendre quelle était sa véritable identité.

Après une introduction assez longue, le film prend donc la forme d'une enquête assez sympa et prenante, avec une mise en scène plutôt sobre. Il y a un propos plutôt intéressant sur la difficulté de s'intégrer à la société japonaise lorsqu'on a commis un crime ou un délit, sur le racisme envers les gens issus de l'immigration coréenne.

Le film est peut-être un peu longuet vers la fin, avec une bonne série de scènes qui pourraient servir de conclusion qui s'enchaînent dans les dernières minutes, mais ça ne l'empêche pas d'être agréable à globalement prenant.

Saaho
5.1

Saaho (2019)

2 h 51 min. Sortie : 30 août 2019. Action, Thriller

Film de Sujeeth Reddy

floflow a mis 6/10.

Annotation :

Vu en février - sur Netflix.

Il est temps de regarder les films indiens dispos sur Netflix avec cette connerie de Saaho que j’avais repéré depuis quelques temps. Ça avait pas l’air très bien, mais le trailer avec une vibe Fast & Furious me faisait rêver, et j’avais hâte de revoir Prabhas après l’avoir découvert dans Bahubaali.

Bon, le scénario tourne autour de la succession d’un patron de société (joué par Jackie Schroff) dans une ville de méchants qui se fait tuer, et doit donc voir son héritier arrivé à sa succession pendant que les autres méchants du conseil complotent. Et puis il y a Prabhas, un super flic qui enquête sur une affaire de vol rudement bien organisé, et qui pourrait être lié à cette organisation de méchants. Et tout ça c’est ce que l’on croit avant retournement de situation pré-entracte qui relance le film dans une nouvelle dynamique, avec un casse qui part dans une direction Fast Five, et une baston finale dans une ville déserte.

Malheureusement, ce scénario confus est assez peu captivant, et la seconde moitié nous perd dans les méandres de ses sous-intrigues inintéressantes au possible. Heureusement, il y a de l’action complètement stupide, des chansons pop assorti de clips parfois beauf, parfois niais, toujours hypnotisant. C’est globalement pas très bien, trop long, et parfois même incohérent. Les personnages ne sont pas très attachants (celui que joue Prabhas est trop mystérieux pour qu’on ait un quelconque intérêt à le suivre), et les acteurs (à l’exception de notre star rebelle préférée) ne sont pas extrêmement convaincants. Et en même temps, il y a quelques scènes vraiment fun, et la première partie est vraiment prenante (avant que la confusion générale de l’intrigue n’arrive).

Donc ça reste mieux qu’un mauvais blockbuster américain, mais pas de beaucoup malheureusement. Je pense que les chansons (et notamment Bad Boy où Prabhas et Jacqueline Fernandez dansent sur un tank) y font pour beaucoup de la sympathie que l’on peut accorder au film, mais à part ça ce n’était pas dingue, sans être jamais totalement nul.

School in the Crosshairs
6.8

School in the Crosshairs (1981)

Nerawareta gakuen

1 h 30 min. Sortie : 11 juillet 1981 (Japon). Science-fiction

Film de Nobuhiko Ôbayashi

floflow a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu en février.

J’avais une énorme envie de voir les films de Nobuhiko Obayashi depuis la vidéo que M.Bobine leur a consacré, et bim, je vois que Spectrum sort un petit pack avec ce The Aimed School qui m’intriguait pas mal.

On y suit donc des adolescents/lycéens japonais, dont la jeune Yuka qui découvre d’un coup qu’elle a des pouvoirs psychiques, et dans le même temps, une nouvelle élève arrive en classe, et a elle aussi des super pouvoirs, dont elle va faire usage pour transformer l’école en dictature fasciste.

Ce qui est génial, c’est que ce pitch complètement fou et très manga, nous permet de voir une critique sur les normes et la dureté de la société japonaise. Et en même temps, c’est un film avec une ambiance chill, et quelques gags plutôt bien sentis. Le récit avance lentement et tranquillement, rend ses personnages attachants, et se révèle assez passionnant à suivre. Il y a une super ambiance loufoque avec les utilisations d’incrustations très artisanales pour montrer les pouvoirs des différents personnages. C’est assez fou à voir, et ça permet une séquence finale qui part dans le psychédélisme total. Et c’est complètement assumé, ça permet de rendre le premier degré et l’absence de cynisme dans le propos vraiment désarmant.

Bref, une très belle découverte, pour un film fascinant et complètement fou.

Zu - Les Guerriers de la montagne magique
6.8

Zu - Les Guerriers de la montagne magique (1983)

Suk san: Sun Suk san geen hap

1 h 34 min. Sortie : 5 février 1983 (Hong Kong). Arts martiaux, Aventure, Comédie

Film de Tsui Hark

floflow a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu en février

Très heureux de découvrir un film de Tsui Hark que je n’avais pas encore vu, d’autant plus que celui-là est un de ses films qui lui permet il me semble d’accéder à la popularité à Hong-Kong, et de relancer le wu xia pian, ces films de cape et d’épée chorégraphiés avec des câbles et autres fantaisies visuelles.

Je ne suis pas certain d’avoir parfaitement suivi le plot, mais je crois me souvenir que Yuen Biao fuit une guerre (dans laquelle des types en bleus affrontent des types en rouge, mais aussi des types en vert, jaune, orange, etc.) et se retrouve dans le mont Zu où il fait la rencontre de plusieurs personnages quasi-mythologique. Honnêtement, je ne suis pas sûr qu’il faille chercher à comprendre grand chose, Zu est plus une sorte de voyage sensorielle où l’on doit se laisser porter par les personnages qui volent, les incrustations un peu fofolle, les segments de comédie, et ce final bourré d’héroïsme où nos héros fusionnent pour affronter le grand vilain de l’histoire. C’est fascinant mais aussi parfois épuisant si l’on cherche à trop suivre l’intrigue.

En résumé, un film assez fou visuellement et sans doute révolutionnaire, qui mériterait peut-être un second visionnage pour se laisser porter par sa folie.

Skyfall
7.1

Skyfall (2012)

2 h 23 min. Sortie : 26 octobre 2012. Action, Aventure, Thriller

Film de Sam Mendes

floflow a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Revu en février.

Je poursuis avec un peu de retard mon revisionnage de la période Daniel Craig sur la série Bond, après un premier film efficace, et un second très décevant, nous arrivons sur Skyfall, qui est un film que j’avais adoré à mon premier visionnage, un peu moins à mon second, et donc, pour moi troisième visionnage, c’est comme au premier jour, c’était génial.

Cet épisode marque l’arrivé de Sam Mendes à la réalisation et SURTOUT de Roger Deakins à la photographie, pour une aventure où le MI6 se fait piégé par un adversaire redoutable, pendant que Bond se fait passer pour disparu, avant de revenir sur les traces d’un ancien agent diabolique incarné par Javier Bardem.

Et c’est un Bond qui est vraiment très plaisant à regarder, il a un super rythme, on enchaîne les séquences marquantes, pour peut-être un peu moins d’exotisme que dans les précédents (à part une mission raté en Turquie et un génial passage quasi muet en Chine) mais il y a énormément de bonnes idées (le MI6 obligé de se cacher dans un bunker des années 40, le méchant sur son île déserte, une poursuite dans le métro londonnien, ou tout simplement ce final dans une maison piégée en Écosse.

Tout le film est peut-être un peu trop parcouru de manière peu subtile par l’idée que les anciennes méthodes sont parfois les meilleures, mais il n’en reste pas moins une vision agréable et moderne du blockbuster d’espionnage et d’action. Le film est esthétiquement irréprochable, on continue de revenir sur les origines de Bond après les deux précédents films, et amorce les évolutions intéressantes qui se termineront dans No Time To Die.

Le Château dans le ciel
7.9

Le Château dans le ciel (1986)

Tenkû no shiro Rapyuta

2 h 04 min. Sortie : 15 janvier 2003 (France). Animation, Action, Aventure

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

floflow a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Revu en février.

Petit revisionnage d’un Miyazaki que j’appréciais quand j’étais jeune, et que j’ai eu envie de revoir après Le Garçon et le Héron. On y suit donc le jeune Pazu qui voit la jeune Sheeta tomber du ciel pour arriver chez lui. Il se trouve que Shiita est en possession d’un mystérieux talisman qui permet de trouver Laputa, sorte de mystérieuse cité volante qui donne son nom au titre original. Les deux jeunes gens sont donc poursuivis par une mystérieuse armée qui souhaite mettre la main sur ce talisman, et vont au cours de leur aventure s’allier avec des pirates du ciel qui se déplacent en bateau volant.

Bref, c’est donc un des films de Miyazaki qui va aller le plus chercher dans le registre de l’aventure et du voyage, mais reste moins dans la SF que Nausicaa. Mais comme ce dernier, le monde développé par le réalisateur et son studio est complètement fou, ce mélange de monde qui mélange une Europe en pleine industrialisation, toutes les machines volantes visuellement marquantes, et surtout ce final dans le fameux château est vraiment fou, il y a des idées partout.

Ce qui est aussi étonnant, c’est que le film sort en 1986, mais semble avoir tous les ingrédients d’une aventure de RPG japonais de NES/SNES, ça ne m’étonnerait pas qu’il ait servi d’inspirations à un moment ou un autre.

Et à part ça, le film est très efficace dans son intrigue, même s’il y a peut-être quelques moments un peu plus mou, ça reste très plaisant et agréable à suivre. Il faut juste se faire à ces scènes bizarres où tous les pirates de la bande semblent amoureux de l’héroïne qui n’est visiblement qu’une enfant.

En termes d’animation, il ne vieillit pas, les personnages sont super expressifs et bien designés (la cheffe de la bande de pirate est extraordinaire) , ce qui les rend assez vite attachants. Un chouette film de Miyazaki, peut-être pas le meilleure de cette période, mais qui reste remarquable visuellement.

Révélations
7.5

Révélations (1999)

The Insider

2 h 37 min. Sortie : 15 mars 2000 (France). Biopic, Drame, Thriller

Film de Michael Mann

floflow a mis 7/10.

Annotation :

Vu en février.

J’avais envie de découvrir ce film de Michael Mann depuis un moment, il passe un peu nulle part et on en parle jamais, alors qu’il évoque un sujet assez important, la lutte d’un type (joué par Russel Crowe) qui fait fuiter des documents d’un fabriquant de clope prouvant qu’ils sont responsable de la dépendance créé par la nicotine. Les documents sont récupérés par Al Pacino en grand reporter d’investigation qui va tenter de monter un reportage pour faire éclater le scandale du siècle.

Ce qui est chouette, c’est que c’est donc un film d’investigation journalistique, un sous-genre toujours plaisant et intéressant à regarder, notamment pour les amateurs d’enquêtes comme moi. Le film n’oublie pas aussi de bien montrer la difficulté que peuvent vivre les lanceurs d’alerte dans ce genre d’affaire, les épisodes d’intimidations, comment réagissent les journalistes quand ils découvrent que leur unique source est un connard, etc. C’est globalement très intéressant, même si ça peut parfois manquer de rythme notamment dans la seconde partie, qui part plus sur comment monter un reportage en se faisant censurer.

Et il y a aussi le fait que visuellement, le film est parfois un peu trop froid, avec une photographie et des éclairages dans l’ensemble plutôt ternes, mais c’est pas le seul film de Mann où j’ai eu ce souci. Ça n’empêche pas le film de rester intéressant visuellement et d’être filmé de façon à rendre toute cette affaire assez claire.

Pas le meilleur film de Mann donc, mais un sujet intéressant qui mérite qu’on s’y intéresse, malgré parfois un rythme un peu mou dans sa seconde moitié.

Fast & Furious 7
5.4

Fast & Furious 7 (2015)

Furious 7

2 h 17 min. Sortie : 1 avril 2015 (France). Action, Aventure, Policier

Film de James Wan

floflow a mis 6/10.

Annotation :

Revu en février.

Ça y’est, j’ai réussi à revoir les 7 premiers Fast. J’ai très peu envie de me lancer dans la suite, on verra les disponibilités sur les plateformes, mais revoir le 8 est la dernière de mes priorités.

Ce 7ème film est donc le dernier avec Paul Walker, tragiquement décédé lors d’un accident alors même que le tournage était encore en cours. Il a été remplacé par ses frères pour certaines scènes, ainsi que par quelques retouches numériques. C’est aussi réalisé par James Wan, qui s’est fait connaître avec pas mal de films d’horreur, et réalise ici son premier blockbuster à gros budget.

Notre équipe favorite revient donc à l’exception de Gal Gadot et Sang Kung, disparus après l’épisode 6, et vont devoir affronter Jason Statham qui cherche à venger son frère, que nos héros ont précédemment vaincu. Dans le même temps, Kurt Russell qui incarne un agent secret, vient leur proposer son aide à la condition qu’ils stoppent Djimon Hounsou, un méchant mercenaire assez aléatoire, et récupère son arme informatique qui leur permettra de traquer Statham.

C’est assez bordélique, mais ça reste plutôt prenant. L’épisode termine la métamorphose de l’équipe de Vin Diesel en équipe d’agent secret, ce que je trouve toujours très peu crédible, mais permet d’avoir des scènes d’actions à grand spectacles plutôt sympas. Il y a aussi le personnage de Statham qui fait un méchant efficace, complètement cartoonesque, mais se prête bien à l’exagération total du film.

C’est aussi l’un des Fast avec le plus de combats jusque-là, et plutôt bien réalisés, on sent qu’il y a des idées de mise en scènes (notamment dès que Tony Jaa se pointe) qui permettent au film d’être plus fun que le précédent. Malheureusement, c’est pas toujours hyper bien rythmé, et peut devenir parfois pénible à regarder. Et le film souffre de l’absence de son acteur principal. Brian O’Conner est là, mais n’a quasiment plus de répliques, son personnage est vide et n’apporte rien au récit. Je ne sais pas s’il y avait un meilleur choix à faire, mais ça rend le film vraiment étrange à regarder. Vin Diesel devient la star principal du film, et malheureusement, ça ne marche pas autant.

Un opus sympathique à regarder, malgré ses faiblesses. Grâce à son approche de l’action, James Wan parvient à redynamiser certaines des éléments les plus faiblards du précédent film, mais l’exagération totale du final annonce la vague des prochains épisodes, encore plus cyniques et faits pour de mauvaises raisons.

Kaithi
6.7

Kaithi (2019)

2 h 24 min. Sortie : 25 octobre 2019 (Inde). Policier, Action, Thriller

Film de Lokesh Kanagaraj

floflow a mis 7/10.

Annotation :

Vu en février.

Il est temps d’entrer le Lokesh Cinematic Universe, une série de films tamouls réalisés par Lokesh Kanagaraj qui mettent tous en scène des vigilantes qui affrontent des gangs de trafiquants de drogues. Ce premier film, Kaithi, nous embarque dans une intrigue assez bien posée qui tourne autour d’un kilo de coke saisi par une bande de flics. Malheureusement, la taupe des trafiquants parvient à piéger les flics en les endormants à l’aide d’un poison mis dans de l’alcool, à l’exception de l’un d’entre eux qui a un bras dans le plâtre. Il va devoir demander de l’aide d’un type suspect arrêté par un de ses collègues qui traînaient par là, pour l’aider à conduire un camion transportant tous les flics qu’il va devoir amener chez un médecin. Et évidemment, les gangsters sont à leur poursuite dans le même temps, et vont aussi tenter d’assiéger le commissariat peu surveillé dans lequel a été entreposée la coke.

Bref, c’est un mélange d’Assaut de Carpenter avec un peu de Salaire de la Peur pour la conduite de camion, et légèrement de Mad Max pour les combats en véhicule. Et il faut reconnaître que ça marche très bien, on a là un film d’action très sympa, où les séquences de bastons sont efficaces, bien mises en scènes, et profitent d’une très belle photographie de nuit.

Je reprocherai cependant au film d’avoir peut-être un peu trop de ventre mou entre deux grosses séquences d’actions, et de rester peut-être un peu trop en surface de ses personnages. Mais à part ça c’est plutôt un chouette film d’action indien à découvrir, pas le plus nerveux et aurait peut-être gagné à être un peu plus raccourci, mais reste sympathique à regarder. Karthi en héros badass avec dothi est tout de suite très charismatiques, on a une équipe de héros sympathique, et les interprètes des différents méchants sont eux aussi plutôt bien. Un petit film d’action plutôt sympa dans l’ensemble.

Infernal Affairs
7.6

Infernal Affairs (2002)

Mou gaan dou

1 h 37 min. Sortie : 1 septembre 2004 (France). Drame, Thriller, Policier

Film de Andrew Lau et Alan Mak

floflow a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Revu en février.

Très content de pouvoir redécouvrir ce film que je n’avais pas vu depuis un moment. Alan Mak et Andrew Lau nous emmène dans un thriller policier dans le Hong Kong post-rétrocession qui met en scène Andy Lau, en gangster sous couverture policière, et Tony Leung en flic infiltré chez les triades.

C’est assez simple, mais tout de suite très prenant et haletant, le film ne perd pas de temps et enchaîne très vite les séquences sous tensions et les situations qui font progresser le scénario. C’est peut-être due au fait que je le vois pour une seconde fois, mais l’intrigue m’a paru d’une clarté vraiment exemplaire, il n’y a ni trop, ni pas assez d’infos donnés sur les personnages et les enjeux de chaque scène, ce qui permet d’enchaîner les événements avec un rythme assez fou. En termes de scénario, c’est vraiment dans le top du polar Hong-Kongais. Je regrette cependant la présence minimale des deux persos féminins, pas forcément hyper bien exploitées et malheureusement peu développées.

Mais à part ça, c’était vraiment un excellent polar, j’ai été content de retrouver Anthony Wong, et ça me donne même envie de revoir Les Infiltrés.

Le Secret des poignards volants
6.7

Le Secret des poignards volants (2004)

Shi mian mai fu

1 h 59 min. Sortie : 17 novembre 2004 (France). Drame, Fantastique, Romance

Film de Zhāng Yì-Móu

floflow a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu en février.

Je continue donc de regarder des films avec Andy Lau, dans un genre complètement différent de Infernal Affairs, puisqu’on a ici un Wu Xia Pian, et il me semble que celui-ci a du plutôt bien s’exporter, puisque le super dvd d’occas que j’ai à ma disposition comprend un spot publicitaire pour le parc Universal de Barcelone.

On y suit un duo de soldats (incarnées par Andy Lau et Takeshi Kaneshiro) chargé d’enquêter sur le nouveau chef du clan des Poignards Volants, des bandits qui volent aux riches pour donner aux pauvres. La seule piste de nos héros est donc d’aller chercher Zhang Ziyi qui incarne la fille de l’ancien chef du clan.

Et ce qui est fou, c’est qu’on se fiche vite de l’intrigue dans laquelle on est lancé. Il y a pleins de retournements improbables (avec des trahisons, des mensonges, des révélations), mais le scénario se simplifie au fur et à mesure de l’avancée du film et l’on comprend qu’on est en réalité face à un triangle amoureux dramatique. C’est assez facile donc de se laisser porter par le long-métrage, puisque cette histoire est entrecoupée de beaux combats câblés (chorégraphié par Ching Siu-Tung) et aériens, et que le film a une puissance esthétique (les costumes colorés, les décors avec cette forêt de bambous) qui nous fait oublier les effets spéciaux un peu datés (le sang en vfx de la fin de film) ou la simplicité de l’intrigue.

En tout cas c’est un film très plaisant à regarder, peut-être un peu long pour son propre bien, mais la performance esthétique, l’action câblée, et ce triangle amoureux peut-être trop évident permette de passer un bon moment.

Mission: Impossible - Rogue Nation
6.5

Mission: Impossible - Rogue Nation (2015)

2 h 11 min. Sortie : 12 août 2015 (France). Action, Thriller

Film de Christopher McQuarrie

floflow a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Revu en mars - sur Paramount+.

Retour de l’exégèse Mission: Impossible, avec l’arrivée de Christopher McQuarrie à la réalisation de ce cinquième épisode, qui poursuit la lancée de MI4 sous Brad Bird. Mise en avant du travail d’équipe, plusieurs destinations pour des “casses” impressionnants, et Tom Cruise qui prend de plus en plus de risques.

On retrouve donc notre équipe préférée, piégée par une organisation diabolique qui regroupe d’anciens agents secrets et provoque des attentats à travers le monde. C’est l’occasion d’ajouter un nouveau personnage féminin (Ilsa Faust, incarnée par l’excellente Rebecca Ferguson) à l’équipe de héros qui cette fois-ci a le droit d’être un équivalent de Tom Cruise, ce qui change un peu la donne.

Et cet épisode est vraiment très plaisant à regarder. Que ce soit la cascade d’intro hyper impressionnante, l’incroyable séquence d’opéra en Autriche, la poursuite au Maroc, ou encore cette séquence d’apnée avec une tension totale, le film est riche en action et suspense et laisse peu de temps morts. L’équipe est toujours attachante, Benji et Luther ajoute des touches d’humour bienvenues, même si je trouve aussi qu’il y a quelques longueurs à certains moments, et je trouve toujours un peu dommage de complexifier l’intrigue pour un film qu’on regarde surtout pour son action.

En tout cas j’en gardait un excellent souvenir en salle, et c’est toujours un bon film à revoir, même si j’aurais bien aimé que ma connexion internet ne vienne pas couper le film sur Paramount+ toutes les 30 minutes et me sorte complètement du truc.

EO
6.9

EO (2022)

1 h 27 min. Sortie : 19 octobre 2022 (France). Drame

Film de Jerzy Skolimowski

floflow a mis 7/10.

Annotation :

Vu en mars - emprunté à la médiathèque.

Un film très intrigant puisque son protagoniste est un âne, Eo (incarné par 6 ânes différent). J’adore cette idée un peu improbable, d’autant plus que tout le film nous fait adopter son point de vue, il n’y a quasiment pas d’autres personnages. Eo commence sa vie dans un cirque à faire des tours, puis se balade en forêt, atterrit dans une ferme, assiste à un match de foot, et finit par rencontrer Isabelle Huppert.

C’est donc un film assez court, mais plutôt bien réalisé, le point de vue de l’âne est bien retranscrit, avec ces séquences parsemées de lumières rouges, très esthétisantes et fascinantes. Il y a pleins de trouvailles visuelles assez dingues qui sont sympa à découvrir, surtout que c’est un film avec peu de dialogues, et assume complètement d’être narré par le visuel. Il y a des moments un peu comiques, d’autres un peu plus tristes, mais la nature et les animaux restent au premier plan de ce film plutôt chouette.

J’en ai pas retenu énormément, mais ça reste un film très intéressant.

Dune - Deuxième partie
7.7

Dune - Deuxième partie (2024)

Dune: Part Two

2 h 46 min. Sortie : 28 février 2024 (France). Science-fiction, Drame

Film de Denis Villeneuve

floflow a mis 7/10.

Annotation :

Vu en mars - au cinéma.

Après avoir été complètement subjugué par le premier film il y a 3 ans, je dois avouer que j’ai été légèrement déçu par ce second volet de Dune. On reprend l’intrigue après que Paul Atréïde et sa maman aient trouvé les fremens dans le désert, et on suit la montée en puissance de ces deux derniers, puisque notre héros semble être le prophète qu’ils attendaient, qui les mènera à la révolution contre l’exploitation de la planète.

Et ce qui est très étrange, c’est que j’ai eu l’impression que le film allait beaucoup trop vite par rapport à mes souvenirs du bouquin, c’est comme si une intrigue que j’imaginais prendre un ou deux ans était raconté sur deux semaines, d’autant plus que j’ai l’impression que certains éléments n’ont pas forcément été repris, mais je me trompe peut-être. Impression renforcée par la sensation de voir finalement un blockbuster assez classique sans trop de surprise. J’avais été fasciné par les visuels du premier, mais il y a moins de choses à découvrir dans ce second film (à part l’incroyable planète Harkonnen) ce qui fait que j’ai été moins impressionné par ce que je voyais.

À part ça les acteurs font un travail admirable, la photographie est très chouette et ça faisait plaisir de voir les vers de sables. L’autre bonne surprise, c’est de voir Christopher Walken, définitivement trop rare. Mais à part ça rien de très neuf, c’est très bizarre à dire, mais je crois que l’heure d’exposition du premier film m’a un peu plus parlé.

Un visionnage très étrange donc, j’en suis sorti en me demandant si j’aimais toujours la SF, et si j’aimais encore vraiment regarder des films, puisque je crois que je ne suis jamais vraiment rentré dedans. Peut-être un revisionnage à la suite du premier sera plus efficace ?

Le Doulos
7.4

Le Doulos (1962)

1 h 48 min. Sortie : 8 février 1963. Policier, Thriller

Film de Jean-Pierre Melville

floflow a mis 7/10.

Annotation :

Vu en mars.

Premier film français de la liste, assez étonnamment, et aussi second film seulement des années 60. Le Doulos me permet en tout cas de reprendre ma plongée dans la filmographie de Melville, avec cette histoire tirée d’un roman nous fait suivre Maurice Faugel (incarné par Serge Reggiani) qui à sa sortie de prison va tuer un receleur de bijoux qu’il soupçonne d’avoir tué sa femme, avant d’aller trouver son pote Silien (Jean-Paul Belmondo) qui lui apporte de quoi commettre un cambriolage plus tard. Et la particularité du personnage de Silien, est qu’il se traîne la mauvaise réputation d’être un indic, et donc pas forcément digne de confiance.

Et c’est là que repose tout le sel du film: l’ambiguïté du personnage joué par Belmondo, est-il un ami de Reggiani, l’a-t-il balancé aux flics, va-t-il le trahir, etc. et ça rend tout le visionnage assez passionnant puisqu’on essaie régulièrement de comprendre comment notre protagoniste va s’en sortir avec toutes les merdes qui lui tombent dessus. Et c’est vraiment ça qui est intéressant dans le film, puisqu’il faut reconnaître que l’intrigue, qui dépend beaucoup des révélations de fins de films n’est pas toujours évidente à suivre, mais reste assez limpide.

J’ai aussi apprécié toute l’emphase mise sur l’amitié entre les deux protagonistes, ça ne m’étonnerait pas que ça ait inspiré John Woo. Par contre, le traitement des femmes est assez désastreux (une pensée pour cette pauvre Thérèse qui en plus d’être une traitresse se fait assassiner de manière assez violente). C’est aussi chouette de voir Piccoli dans un petit rôle.

Un bon film noir français donc, peut-être pas toujours très clair, mais j’aime bien les révélations de fins, cette histoire d’amitié virile avec des types qui passent leur vie en trench et en chapeau, donc ça reste un visionnage plutôt sympa.

floflow

Liste de

Liste vue 164 fois

2