Films vus en 2024

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Les jolies idées sensibles qui surnagent dans ce petit drame familial ne compensent pas un script attendu au pathos un peu plan-plan.

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Si son scénario pèche un peu par son minimalisme, Lafosse confirme néanmoins son talent pour diriger ses acteurs et capter leur intériorité.

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Making Of veut être beaucoup de choses à la fois. Il n'y arrive pas toujours, mais parvient à parler du cinéma avec justesse et pertinence.

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La puissance qui émane des écrasantes et spectaculaires scènes d’action compense largement le pathos emphatique d’un récit très japonais.

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Bien que bardée d'incohérences et d'une tendance poseuse, il émane de cette plongée dans la perversité un malaise durable et hypnotique.

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Avec cette relecture hallucinée et féministe de Candide, Lanthimos atteint la forme la plus aboutie de son cinéma, riche et obsédante.

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Une plongée subtile dans l’ambiguïté morale et les non-dits d’une affaire que n’aurait pas renié Christophe Hondelatte.

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En se désengageant du scénario (débile), Vaughn semble aussi renoncer à sa réal, qui perd ici toute son insolence et sa grandiloquence.

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Avec cette variation de son "Réalité", Dupieux rend à Dalí un hommage aussi irrévérencieux que parfaitement respectueux de son œuvre.

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Même s'il se heurte aux limites de sa démonstration, Glazer bâtit un espace mental au procédé aussi puissant que profondément glaçant.

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Tiré par les cheveux, verbeux, souvent kitsch et artificiel, La Bête voudrait tutoyer Cronenberg mais n'inspire qu'ennui et désintérêt.

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La mélancolie crépusculaire qui irradie le film est un bel écrin à une histoire aussi sensible et douce que hoquetante et tortueuse.

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Avec son style glaçant, minimaliste et sa perversité latente, Legrand s'affirme doucement comme le successeur français de Michael Haneke.

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L’excès permanent et le chaos dans lequel nage ce Chihiro chinois annihilent toute forme de réelle fulgurance esthétique.

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Bruno Dumont, 65 ans, réalise enfin ses fantasmes d’ado : faire de la SF nulle et foutre ses fantasmes féminins à poil.

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Universal Theory, avec sa langueur apathique, semble plus soucieux de son exercice de style que d'une réelle proposition narrative.

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Sentiment diffus face à ce monstre d'ambition formelle qui s’évertue à démystifier tout ce qu’il avait préalablement mis en place.

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Si présent et passé s'articulent au forceps, il faut reconnaître à Veerle Baetens une radicalité sans complaisance dont elle ne dévie pas.

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La mécanique très artificielle de la spirale discrédite l’histoire mais n’entache pas la justesse du propos sur les difficultés à enseigner.

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Curieux film que ce Ferrari, qui semble en permanence tiraillé entre le portrait intimiste et le film d'action à suspense sans les réussir.

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Passé son high concept efficace et sa direction artistique soignée, ce teen movie sur rails émeut aussi peu qu'il surprend.

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Garland trouve ici l’angle et la distance parfaits pour traiter ses deux obsessions : l'Amérique, et les limites de son humanité.

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Parfois drôle, toujours sincère, le film voit ses bonnes idées abîmées par une mécanique d’écriture et un jeu d’acteur souvent artificiels.

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Une fois encore, Stéphane Demoustier impressionne par la finesse et l'intelligence de son cinéma, qui sait explorer les zones grises sans jamais appuyer son propos.

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À première vue, ça ressemble à du Coen. Mais ça n'en a en vérité ni la saveur, ni la finesse, ni l'intelligence et encore moins le charisme.

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Leitch privilégie toujours le fun et le cool à la lisibilité de son histoire. C'est sa plus grande faiblesse et aussi sa plus grande force.

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Si sa mécanique d'épuisement fonctionne, Border Line fait, malgré sa courte durée, vite le tour de ses artifices de tension.

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En pleine schizophrénie, Dupieux crie à la fois son besoin vital de faire des films et son désespoir de pratiquer un art vain et impuissant.

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Cette énième itération platement illustrative du voyage du héros manque trop de relief pour ne pas être aussi vite vue qu'oubliée.

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Artisan d'une mythologie et d'un cinéma dont lui seul à le secret, Miller reprend sa course au blockbuster loin en tête de peloton.