Films vus en 2024

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01 janvier : défi pour cette année 2024, me lancer dans un marathon de la franchise La Panthère Rose, que je n'ai jamais regardée. Avec ce premier opus, je découvre une comédie policière vraiment bon enfant. Quoique longuette par moment, notamment lors des tribulations séductrices entre les personnages, alors que l'ensemble propose des situations rocambolesques bien plus intéressantes et efficaces.

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01 janvier : le début n'est clairement pas simple appréhender. Et pour cause, avec une ambiance si caractéristique, un visuel si atypique (cette mise en scène !) et un scénario totalement allumé, difficile de savoir où l'on met les pieds Mais une fois cet univers accepté, Pauvres Créatures se présente comme une ingénieuse relecture du mythe de Frankenstein. Mieux, le film s'affiche telle une comédie noire, savoureuse et ultra léchée, traitant avec panache de l'émancipation féminine. L'année 2024 commence fort ! Et puis, que dire d'Emma Stone, si ce n'est qu'elle est incandécente, de bout en bout !

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02 janvier : antithèse du film de Luhrmann, Priscilla montre l'envers du décors et notamment la prison dorée dans laquelle était enfermée l'épouse d'Elvis. Mais si le parti pris de Sofia Coppola était de retranscrire l'ennui et le mal-être ressentis par cette femme, il n'était clairement pas nécessaire de le transmettre tel quel au spectateur. Car pour le coup, j'ai eu l'impression d'un long-métrage affreusement ronflant, qui ne faisait que tourner en rond jusqu'à se terminer comme si de rien n'était. Effleurant son propos et ne comptant que sur la prestatation de son couple vedette.

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03 janvier : de base non emballé par le projet - de peur de voir un énième prequel inutile -, Wonka est une véritable gourmandise musical qui donne le sourire à chaque instant. Hormis des flashbacks longuets qui cassent un peu le rythme, le film est un véritable régal, mené par une troupe de comédiens qui s'éclatent. L'ensemble transpire la bonne humeur et l'inventivité, et ça fait grandement plaisir à voir !

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04 janvier : avec son concept original et inventif, Dream Scenario aurait été parfait pour un épisode de la Quatrième Dimension ou de Black Mirror. Or, nous avons ici un film de 1h46, qui propose certes des séquences désopilantes et un Nicolas Cage. Mais qui étire son idée à l'excès au point d'avoir des baisses de rythme flagrantes et une impression d'inachevée. Malgré cela, je retiens surtout une vision originale des réseaux sociaux, et surtout osée de la cancel culture.

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05 décembre : ou comment faire ses devoirs pour la nouvelle émission de Des chiffres et des films, si ce n'est revoir ce qui est encore considéré comme le plus grand film de tous les temps !

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05 janvier : s'il m'avait beaucoup ému avec Lion, le réalisateur Garth Davis loupe le coche avec ce drame SF. Si ce dernier se prêter à quelque chose de fort avec son concept, l'ensemble se prend les pieds dans le tapis à cause d'un scénario cousu de fil blanc. Se perdant dans de la psychanalyse de couple redondante et mille fois vue. Et vu le soin apporté à la photographie et la prestation des têtes d'affiche, de finir le visionnage sur une note vaine n'en est que plus frustrant.

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07 janvier : le retour de John Woo au cinéma américain est un juste un énorme loupé. Ennuyeux au possible à cause de sa mise en scène mollassonne et de son parti pris d'être un film quasi muet sans aucune raison. Se prenant beaucoup trop au sérieux malgré des situations et invraisemblances qui auraient dû prêter à sourire - comme voir cet homme devenir une machine à tuer par le biais de tutos trouvés sur Youtube. Et enfin proposant un protagoniste qui se veut badass sans jamais l'être. Bref, un Punisher en carton qui vous décrochera la mâchoire en vous faisant bâiller un maximum !

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08 janvier : une comédie dramatique juste et revigorante, qui jouit d'un duo d'actrices rayonnantes et de moments qui touchent en plein coeur. Il est toutefois dommage que le film n'aille pas plus loin dans son concept - suivre des soeurs à la tête d'une entreprise qui nettoie les scènes de crime - pour livrer des instants décalés qui auraient encore plus renforcé l'aspect feel good movie de l'ensemble.

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09 janvier : ce film, je lui reconnais beaucoup de choses. A commencer par son duo d'actrices, exceptionnelles (petite mention personnelle pour Noémie Merlant). Sa photographie, qui épouse par moment le côté peinture mis à l'honneur par le long-métrage. Le fait que celui-ci adopte le point de vue d'une femme peintre au XVIIIe siècle, amenant quelques thématiques qui méritent que l'on s'y attarde. Et surtout qu'il s'agit-là d'une histoire d'amour puissante, loin de toute convention. Mais il n'empêche que ce n'est clairement pas mon genre de film, et que je me suis un peu ennuyer par moment 😅 Reste tout de même un titre à voir absolument !

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10 janvier : si Farang a tout d'une énième production Besson - notamment avec son histoire tenant sur un timbre poste, cumulant le même genre de séquences - arborant une pointe d'exotisme pour le cadre, le film s'en sort toutefois bien mieux que la majorité des titres EuropaCorp. Notamment grâce à un protagoniste charismatique. Mais surtout à la mise en scène nerveuse de Xavier Gens, qui parvient à retranscrire la fureur et l'intensité de son héros. Certainement pas le film le plus marquant de sa catégorie, ce qu'il ne l'empêche pas d'être l'un des plus honorables.

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11 janvier : si vous êtes adeptes des films d'exploitation bien bourrins des années 70, Sisu est fait pour vous ! En suivant un chercheur d'or qui va dézinguer du nazi à gogo, le film assume pleinement sa bêtise et se présente comme un défouloir ultra violent et jouissif. Et avec quelques plans visuels assez jolis (notamment les passages sous l'eau). Si, par contre, vous recherchez plutôt un scénario bien construit, des effets spéciaux travaillés ou de l'acting marquant, je ne peux que vous conseiller de passer votre chemin !

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13 janvier : dire qu'il s'agissait d'un énième film d'action signé Netflix, fade au possible et avec une tête d'affiche éteinte, je m'en serais contenté. Mais là, nous nous retrouvons avec quelque chose de bien laid - image terne et inexplicablement floue par instant. Et surtout un actionner d'une incroyable mollesse, qui se la joue par moment Taken 3 - surcuter une scène inutilement - pour donner l'impression d'un semblant d'énergie. Enchaînant les défauts et clichés du genre, The Mother n'est qu'une perte de temps se prenant beaucoup trop au sérieux, faisant pâle figure face à d'aussi gros loupés que Ghosted et consorts.

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13 janvier : avec sa deuxième réalisation, Bradley Cooper prouve qu'il sait maîtriser un film. Maestro se présentant comme une oeuvre visuellement bien plus travaillée et ludique qu'A Star Is Born. Par contre, c'est au niveau du scénario que le bât blesse. Car même si le film semble avoir ciblé son sujet - parler du couple Bernstein plutôt que le compositeur lui-même - il ne sait pas du tout comment ni quoi nous raconter. Et pour cause, la première partie du film propose diverses intrigues, divers personnages sans jamais quoi en faire. Et se perd dans un foutoir narratif inexplicable (vu la simplicité du récit) qui commence enfin à prendre de l'ampleur mais seulement à mi-parcours. Le film devient vraiment intéressant et touchant une fois la seconde partie entamée, mais il faut malheureusement s'accrocher pour arriver jusque-là.

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14 janvier : avec ce projet, je salue quelque part l'ambition de vouloir livrer aux spectateurs un The Mist à la française - même si la période de confinement du Covid y est plus pour quelque chose. Et de vouloir l'appliquer à une tour de la banlieue parisienne, pour y montrer son microcosme. Encore fallait-il le faire sincérité et subtilité. Ici, nous avons affaire à un film d'une immense grossièreté, qui envoie valdinguer son concept par des personnages inexistants, des intrigues vaseuses, des comédiens aux fraises. Et surtout, surtout, des clichés de bobos parisiens sur les cités venant allourdir l'ensemble, par des invraisemblances (ponctuées par d'affreux ellipses) et facilités à la limite de l'insulte. Un véritable loupé !

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16 janvier : un petit film sans aucune prise de tête, qui réunit quelques comédiens pour un enchaînement de scénettes sur la vente immobilière. C'est gentillet sans être tordant ni marquant. Que ce soit dans l'écriture, l'humour ou encore dans l'inteprétation des personnages. Bref, Wahou ! n'est qu'un petit visionnage pour passer le temps, ni plus ni moins.

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16 janvier : hormis un climax qui perd en énergie, tension et mystère, Le Rituel est une bonne petite surprise. Un film de monstre partant sur des chemins archi balisés pour finalement présenter des personnages et situations cohérents. Mais surtout une ambiance omniprésente, via des décors forestiers inquiétants et des économies de moyens qui renforcent cette tension. Notamment en ce qui concerne la créature du titre, cette dernière se dévoilant peu à peu via un character design pour le moins original et intrigant.

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16 janvier : il est franchement rare de voir Adèle Exarchopoulos aussi éteinte dans un film. Et pourtant, vous pourrez la voir ainsi dans Passages. Un film qui se trouve être tout aussi inexistant que la comédienne, tant celui-ci nous offre une énième intrigue de triangle amoureux tournant en rond sans raison et panache. Que ce soit le jeu des comédiens, l'ambiance, l'écriture ou encore la mise en scène... tout dans ce film semble au point mort, incapable de nous faire vibrer ne serait-ce une seule seconde. Bref, un drame romantique à la française, tout ce qu'il y a de plus cliché et réducteur dans le genre.

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17 janvier : après le délire SF du 4ème opus, Inferno redresse un peu la barre en abordant la mythologie Hellraiser du point de vue de l'enquête policière. Permettant ainsi de mettre en image la descente aux enfers d'un ripoux, qui gagne en intérêt quand arrive le final un poil sensoriel. Mais en plus d'être bien loin de l'essence même de la franchise (le plaisir de la chair, de la douleur), le titre n'arrive pas à gommer son statut de téléfilm. Affichant une ambiance digne des thrillers érotiques des années 90 (musique, mise en scène...), des comédiens à l'ouest et d'un sérieux manque de moyen. Oui, encore une fois, c'est mieux que Bloodline, mais la déchéance de la franchise semble déjà commencer avec cet Inferno.

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20 janvier : après une longue route pour revenir de vacances, rien de tel qu'un film d'animation pas prise de tête et dans l'ensemble fun pour boucler la journée !

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21 janvier : pour ce dimanche soir, un poil de nostalgie avec ce film catastrophe avant de reprendre le chemin du boulot !

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22 janvier : je ne vais sans doute pas me faire d'amis avec ce film, plutôt apprécié voire aimé, mais je n'ai pas accroché. Je lui reconnais beaucoup de choses ! Son impeccable casting et ce côté très décalé. Qui reprend les codes du film de tueur pour proposer quelque chose d'assurément inadapté au style - décor moins prestigieux qu'à l'accoutumée, tueur en pleine dépression, situations cocasses... Le tout saupoudré d'un humour noir très prononcé. Mais ça n'a clairement pas fonctionné sur moi. La mayonnaise n'a pas du tout pris, m'ennuyant un poil devant ce film qui m'a rarement fait rire ou ému.

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23 janvier : si le film est porté par ses impeccables têtes d'affiche et sa réflexion sur le métier d'acteur/actrice, May December laisse de marbre. Notamment à cause d'un aspect clinquant de la part de la mise en scène, qui abuse des effets de style créant ainsi une trop grande distance avec le public. En témoigne l'utilisation d'une musique à la Faites entrer l'accusé, lourde au possible. De ce fait, le tout perd en impact et ce malgré un sujet qui ne mérite pas d'être traitée à la légère - amour consentie entre une adulte et un mineur.

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24 janvier : si au bout d'un moment le film ne semble plus trop savoir où aller au risque de s'étirer en longueur, Birth est un drame ô combien envoûtant. Avec son ambiance qui oscille aisément entre le mystère, le glacial et la légèreté. Une Nicole Kidman hypnotique. Et surtout un postulat d'écriture nimbé de fantastique, qui permet de traiter la relation amoureuse sous un autre angle, sans jamais tomber dans le malsain - ce qui aurait très bien pu se produire avec cette relation entre une adulte et un enfant.

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24 janvier : après l'hécatombe de son Thor 4, on ne peut pas dire que Next Goal Wins (en VO) permettra à Taika Waititi de revenir sur le devant de la scène. Surtout avec un film aussi classique que celui-ci, que ce soit au niveau de l'écriture ou bien de la mise en scène. Néanmoins, il peut tout de même se vanter de livrer ici un film qui ne se prend nullement la tête, comme en témoigne le message prôné par celui-ci. En résulte pour le coup une comédie simple et gentillette.

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25 janvier : si le film partait tel un enchaînement de châmaillerie à tout va, il dévoile sa grande force au fur et à mesure de l'aventure. Le Garçon et la Bête, c'est surtout une quête initiatique puissante, qui puise sa force sa sincérité et la relation unissant les deux personnages éponymes. Et qui sait habilement jongler entre l'épique et l'intime, procurant par moment des instants de pure émotion qui touche en plein coeur. Peut-être pas aussi beau que Les Enfants Loups, mais une réussite tout de même !

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25 janvier : je n'en attendais clairement plus rien, de ce DCEU à l'agonie. Et pourtant, j'arrive à être grandement déçu par cet Aquaman 2. Déçu car nous aurions pu avoir un film d'aventure de taille, notamment grâce à ses idées visuelles et la générosité folle de son réalisateur. Mais tout comme ses récents congénères, le film accumule les tares : effets spéciaux baveux, scénario insipide, reshoots visibles, montage charcuté et donc incohérent... D'un plaisir coupable assumé, nous obtenons malheureusement un énième blockbuster hybride. Devant jongler entre le "c'est bien sympathique" et le "purée, que c'est mauvais !" Je note toutefois l'ironie du sort : la franchise DCEU qui termine son naufrage sur Aquaman (voilà, la blague est faite ! merci, merci)

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26 janvier : petit court-métrage inoffensif de 4 minutes, qui tente de jouer avec un concept farfelu - une piscine hantée - pour livrer ce qu'il semble être la séquence d'introduction bien fade d'un film d'horreur lambda.

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26 janvier : apparemment, chez Blumhouse, tout concept est bon à prendre, même les plus farfelus. Si celui de Night Swim pouvait fonctionner sur un court-métrage de 4 minutes - et encore ! -, pas sûr qu'il tienne la route sur un film d'1h40. Sur une histoire de piscine hantée qui tenait le temps d'une scène, le film s'étire à en devenir très vite ridicule. Usant de manière ô combien artificielle des jump scares mollassons, le background prévisible des personnages et des intrigues inutiles à n'en plus finir. Sans oublier une mise en scène inexistante, faisant couler au fond de l'eau ce film d'horreur d'opérette.

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27 janvier : si le film ne prétend pas réinventer le genre, il est nécessaire et ce pour deux raisons. Déjà, il permet de mettre en avant un pan historique et culturel très peu - voire quasiment jamais - traité au cinéma. Le tout servi par de somptueux costumes et décors, sans oublier un casting ô combien investi. Et puis, La Dernière Reine est l'occasion de rendre justice aux femmes de l'époque (souvent tues et invisibilisées) par le portrait déchirant de cette reine. Une bien belle surprise.