Films vus en 2024

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Janvier

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Petite déception après quelques pépites de Wellman découvert à la fin de l'année 2023. L'ennemi public est bien plus classique et n'apporte strictement rien au genre du film de gangster. En reste, un petit film sympathique mais sans grandes qualités.

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Trop court pour être réellement intéressant et trop long vu ce que le film tente de raconter pour être vraiment fascinant. Si ce n'est une scène, où les jeunes moines parlent de faire la fête le weekend, que je trouve assez sympathique et proche de ce que j'attendais de ce documentaire. Le reste ne fait que dépeindre mollement la vie de certains habitants de cette région, entre religion, chasse et emmerdement... un projet qui m'échappe et qui s'avère encore plus vain sans la réalisation, 20 ans plus tard, de sa suite promise dès la fin de celui-ci.

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Je n'y arrive vraiment pas avec Lubitsch. Il n'y a pas une seule seconde où j'ai envie de crier au génie ou tout simplement de rigoler face à cette comédie romantique des plus banales...

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Une merveille ... je suis très souvent déçu des grands films cultes de ces années là, que je trouve souvent trop naïf (Capra par exemple) ou trop cons tout simplement, mais ici, tout est subtil et défaitistes avec une légère lueur d'espoir sur la fin mais qui n’irradie pas l'ensemble du film de sa naïveté malvenu et très/trop propre et pro étasunienne. Le rêve américain est sacrément bousculé ici et ça fait plaisir.

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Un film des années 30 bien plus réaliste, je trouve, que la plupart des films de guerre que j'ai pu voir sur cette époque, mais finalement assez lambda dans ce qu'il a à raconter. Remis dans son contexte de réalisation, je pense sincèrement qu'il était des plus innovants, surtout dans l'entre-deux-guerres, mais dans les faits, actuellement, il ne m'a pas autant fasciné qu'il aurait dû.

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Une sacrée déception, autant j'ai assez peu de souvenir du premier film que j'ai vu de lui, il y a presque 10 ans maintenant, autant ce dernier, très réputé, m'a semblé bien mou, et très lourdingue dans sa mise en scène, tout en répétition sans jamais être très subtil tout en étant très/trop prévisible. La forme quand à elle est lambda et la musique en continue montre quand même une époque de passage au parlant encore balbutiante au Japon. C'est limite insupportable.

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Ignoble, laid, mal écrit, mal filmé, mal joué, bourré d'incohérences en tout genre et de bons sentiments désagréables...

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Un très beau petit film racontant la première expérience de cinéma de Erice à l'âge de 5 ans. Intéressant sur le contexte de ce visionnage, le lieu, mais également sur l'impact qu'il a eu sur lui, aussi bien pour son avenir dans le cinéma, que sur certaines peurs que le cinéma peut provoquer chez de jeunes enfants sans que l'on ne s'en rende compte, nous, adultes.

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Premier film sur la fin d'une époque, celle des campagnes de la Russie profonde qui, petit à petit, subit une métamorphose imposer par le capitalisme et la mondialisation. On y suit un petit groupe de paysans qui vont devoir accepter le départ de leurs enfants vers les grandes villes du pays ainsi que la construction d'une autoroute qui bientôt traversera leur habitat. Joli dans sa forme, intéressant dans son fond, le film m'a laissé un peu de marbre malgré tout.

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Un film éminemment politique venant critiquer par son propre procédé la dictature qui sévit au Brésil à cette époque. Sans son aucun, marquant le muselage et la censure des artistes, le film enchaîne des images très symboliques sur la situation du Brésil dans les années 70, montrant régulièrement des acteurs ensanglantés, des messages critiques envers la politique et/ou la religion ou encore des représentations de passage à tabac de militants (en tout cas de ce qu'on peut interpréter) etc. Le réalisateur lui même se met en scène au début et à la fin du film, scotch sur la bouche et entièrement recouvert de sang. Très intéressant dans sa forme, l'ennui se fait quand même un tantinet ressentir sur la fin, ce pamphlet étant, à mes yeux, un peu trop long et redondant dans son iconographie. Mais à voir.

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Grosse déception pour mon premier Tapan Sinha, dont le nom revient plusieurs fois dans différents tops des meilleurs films indiens. Autant formellement c'est assez sublime, les décors sont magnifiques et la photographie noir et blanc est vraiment belle, mais ça ne raconte strictement rien à mes yeux. Se basant sûrement sur une histoire de fantômes du folklore indien et ici bengali, le réalisateur n'en fait strictement rien. Le film oscille du coup entre des scènes totalement inintéressantes de ce récolteur d'impôts à son travail, tout le temps dérangé par un habitant du village, et des scènes de nuits, magnifiques formellement mais insipides dans ce qu'elles racontent de cette rencontre entre le personnage principal et cette femme/fantôme issue du passé. Je n'ai pas cru une seule seconde à l'amour qu'ils se portent mutuellement ni à se moment de retour dans le passé qui clôture le film. Au final, je suis plutôt partagé, car en terme purement cinématographique, le film déploie, comme déjà dit, une très belle photographie, une superbe mise en scène, le réalisateur sait comment raconter son histoire et propose même de très beaux moments (une scène de danse ancienne qui disparaît pour laisser place à l'obscurité du lieu et de la nuit), mais ne semble rien avoir de très intéressant à nous dire et nous propose un banal drame romantique fantastique dont on connait déjà tous les tenants et aboutissants.